Par Email (Email) le dimanche 20 juin 2004 - 08h23: |
Bonjour,
Je voudrais tant retrouver mes amies d`antant. seulement je ne suis plus en possession de photos. Je suis nee a tunis en 1942. j`ai habite au 6 rue Desaix a Tunis je suis allee a l`ecole primaire rue Arago de 1947 a 1953 1954 ensuite au College Paul Cambon jusqu`en 1958. Merci pour tout.
RUE ARAGO
Je recherche la classe de Mme Brumel ( environ annee 49-50) avec Nadia Salsedo, Marie-Louise Borg et Simone Mendoza. Merci pour tout.
Simone Mendoza
Par Email (Email) le dimanche 20 juin 2004 - 08h19: |
Monsieur Ruben Corcos Au sujet de votre page d’internent http://www.harissa.com/D_Religion/rubencorcoseinstein.htm
j’aimerais faire les commentaires suivants :
Relativité restreinte : Autres physiciens avant Einstein avaient eu la plupart des idées de cette nouvelle théorie, notamment ; Antoon, Lorentz et Poincaré.
Avant la théorie de Einstein on considérait « le espace » aussi absolu.
Relativité Générale : Minkowski fut la base grâce à la que on pouvait intégrer la gravitation dans la relativité restreinte. David Hubert aide Einstein a developer ses mathématiques et obtient la loi correcte et la présenta cinq jours avant la présentation de Einstein.
Evidement Minkowski ce n’est pas ami de Einstein : À l’ETH il était si déroute par l’attitude d’Einstein qu’il le qualifiait de « Chien Paresseux ». À Gottingen Minkowski, partant du travail d’Einstein-Poincaré, avait découvert que le tissu de l’Univers est un espace-temps à quatre dimensions qui est absolu et non pas relatif. Si vous vous souvenez tandis que Minkowski continuait à exalter les beautés de son point de vue spatio-temporel, Einstein commençait à plaisanterie sur ces mathématiciens de Gottingen qui décrivaient la relativité restreinte en des termes si compliqués que les physiciens devenaient incapables de les comprendre. Et finalement, dans le travail d’Einstein et Grossman ils trouvaient des erreurs que ne semblaient pas permettre obtenir la loi correcte, et finalement à le fin de l’hiver de 1912 Einstein et Grossman abandonnèrent et publièrent le meilleure qu’ils aient pu trouver.
Miguel Ferreira
Prèpresse
Montreal
Par Mounia (Mounia) le dimanche 20 juin 2004 - 07h17: |
Tunisian Community Center Event
TUNISIA AT THE NYC STREET FESTIVAL
Join us in bringing NYC a little bit of outdoor Tunisian fun! It will be a day to bring Amazigh, Arab cultures merchandise, and festivities to NYC! SATURDAY JULY 10, 2004 10AM-7PM Located on Bond St., between Broadway & Lafayette in the Village.Subway: 6 to Bleecker. Rain or Shine.
Dear Fellow Tunisian,
Artists, non-profit organizations and other businesses will have booths and stands to offer a variety of products, exhibit artwork, display literature, play music, or advertise activities and services.Come and taste regional food and pastry:merguez, falafel, baklawa, mint tea, and more... Music! Dance! Fun! BRING YOUR FAMILY & FRIENDS TO THIS FUN-FILLED FESTIVAL!!
The Tunisian Community Center will be participating this July in this festival. We will have a tent to host our guests. The event will be an opportunity to spotlight Tunisia, promote our association, meet with other members of the Tunisian Community,socialize and enjoy the party. The tent will remain open depending on the availability of volunteers.
There will be Crêpes, Chicha, a Middle Eastern Café, North African and Middle Eastern Food, Arab Music, and some Arab items. Fellow Tunisian Amira will have her own booth. She will be selling Tunisian pottery and Tunisian silver jewelry.
For more info. email to: Mona Sarrai NY Chapter Coordinator nyc@tunisiancommunity.org
A Bientot
Socio-Cultural Dpt
Tunisian Community Center
Par Francois (Francois) le dimanche 20 juin 2004 - 07h20: |
Le PS lutte contre l'antisémitisme
Les chirakailles roses expliquent sur leur site Web comment elles comptent lutter contre l'antisémitisme en France:
1) Les bobeaufs roses affirment qu'il faut civiliser les espaces de confrontation
On aimerait savoir ce que recouvre ce verbiage creux. Comme ce n'est pas décrit dans l'article concerné, on ne le saura jamais.
Par contre, l'article dénonce l'antisémitisme d'extrême-droite. Particulièrement en Alsace, région qui rejette les socialistes. L'article dénonce aussi le méchant Nicolas Sarkozy qui a "agressé" les socialos en dénonçant leur refus de combattre l'antisémitisme.
En tout cas, les bobeaufs savent proposer des "solutions":
a) le secrétaire national du PS aux questions de société veut faire de l’école un « sanctuaire antiraciste »,
b) Toutes les formes de racisme se combattent par le biais de la prévention,
c) Nous devons avoir le courage de créer une génération lavée du soupçon d’antisémitisme.
Impressionnant n'est-ce pas ? Il faut bien reconnaître qu'en matière de slogans et de verbiage énarchique, ce sont de très grands professionnels.
http://www.parti-socialiste.fr/ps/admin/doc/documents/consult_actu.php?para0=presse&id=Mzc2Mw==
2) Les bobeaufs sont encore plus créatifs dans le discours creux
Ils proposent de:
a) publier "une brochure sur l’histoire de l’antisémitisme et sur ses formes modernes",
b) que le Parti socialiste prenne "contact avec l’ensemble des associations pour que soit fondé un comité permanent contre l’antisémitisme qui préparera une vaste mobilisation de l’opinion publique pour dire non à la haine des juifs"
http://www.parti-socialiste.fr/ps/admin/doc/documents/consult_actu.php?id=MzkwNg==&origine=home&rubrique=newsletter&fondnature=
3) Enfin nos bobeaufs terminent en beauté
Q: Par qui sont commis les profanations, les menaces et faits racistes et antisémites ?
