Par Email (Email) le jeudi 03 juin 2004 - 08h24: |
GATEAU A LA FARINE DE SORGHO (DROO)
Unité de mesure : un verre (12 cL env.)
Moule en aluminium : 1,5 L ou 2 L
Préparer env.200g de dattes dénoyautées et coupées en petits morceaux.
3 verres de farine de sorgho
1 verre de farine de blé
1,5 verre de sucre
1 sachet de levure chimique
2 œufs
un verre d’huile
bien mélanger. La pâte est épaisse.
Ajouter en plusieurs fois env. ½ verre d’eau (mélanger après chaque addition d’eau)
Bien mélanger.
Rajouter les dattes
Décorer avec des amandes et du sésame.
Mettre au four env 45 minutes à 180°
Jo Behar
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 03 juin 2004 - 04h47: |
Au sujet du plan de désengagement de Sharon, je m'étonnerais ci ce dernier cèdera quoi que ce soit au chantage de Nataniahou. Sharon est un homme de détermination et de parole. Pourquoi va-t-il céder devant la pression des membres du cabinet, surtout quand il croit que c'est dans l'intérêt d'Israël. Il n'avait pas cédé alors au général Dayan et il avait fait ce qu'il croyait bon pour son pays. Ainsi il avait sauvé Israël d'un désastre. Toute autre théorie n'est pas crédible.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 03 juin 2004 - 02h35: |
Mais c'est formidable! Je ne savais pas que Meme Sfaz a un theatre! Est-ce un theatre en langue Arabe ou en Langue francaise? Maintenant je comprends
Par Maurice (Maurice) le mercredi 02 juin 2004 - 23h35: |
POINT DE VUE
Le temps de la modération éclairée, par Pervez Musharraf
LE MONDE | 02.06.04 | 14h20
Musulmans, mes frères ! Le temps de la renaissance est venu. Il est temps de nous consacrer au développement des ressources humaines en œuvrant pour l'allégement de la pauvreté, l'éducation, la santé et la justice sociale.
Depuis le début des années 1990, le monde traverse une période de tumultes qui ne donnent pas signe d'apaisement. Les souffrances des innocents, et particulièrement celles de mes frères musulmans, aux mains d'activistes, d'extrémistes et de terroristes, m'incitent à essayer d'apporter un peu d'ordre dans ce monde désordonné. C'est ce besoin même qui me conduit à exposer ma stratégie de la modération éclairée.
Le monde est devenu un lieu très dangereux. Le pouvoir dévastateur des charges explosives alliées à une haute technologie ainsi que la multiplication des attentats-suicides sont une combinaison fatale qui défie les mesures de sécurité. La triste réalité est que les auteurs de ces crimes, tout comme la majorité de leurs victimes, sont des musulmans. Cela renvoie inévitablement au monde l'image erronée d'une religion de l'intolérance, de l'activisme et du terrorisme.
Cette thèse a rapidement fait son chemin autour du globe : reliant l'islam à l'intégrisme, l'intégrisme à l'extrémisme et l'extrémisme au terrorisme. Les musulmans ont beau s'élever aussi fermement qu'ils le peuvent contre cet amalgame, le fait est que de tels arguments ne font pas le poids dans la formidable bataille des idées engagée contre nous. Et pour ne rien arranger à cette situation, nous sommes probablement les peuples les plus pauvres, les moins éduqués, les plus désunis et les moins puissants de la planète.
Hajklouf et bezerti lisez l'ecrit d'un musulman eclairé Les juifs orientaux seront dans la Paix quand votre intelligence comprendra qu'on a tout à construire l'avenir de l'Orient ensemble mais nous libre et pas dimmhis
Par Nectar (Nectar) le mercredi 02 juin 2004 - 23h56: |
SAVEZ VOUS QUE LE THEATRE DE SFAX A ETE CONSTRUIT SUR LE TERRAIN GENEREUSEMENT OFFERT PAR UN JUIF DU NOM DE RAPHAEL BERGUIG
LE THEATRE DE SFAX
Par Nectar (Nectar) le mercredi 02 juin 2004 - 23h42: |
QUI SE RAPPELLE DU MARCHE CENTRAL DE SFAX SITUE AU PETIT CHENAL?
Il y avait quatre commercants juifs dans ce marché dans les années soixantes, trois d'entre eux etaient des bouchers et le dernier vendait des légumes.
Qui se rappelle des nom de ces quatre commerçants dont l'une d'entre eux etait une femme commercante bouchére.
ENTREE DU MARCHE CENTRAL DE SFAX
Par Nectar (Nectar) le mercredi 02 juin 2004 - 23h31: |
QUI SE RAPPELLE DU STADE DE L'EQUIPE DU SRS "SFAX RAILWAY SPORT" situé au quartier de l'ancienne gendarmerie à Sfax?
Dans les années soixante il y avait trois joueurs juifs, qui se rappelle leurs noms?
