Archive jusqu'au 04/juin/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Juin 2004: Archive jusqu'au 04/juin/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 03 juin 2004 - 21h51:

Erreur il fallait lire 'FENJEL' et non Fnijèl..Merci de rectifier. Mille excuses.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 03 juin 2004 - 21h35:

Deux kifs en technicolor.

On parle souvent de kifs ici...Deux ou trois lignes avec générosité.
Les plus connus chez nous les tunes, fut d’abord le café arabe préparé dans la ‘Ténèka’( petit récipient en zinc soudé à l’extrémité d’ une tige de 20 cm de longueur environ ) autrefois et le thé encore en vigueur toujours préparé et servi de la même façon.


Bien avant les exprèssos en tout genre d’aujourd’hui, subsistait à cette époque pas très lointaine, le café dit ‘ARBI’, préparé dans ce fameux ustensile. Le préposé versait un volume d’eau dans laquelle il y ajoutait une cuillerée à soupe de café moulu’ Bondin’, une pincée de sucre aussi, comme le veut la tradition. Puis, il enfournait la moitié du corps de sa ‘Tanèka’ dans un foyer rempli de braises incandescentes. Quand il jugeait, après quelques minutes, que son breuvage était prêt, il le versait délicatement, en posant le bord de son petit ustensile sur le bord du verre.
Une fois servit, il fallait laisser reposer afin que le marc de café aille se reposer au fond du zinc.
Il ne restait plus qu’à le boire par petites ‘cheffen’( aspirations) sans aller bien sur jusqu’au bout de sa gourmandise, à cause de cette ‘lie’amère qui reposait au fond de la ‘Ténèka’.
Il fallait surtout éviter de le remuer à cause de cet inconvénient.


-Il y a des gestes qu’on appelle ‘Nobles’...Le geste du semeur, le coup de baguette d’un Maestro, l’habilité des mains d’un chirurgien bref etc.....
Le geste du ‘Thieur’, pardonnez moi l’expression, rentre dans cette catégorie. Qui de nous n’a pas apprécié cette élévation de bras, qui s’arrête avec justesse à hauteur d’épaule de ce spécialiste à moustache, qui fait naître par son geste, cette coulée de liquide jaune/brun ou clair, sortie de sa ‘ grande timbale’ à col... ?’Qui n’a pas entendu cette douce chute de liquide ‘Blocblocbloccccccc....’ chaude venir remplir un verre, ‘fnigél’, imprimé bien souvent de simples motifs andalous ou autres..... ? Qui de nous n’a pas suivi, avec respect, par son regard, cette opération mille et une fois répètes par ce spécialiste qui vous toise, tout en versant son nectar, dans les yeux, attendant de vous, un sourire flatteur.. ? Surtout quand une larme de cette petite écume blanche, débordante du verre, va glisser lentement sur les parois pour vous dire ‘....Ajouter moi quelques graines de pignons et je suis à vous.. !’


Quels KIFS.... ! Messieurs et Mesdames.. !’

Voyage au fond d’un café arabe et d’un thé ....Juif........Thè toi... ! :) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 03 juin 2004 - 21h31:

HALBA...FENUGREC....Elle sert souvent de cataplasme...D'ailleurs on dit souvent de quelqu'un 'Yézzi..Ye Hélbè..!'On la boit souvent à jeun, c'est excellent pour les intestins et les ulcères diodénaux.

Albert TOUBIB...MTA EL BEYIM....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nectar (Nectar) le jeudi 03 juin 2004 - 20h15:

Monsieur Avraham,
Loin de moi l'envie de vous blesser, mais votre photo de la Bet El est tellement loin de la réalité que j'ai du argumenter, si je vous ai blessé je vous demande méhila.

Votre photo que vous venez de publier a été prise à l'interieur de l'enceinte de la synagogue Bet El, qui etait en fait la cour de récréation de l'école Alliance, qui plus tard est devenu un BET AVOT (asile de vieillard) pour les derniers juifs de Sfax.

Aujourdhui ce n'est plus le cas, cette immeuble est complétement vide et ses habitants disparus.

Pour votre deuxieme photo je n'ai aucune idée, car je n'habite pas en Tunisie, par contre j'y vais aussi souvent que je le peux.

Leitraot.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le jeudi 03 juin 2004 - 19h23:

Pour Nectar.

Votre insinuation, quant à un trucage de la photo de la Synagogue de Sfax (postee le 2/6/04), a été assez blessante , mais oubliée aussitot. Sans rancune. La vérité est que durant le voyage effectué en septembre 1997 on a eu beaucoup de jours pluvieux, surtout dans la région du Sahel.

