Par Citron (Citron) le mercredi 09 juin 2004 - 04h28: |
c'est avec un certain retard mais avec une vive émotion que j'evoque la journée du 5 juin 1967.
chaque personne, chaque famille l'a vécu différemment mais la cassure qui c'est installée entre la tunisie juive et la tunisie musulmane était consommée.
A la lumiére de nos expériences et de ces épreuves, on peut tous écrire ou réécrire l’histoire à notre guise. mais une chose reste vrai, ce que nous avons donné a la tunisie et ce que ce pays nous a donnée, a travers les siécles, personne ne l'effacera de nos coeurs et de nos mémoires.
celtia.1@laposte.net
Par Citron (Citron) le mercredi 09 juin 2004 - 04h03: |
jai trouvé cet article assez interessant et un message d'actualité pour le "monde arabe". monsieur krichen aurait du l'envoyer aux dirigeants arabes lors du sommet de tunis.
citron
La défaite. Par Zyed Krichen
Le 5 juin 1967 a marqué la conscience de générations entières dans le Monde arabe. La défaite spectaculaire et rapide des armées arabes a mis fin à un imaginaire collectif séculaire. La défaite est désormais inscrite dans notre réalité.
L’imaginaire collectif des Arabes n’a jamais admis la défaite. Les Croisades furent stoppées par Saladin, figure par excellence du héros chevaleresque et légendaire. La perte de l’Andalousie est due à la trahison de roitelets sans envergure. Même le colonialisme a été terrassé par les mouvements de libération nationale. Ainsi notre histoire n’est faite que de victoires. Les défaites sont pour les autres ou pour les traîtres.
Le mouvement nationaliste arabe, surtout au Machreq, a flatté ce narcissisme. Ce faisant, il s’est interdit toute réflexion sur les raisons de nos défaites successives depuis près de mille ans.
L’imaginaire collectif peut réécrire l’histoire à sa guise. Nul ne peut l’empêcher. Tous ceux qui ont cherché les raisons du déclin dans le cœur même de la civilisation arabo-islamique sont soit des orientalistes (comme si le fait d’étudier les sociétés orientales était indigne) soit des missionnaires (donc “Croisés”) soit des Arabes occidentalisés (donc des traîtres).
Ensuite, faut-il rappeler l’image du Juif dans notre culture dominante : l’appât du gain et le manque de courage. Un peuple pareil ne saurait nous résister !
La défaite de 1967 a mis fin, partiellement, à cet imaginaire hallucinatoire.
Partiellement, car la montée de l’islamisme radical qui a suivi cette débacle s’explique, entre autres, par la persistance du schéma mental traditionnel : on a perdu contre Israël à cause des traîtres de l’intérieur. Cette fois ce ne sont plus les roitelets de l’Andalousie, mais les dirigeants vendus à l’étranger et incapables de guider leurs peuples vers la victoire. Ainsi le nationalisme arabe aura-t-il doublement succombé en 1967 : militairement et idéologiquement.
L’auto-flagellation et le refus de l’auto-critique relèvent de la même posture psychologique : l’absence de distance vis-à-vis de notre identité culturelle.
C’est le Moi absolument, ou l’Autre absolument, qui est seul responsable du désastre. L’autocritique qui essaye de trouver dans notre passé et notre présent les raisons de nos échecs n’a plus de la sorte aucune légitimité.
De ce point de vue, la défaite continue. Le 5 juin 1967 n’a été que l’un de ses moments culminants.
Ce que tout entraîneur de cinquième division sait faire après une défaite, la “nation arabe” n’a pas su, ou pu, s’y résoudre. Reconnaître la défaite et non l’imputer à la prestation de l’arbitre où à la défaillance de tel ou tel joueur est l’unique moyen de pouvoir la dépasser dans une compétition sportive. Il en va de même pour les nations et civilisations. Seulement l’exigence morale et le prix politique à payer peuvent inhiber plus d’une volonté.