PORTE DU STADE DU SRS SFAX RAILWAY SPORT A SFAX
Par Albert (Albert) le mercredi 02 juin 2004 - 22h49: |
EURO-PALESTINE
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Par Albert (Albert) le mercredi 02 juin 2004 - 21h35: |
Yé Emile,
Me togh’lot’ch marra jeï.....Douk él RASS...Ou khéli él sakin..Téme HAJETTE...Elli tnéjèm tét’bé’nèm fièm... !
Cher Emile, ne te trompe pas la prochaine fois, goûtes la tête et laisse les jambes...
Il y a des choses que tu peux déguster quand même... ! Non.....?
Par Nao (Nao) le mercredi 02 juin 2004 - 20h07: |
Le desengagement desire par Ariel Sharon est aussi la clef de la reelection de Bush. Bush tient a ce que le plan soit mis en place et aboutisse de maniere positive. Car il ne veut pas que sa politique au Moyen-Orient soit percue comme un total echec. L'Irak lui fait deja assez mauvaise presse..
U.S. insists on full Sharon pullout plan
By Aluf Benn, Nathan Guttman and Arnon Regular
Haaretz
U.S. President George W. Bush remains committed to the disengagement plan that Prime Minister Ariel Sharon presented to him during their April 14 meeting, and Washington will not accept any scaled-down version of the plan resulting from the coalition crisis that has erupted. So said an official White House statement issued last night after U.S. National Security Adviser Condoleezza Rice met yesterday with Sharon bureau chief Dov Weisglass, Israeli Ambassador Danny Ayalon, and the prime minister's political adviser, Shalom Turjeman, at the White House.
Meanwhile, the Egyptians appear convinced they have mediated a deal between Israel and the Palestinians in which a full Israeli withdrawal from Gaza would be accompanied by Egyptian supervision of restructured Palestinian security services, reorganized under a single command and no longer under Yasser Arafat, who would become a symbolic president without any substantive powers. Israel would lift the siege of the Muqata in exchange.
The Israeli delegation briefed Rice on the current political situation in Israel, explaining the positions of the various coalition members and the compromises under discussion. But Weisglass also stressed that Sharon was determined to implement the full plan and reiterated that the cabinet would vote on it on Sunday.
One such compromise is being worked out by Absorption Minister Tzipi Livni, who is suggesting the government approve the general disengagement plan presented by Sharon but postpone the actual evacuation of any Gaza Strip settlements by six months. She is but one of several political figures trying to reach a compromise that will allow the current coalition to approve Sharon's disengagement plan without breaking up.
Livni presented her compromise proposal to Sharon and Finance Minister Benjamin Netanyahu, who has become the leader of the opposition to the prime minister's plan, saying the Likud ministers and MKs must obey the results of the May 2 Likud referendum that rejected the plan. There are not yet any responses to Livni's proposal.
Another channel working on a compromise is Justice Minister Yosef Lapid, who is closely aligned with Deputy Prime Minister Ehud Olmert, and was supposed to meet last night with Netanyahu and Housing Minister Effi Eitam of the National Religious Party. "It is possible to reach an agreement that will satisfy most parts of the current coalition. If there is the will, it can be done. I will continue working to achieve a compromise," Netanyahu said Monday.
But Lapid does not have Sharon's official blessing for his efforts. And meanwhile, it appears the National Union is gearing up to bolt the coalition even if the Livni compromise is accepted.
In Washington, when Rice asked Weisglass about the compromise plans, he told her, "There are all sorts of ideas from all sorts of people, but the prime minister is determined and is bringing the plan you know. There is nothing to all the talk about changes." He said there would be no substantive changes" to the Sharon plan.
Rice and other White House and State Department officials expressed satisfaction from the high-profile warming of relations between Israel and Egypt, calling them "encouraging signs." One sign of the thawing relations is a planned trip to Cairo by Foreign Minister Silvan Shalom - an opponent of the Sharon plan - to brief Egyptian President Hosni Mubarak on the state of the plan. Shalom was due to go on Thursday to Cairo but the trip has been postponed until Monday - after the Sunday vote on the plan Sharon has promised the Americans.
While Israel has not officially confirmed the success of Egyptian mediation, on the Palestinian side there are signs ahead of a major reshuffling of the Palestinian security services and the Palestinian Authority cabinet in response to the Egyptian plan that would free Yasser Arafat from the Muqata in exchange for him giving up authority over the PA security services and all the security authority moving to PA Prime Minister Ahmed Qureia.
Egypt has given Arafat until mid-June to respond to a series of demands by Egyptian intelligence chief Omar Suleiman. The demands include reducing Palestinian security services to three organizations - police, domestic security, and foreign security - and the appointment of an interior minister with authority over all three services.
During their discussions with Arafat, the Egyptians also demanded that all the security officials involved in corruption be fired.
While nothing official has yet been said by the Palestinians, unofficially two names have been mentioned in Ramallah as possible interior ministers - Arafat's longtime bureau chief Al-Tayab Abdul Rahim, and General Nasser Yusuf, who was rejected by Arafat when both Mahmoud Abbas and Qureia sought to have him appointed security czar for all the PA security services.