R: Ils sont en général le fait de groupes minoritaires d'extrême droite qui profitent du fossé qui sépare parfois un peu trop la communauté musulmane de la communauté juive. D'autre part, on ne peut nier une "importation" du conflit israélo-palestinien en France et une incidence de l'actualité sur la recrudescence de ces actes barbares.
http://www.parti-socialiste.fr/ps/admin/doc/documents/consult_actu.php?para0=presse&id=Mzc2Ng==
Conclusion, le "combat" contre l'antisémitisme à la sauce PS, c'est des slogans et des postures avec derrière, l'idéologie qui leur impose de nier que les attentats antisémites soient commis par des arabo-musulmans. De manière concrète, ça se traduit donc par une progression constante de l'antisémitisme qui est niée ou camouflée par des mensonges grotesques comme par exemple, des agresseurs "déséquilibrés" ou des refus du "multi-culturalisme".
François Medioni
Par Mena (Mena) le dimanche 20 juin 2004 - 07h15: |
A boire et à manger (info # 011906/4) [pamphlet]
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency
Zidane sous un maillot israélien aux prochains championnats du monde [En exclusivité de la Ména]
Les informations contenues dans cette brève sont rigoureusement exactes. De plus, Ilan interdit formellement de se marrer à la lecture de ses articles à quiconque n’a pas encore payé son abonnement.
L’équipe en question c’est Hadéra, qui se rendra très prochainement à Paris pour y disputer le Championnat du monde. Mais Zidane, ça n’est pas Zinédine, le meilleur chatouilleur de ballons de la planète. Et d’ailleurs, c’est une fille et le Mondial en question, c’est le championnat du monde officieux des écoliers, qui se tiendra à Disney Land sous les auspices de la chaîne de tévé pour enfants Fox Kids.
La Zidane israélienne se prénomme Hakhlam, en arabe, cela signifie de rêve. Et c’est vraiment une petite fille de rêve, une sorte d’ange de 12 ans. En plus de jouer très bien au foot, elle a des cheveux, elle. De longs cheveux bruns qui lui donnent un air d’une princesse. (Même Germaine est jalouse de ce portrait).
Avec ses petites camarades, elle essaiera de faire encore mieux que l’an dernier, lorsque Hadéra avait perdu la finale contre… les championnes de France. Si Zinédine ne rentre pas trop fatigué de l’Euro 2004 et qu’il lit la Ména lorsqu’ils n’est pas occupé à marquer des buts, il pourrait venir embrasser sa cousine. Ca lui ferait plaisir et à nous aussi.
Une interview complètement loupée
Chez les garçons, c’est une école de Haïfa qui représentera les Hébreux "méprisants et sadiques" du journal le Monde et du tribunal de Nanterre. Eux, ce sont les champions en titre et ils entendent bien tout faire pour conserver leur acquis.
Ils jouent tous à l’école de foot du Maccabi de leur ville, les champions d’Israël seniors, club dans lequel évolue également le demi croate Giovanni Rosso, l’un des trois Israéliens de l’Euro. Les deux vedettes de l’équipe de Fox Kids sont, comme Hakhlam, issus de la minorité arabe d’Israël. Ce sont les deux avants de l’équipe et l’un des deux est littéralement époustouflant de virtuosité pour un joueur de 12 ans. Pour ne pas générer de jalousies et de grosses têtes, j’ai choisi de ne pas citer de noms, ce qui n’empêche en rien que les dénicheurs de talents devraient se ruer à aller le voir à l’oeuvre.
Moi aussi je suis allé les voir taper dans le ballon et à la fin de la rencontre, j’ai essuyé le plus grand bide de ma carrière de journaliste débutant. Figurez-vous que notre vedette est un musulman intégriste. Lorsque je lui ai demandé s’il pensait que l’équipe était en mesure de rééditer son exploit de l’année passée, il m’a simplement répondu : "Inch Allah !" Et lorsque je lui ai demandé s’il envisageait une carrière professionnelle, il m’a fait savoir "que l’avenir était tout entier dans les mains d’Allah". J’ai encore poussé une dernière fois ma chance et je lui ai demandé s’il était content à l’idée de visiter Disney Land et de monter dans la tour Fel. "Toutes les volontés d’Allah sont aussi les miennes" s’est contenté de répondre la jeune star du football israélien.
Sur ces réponses lacunaires, j’ai décidé de m’adresser directement à l’entraîneur. Un certain Jean-Paul Allah…
Retournant à Metula bredouille, sur mon nouveau scooter, offert par un lecteur reconnaissant, avec Germaine qui me serrait trop sur le ventre, je me suis demandé, in petto, pour ne pas que le vent se rie de ma candeur : Qui donc a décidé que les championnats du monde de foot ne seraient pas disputés par des sportifs de 12 berges. Décision arbitraire de la FIFA ? Nouvel acte d’antisémitisme ? Allez savoir !
Toujours à la recherche de solutions pour améliorer les résultats sportifs de mon pays, j’ai fait une lettre à la FSMF, la Fédération Sioniste Méprisante de Football, pour lui faire une suggestion relativement au match retour des qualifications pour la prochaine Coupe du Monde Israël-France. Je leur ai proposé que la partie se dispute tous projecteurs éteints. On aurait alors 50% de chance de l’emporter. Le plus drôle, c’est que la FSMF m’a répondu :
"Ne perdez pas espoir, Ilan, même pour le match aller, le 4 septembre à Paris. N’oubliez pas que c’est nous qui avons infligé aux Français au Parc la plus cuisante défaite de leur histoire. Ayez la foi camarade sportif !" La foi, avec un Allah aussi sollicité de toutes parts ?
Malaise
"Il leur a donné, ils ont bien reçu, que son saint nom soit béni !". "Il" ça n’est plus Jean-Paul Allah, c’est David Appel. Ceux qui ont reçu, ce sont les membres de la famille Sharon et celui qui a prononcé cette hyperbole parjureuse, c’est le député de l’ex-Meretz Yossi Sarid.
Nous sommes nombreux en Palestine à ne pas nous sentir dans notre assiette après la décision du conseiller juridique du gouvernement Méni Mazouz de blanchir la famille Sharon dans le dossier de "l’Ile grecque", pour raison d’absence de preuves.