J'ajouterai ici 2 autres photos de Sfax:
La première (1997) est celle d'un parc situé à l'entrée de la ville où étaient exposées des sculptures modernes, impressionnantes. Etait-ce une exposition temporaire ou permanente ? Avez vous d'autres photos de ce lieu ?
La seconde photo (2000) avec des amis, la facade de la Synagogue ne présentait ce jour là aucune lézarde. Dans les 2 cas nous n'avons rencontré aucun problème pour photographier cette synagogue. Nous avions meme eu une discussion intéressante avec une Dame Juive qui habitait le lieu. Malheureusement elle ne pouvait nous le faire visiter, son fils qui s'occupait de cela était absent ce jour-là.

Avraham

c:/


c:/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nectar (Nectar) le jeudi 03 juin 2004 - 18h49:

COMMENT APPELLE ON LA HALBA EN FRANCAIS?
A QUOI SERT ELLE?


HALBA
HALBA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nectar (Nectar) le jeudi 03 juin 2004 - 18h35:

GUENAOUIYA
GUENAOUIYA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nectar (Nectar) le jeudi 03 juin 2004 - 18h33:

ROUGETS FRETS POUR COMPLET POISSON A LA TUNE
ROUGETS FRETS POUR COMPLET POISSON A LA TUNE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nectar (Nectar) le jeudi 03 juin 2004 - 18h28:

SFAX MARCHE DE BAB EJEBLI VENTE EN VRAC DE PIMENTS A HARISSA
SFAX MARCHE DE BAB EJEBLI VENTE EN VRAC DE PIMENTS A HARISSA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le jeudi 03 juin 2004 - 18h13:

LES POUPÉES GIGOGNE EN ARABIE SAOUDITE



Par Amir Taheri, écrivain et journaliste, directeur de "Politique internationale"- Paris

Paru dans le Jerusalem Post du 30/4/2004.

Traduit par Albert Soued, écrivain, www.chez.com/soued



Jusqu'à il y a un mois ce n'était qu'une "opération contre des rebelles". Aujourd'hui, les responsables Saoudiens commencent à parler de guerre, de conflit pour décrire la campagne de terreur qui ébranle le royaume depuis l'an dernier. Nous sommes en guerre contre "les forces du mal" a dit le ministre de l'Intérieur, le prince Nayef Ibn AbdulAziz, après un attentat-suicide contre les forces de sécurité à Ryad, détruisant leur quartier général, tuant et mutilant des douzaines de personnes.

Je ne pense pas qu'il soit exagéré de parler de guerre. Selon des sources locales, les forces de sécurité du royaume ont affronté des terroristes à au moins 80 reprises, depuis le mois de novembre dernier. Certains affrontements ont été de vraies batailles de grande envergure. Il y a six semaines, une bataille a eu lieu aux limites du quartier réservé, où on a enregistré des centaines de victimes et plus de mille terroristes ont été capturés! Les forces de sécurité ont découvert des caches d'armes pouvant alimenter des brigades de terroristes. Les pertes n'ont pas été publiées. Mais une rencontre récente entre le ministre de l'intérieur et les familles des "héros", victimes des rebelles, a réuni énormément de monde…

Le pire est que la peur a été instillée dans le cœur du citoyen ordinaire. Il y a deux semaines, une rumeur a été répandue par les chaînes de télévision arabes, notamment Al Jazeera (Qatar) recommandant aux habitants de Ryad de ne pas sortir de chez eux, une explosion étant imminente. En un clin d'œil, les rues se sont vidées, transformant une ville normalement grouillante en une ville-fantôme. Le prince Salman Ibn AbdulAziz, gouverneur de Ryad a dû intervenir à la télévision d'état pour rassurer les citoyens.

Nous sommes à l'aube d'une longue lutte. Comme l'a dit récemment un éditorialiste saoudien, ce serait folie de comparer cette menace au passage d'un nuage dans un ciel serein. Pendant un demi-siècle le royaume a fait face à de nombreux défis tels que le panarabisme, le proto-communisme, le khomeynisme. Dans chaque cas, les Al Saoud ont été capables de faire face à la menace, par un mélange de fermeté et de compromis. Dans certains cas, les ennemis ont même été achetés. En d'autres circonstances, les autorités ont réussi des pirouettes politiques pour se dégager d'une mauvaise situation et certains pensent que l'Arabie pourra s'en sortir par les mêmes méthodes. Ils sont dans l'erreur.