The Egyptian proposal envelops the Sharon disengagement plan but aims to change it from a unilateral Israeli plan into a broader scheme that would include a formal two-way cease-fire by all Palestinian factions even before the actual withdrawal takes place.
Hamas, Islamic Jihad, and the armed wing of the Fatah are so far giving the Egyptian plan a chilly reception. Hamas spokesmen, for example, say the Egyptian proposal is a "trap meant to revive the Israeli government's legitimacy after the events in Rafah." Nonetheless, they have not ruled out the plan completely.
Par Nao (Nao) le mercredi 02 juin 2004 - 20h04: |
L'homme ''fort'' de l'Autorité palestinienne à Gaza, Mohamed Dahlan, a indiqué qu'il n'avait pas l'intention de combattre les organisations terroristes palestiniennes ou d'exercer la moindre répression contre le Hamas et le Djihad islamique après l'éventuel retrait israélien de la bande de Gaza. (Info lue sur guysen.com)
Comme ca les choses sont claires...
Je trouve que Arnon Soffer est d'une lucidite implacable.
Par A_Soued (A_Soued) le mercredi 02 juin 2004 - 18h29: |
Macabre mois de mai
Horreurs
Grâce à la prodigalité des médias, les images d’horreur ont atteint un nouveau sommet au Moyen Orient, en ce mois de mai.
Les sévices de la prison d’Abou Ghraib sont des mises en scène sadiques dont les images ont été données en pâture à la presse pour des motifs qui restent à élucider. En tout cas, grâce à elles, les médias ont satisfait les instincts les plus bas des lecteurs et des téléspectateurs. Seuls quelques titres ont retrouvé la raison et se sont excusés auprès du public, le Daily Mirror pour avoir publié une photo « montée », le Boston Globe pour avoir reproduit des « faux » montrant de soldats américains abusant de femmes irakiennes, et la Canada Broadcasting Corporation, pour avoir déclaré sans vérification que des Israéliens étaient impliqués dans les horreurs d’Abou Ghraib…ce qui était un mensonge.
Profitant de cet appétit du public pour la mise en scène macabre, Al Qaeda s’est produite en diffusant une vidéo en direct de la vraie décapitation d’un honnête homme, venu aider à la reconstruction de l’Irak, parce qu’il était Américain et Juif, Nicholas Berg ! Enlevé peu auparavant, il aurait été « sabré » par le n° 2 de la centrale terroriste, le sinistre al Zarqaoui. Et le sénateur démocrate américain Zell Miller de s’étonner "Pourquoi y a -t-il plus d’indignation devant une image d’un prisonnier avec sa culotte sur la tête que devant un jeune innocent, sans tête du tout ?"
Ces événements ne faisaient que suivre la pendaison à Fallouja aux rives d’un pont des cadavres mutilés de 4 américains brûlés vifs dans leur véhicule et le traînage par une voiture du corps d’un américain tué et mutilé dans les rues de Yanbou, port sur la mer Rouge en Arabie Saoudite, dans un attentat d’Al Qaeda où plusieurs étrangers ont été tués. Ils précédaient une autre tuerie du même genre à Khobar où les cadavres des "infidèles croisés" ont été mutilés et traînés dans la rue.
Dans le même veine, "deux combattants arabes de la liberté" ont été pris de frénésie et ont tiré à bout portant sur le véhicule d’une israélienne enceinte tuant ses quatre filles de 2 à 11 ans sous ses yeux et l’achevant, sous prétexte qu’elle vivait en "terre arabe". Ces combattants arabes se sont surpassés en essayant de négocier les miettes de cadavres de soldats israéliens et de débris humains, brandissant là la tête d’un corps qu’ils venaient d’exploser, là un tibia prétendu être celui d’un pilote israélien disparu depuis une quinzaine d’années…
Mais les médias parlent moins de ces milliers de shiites qui ont manifesté pour la démocratie au péril de leur vie, demandant le départ de Najaf des milices du voyou Al Sadr. Et d’après le Wall Street Journal, aucun média ne relate l’héroïsme de cet Américain Don North qui a recherché en Irak les 9 Irakiens arbitrairement amputés de la main droite par les chirurgiens de Saddam Hussein, justement à Abou Ghraib. Faussement accusés de trafic de $ pour effrayer le peuple et lui rappeler que la contrebande était un monopole d’état appartenant à Saddam Hussein, ces malheureux ont été marqués de plus sur le front du signe de l’infamie. Don North en a trouvé sept qu’il a réussi à transporter à Houston auprès d’un spécialiste de la chirurgie de réhabilitation, Dr Joe Agris. Il a réuni des fonds pour payer les opérations, les prothèses spéciales et pour leur séjour dans un centre de rééducation ! Mais ceci n’intéresse nullement les médias. Obnubilés par l’audimat, les médias ne cherchent qu’à satisfaire ce qu’il y a de plus vil dans l’homme, avec un sinistre voyeurisme, au détriment des valeurs de courage, de bonté et de magnanimité.
