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Voila une carte postale
des années 1950/60 la GRIBA de son SHIFFER TORA presque trois fois millénaire et
d’un KANDIL tels qu’ils étaient accrochés dans toutes les synagogues de Tunisie
sans exception.
C’était en général un grand récipient en verre rempli ai trois quart d’eau et
une bonne épaisseur d’huile d’olive, qui de par la légèreté de l’huile par
rapport a l’au se mettait en surface.
Ce récipient se posait sur un support en argent, tenu lui-même par des chaînes
aussi en argent, que l’on accrochait au plafond tel que dans la carte postale.
En Tunisie les murs des synagogues étaient tapissés de KNEDELS (pluriel de
KANDIL) pendus sur les hauts des murs que les fidèles accrochaient en
permanences en mémoires de leurs parents décédés.
Dans chaque Kandil on pouvait lire dans une plaque ciselée et en argent que ce
Kandil était dédié à la mémoire de tel défunt, et était inscrit la date et l’age
de sa mort.
En plus de ces innombrables KNEDELS, il y avait toujours dans toutes les
synagogues le Kandil des grands Rabanims tel que Rebbi Shemeoun ou Rebbi Méir.
D’ailleurs dans la CPA ce Kandil doit certainement être dédié a un grand RAB.
Victor Cohen.
A propos du KANDIL....
Puisque nous parlons de veilleuse et autres récipients à huile avec méchettes
baignant dans de l'eau et de l'huile, ma maman procédait aussi de la façon
suivante, comme toutes les méres tune,
'Tqawar tarf journal la Presse ou tneq'bou fi oustou ou bââd dékhel ftilè (
yeraa fi ...Ye Citron ..) qton fi oustou ou thatou fouq el jeit, ou bââd kbol
mél megh'rèb tcha'ââl èl ftilè ou tkhaliyè hattè te tèt fa ouehe'da
ouehe'da...El qandil me il tchâ'âl qen fél slââ amornè me châ'yel'nè qandil fel
dar, fi darnè...!
'..Elle découpait un rond de papier journal 'La PRESSE' qu'elle trouait en son
centre puis elle introduisait un filet de coton roulè à la main, l'ensemble
coton et papier venait flotter sur l'huile ensuite, elle allumait la méche avant
la rentrèe du MOGHREB...YE EMILE...( wineq..!) qu'elle laissait allumer toute la
nuit jusqu'à éxtinction...YE LA DOUDA...( wineq'..!')
L agrance veilleuse ne s'allumait qu'à la syna mais jamais chez nous à la
maison...!'
Albert et sa veilleuse...
A propos des "meches":
Ma grand-mere Rachel Boukobza nee Bessis (zal), soussienne nee a Monastir (elle
allait en classe avec le regrette Habib Bourguiba), confectionnait aussi des
meches de coton qu'elle faisait flotter dans un petit verre sur un melange d'eau
et d'huile d'olive, et a Hanoucca, au moment de la saison des oranges sanguines,
elle nous enseignait de ses petites mains freles comment eplucher habilement des
oranges/mandarines pour conserver la peau presque intacte et l'utiliser comme
"photophore", en y mettant un fond d'huile d'olive.
Ces "lampions"-oranges repandent un agreable parfum et un halo de lumiere orange
dans toute la maison.
Bazooka
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