Le prince Mohamed Ibn Nayef, le ministre-adjoint de l'intérieur qui commande les forces armées contre la terreur insiste sur le fait que les groupes inspirés par al Qaeda menaçant le royaume sont différents des autres, et ne peuvent être achetés; ils ne feront pas de compromis et ne seront sensibles à aucune ouverture diplomatique. Il a raison.

Il suffit d'écouter les diatribes à glacer le sang de ces spécialistes de la terreur, diffusées par Al Jazeera, pour s'en convaincre. Ces monstres ne peuvent être ni domptés, ni amadoués par les méthodes classiques. Ils recherchent une victoire totale pour imposer une idéologie de malade. Et ils ne biaisent pas.

Il faut comprendre d'abord que ces groupes ne sont ni isolés ni spontanés. Ils sont le fruit d'une société et ils doivent être perçus dans cet esprit. La situation de l'Arabie Saoudite est bien rendue par l'image des poupées russes gigogne.

La poupée la plus grande est le reflet de toute la société saoudienne, devenue obsédée par la religion, depuis quelques années, pour des raisons qu'il serait fastidieux d'exposer ici. Grâce au pétrole, plus les Saoudiens sont riches, plus ils adoptent un Islam réactionnaire. Avant le boom pétrolier du dernier demi-siècle, les Saoudiens vivaient dans des tentes et n'avaient pas assez d'argent pour construire un foyer avec une double entrée, l'une pour les hommes, l'autre pour les femmes. Grâce au pétrole, ils se sont construits des maisons dont les plans sont à base d'apartheid. En 1960, il y avait seulement 8 mosquées à Ryad. Aujourd'hui il y en a 3000! (certains parlent même de 20 000!) En 1960, le royaume n'avait pas assez d'argent pour une seule école publique de théologie. Aujourd'hui, il y en a des centaines, avec 3 universités fabriquant des dizaines de milliers d'experts en Islam chaque année…!

La deuxième poupée s'incrustant dans la première est l'image de ces nombreuses institutions financées par l'argent du pétrole et que le royaume a créées et a encouragées pour être sûr que ses citoyens se conduisent le plus islamiquement possible, quel que soit le sens compris.

La troisième poupée représente les centaines de centres caritatifs de toute taille qui collectent des milliards de dollars pour des "causes" dites islamiques, dont personne ne comprend la portée et que personne ne contrôle.

La quatrième poupée est cette armée de prêcheurs, enseignants, muezzins, mouftis, "moutawaa" (ceux qui font respecter la loi islamique) et ceux qui sont les seuls "à discerner le bien du mal" dont le nombre dépasse de loin ceux qui travaillent dans l'industrie vitale du pétrole.

La cinquième poupée est l'image de ces milliers de Saoudiens recrutés, entraînés et financés par l'état, qui ont été envoyés en Afghanistan pour se battre pour l'Islam et contre les mécréants russes.

La sixième poupée et la plus petite est la plus dangereuse et la plus fatale, car elle représente les terroristes et les bombes humaines qui considèrent les autres Saoudiens comme des impies, ou même des païens, qui doivent choisir entre le retour à l'Islam et la mort. (1)



(1) note du traducteur: cette description de l'Arabie par l'auteur s'inscrit dans une lutte pour le pouvoir et pour la succession au sein du palais royal. Et les diverses parties s'appuient dans cette lutte sur toute la série de poupées, d'où une incertitude quant à sa durée et à son issue, notamment au niveau des liens futurs avec les Etats-Unis et avec l'Occident en général.

Voir aussi www.nuidorient.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le jeudi 03 juin 2004 - 18h15:

Antisémitisme au lycée Montaigne: les exclus réintégrés

Le ministère de l'Education va faire appel de la décision du tribunal administratif.

Par Michaël HAJDENBERG

jeudi 03 juin 2004 (Liberation - 06:00)




eur exclusion avait fait grand bruit ; leur réintégration ne devrait pas en faire moins : les deux élèves d'origine maghrébine exclus en décembre du collège-lycée Montaigne (VIe arrondissement de Paris) retourneront dans leur établissement d'origine à la rentrée. C'est ce qu'a décidé le tribunal administratif de Paris, saisi par les familles des deux enfants âgés de 11 ans lors de leur exclusion, l'un pour avoir tenu des propos antisémites, l'autre pour actes de violence (Libération du 19 décembre 2003).