Désengagement
Le désengagement de Gaza est une décision tactique du premier ministre Sharon, cherchant à réaliser le capital de confiance accumulé auprès de l’administration Bush, la réélection de ce dernier devenant de plus en plus incertaine. D’un autre côté, n’ayant pas trouvé d’interlocuteur palestinien conséquent, Sharon a cherché à négocier son désengagement avec le président Bush… Les résultats obtenus sont maigres, de vagues promesses dans une lettre d’intention arrachée, dans laquelle le président américain veut tenir compte de la réalité du terrain (c'est-à-dire les implantations juives en Cisjordanie) et déclare qu’il est préférable pour les réfugiés palestiniens de se diriger vers la future Palestine plutôt que vers Israël, excluant ainsi ce "droit au retour". Mais devant l’inquiétude du roi Abdallah de voir déferler en Jordanie des Palestiniens de Cisjordanie, une fois la clôture de sécurité terminée, le président Bush l’a rassuré par une lettre précisant que tout désengagement devrait être négocié dans le cadre des résolutions de l’Onu, ce qui atténue la portée de la lettre obtenue par le premier ministre Sharon.
Le référendum sur le désengagement de Gaza proposé par Sharon aux militants du Likoud a fait long feu. Il était destiné à contourner les autre instances du parti qui lui étaient plutôt hostiles. D’un autre côté Sharon souhaitait obtenir une forme de soutien populaire pour dissiper le nuage des démêlés de sa famille avec la justice, venu assombrir son horizon politique. Mais la non transparence des motivations du scrutin et les maigres résultats obtenus à Washington, comme contrepartie du désengagement proposé, ont eu raison de la proposition tactique de Sharon qui, aujourd’hui, est acculé à affronter à la fois son parti, ses électeurs, ses alliés dans l’administration américaine et la justice de son pays.
De plus on n’efface pas d’un trait de plume une ou deux générations de pionniers qui ont fait fleurir les dunes de Gaza. Et on ne doit pas sous-estimer la ténacité d’une population qui a tenu bon malgré les menaces auxquelles elle est soumise en permanence. Cette population a agi et s’est exprimée démocratiquement: malgré qu’elle soit une petite minorité, elle ne devrait pas être salie ni méprisée par la majorité, car elle est à l’avant-garde de la lutte que mène Israël contre un ennemi implacable. Pour obtenir son déracinement de Gaza, il faudrait de sérieuses garanties pour l’avenir du pays. Quand l’Egypte ferme les yeux sur l’énorme trafic souterrain d’armes prohibées par les accords d’Oslo, quand l’Autorité Palestinienne refuse de sévir contre les nids de la terreur en son sein, sous prétexte du risque de guerre civile, le gouvernement israélien ne peut pas faire moins, c'est-à-dire se désengager, sans avoir la certitude d’une paix civile dans le pays d’Israël (1).
ONU
Cherchant à se désengager élégamment d’Irak, les Etats-Unis ont besoin de la coopération de l’Onu, malgré les scandales qui menacent son secrétaire général et certains de ses fonctionnaires, dans l’affaire "pétrole contre nourriture", du temps de Saddam Hussein. Mais il n’y a pas que ce scandale, il y a aussi la liste des perversités de l’administration de l’Onu qui ne cesse de s’allonger. En Erythrée, le gouvernement accuse la mission de l’Onu de pédophilie, entre autres exactions. Au Cambodge, les troupes de l’Onu ont provoqué une explosion de la prostitution juvénile et du Sida. Amnesty International rapporte que la mission de l’Onu qu Kosovo a été à l’origine de l’expansion du trafic sexuel des jeunes filles attirées dès 11 ans de Moldavie et de Bulgarie, pour satisfaire les besoins du personnel onusien ! En Bosnie où le commerce et l’esclavage sexuel n’existait pas avant que l’Onu n’y arrive en 1995, on trouve aujourd’hui des centaines de bordels où de très jeunes filles y sont captives. Le rapport 2002 "sauvez les enfants" sur le "cover-up" de l’Onu à propos du scandale "sexe contre nourriture" en Afrique Occidentale donne des détails sinistres sur la demande par les "forces de la paix" de faveurs aux enfants aussi jeunes que 4 ans, en échange de biscuits et de farine. Le directeur de Human Rights Watch, Steve Crawshaw dit que "ce qui est particulièrement choquant et consternant est que ces gens supposés protéger les populations locales sont devenus leurs tortionnaires !"
Sitri
Démocratiser les pays du Moyen Orient, c'est en grande partie émanciper la femme, aussi bien dans les affaires du pays que dans la famille. Mais la tendance actuelle va dans le sens de l'occultation publique et privée de la femme à travers la mode du voile. Il y a quelques années encore, la femme égyptienne était une femme à peu près libre; aujourd'hui la noirceur du voile commence à l'asservir.
Or voilà qu'un nouvel uniforme vient de faire son apparition dans la péninsule arabique, à côté duquel la "burqa" afghane n'a plus qu'à être remisée.