Reconnaître la défaite, c’est l’inscrire, en partie, dans le socle de notre identité et de ne pas en rendre responsable exclusivement une équipe et un système dirigeants, quels qu’en soient par ailleurs les degrés de responsabilité.
C’est le gap entre l’image que nous avons de notre propre identité et notre véritable place dans le concert des nations qui est la cause fondamentale de nos maux.
Ce n’est pas par hasard que nos élites (que dire des masses populaires ?) ignorent presque tout des réalités concrètes de nos performances économiques et sociales par rapport aux différentes régions du monde. On se souvient tous de l’onde de choc provoqué par les deux rapports du PNUD sur le développement humain dans le Monde arabe (2002 et 2003) alors que l’essentiel de ces chiffres aurait dû être l’enjeu du débat politique et intellectuel dans nos pays depuis des décennies. En lieu et place, nous préférons les débats métaphysiques sur notre identité et notre rapport —oh combien obsessionnel !— avec l’Occident.
Reconnaître la défaite, c’est aussi avoir conscience de nos propres limites. C’est aussi nous donner des objectifs à notre propre mesure. C’est renoncer définitivement à l’absolue grandeur et à l’absolue candeur aussi.
Combien de politiciens arabes osent présenter à leur peuple un programme qui stipule la diminution du chômage, l’augmentation de la croissance d’un ou de deux points ? Comme si ces objectifs ne valaient même pas la peine d’être énoncés. Résultat des courses : ni victoire militaire, ni croissance économique, ni dignité nationale, ni réduction du chômage et de l’analphabétisme.
C’est comme s’il y avait un accord tacite entre élites et gouvernants : nous ne vous rendons pas comptables du progrès économique, ne nous rendez pas comptables du déclin moral et intellectuel.
Deux grandes nations, l’Allemagne et le Japon, ont, elles aussi, subi des défaites historiques en 1945. Les destructions et l’humiliation qu’ont connues ces deux grands peuples dépassent de loin ce qu’ont connu la plupart des pays arabes. Ces deux exemples, souvent absents de notre réflexion, montrent qu’on peut se relever après une défaite. A condition de commencer par la reconnaître.
Combien nous faudra-t-il encore de défaites pour commencer, enfin, ce nécessaire travail sur nous-mêmes ?
Pour que surgissent des décombres de notre présumée grandeur les conditions d’un avenir meilleur…
Zyed Krichen
redaction@realites.com.tn 03-06-2004
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 09 juin 2004 - 04h24: |
Le futur sera toujours autrement que nous le pensons. Evidemment, il faut faire de son mieux dans toutes les circonstances, que ce soit dans le travail ou à la maison. Il n'est certes pas toujours possible de se tenir dans le même état d'âme, mais il faut essayer d'être son propre guide. Mon père me disait un jour:
- "Lorsque les choses ne vont pas comme on l'aurait voulu, il faut s'offrir ou offir à quelqu'un d’autre, quelque chose qui fait plaisir." Il ne faut jamais laisser la tristesse ou le souci nous dominer. Ce n'est pas seulement aux autres que l'on fait plaisir, mais c'est surtout à nous-mêmes, car en agissant ainsi nous ouvrons les sources de la joie et du bonheur pour nous et pour les autres.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 09 juin 2004 - 04h10: |
Dans ma petite ville les soldats français encerclaient la foire ou les pauvres paysans arabes venaient vendre leurs produits agricoles pour des bagatelles,. les soldats de l’armée française encerclaientt toute la foire de Béja et attrapaient les hommes qui pouvaient être bons pour le service militaire, tout à fait comme les chiens bergers qui encerclaient le troupeau de moutons. Ces pauvres hommes étaient aussitôt mis dans des camions de bétails et disparaissaient sans laisser de trâce. En ce temps là un ami de mon père m’avait prié de rester les jeudis dans un bureau de la justice de paix pour écrire des lettres à l’armée et essayer de trouver les traces de ces bonhommes qui avaient laissés derrière eux des parents,des femmes et des enfants.