Le tribunal administratif a ainsi annulé la décision du recteur de l'académie de Paris, qui, en janvier, avait confirmé l'arbitrage du conseil de discipline du lycée. Celui-ci, après une enquête longue et controversée menée par le proviseur, avait estimé que les deux enfants devaient être exclus. Pour le rectorat, si l'un des deux enfants n'avait pas reconnu avoir prononcé d'insultes antisémites, il devait être considéré comme complice puisqu'il avait laissé faire son camarade et avait lui-même agressé la victime. Des certificats médicaux et des visites répétées aux urgences semblaient attester ces violences.

«Bafouée». Le tribunal en a jugé autrement. Pour lui, la répétition des faits n'était pas avérée. Il a simplement retenu que l'un des deux enfants avait traité la victime de «minus» en le bousculant, et que l'autre l'avait traité de «sale Juif». Pas de quoi justifier une exclusion selon l'autorité judiciaire, qui a considéré que la sanction était disproportionnée par rapport aux faits, «eu égard à l'âge» des protagonistes.

Les familles des deux enfants exclus sont «pleinement satisfaites». Selon leur avocat, Thierry Lévy, «l'affaire avait jusqu'à présent été traitée avec un mélange de légèreté et de faiblesse. Le proviseur, d'abord mis en cause pour son inertie, avait ensuite adopté une attitude brutale et injuste envers ces deux enfants. Il les avait menacés de les renvoyer s'ils n'avouaient pas». Pour le père de l'enfant brutalisé, «ce n'est pas un problème qu'ils reviennent à Montaigne. Mais je suis ulcéré que le tribunal ne reconnaisse pas les faits. La parole de mon fils est bafouée. C'est du révisionnisme».

Etonnement. Dans un communiqué, la FCPE-Montaigne (Fédération des conseils de parents d'élèves) s'est déclarée «extrêmement choquée» par le jugement du tribunal administratif, qui «fragilise la confiance faite à l'institution scolaire et à sa capacité de protéger et éduquer les enfants». Du côté du rectorat de Paris, même si on se refuse officiellement à commenter des décisions de justice, l'étonnement est à peine moins perceptible. Le ministère de l'Education nationale, qui a été condamné à payer 1 000 euros de dommages et intérêts à chacune des familles des enfants exclus, a décidé de faire appel de cette décision, estimant qu'«il ne peut pas y avoir d'excuse à l'antisémitisme». En attendant la prochaine décision du conseil d'Etat, les deux enfants seront réintégrés au collège Montaigne à la rentrée, l'appel n'étant pas suspensif.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Benzarti (Benzarti) le jeudi 03 juin 2004 - 16h57:

Emile,je n'ai jamais dit que les Tunisiens n'etaient pas mes frères!!Toute ma famille y est!alors ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit brahmet bouk!!
Il faut que moi et hajklouf soyons d'accord avec tout le monde ici pour etre accepté?Faut-il blâmer arafat et applaudir sharon pour parler ici?Dois-je vous appeler mes "frères" pour parler?Je ne suis pas là pour me faire des amis!!!

Elf mara qoltelkom j'ai pas de haine contre les Juifs ou Israël:c'est juste sa polotique qui me dérange!!!!TQOLCH 3ALIKOM TA3MLOU BEL 3ANI

Je suis tellement débordé d'attaques que je ne peux répondre à tout le monde,je vous prie de m'en excuser :-)

Sachez aussi que je continuerai être là,"touridouna aw lè touridouna".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Slim (Slim) le jeudi 03 juin 2004 - 15h31:

Ce theatre a ete construit apres la deuxieme guerre car il y 'en avait un, avec une architecture tres belle qui a ete detruit par les bombardements Americains/Britaniques de Sfax pendant la deuxieme guerre mondiale.

Ce theatre etait utulise par plusieurs vecteurs culturels. Pieces de theatres en Francais et en Arabe, Ballets, etc. La vie culturelle a Sfax a considerablement diminue pendant les annees 70-80, mais elle reprend apres deux decenies de someil. Il me semble que ce theatre a ete renouvele, car la derniere fois que je l'ai vu, il etait dans un etat honteux. Au fait la sale des fetes de la page precedente etait aussi a certain moment un theatre et une sale d'exposition artistique. A cote se un petit restaurant qui vend le meilleur Lablebi que j'ai goute dans ma vie:-)

Les Sfaxiens Juifs et musulmans etaient/sont entrepreneurs et commercants. L'education a sfax etait un atout tres important et les ecoles secondaires Sfaxiennes generaient/generent pleins d'etudiants brillants. Les Sfaxiens sont souvent decri comme etant un clan/clique de personnes tres differentes du reste des Tunisiens. C'est en partie correcte comme generalisation, mais comme toute generalisation, elle contient plein d'exagerations.
En Arabe classique on dit" A'ttuyuru 3ala Amthaliha Taqa3u" = Two Birds of a feather flock together"