Le "sitri" est l'enveloppement total de la femme de la tête aux pieds par un tissu noir: elle ne voit plus, ne respire plus, ne communique plus. De plus, le "sitri" est accompagné de la déformation de la voix de la femme de manière qu'un homme ne puisse pas la reconnaître… Un vrai fantôme. Le progrès fait ainsi des ravages en arabie, à moins que ce nouvel accoutrement ne soit destiné parallèlement à camoufler le déplacement des nombreux terroristes, le transport par ambulance de faux grands blessés commençant à dater et le sanctuaire des mosquées commençant à s'éventer…
Tolérance asymétrique
Les démocraties européennes s'acharnent contre la démocratie israélienne mais ne disent mot du problème de la "tolérance" et des "droits de l'homme" au Moyen Orient. Un témoignage banalement quotidien: un marchand de jouets propose une panoplie de poupées dans laquelle une série de poupées-garçons commence à s'animer quand on tape des mains. Intéressé je demande le prix, 50 shéqels. Je m'approche et je suis surpris par leur accoutrement: uniforme para avec kalachnikov et ceinture d'explosifs…Au même moment, le muezzin du minaret voisin rompt le calme environnant par 4 longues minutes d'appel retentissant à la prière et quelques mètres plus loin, je ramasse un tract en arabe appelant à la générosité du public pour les enfants d'al Aksa, signé d'une institution intégriste…Où sommes-nous? À Tel-Aviv-Yaffo!
Un Israélien ou un Juif peut-il s'aventurer à Ramallah, à Jénine ou à Gaza sans se faire lyncher? L'Arabie est un territoire interdit aux Juifs. L'Egypte accueille les Israéliens par de virulentes caricatures antisémites dans la plupart des journaux officiels, sous prétexte de liberté de presse (le seul sujet libre par ailleurs…). Un Juif doit éviter Damas, Bagdad ou Karachi, car il risque de se faire décapiter…et aujourd'hui, on ne peut plus lire un livre en hébreu à l'aéroport d'Istamboul, de crainte que des passagers ne voient rouge et ne s'acharnent sur vous! Il y a tolérance et tolérance…
Albert Soued, www.chez.com/soued -
31/5/2004
(1) il faut savoir que 200 000 israéliens se sont implantés dans certains territoires de Judée Samarie et de Gaza, souvent là où des Juifs vivaient avant d'être obligés de fuir sous la pression de l'invasion des armées arabes en 1948. Il faut savoir aussi que depuis les accords d'Oslo 300 000 palestiniens sont entrés en Israël clandestinement ou sous prétexte de mariage avec une arabe israélienne. On les trouve à Lod, Jaffa, Haiffa et en Galilée
Voir aussi www.nuitdorient.com
Par Mena (Mena) le mercredi 02 juin 2004 - 18h26: |
Ca vient bien d’en haut… et c’est grave (info # 010206/4) [analyse]
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency
Avec le concours actif lors de l’enquête d’Etienne Duranier et de Stéphane Juffa
Il y a le feu, mes sœurs, allons donc tout de suite à l’essentiel : Depuis le 12 mai dernier, dans l’exercice du plan tolérance zéro pour les actes antisémites – appliqué principalement par les forces de l’ordre et par les tribunaux, qu’ils disaient – une décision de la justice française fait jurisprudence :
Il est désormais absolument légal d’affirmer publiquement que le peuple d’Israël ou la nation d’Israël (c’est laissé au choix des racistes) est un peuple ou une nation de sadiques !
Ce n’est pas tout – tolérance zéro ou pas tolérance zéro, Germaine ! – celui qui lève le doigt et qui s’adresserait à un tribunal pour se plaindre de ce que des zintellos de la première platebande et des zéludupeuple puissent publier des théories assurément nazies dans le quotidien de référence de la république fraaaanssaize se verra condamner à verser à chacun des maîtres racistes et au directeur de le Monde la somme de 2'000 Euros. Et na ! Non mais ils vont quand même pas se croire permis de faire la loi chez nous, ces métèques, ces juifs errants, ces pâtres grecs…
Sadiques, va ! Oui, tous ! Vous vous "êtes transformés en deux générations non seulement en "peuple dominateur et sûr de lui" mais, à l’exception d’une admirable minorité" – thon nous afons nous mhême hétapli la lizt natürellement - "en peuple méprisant ayant satisfaction à humilier".
C’est du sociologue Edgar Nahoum dit Morin, du député européen Sami Naïr, et de l’écrivaine Danièle Sallenave et c’était dans le Monde du 4 juin 2002, sous le titre "Israël-Palestine : Le Cancer". Morin, c’est pas lui qui a choisi, c’est le nom qu’il avait dans la résistance, pendant que beaucoup de Françaises n’opposaient à l’envahisseur teuton qu’une résistance symbolique, et donnaient aux Nazis 200'000 "fils de Boches", dont l’existence allait se révéler comme autant d’authentiques calvaires. Ilan a essayé de calculer le nombre de coïts hitlériens qui ont rompu le silence des nuits de la campagne française durant l’occupation - il y avait aussi des surhommes qui connaissaient l’usage de la capote anglaise, il est vrai, certes, mieux que l’exercice du retrait volontaire – et Ilan arrive à un nombre hallucinant de salopes. Lui a gardé Morin, ça fait cow-boy et ça me donne des idées ; moi, à l’armée des sadiques génocidaires de la ville d’Oradour-sur-Jénine (50 morts dont 27 sadiques), on m’appelle Cochise. Et si je signais désormais mes articles du nom de Cochise Tsadik ou Cochise Lévi, d’après le nom de jeune fille de ma mère. Hé hé.