L’homme d’affaires David Appel, poursuivi par la justice dans des dizaines d’affaires glauques, aura versé à Gilad Sharon la somme de 600'000 Dollars pour quelques mois à pianoter sur le Net en second emploi du jeune et inexpérimenté Gilad – le premier consistant à diriger la grande exploitation agricole familiale des Sycomores – et on voudrait nous faire croire que tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.
Certes, le rapport Mazouz de 75 pages est judiciairement solide. Certes, aussi, les preuves amassées par le parquet et par la police étaient friables, dans la même considération. Mais cette affaire de blanchiment de Premier ministre sale ne va pas sans rappeler, à nouveau, l’affaire Elf en France. Il semble que dans toutes les démocraties, il soit impossible de poursuivre les hauts responsables politiques devant les tribunaux et que, contrairement à ce qu’on aimait imaginer, Israël ne fait pas exception à la règle.
Le prix du sauvetage de Sharon est lourd à payer pour la démocratie israélienne. En plus d’une crise ouverte entre le bureau du procureur de l’Etat et celui du conseiller juridique du gouvernement, qui casse sans état d’âme la décision qu’avait prise le parquet de poursuivre les Sharon, c’est, par irradiation, tout le système juridique israélien qui se met à trembler.
Et si ça ne suffisait pas, la décision de Mazouz ouvre la porte à la formation d’un gouvernement d’union nationale, puisque les socialistes de monsieur Pérès avaient conditionné leur participation au cabinet Sharon à la clôture de la procédure ouverte contre le Président du Conseil.
Difficile, en restant honnête, de détester la manière dont Sharon et sa clique pas fraîche fraîche fraîche d’activistes du Likoud ont corrompu la justice et de ne pas se réjouir, en même temps, du remplacement des ministres irresponsables d’extrême droite – comme Avigdor (Yvette) Libermann, qui proposait de bombarder le barrage d’Assouan – par un triumvirat décent, réunissant trois personnalités possédant une perspective politique, en la personne de Pérès, de Tommy Lapid (Shinouï, centre-droit laïc) et de Sharon.
Les membres de la gauche israélienne reconnaissent avec moi, qu’avec les socialistes seuls au pouvoir, il serait inconcevable par les temps qui courent de réaliser le plan de désengagement de Gaza et d’envisager sérieusement le démantèlement d’implantations. Nous faire apprécier une décision de justice qui nous détruit et nous faire espérer le maintien d’un Premier ministre corrompu dont nous détestons les manières et la philosophie, voilà à quel enfer les aléas de la politique israélienne nous soumettent.
Bien entouré
C’est ça ou Benyamin Netannyahou. Et franchement, lorsque l’on considère ce que Ouri Elitzour, l’ancien chef de cabinet de Bibi, a déclaré cette semaine dans un journal d’extrême droite, on préfère voir tous ces gens le plus loin possible de l’exercice du pouvoir.
Elitzour a ainsi appelé les habitants des implantations à "utiliser la force contre quiconque viendrait les évacuer. Le démantèlement d’implantations est un acte illégal choquant", décide à lui tout seul l’ex-bras droit de Netannyahou, et d’ajouter "que le refus d’ordre (pour les soldats) se justifie, comme l’usage de la violence de la part de toute personne défendant sa maison, dont il est évincé pour des raisons politiques".
En clair, si le gouvernement légitime d’Israël décide - et fait légiférer le parlement - de me donner l’ordre – en temps que soldat de milice - d’évincer les occupants d’implantations, cet ancien haut fonctionnaire de l’Etat auprès d’un Premier ministre appelle des citoyens israéliens à me combattre.
C’est clair mais ô que c’est triste et irresponsable. Sûr que si nous prenions les mêmes libertés avec les règles républicaines, on serait depuis longtemps en guerre civile. Sûr aussi que cet énergumène doit être arrêté pour incitation à la rébellion et pour atteinte évidente à la sûreté de l’Etat.
Dans le genre "Beurk pointé"
Ce que notre agence avait à dire à propos de Mouloud Aounit et du "Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples", qu’il a bientôt fini de discréditer complètement, elle l’a fait dans de nombreux articles et notamment dans la série de Stéphane Juffa SOS MRAP, mouvement à la dérive, [1] [2] [3] [4]. Bien fortiche celui qui trouvera quelque chose à redire à cette analyse implacable du processus de discréditation de cette association. Ca n’est en tous cas pas Aounit qui s’y est essayé, puisque depuis le 15 août 2003, date à laquelle est paru le dernier commentaire de notre série, aucun des arguments qui y figurent n’a été d’aucune manière disputé par personne.
Aujourd’hui, le MRAP s’insurge sur son site [lire] contre un rapport établi par le Collectif contre tous les racismes, rapport qui entend mettre en lumière les liaisons dangereuses du Mrap. Dans le même article, le mouvement d’Aounit s’acharne à démonter le Mouvement des maghrébins laïques de France.
La Ména n’entretient – malencontreusement peut-être – aucun rapport avec le Mouvement des maghrébins laïques de France. De plus, et ça devient maintenant connu, notre agence ne participe à aucune action militante, respectant en cela la lettre de ses statuts. Ceci dit, notre agence se dispense assurément d’interdire à ses rédacteurs de prendre part, à titre individuel, aux combats politiques qui leur semblent nécessaires. Et je trouve que c’est "encore heureux !".
Dans sa diatribe hargneuse, maladroite, mal écrite et peu crédible, que le MRAP a intitulé "Qui tire les ficelles du « Mouvement des maghrébins laïques de France » et de la campagne calomnieuse contre le Mrap ?" l’association s’engageant théoriquement à agir contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples se crée toutefois l’occasion d’une grave diffamation qu’elle dirige contre notre agence.
Et cela prend la forme suivante : "Si l’on opère une recherche sur Internet, il apparaît évident que leurs textes apparaissent essentiellement sur les sites les plus extrémistes, ouvertement fascistes pour certains, évoqués dans les rapports du Mrap parus cet été". Suit une liste d’organisations, dont certaines sont fort respectables au demeurant et d’autres dont nous ignorons les activités et parmi ces sites – tiens tiens, sites, comme c’est bizarre, mais cela transpire du même errement sémiologique que les absences culturelles de Dominique Vidal, du Monde et de Charles Enderlin – la Ména. Mais si !