Je restais des heures avec ces bédouines qui ne savaient pas lire ni écrire et j’écoutais leur plaintes, puis elles me dictaient en arabe bédouin ce qu’il fallait écrire aux maris ou au fils.Voici un exemple:
“ Belahi A’alik Golou Mel Li Hazouhou El Aasker Ouana Nebki Alih. Rani Touahechtou Ktir Ektir, Ougalbi Mejrouah Ouaineiya Hmor Menouah, Golou Houa Rohi Ougalbi.”
(Pour l’amour de Dieu dites-lui, depuis que les soldats l’avaient pris je ne cesse de pleurer pour lui. Je l’ai beaucoup langui et mon coeur est blessé.et mes yeux sont rouges à force de pleurer. Dis-lui il est mon coeur et mon âme)
Etant jeune je ne comprenais pas pourquoi, l’armée française n’avait pas pris ses précautions pour alléger le sort de ces pauvres bédouins qui n’avaient ni méchanceté ni malice..
Par Albert (Albert) le mardi 08 juin 2004 - 22h14: |
P.T.B...La vente aux enchéres.
Par Albert (Albert) le mardi 08 juin 2004 - 20h42: |
C'est bien le peuple de Paris qui abolit la royautè alors qu'est ce qui viennent foutre encore toutes ces reliques du passè à manifester leur grande émotion, et qui nous les gonflent...!
Mais à bien réflèchir peut être que si la Royautè REPUBLICAINE..montait au pouvoir, la condition des juifs s'émèliorerait...? Qu'en pensez vous mes amis...Je vote pour le COEUR DU ROI...AUX EUROPEENNES...MTA KARAKOUZ....
Albert plus royaliste que le ROI...
Par Nectar (Nectar) le mardi 08 juin 2004 - 20h41: |
PILON ou MORTIER ou MEEREZ. Sert a piler les épices ou a preparer la Harissa de piments. Musée Dar Jelouli Sfax
Par Nectar (Nectar) le mardi 08 juin 2004 - 20h32: |
YA HAMEL EIJA BEL KARITA Photo prise à Sfax. (portefaix viens avec ta charette)
Par Albert (Albert) le mardi 08 juin 2004 - 20h30: |
On se demande bien qui est le martyr? POUR LES FRANCAIS, LE COEUR DESSECHE DE LOUIS VAUT PLUS QUE CELUI DU COEUR DUN JUIF DS LEQUEL ON A PLANTE UN COUTEAU AU CRI DE ALLAH OUAKBAR!
Le coeur de Louis XVII, "enfant martyr" à la basilique de Saint-Denis
SAINT-DENIS (AFP) -
Le coeur de Louis XVII a été déposé mardi dans la chapelle des Bourbons dans la basilique de Saint-Denis, au terme d'une cérémonie religieuse ayant réuni plusieurs milliers de royalistes et de curieux.
Identifié grâce à des analyses ADN en 2000, le coeur du fils de Marie-Antoinette et de Louis XVI, mort de tuberculose généralisée le 8 juin 1795, a été acheminé à 10h15 sur le parvis de la basilique.
Conservé dans un vase de cristal rempli d'alcool, ce coeur escorté dès sa sortie d'une volvo noire par le jeune prince Amaury de Bourbon-Parme et par le duc de Bauffremont, président du Mémorial de France, a été remis aux autorités religieuses.
Quelque 2.500 invités avaient pris place dans l'édifice religieux. Sur le parvis, sous un chaud soleil, un millier de personnes ont participé à une grand-messe retransmise sur écrans géants, certains se penchant au-dessus des barrières métalliques pour recevoir la communion.