Trêve de digressions légères, l’affaire est épouvantablement tragique. Elle marque en passant la victoire brillante d’Edwy Plenel et de ses efforts incessants pour obtenir le droit de haïr les Juifs en public. Grand moment pour la liberté d’opinion s’il en fut que cet immense journaliste a plaidée avec éclat dans les salles du tribunal de Nanterre : On n’a plus seulement le droit de critiquer la politique du gouvernement israélien sans savoir de quoi on parle, et les Juifs, Edwy a même obtenu le droit, qu’en France, soit légalement protégé celui de prêter publiquement des comportements démoniaques à un peuple tout entier (le mépris et la satisfaction à humilier), que ce soit par prédisposition atavique ou par l’aboutissement d’un hypothétique processus d’acquisition évolutive de tels comportements (vous, le peuple juif, la nation d’Israël, vous vous êtes transformés ).
Dire qu’une centaine d’intellectuels s’étaient mobilisés sur les pages du Monde du 30 mars afin de dénoncer – je cite, c’est trop incroyable pour risquer de le déformer - "L’accusation scandaleuse dont était victime Edgar Morin" ! Dire que cette accusation scandaleuse a vu le jour sur la Ména, au travers des articles de Salomon Pardess, "Sois sage, ô ma rumeur" et de celui de Denis Elkoubi, "Ce seraient les juifs qui ont shooté le ballon dans les rosiers !". Ces papiers que je cite ont exactement deux ans et c’est leur lecture qui a probablement inspiré France-Israël et l’association Avocats sans frontières à poursuivre Edgar Morin et ses associés.
Je mesure en années-lumière la distance éthique qui nous sépare désormais de ces intellectuels. Maître Aude Weill-Raynal, représentant Avocats sans frontières, qu’un journaliste de la Ména a interviewée hier, lui a raconté qu’au cours du procès elle a questionné un témoin des défendeurs, Jean-Jacques Salomon. Au cours de l’interrogatoire, l’avocate et le témoin se sont mis d’accord sur le fait que "des" Palestiniens commettaient des meurtres sur la personne de civils israéliens. Et maintenant, si je vous disais que "les Palestiniens, tous les Palestiniens" sont des assassins, tenta de questionner la femme de droit, avant d’être vertement interrompue par le témoin trépignant d’indignation, qui lui jeta un : "Mais non, Maître, ce que vous dites est du racisme, du pur racisme !"
Et comme il avait raison, Salomon, lui qui sans s’en rendre compte, avait illustré le propos d’Avocats sans frontières. Sauf que de prétendre l’inanité que tous les Arabes seraient des assassins dénote d’un racisme infiniment moins virulent que celui dont Morin accuse la nation d’Israël. Dans l’exemple choisi par Maître Weill-Raynal et soumis au jugement de Salomon (j’ai pas pu m’empêcher, chef !), la diffamation raciste porte sur une activité, celle d’assassiner, alors que dans son dol, Cochise Morin nous affuble, nous les Juifs, de deux caractères déviants, le mépris et le sadisme.
La différence est immense : La première diffamation est par essence réversible. Il suffirait que "les" Arabes cessent de tuer, que la guerre s’arrête, pour que le raciste n’ait plus de raison de les prendre pour des assassins (ceci dit, même si l’extrapolation des crimes d’une minorité à un peuple demeure un acte délirant, reste que les crimes existent, donc qu’ils peuvent cesser).
Dans le cas de l’accusation de détenir des caractères nuisibles, innés ou acquis, c’est beaucoup plus compliqué. Parce que les caractères partagés par tout un peuple ça n’existe heureusement pas - c’est l’expression brut de l’idéologie raciste - ils ne peuvent donc disparaître qu’avec la disparition des racistes qui les ont inventés. Cela crée un environnement dans lequel aucun changement conjoncturel et surtout, aucun acte de la part de l’individu ne peuvent plus laver le stigmate apposé par les racistes sur son peuple ou sa nation. Je suis israélien, donc, quoique je fasse, M. Morin, M. Plenel, cent intellectuels et les juges du tribunal de Nanterre admettent l’idée que je serais, de toutes façons, un méprisant et un sadique. Pour qu’ils se rendent compte de l’étendue du délire qu’ils viennent de légitimer, ces gens feraient bien de repenser à l’individu, mené dans un wagon à bestiaux à l’abattoir d’Auschwitz, ayant justement perdu toute identité, toute masse propre, avant même que d’être mort, parce que ses bourreaux attribuaient à son peuple entier des crimes de caractère.