On doit certainement à la présence parmi les signataires du rapport contre le MRAP de nos rédacteurs et amis Pierre Lefèbvre, théologien protestant, Président de Primo Europe et Raphaël Lellouche, philosophe et écrivain, d’être insultés de la sorte par ces moules à gaufres, ouvertement australopithèques pour certains. Encore qu’à consulter la liste des signataires de l’initiative, tout un chacun se rendra facilement compte que le fait de les agréger à des activités "les plus" extrémistes ou fascistes n’est rien de moins qu’une insulte en mauvaise et indue forme.
Notez, mes plantureuses cousines, la forme de coquins utilisée par ces manants, plus grandes-bouches que vraiment téméraires : "(…) les sites les plus extrémistes, ouvertement fascistes pour certains (…)". Ca n’est rien d’autre qu’une pitoyable pirouette sensée leur permettre l’usage de l’insulte diffamatoire tout en leur évitant les oubliettes. Si tant est que les plus extrémistes, appliqué à une organisation tout sauf extrémiste comme la Ména, est déjà une insulte intolérable.
On esterait bien devant la justice des Shadocks mais on craint les Grecs et la justice de Nanterre. Des fois qu’il serait demandé à Aounit des questions du genre : A quelle vitesse couraient les enfants lorsqu’ils ont percuté votre véhicule ? Et puis, difficile d’assigner ces commissaires politiques vert brun dans un système qui leur verse de grosses allocations de fonctionnement et dans lequel la police coopère avec cette engeance. On verra.
Un qu’on ne verra pas, c’est Barnier !
Védrine, de Villepin, Barnier, pas facile de distinguer la différence. Au moment où le monde civilisé soutient les efforts du Président Moubarak afin de faire lâcher l’os à Yasser Arafat, pour qu’enfin le carnage s’arrête dans notre région, Monsieur Chirac lui envoie des réserves de Frolic…
C’est à désespérer de la bêtise malfaisante que l’on cultive sur les rives de la Seine.
L’itinéraire de la visite de Michel Barnier chez nous, à la fin du mois, sera au moins drolatique. Il atterrira à l’aéroport Ben Gourion, où il ne sera attendu par personne, puis, il sera tributaire de l’armée israélienne, pour sa sécurité, qui le conduira jusqu’au repère du reclus à Ramallah.
Là, il rassurera le vieux derviche maboule de ce que le président de la France reste attaché à sa théorie de la parenthèse. Il lui dira que la France ne s’est pas exprimée au sujet de l’installation de millions de Palestiniens en exil sur le territoire israélien (plutôt que dans l’Etat de Palestine qui pourrait naître). Il lui prouvera que son ministère a fait tout ce qui était en son pouvoir afin de presser l’Europe à envoyer une force armée d’interposition, assurant à Arafat et successeurs et Cie S.A un réduit protégé pour y préparer l’éradication d’Israël. Barnier démontrera à son interlocuteur que Paris n’a pas bougé le petit doigt afin de faire cesser les assassinats collectifs de civils israéliens ; qu’elle a, par contre, tout fait afin d’empêcher la neutralisation ciblée des pluri assassins de civils juifs et n’a jamais adopté de politique équilibrée au regard de ce conflit. Et pour finir, le remplaçant de Villepin – ah le bel exemple ! – démontrera à Abou Ammar que désormais, la justice française admet que l’on considère publiquement le peuple d’Israël tel un peuple méprisant ayant plaisir à humilier.
Comme dirait Satan dans son rapport à l’Elysée : Sur terre ? Ca vaaaaâââ…
Par Email (Email) le samedi 19 juin 2004 - 05h18: |
Pourquoi devons-nous parler anglais ?
Comment se fait-il que nous soyons obligés de parler anglais ?
Un officier de marine américain (cadre de réserve) participait à une conférence rassemblant des amiraux des flottes française et américaine.
Au cocktail, il se retrouva en compagnie de représentants des deux marines.
L'amiral français commença à se plaindre de ce que les Américains n'étudient que l'anglais, à l'inverse des Européens, qui pratiquent plusieurs langues. Il s'écria alors :
« Comment se fait-il que nous soyons obligés de parler anglais dans ces conférences, alors que vous pourriez parler français ? » Sans hésiter, l'amiral américain répondit :
« Sans doute parce que les Britanniques, les Canadiens, les Australiens et nous avons fait en sorte que vous n'ayez pas à parler allemand. »
Un ange passa.
Source: http://www.upjf.org/documents/showthread.php?threadid=6845
Par Email (Email) le samedi 19 juin 2004 - 04h49: |
CONFERENCE A BUREAUX FERMES
RESERVATION OBLIGATOIRE
LE CERCLE CULTUREL ET LA
SYNAGOGUE CHARLES LICHÉ
VOUS CONVIENT A UNE CONFERENCE-DEBAT
DONNEE PAR L'AMBASSADEUR D'ISRAËL EN FRANCE,
MONSIEUR NISSIM ZVILI
SUR LE THEME LA SITUATION EN ISRAËL ET AU PROCHE-ORIENT
LE MARDI 22 JUIN 2004 A 20H30
AU 14 PLACE DES VOSGES - 75004 PARIS
PAF : 15 EUROS, 5 EUROS POUR LES ETUDIANTS,
LES JEUNES DE MOINS DE 18 ANS ET LES CHOMEURS.
LA RECETTE IRA TOTALEMENT AUX ŒUVRES SOCIALES :
LA CAMPAGNE ECOLES DE L'ESPOIR PAR L'AUJF
POUR AIDER LES ENFANTS D'ISRAËL VICTIMES DE LA PAUVRETE,
LA SYNAGOGUE CHARLES LICHE, TZEDAKA LEVTOV
Reçu cerfa sur demande
URGENT : NOMBRE DE PLACES LIMITÉ
RESERVATION : 01.43.44.48.82 ( répondeur)
VOUS RECEVREZ UNE CONFIRMATION PAR MAIL.