Dans son homélie, l'archevêque honoraire de Tours, Mgr Jean Honoré a évoqué "l'innocence martyre de l'enfant du Temple (NDLR, la prison), enfant perdu ne sachant plus rien de ce qu'il a été et de ce qu'il est", confronté "à la vie qui s'en va et la mort qui approche".
Il a également dénoncé "le scandale d'un enfant condamné à la déchéance de ses titres" et le "fanatisme et le cynisme criminels" de ses geôliers qui l'ont manipulé jusqu'à ce qu'il accuse sa mère d'inceste par écrit.
La dépouille mortelle de Louis XVII avait été jetée dans une fosse commune au cimetière Sainte-Marguerite à Paris, près de la Nation.
En revanche, l'énigme du coeur de Louis XVII a été à l'origine de près de 800 ouvrages selon l'historien Philippe Delorme qui, après avoir mené "une enquête digne de Sherlock Holmes", estime aujourd'hui que "c'est bien Louis XVII et non un hypothétique enfant substitué qui est mort au Temple en 1795".
C'est au cri de "Vive le Roi" que Louis de Bourbon, duc d'Anjou et aîné de la ligne la plus droite des Bourbons, a pris un bain de foule au terme de la cérémonie.
Ce trentenaire célibataire vivant à Madrid a déclaré "vivre une belle journée", comme la famille de Bourbon-Parme qui l'accompagnait à la sortie de la messe.
Aux yeux de nombreux royalistes, c'est désormais lui l'héritier légitime du trône de France que Louis XVII, Louis-Charles Capet, victime de l'abolition de la Royauté et de la proclamation de la République, le 21 septembre 1792, n'a jamais pu approcher.
Certains se réjouissent, à l'image de Jakez, venu de Saint-Pierre Quiberon (Morbihan) que "pour la première fois, le prince reçoive son peuple". Gatea Kasia de Thieulloy, se présentant comme "aristocrate bête et méchante" a pour sa part déploré qu'"aucun représentant de la République" ne se soit déplacé.
D'autres, comme Karin Leonhardt, noble d'origine allemande, ont qualifié la cérémonie de "mascarade, car Louis XVII n'est pas mort à dix ans". Une opinion partagée par l'"Institut Louis XVII contre le projet d'animation sous fausse identité du coeur de l'enfant du Temple", dont un membre distribuait des tracts pour dénoncer l'imposture, tandis qu'une femme tentait de vendre des gravures de Louis XVII et photos de la famille du Comte de Paris disposées sur un foulard à fleurs de lys.
Pour l'agence SHARON/BREIOUNA TRIC TRAC...LSD.
Correspondance particulière.
Par Nectar (Nectar) le mardi 08 juin 2004 - 20h26: |
SFAX LA NOUVELLE DRIBA Maison du gouverneur construite sur l'ancienne place Carnot
Par Nectar (Nectar) le mardi 08 juin 2004 - 20h16: |
Pour notre ami Slim et pour l'information des autres HARISSIENS.
Voici le fameux ALAMBIC dont Slim nous en parle:
ALAMBIC domestique a distiller l'eau de fleurs d'oranger et autres concoctions de plantes Musée Dar Jelouli Sfax
Par Albert (Albert) le mardi 08 juin 2004 - 19h54: |
Cela prouve au moins que nous étions là bas..à défaut d'indemnisation ou de reconnaissance his...tèrique.......! Ou torique..!'
Par Davideden (Davideden) le mardi 08 juin 2004 - 18h54: |
Nectar,
Merci pour ces belles photos. Elles me rapellent l'enormite du crime qu'a ete l'elimination de la presence Juive de la terre de Tunisie.
Merci encore,
David
Par Albert (Albert) le mardi 08 juin 2004 - 18h58: |
Et si le Z ( en forme de déchirure de la chemise du rabbin Farhi, était celle de Zorro..? (lire le lien du nouvel observateur).
C'est vraiment pathètique.
Dans cent ans, les experts en déchirures de camisoles s'accorderont enfin, à nous dévoiler la véritè. Nous l'esperons.