J’ai décidé dans cet article de ne discuter qu’une seule phrase, celle que j’ai reproduite. Le reste de l’article de Morin n’étant qu’un amalgame de billevesées sur le conflit israélo-palestinien, comme on peut en lire sur nombre de publications françaises. Au demandeurs, France-Israël et Avocats sans frontières, qui estiment que cette phrase "vise toute une nation ou un groupe religieux dans sa quasi globalité pour les qualifier de « peuple méprisant ayant satisfaction à humilier », impute un fait précis attentatoire à la dignité d’un groupe (…)", le tribunal de Nanterre à répondu de façon extraordinaire. Les juges ont recouru au général de Gaulle pour conclure "que dans le premier de ces paragraphes [la phrase. Les demandeurs ont cité une phrase, qu’ils qualifient d’ailleurs d’assertion. Ca n’est en aucune façon un paragraphe ! Ndlr.] articulé autour d’une citation de Charles de Gaulle « peuple dominateur et sûr de lui », les auteurs, qui exceptent « une admirable minorité », visent la politique d’Israël, sans stigmatiser pour autant la communauté juive dans son ensemble à raison de son appartenance à une nation ou à une religion, ni lui imputer un fait diffamatoire précis" (sic).
Cet attendu du jugement engage quelques remarques spécifiques de la part d’Ilan :
A. Les mots de De Gaulle, pour désobligeants qu’ils étaient et maladroits dans l’attribution de caractères communs à l’ensemble d’un peuple, ne participaient pas d’une démonisation. Ni le fait d’être "sûr de soi", ni celui d’être "dominateur" ne constituent en effet des caractères monstrueux (vous êtes juste désagréables pour votre entourage domestique).
B. Les juges font encore erreur lorsqu’ils prétendent que le paragraphe de Morin s’articule autour de la citation du général. A bien lire la phrase, on se rend compte que les racistes ont seulement coordonné leur opinion à celle de De Gaulle : "(…) non seulement « en peuple dominateur et sûr de lui », mais (…) en peuple méprisant ayant satisfaction à humilier". Il n’y a donc, pas plus sur la forme que sur le fond, aucune relation entre les propos de l’ancien président français et ceux de Geronimo Nahoum.
C. Pire de la part des juges : Dans l’assertion des demandeurs, – et c’est dans elle seule qu’ils voient "un fait précis attentatoire à la dignité d’un groupe" – et le tribunal est tenu à considérer spécifiquement l’objet de la plainte, il n’existe aucune mention, référence ou même suggestion éloignée, relative à "la politique d’Israël"…
Dans l’un de ses autres attendus, le tribunal de Nanterre affirme, se basant sur la loi sur la diffamation raciste de 1881, que toutes les formes de diffamations n’enferment pas l’obligation de les réprimer. Ainsi la loi ne réprime-t-elle pas tout message à caractère raciste ou assimilé, aussi détestable soit-il. Cette remarque du tribunal est intéressante, se rapportant à l’article diffusé par le Monde et n’excluant, ni qu’il soit détestable, ni qu’il soit raciste, seulement qu’il ne serait pas répréhensible. De manière étonnante, ce point du jugement ne fait pas partie du compte rendu du verdict publié par le Monde, le 13 mai dernier. [lire]
Pour le tribunal, l’accusation de mépris et de sadisme formulée globalement contre le peuple et la nation d’Israël ne constitue pas un fait diffamatoire précis… Mais l’argument qui nous étonne le plus et qui est largement documenté dans le jugement rendu par le Tribunal de Grande Instance de Nanterre, c’est qu’"un texte porteur d’un message politique, livrant les analyses et réactions propres devant une situation qui suscite légitimement de vifs débats (…)" ne peut être tenu pour diffamatoire, quand bien même il insérerait de "brefs passages" porteurs de théories racistes dignes, sans l’ombre d’un doute sensé, de la réunion du Wannsee.
Suffit de cette diarrhée judiciaire indigne du XXIème siècle ! Le général Darmon, Président de France-Israël et Maître Weill-Raynal nous ont assuré téléphoniquement qu’ils allaient faire appel. C’est mieux que bien, c’est absolument nécessaire. La situation créée en France par cette jurisprudence est irrespirable : Pour peu qu’on enrobe cela d’un peu de politique et que l’on ânonne quelque théorie haineuse, on peut y écrire impunément, dans un quotidien de large diffusion, que le peuple arabe est un peuple de détraqués sexuels, que la nation chinoise se voue au masochisme, les Allemands sont génocidaires, que les Américains ont le crime dans le sang et que les Juifs sont un peuple méprisant ayant satisfaction à humilier.
Oui mais jusqu’à maintenant, on a osé que la dernière proposition, les autres appartiennent à la fiction. Et ça n’est pas tout ce que j’ai à dire. L’épisode historique constitué par l’écriture de l’article par Morin, sa publication par le Monde, le rejet par un tribunal de la procédure entamée par les associations et leur mise à l’amende concerne, hé comment !, tout démocrate conscient des dangers du racisme et de l’antisémitisme ainsi que, bien évidemment, tous les Juifs qui sont à nouveau accusés publiquement de posséder des caractères communs maléfiques. Cette cascade d’horreurs, malheureusement représentative d’un état d’esprit, fait mieux comprendre le cri de Millière : La France, sous la présidence de Jacques Chirac, est en train de partir en couilles !