ABSOLUMENT NECESSAIRE POUR ENTRER.
SOIREE PRESENTEE PAR MME LAURENCE BOROT, PRESIDENTE DU COMITE FEMININ DE L'AUJF
ET ORGANISEE PAR GEORGES WOJAKOWSKI
Par A_Soued (A_Soued) le vendredi 18 juin 2004 - 18h36: |
ÉBRANLÉ PAR DES GENS CULTIVÉS
est-ce de l'ignorance, du mépris ou simplement de la jalousie?
Par David Margolis, écrivain et journaliste israélien
Article paru dans le "The Jerusalem Report" du 14 juin 2004
Traduit par Albert Soued, écrivain, www.chez.com/soued
Bzzzt! Je suis de plus en plus ébranlé par des amis de l'étranger quand la conversation tourne au sujet d'"Israël".
Une universitaire qui a fréquenté des juifs toute sa vie me confie qu'elle pense que la création de l'état d'Israël était une erreur. Un juif de gauche me prévient "j'ai des vues très radicales à propos d'Israël", sans m'en dire plus. L'éditeur d'un hebdomadaire de New York merveilleusement intelligent par ailleurs ne publie que des articles peu compatissants à l'égard d'Israël. Une femme libérale avoue ne "rien connaître du Moyen Orient", mais cela ne l'empêche pas d'émettre des opinions tranchées contre Israël.
À partir de quel moment ce qui est anecdotique devient-il le reflet d'une évidence? De plus en plus de gens corrects de gauche semblent mépriser mon pays ou voir sa disparition comme la nécessaire étape vers un "monde parfait".
À la manifestation de San Francisco de l'an dernier contre la guerre d'Irak, un certain nombre d'ahuris ont empêché Michael Lerner du Magazine "Tikkoun" de parler, car il défendait le droit à l'existence d'Israël, et les organisateurs de la "gauche normale" n'ont même pas bronché.
Une étude de l'ADL (anti-defamation league) de 2002 montre une brusque montée du sentiment anti-israélien en Europe, confirmé par un sondage récent affirmant que 59% des Européens considéraient Israël comme la plus grande menace pour la paix. La journaliste anglaise Mélanie Philips rapporte que "des manifestants de gauche défilant avec des islamistes fanatiques ont chanté "Hamas! Hamas! tous les juifs au gaz!". Même aux Etast-Unis, l'écrivain féministe Phyllis Chester rapporte avoir été bombardée d'insultes à l'Université Barnard, parce qu'elle a eu le malheur de défendre Israël devant un auditoire de femmes hispaniques et noires.
Cette plaie internationale a infecté aussi la gauche sioniste. Ceux qui sont branchés à l'Internet peuvent se rendre compte du dénigrement gratuit d'Israël. Quand un rabbin libéral connu de la côte Est me dit que le Hamas et Ariel Sharon sont au fond identiques – même si Israël accepte un compromis territorial avec les Palestiniens, alors que le Hamas s'en tient à le destruction d'Israël – je désespère de la logique et de la fraternité.
L'alliance de la gauche avec les forces d'oppression n'est pas nouvelle, bien sûr. La "gauche d'antan" aimait l'Union Soviétique avec toutes ses perversions et sa cruauté, et ses enfants dans la "nouvelle gauche" ont glorifié l'énorme machine du meurtre de la Chine maoiste (le viol-"génocide" du Tibet a disparu de la mémoire de la gauche). Je ne parle pas d'idéologues durs, mais de gens ordinaires qui allient des sentiments libéraux de gauche avec la haine d'Israël.
Les experts ont analysé ce phénomène et ont donné diverses explications: ignorance de l'histoire du conflit israélo-arabe; assimilation d'Israël avec le "colonialisme" américain; le lien entre Ariel Sharon avec Sabra et Shatila, et maintenant, avec l'odieux Bush; le manque de relations publiques d'Israël et la réussite des Palestiniens à se faire passer pour des victimes; une campagne arabe anti-israélienne et antisémite, bien huilée…
Tout cela est vrai sans doute, mais ceci n'explique pas pourquoi des gens intelligents à San Francisco sont devenus des partisans de la cause palestinienne, pourquoi le prix Nobel de littérature José Saramago compare la Palestine à Auschwitz et pourquoi le compositeur Mikis Theodorakis appelle les juifs "la racine du mal", et ce sont des gens tout à fait corrects.
Je ne prétend pas que ce que fait mon pays est toujours bien. Mais comment se fait-il que des gens ayant un tropisme automatique à l'égard de la démocratie, des droits de l'homme et de la femme, d'une société libre, se lient aussi facilement avec des régimes despotiques et corrompus et avec des gens qui envoient d'autres se faire exploser dans des lieux publics ? Comment se fait-il qu'il importe peu qu'Israël, avec toutes ses erreurs, soit "le seul pays dans cette région stérile…dans lequel n'importe quel féministe, athée, homosexuel ou syndicaliste puisse supporter d'y vivre ", comme dit la journaliste Julie Burchill, en démissionnant du journal "The Guardian", afin de protester contre son étonnant parti-pris contre Israël.
Mes amis sont des gens cultivés et tolérants avec lesquels je partage un large éventail d'opinions politiques et le même mode de vie. Cependant ils ne sont pas émus par le fait que l'objectif d'une partie non négligeable des Palestiniens reste la destruction de mon pays. Ils ignorent ou occultent le refus obstiné de compromis des Palestiniens, alors que les électeurs israéliens votent pour un compromis à chaque opportunité… L'ampleur morale des réalisations israéliennes face à une hostilité sans limite de ses voisins n'a apparemment pas de poids pour eux.
Je suis donc à la recherche d'autres explications, peut-être que la métaphysique se mélange-t-elle au politique. La renaissance quasi-miraculeuse de la nation juive et de son retour n'insulte-t-elle pas la religion universaliste de la gauche, en suggérant une fois de plus le caractère unique du judaïsme ? Ou bien la rancœur de la gauche n'est-elle qu'une simple expression de leur antagonisme ancestral, comme si cette hostilité a été conçue dès le début par D. lui-même? Mes amis ne sont certainement pas antisémites, mais je me demande s'ils ne sont pas comme ces "canaris dans une mine", inconscients alors qu'ils sombrent sous l'effet de gaz mortels. Et, au delà de la politique et de la métaphysique, comment vais-je m'en sortir personnellement, alors que mes bons amis deviennent aussi mes ennemis?