Barakallahufik ya Khouya el Beji

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le jeudi 03 juin 2004 - 08h34:

VOICI UNE SUITE DE L ARTICLE DU CHEF D ETAT MOUCHARAF ET MOI JUIF TUNISIEN J Y SOUSCRIT TOUT DE SUITE .LAPAIX AVEC VOTRE PART ORIENTAL JUI VE INDEPENDANTE SUR SA TERRE ENTRAINERA LA RECONNAISSANCE DE CES JUIFS A LEUR FRERES MUSULMANS POUR SE BATTRE EENSEMBLE POUR LA LIBERTE ET LE PROGRES nous plaignons avec vous les meres musulmanes mais avec nous vous devez plaindre les meres juives israeliennes a qui vous avez fait par les etats arabes 6 guerres et maintenant par les palestiniens suicidaires IL FAUT L AMAN DES DEUX COTEs C EST AUSSI UNE VALEUR MUSULMANE SUITE DE L ARTICLE: J'aimerais maintenant me tourner vers le monde musulman, pour lequel j'éprouve une grande peine. Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est d'introspection. Qui sommes-nous ? En tant que musulmans, quelles sont nos idées ? Où allons-nous ? Vers quoi devrions-nous tendre et comment y parvenir ? Répondre à ces questions, voilà selon moi la part des musulmans dans la stratégie de la modération éclairée.

Nous avons partagé un passé glorieux. L'islam a été le porte-étendard d'une société de droit, juste, tolérante et porteuse de valeurs. Nous avions foi en l'avènement d'une humanité éclairée et pétrie de savoir. Nous étions l'exemple même de la tolérance au sein de notre propre communauté et pour les autres. Quels que puissent être les avis sur ce sujet, les armées de l'islam n'étaient pas en marche pour convertir par le fil de l'épée, mais pour délivrer de l'obscurantisme, par l'exemple vivant de leurs vertus.

Quelle meilleure image des vertus de l'islam que celle de notre saint prophète - que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui ! -, qui personnifiait la justice, la compassion, la tolérance envers les autres, la générosité, l'austérité avec un esprit de sacrifice et un désir ardent d'élever l'humanité et de créer un monde meilleur ?

Le monde musulman d'aujourd'hui est loin de ces valeurs. Nous sommes restés à la traîne du développement socio-économique et du débat d'idées. Durant notre déclin, nous nous sommes renfermés dans notre coquille et nous avons refusé d'apprendre de l'autre, d'acquérir des connaissances venant de l'autre. Nous pouvons faire ce triste constat à regret, mais il nous faut regarder la réalité en face.

Quel est notre chemin ? Celui de la confrontation et de l'activisme politique ? Ce chemin nous ramènera-t-il à notre gloire passée, sera-t-il pour le monde le fanal du progrès et du développement ?

Musulmans, mes frères, le temps de la renaissance est venu. Il est temps d'adopter une démarche éclairée, de nous consacrer au développement des ressources humaines en œuvrant dans nos pays pour l'allégement de la pauvreté, pour l'éducation, pour la santé et pour la justice sociale.

Si tel doit être notre cap, il ne peut être gardé dans la confrontation. Nous devons adopter une approche modérée et de conciliation afin d'effacer des esprits cette idée reçue d'un islam de l'activisme politique, en conflit avec la modernité, la démocratie et les sociétés laïques. Nous devons accomplir tout cela en réalisant que, dans le monde où nous vivons aujourd'hui, il ne nous sera peut-être pas fait justice pour autant. Voilà notre part de la stratégie de la modération éclairée, celle à laquelle nous devons nous atteler.

Et si le monde musulman devait s'engager dans cette voie, quels en seraient les vecteurs ? L'Organisation de la conférence islamique (OCI) est notre forum. Nous devons insuffler la vie dans cette institution qui doit être restructurée pour répondre aux défis du XXIe siècle ainsi qu'aux aspirations du monde musulman et nous emmener vers l'émancipation. Un comité d'éminentes personnalités est actuellement en train de se constituer. Il devra rendre ses recommandations pour la restructuration de l'OCI. C'est, en soi, déjà un grand pas dans la bonne direction. Nous devons nous montrer déterminés, nous élever au-dessus de nos intérêts particuliers pour le bien commun, dans l'esprit même de l'islam.

Ne permettons pas aux futures générations de ect