Sans les enquêtes de la Ména - 50 sont consacrées à l’affaire Morin-Le Monde ou y font référence, c’est dire la prédominance que nous avons toujours vue dans la discussion de ces arguments. [Accéder aux 50 articles] – et surtout sans le courage des membres de France-Israël et d’Avocats sans frontières, la dignité des Juifs en France serait perdue. Et toute communauté à la dignité qu’elle mérite. Si elle se laisse diffamer, qu’elle devient apathique ou insensible, elle ne mérite pas que d’autres se battent pour elle et d’ailleurs, elle ne l’obtiendrait pas. Hier et avant-hier nous avons été scandalisés, à Métula, d’apprendre de la bouche des représentants (c’est nous qui les avons questionnés, ils ne se sont plaint de rien Ndlr.) des associations qui mènent ce combat juridique qu’elles connaissaient de gros problèmes de trésorerie, que leurs avocats n’étaient pas rémunérés et qu’elles étaient seules au front pour sauvegarder la dignité des Juifs en France.
Nous connaissons ce problème à la Ména et souvent cela me chauffe, pendant que je bouche les tunnels à Rafah, que je vous informe de la situation en grillant mes pauses repas, qu’à peine un demi pourcent de nos lecteurs s’acquittent de leur abonnement à l’agence. Souvent ai-je envie d’emmener Germaine sur mon scooter, et de vous laisser à la lecture du Monde. Que vous ne manquez pas de payer. Geindre ne suffit pas. Les Juifs ont maintenant clairement le choix de se mobiliser afin de stopper la dégénérescence accélérée de la société française ou d’acheter un billet d’avions pour ailleurs. Les Juifs ? Les autres aussi d’ailleurs.
Note :
Stéphane Juffa a consacré la troisième partie de sa série " De l'assassinat ciblé du droit d'une nation à la légitime défense " au procès intenté contre Edgar Nahoum dit Morin, Sami Naïr, Danièle Sallenave et Jean-Marie Colombani, le directeur de la publication du Monde. Je suggère vivement la relecture de cet article afin d’obtenir une vision globale du différend en cours.
Par Claudia (Claudia) le mercredi 02 juin 2004 - 18h22: |
Inscriptions racistes et pro-nazies dans un collège du Haut-Rhin
MULHOUSE (AFP) - Des inscriptions pro-nazies et racistes ont été taguées au cours du week-end de la Pentecôte sous le préau d'un collège de Lutterbach près de Mulhouse (Haut-Rhin), a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Les mots "Hitler on t'aime", "Hitler nous t'attendons", "les nègres au four", "vive la France" et une croix gammée ont été inscrits à l'aide de bombes de peinture noire et bleue sur deux murs et au sol, à l'intérieur du préau, a indiqué le procureur de la République de Mulhouse, Régis Delorme, qui a également fait état d'inscriptions "anti-arabes".
Les inscriptions ont été découvertes à 07H30 par un agent d'entretien du collège et ont probablement été apposées le lundi de Pentecôte, a-t-il ajouté précisant que quelques fautes d'orthographe ont été relevées.
Elles ont été recouvertes de peinture en fin de matinée, une fois les premières constatations effectuées par les gendarmes.
Ces nouvelles inscriptions racistes s'ajoutent à une série d'incidents ou inscriptions à caractère racistes ou antisémites en Alsace depuis deux mois.
Tôt lundi matin, la maison d'un membre du Conseil régional du culte musulman (CRCM) d'Alsace a été taguée d'inscriptions racistes. Une poubelle a en outre été incendiée contre le mur de son domicile.
Mardi, un jeune homme de 18 ans a été condamné en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Mulhouse à huit mois de prison avec sursis pour avoir profané un oratoire dédié à la Vierge Marie dans une forêt de Leimbach (Haut-Rhin). Dans la nuit de samedi à dimanche, des croix gammées avaient été tracées au charbon de bois sur cet oratoire.
Des incidents et inscriptions à caractère raciste et anti-sémites se sont multipliés ces dernières semaines en Alsace, culminant avec la profanation de 127 tombes, le 30 avril dernier, dans le cimetière juif de Herrlisheim près de Mulhouse qui avait suscité une très vive indignation à travers le pays.
Selon le procureur Régis Delorme, "l'aspect médiatique" de ces incidents peut avoir des conséquences "sur des esprits fragiles". Il a ajouté que les gendarmes de la brigade de recherche chargés de l'enquête sur la profanation de Herrlisheim avaient été saisis pour établir d'éventuels rapprochements avec les tags découverts à Lutterbach.
Ces faits relèvent de "l'apologie du crime contre l'humanité" et ses auteurs encourent une peine de cinq ans d'emprisonnement, a-t-il précisé.