Par Francois (Francois) le vendredi 18 juin 2004 - 18h40: |
Racisme sur Internet: conclusions de la conférence de l’OSCE
La réunion de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) sur «la relation entre la propagande raciste, xénophobe et antisémite sur Internet et les crimes inspirés par la haine» s'est achevée hier, à Paris.
Le dernier jour, le CRIF (conseil représentatif des institutions juives) et le CEJI (centre européen juif d'information) ont montré, lors d’une projection, des extraits du célèbre faux antisémite censé démontrer un "complot mondial juif", "Le protocole des sages de Sion", qui a servi de scénario à des séries diffusées par des télévisions arabes.
Grâce au satellite, ces télévisions peuvent être regardées en Europe et alimenter les préjugés antisémites d'un jeune public d'origine arabe, ont souligné les deux organisateurs de la projection.
Apparu au début du 20ème siècle, et vraisemblablement forgé par la police tsariste, "Le protocole des sages de Sion" attribue aux juifs un projet de conquête du monde par tous les moyens.
Ce projet a été mis en oeuvre au Proche-Orient avec la création de l'Etat d'Israël, selon la bande-annonce d'un feuilleton égyptien à succès, "Cavalier sans monture". Lors de sa diffusion en novembre 2002, près de 200 artistes et intellectuels égyptiens s'étaient mobilisés pour défendre ce feuilleton dont les Etats-Unis avaient demandé la déprogrammation.
"Diaspora", une autre saga diffusée par la chaîne du Hezbollah libanais AI Manar en novembre 2003, montre un Rothschild expliquant sur son lit de mort que Dieu a commandé aux juifs "de diriger le monde par l'argent, la connaissance, la politique, le meurtre, le sexe et tout autre moyen". La même saga met en scène le meurtre rituel d'un "enfant chrétien" par des religieux juifs qui recueillent son sang pour fabriquer du pain azyme (un grand classique antisémite du Moyen Age), et celui, tout aussi horrible, d'un homme qui a eu le tort de ne pas respecter le shabbat.
Une chaîne d'Etat iranienne a pour sa part diffusé un documentaire affirmant que les juifs, bien que dénués selon elle de toute créativité artistique, ont pris le contrôle du cinéma mondial pour y développer leurs thèses et corrompre les esprits.
Une télévision d'Abou Dhabi a choisi l'humour en novembre 2001 pour mettre en scène un Ariel Sharon rapace et sanguinaire, inventeur d'une boisson nouvelle à succès, le "Dra-cola" (en référence à Dracula), fabriqué avec du sang arabe récolté grâce aux tueries de l'armée israélienne...
Le CRIF et le CEJI demandent que l'ensemble des satellites européens refusent de conventionner et donc de relayer les chaînes qui diffuseraient de tels programmes.
Marc Knobel, représentant du CRIF, a précisé que la loi sur les communications électroniques et audiovisuelles, votée par l'Assemblée nationale le 12 février 2004 et bientôt promulguée, comprend un article visant à permettre au CSA de contrôler la programmation des chaînes extracommunautaires.
OSCE: cyberracisme, les Etats-Unis font un pas (Libération) ; (A.F.P.)
Par Emma (Emma) le vendredi 18 juin 2004 - 18h31: |
Nord: deux collégiennes condamnées pour injure raciste
LILLE (AP) - Deux collégiennes de 13 et 14 ans ont été condamnées jeudi après-midi à une "mesure de réparation éducative" et un euro symbolique par le tribunal des enfants de Lille (Nord) pour une injure raciste adressée en décembre dernier au rabbin de la synagogue de Lille, a-t-on appris de source judiciaire.
Les deux jeunes filles, scolarisées au collège Jean-Moulin à Wattignies, près de Lille, avaient croisé le 2 décembre dernier dans le centre-ville le rabbin Elie Dahan à qui elles avaient lancé "Tu peux crever, sale juif!", selon le témoignage du religieux.
Les deux jeunes filles, qui n'appartiennent pas à la communauté maghrébine, n'ont pas expliqué pourquoi elles avaient insulté le rabbin. Ce jour-là, elles étaient accompagnées d'enseignants qui encadraient une sortie scolaire au cinéma. AP
Par Mena (Mena) le vendredi 18 juin 2004 - 07h47: |
Guillaume Dasquié, parlons-nous franchement, 4ème partie (info # 011706/4) [analyse]
Interview par Stéphane Juffa © Metula News Agency
Stéphane Juffa Ce qui nous intéresse, c’est que les conditions sont exactement les mêmes dans les deux affaires : La caractérisation d’un acte d’espionnage qui n’existe pas. Géopolitique.com parle d’Israéliens se baladant aux abords du parlement canadien, alors que ce qui se passe dans ce parlement, tant au niveau des séances plénières que du travail des commissions, est retransmis à la télévision. Comme l’affaire Cypel, celle du Canada se termine au Département de l’immigration, exactement pour le même problème de séjours illégaux d’étudiants israéliens entre 20 et 30 ans, mais au Canada cette fois.
Guillaume Dasquié La question ?
SJ La question, c’est pensez-vous également qu’il y avait un problème de renseignement derrière cette seconde affaire ?
GD Non. Cet article est plus à mettre sur le compte d’un manque d’expérience des auteurs et du rédacteur en chef de l’époque qu’autre chose. Il est vrai que le rédacteur en chef savait que j’étais l’une des personnes qui avaient été à l’origine des premiers articles sur le dossier américain et quand le correspondant aux Etats-Unis, qui était exactement le même correspondant qui était à l’origine du dossier américain… (Guillaume Dasquié marque un temps d’arrêt)
SJ Si cela ne vous étonne pas, plus rien ne vous étonnera…
GD C’était un problème de ressources humaines. Par manque d’expérience le rédacteur en chef a fait une traduction quasi littérale de ce qu’avait fait le correspondant américain. C’était d’abord une erreur et il a diffusé tel quel. Moi je n’étais pas à Paris à ce moment-là et je ne l’ai appris que bien plus tard.
SJ Quelle différence voyez-vous, au sujet de la caractérisation de l’acte d’espionnage, entre l’affaire américaine et l’affaire canadienne ?
GD L’affaire américaine est quand même beaucoup plus dense.
SJ En quoi est-elle plus dense, Guillaume Dasquié ? C’est précisément les mêmes arguments qui figurent dans les deux articles ?
GD Non non non non, pardon…
SJ Si si si si, j’ai reçu les rapports du service de l’immigration d’Ottawa, ils contiennent exactement les mêmes charges et les mêmes considérants que ceux de l’IMS.
GD Moi je ne les ai pas eus… Pour moi, le dossier canadien… J’ai l’impression que vous faites tout pour montrer que j’ai travaillé de façon très légère et qu’il n’existe rien de rien de rien ?
SJ En général, je pose les questions mais là, je réponds à la vôtre : Effectivement, après de nombreux mois d’enquêtes au plus haut niveau professionnel, nous avons atteint, à la Ména, la certitude absolue qu’il n’existait rien dans ces affaires-là – puisqu’elles ont la même caractérisation, je prends la liberté d’en parler ensemble, et en plus, vous m’apprenez maintenant qu’elles proviennent du même bonhomme - qui ait trait à de l’espionnage. Ce qui nous inquiète, c’est que ces articles dénotent d’une situation journalistique anormale, que l’article de Cypel n’est pas un article normal, que la réaction du reste de la presse française par rapport à cet article anormal n’est pas une réaction normale et que ces anomalies se poursuivent jusqu’à ce jour. C’est pour cela que nous ne pouvons être d’accord.
GD Je vous saisis totalement. Mais j’espère que tout ce que je vous ai dit tout à l’heure, d’abord sur mon désaccord très clair, au fond, sur le rapprochement avec le 11 septembre et sur le fait que je pense aujourd’hui qu’il y a eu un manque de prudence dans le traitement de ces informations apparaîtra dans l’interview.
SJ Manque de prudence ? Qu’est-ce que cela signifie-t-il ? Quels secrets stockés au parlement canadien pouvaient-ils bien intéresser les espions israéliens, à part que la neige est blanche, que la pluie mouille et qu’il gèle à zéro degrés ?
GD L’affaire canadienne est une bêtise humaine. Si j’avais été là ce jour-là, jamais cet article n’aurait paru.
SJ A moi de confesser à mon tour une erreur de la Ména : Les documentalistes qui ont aidé Guy Senbel à fournir les éléments factuels de son article du 9 mars 2003 font état de relations que vous auriez eues avec l’EGE, l’école de guerre économique. Brièvement, de nous confirmer que ça n’était pas le cas et secondement, si c’est possible, d’expliquer d’où provient l’erreur de nos documentalistes ?
GD L’erreur de vos documentalistes repose sur ma participation à une conférence sur les questions de guerre économique. Or, cette conférence avait été sponsorisée par l’EGE. Il se trouve qu’à l’époque j’avais écrit un livre sur la guerre économique "Secrètes affaires", paru en France aux éditions Flammarion, et les organisateurs m’avaient invité à m’exprimer lors de cette conférence. Le fait que l’EGE sponsorisait cette conférence a associé mon nom à cette institution, pourtant, je tiens à préciser que l’Ecole de Guerre Economique est un endroit où l’on enseigne la désinformation et l’art de la désinformation. Rien n’est plus éloigné, dans ma formation intellectuelle, universitaire, ainsi que dans ma carrière d’éditeur et de journaliste, que les gens et les idées qui circulent dans cette école.
SJ Le lien entre l’affaire américaine et le 11 septembre est pour le moins téméraire…
GD Moi j’irais même plus loin…
SJ Bon. J’avais appelé cela une "gigantesque imposture médiatique" et je maintiens cette appellation, bien naturellement. C’est indubitablement un acte irresponsable de la part du Monde que de publier des articles de ce genre. Ensuite, promouvoir l’auteur d’un tel acte au poste de rédacteur en chef reste pour moi quelque chose d’incompréhensible.
En tous cas, il y a quelque chose que je ne saisis pas au niveau de la presse française : Il n’y a qu’un seul média, parmi des milliers de titres et des dizaines d’agences de presse, qui relève la chose et c’est la Ména. Comment expliquez-vous cela, Guillaume Dasquié ?
GD Oh là ! Hélas par une raison très simple : La… (Dasquié réfléchit) médiocrité, mélangée à la paresse, qui se trouvent si fortement représentées dans les médias européens et singulièrement dans les médias français. Vous savez, Monsieur Juffa, dans les médias français, aujourd’hui, on a pris l’habitude de parler de journalistes d’investigation, en présentant ces personnages-là comme des exceptions ; ce sont simplement des journalistes qui vérifient, mènent des contre-enquêtes et vont sur le terrain regrouper des informations. Aujourd’hui, c’est devenu une espèce en voie d’extinction dans la presse française. Je ne veux pas épiloguer là-dessus, les raisons sont connues, la presse est devenue un enjeu de pouvoir tel qu’aujourd’hui, les journalistes sont des gens qui poursuivent des carrières et non pas des idéaux.
Si je vous ai envoyé un mail, en souhaitant que nous fassions cette interview ensemble, c’est que j’ai trouvé que votre façon de répondre à mon premier message était celle d’un journaliste extrêmement professionnel et comme je vous considère comme une espèce en voie de disparition, je pense qu’il est préférable, ensemble, de s’entendre, de communiquer, d’échanger, y compris et surtout, peut-être, sur nos propres faiblesses. Je trouve ainsi que cela va dans le bon sens de nous parler franchement et de nous dire tout ce que l’on peut penser de cette affaire et de m’engager, pour l’avenir, sur ce dossier-là en particulier.
SJ En l’état actuel des connaissances, suite aux articles de la Ména et malheureusement que de la Ména, pensez vous que le Monde devrait par souci déontologique rouvrir cette affaire et y apporter des corrections certaines ?
GD Je pense que le Monde aurait à gagner à procéder aujourd’hui à une contre-enquête. Oui !
SJ Monsieur Guillaume Dasquié, il me reste à vous remercier d’avoir participé à ce dialogue.
GD C’est moi qui vous remercie, Monsieur Juffa, c’est rare de prendre part à un débat de cette intensité et de cette profondeur.
Fin.
Par Douda (Douda) le vendredi 18 juin 2004 - 00h17: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Question posée par les émigrants de France et de Navarre à Mr. Menahem Gourary, représentant de
l’Agence juive en France.
Combien faut-il de temps à votre agence pour offrir 30.000 jobs et 30.000 logements, à ceux qui
songent émigrer ?
Réponse : La langue au chat ! Buy now- Pay later !
Wnessou El Douda
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 17 juin 2004 - 23h37: |
Je ne comprends pas pourquoi le jounal Haaretz donne un titre aussi méchant à l'article sur la décision du procureur général au sujet d'Ariel Sharon: "Disgraceful conduct"( Conduite scandaleuse). Si le procureur general Menachem Mazuz ne trouve pas assez de preuves pour accuser Sharon, comme il le dit:" les évidence ne nous rapprochent même pas de la faisabilité de la possibilité d'apporter une accusation contre le premier ministre". Evidement que le public israélien a le droit de connaitre toute la vérité, mais il faut se rappeler que ce même public avait apporté au pouvoir le procureur général et le premier ministre. Mais je trouve que le journal Haaretz commet une disgrâce en ne pas acceptant les conclusions du procureur général et de vouloir salire à tout prix un général d'une stature comme celle de Sharon.
Par Maurice (Maurice) le jeudi 17 juin 2004 - 21h48: |
Débats & Opinions
«Qu'est-ce qu'être français aujourd'hui?» Une série du «Figaro»
(Photo J.-C. Marmouze/Le Figaro Magazine)
La patrie trahie par la République
Après les articles d'Hélène Carrère d'Encausse, Alexandre Adler, Michel Wieviorka, Alain-Gérard Slama, Max Gallo et des entretiens avec René Girard, Claude Bébéar et Amin Maalouf, notre série se poursuit aujourd'hui avec une tribune de Jean Raspail.
PAR JEAN RASPAIL*
[17 juin 2004]
J'ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d'un colis piégé. Difficile de l'aborder de front sans qu'il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C'est pourtant l'interrogation capitale. J'ai hésité. D'autant plus qu'en 1973, en publiant Le Camp des saints, j'ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n'ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites.
Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu'«ils sont chez eux chez moi» (Mitterrand), au sein d'une «Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes» (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu'au basculement définitif des années 2050 qui verra les «Français de souche» se compter seulement la moitié – la plus âgée – de la population du pays, le reste étant composé d'Africains, Maghrébins ou Noirs et d'Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l'islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer(1).
La France n'est pas seule concernée. Toute l'Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas – rapport de l'ONU (qui s'en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment –, mais ils sont systématiquement occultés et l'Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l'Europe des Quinze est l'un des phénomènes les plus sidérants de notre époque. Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l'incurie des «gouvernances» et qu'il lui faudra affronter dans son âge d'homme...
Sans compter que les «Français de souche», matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l'homme, de «l'accueil à l'autre», du «partage» cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites «antiracistes», conditionnés dès la petite enfance au «métissage» culturel et comportemental, aux impératifs de la «France plurielle» et à toutes les dérives de l'antique charité chrétienne, n'auront plus d'autre ressource que de baisser les frais et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule «citoyen» du Français de 2050. Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu'on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français – et pas nécessairement tous de race blanche – qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s'obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu'elles nous ont été transmises de génération en génération. Cela ne leur sera pas facile.
Face aux différentes «communautés» qu'on voit se former dès aujourd'hui sur les ruines de l'intégration (ou plutôt sur son inversion progressive: c'est nous qu'on intègre à «l'autre», à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s'agira en quelque sorte – je cherche un terme approprié – d'une communauté de la pérennité française. Celle-ci s'appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.
Cela ne plaira pas. Le clash surviendra un moment ou l'autre. Quelque chose comme l'élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés. Et ensuite?
Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l'ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d'une espèce à jamais disparue qui s'appelait l'espèce française et n'annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom. Ce processus est déjà amorcé.
Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu'en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c'est que les derniers isolats résistent jusqu'à s'engager dans une sorte de reconquista sans doute différente de l'espagnole mais s'inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus. Ce n'est pas moi qui m'en chargerai, j'ai déjà donné. Son auteur n'est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j'en suis sûr...
Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c'est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d'hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n'ose dire cyniquement, à l'immolation d'une certaine France (évitons le qualificatif d'éternelle qui révulse les belles consciences) sur l'autel de l'humanisme utopique exacerbé. Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l'Etat (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces «intelligents» qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l'organisme encore sain de la nation française.
Même si je peux, à la limite, les créditer d'une part de sincérité, il m'arrive d'avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot renégat, mais il y a une autre explication: ils confondent la France avec la République. Les «valeurs républicaines» se déclinent à l'infini, on le sait jusqu'à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d'abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n'est qu'une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d'idéologie, idéologie avec un grand «I», l'idéologie majeure. Il me semble, en quelque sorte, qu'ils trahissent la première pour la seconde.
Parmi le flot de références que j'accumule en épais dossiers à l'appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l'étendue des dégâts. Elle est extraite d'un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003: «Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d'une jeune Française issue de l'immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République...»
Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure: «Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d'êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie.» (Président Boumediene, mars 1974.)
Et celle-là, tirée du XXe chant de l'Apocalypse: «Le temps des mille ans s'achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée.»
*Ecrivain, romancier.
L APOCALYPSE A ETE ECRIT DEVANT L ANGOISSE DE L INVASION DES HEBREUX PAR LA BARBARIE DES PEUPLES
LA MEME ANGOISSE EXISTE CHEZ RASPAIL CAR LE BARBARE N ELEVE PAS SES ENFANTS IL LES ENVOIE CONTRE LE CIVILISE QUI FAIT EFFORT D EDUCATION DE SES ENFANTS ET LIMITE LE NOMBRE POUR LES ELEVER
VOILA LE SECRET DES HAINES