Archive jusqu'au 28/juin/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Juin 2004: Archive jusqu'au 28/juin/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le lundi 28 juin 2004 - 05h59:

Naomi Shemer 1931-2004
quelle belle voix Naomi!
j'aurai voulu pouvoir te le dire lorsque tu
pouvais nous lire.
Jaco, merci de partager cet enregistrement avec nous
voir lien de sa musique sur commentaires du 27 juin

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 28 juin 2004 - 03h18:

LA PHRASE DU JOUR

proverbe yiddich :

lorsqu'on me crache dessus je ne prétend pas qu'il pleut.........

Norbert Brami

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 28 juin 2004 - 02h29:

Beber c'est gentil de dire des belles choses sur nous deux. Mais je ne crois pas que nous meritons de tels eloges. Je veux bien etre le ble et l'orge de Beja mais pas plus. Un Baji reste un Baji et a toi je peux dire que tu es le poisson de la mer qui glisse de la main. On a besoin des deux ingredients pour vivre mais il manquera toujours les poules bien potelees. C'est pourquoi on disait chez nous quand une belle poule passait:
"La viande qui pourrit et les chiens qui crevent de faim."

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 28 juin 2004 - 01h28:

LES FILS ET FILLES DES DEPORTES JUIFS DE FRANCE
MILITANTS DE LA MEMOIRE

F.F.D.J.F.
ASSOCIATION REGIE PAR LA LOI DE 1901
32, RUE LA BOETIE - 75008 PARIS
PRESIDENT : Me SERGE KLARSFELD
TELEPHONE : 01 45 61 18 78 - 01 45 62 41 71


C O M M U N I Q U E

SERGE KLARSFELD,
PRESIDENT DE L'ASSOCIATION
LES FILS ET FILLES DES DEPORTES JUIFS DE FRANCE

A L'HONNEUR DE VOUS INVITER A L'INAUGURATION DE L'EXPOSITION
" ENFANTS JUIFS DEPORTES DE FRANCE - LE DERNIER CONVOI "

LE JEUDI 1er JUILLET 2004 A 11 HEURES
EN GARE DE PARIS-NORD (COTE TRANSILIEN)

EN PRESENCE DE LOUIS GALLOIS, PRESIDENT DE LA SNCF.


Pour témoigner de ce que fut la déportation des Juifs de France et à l'occasion de son 60ème anniversaire,
l'association des Fils et Filles des Déportés Juifs de France a organisé une exposition sur les
11 000 enfants juifs ainsi déportés.

Avec le concours actif de la SNCF, cette exposition a été présentée dans les gares de Compiègne,
Paris Saint-Lazare, Limoges, Clermont-Ferrand, Lyon Part-Dieu, Marseille Saint-Charles, Rennes, Lille,
Strasbourg, Nice, Nancy, Bordeaux, Grenoble, Metz et, à partir du 1er juillet, Paris-Nord
- à chaque fois pendant plusieurs semaines.

L'association FFDJF souhaitait, avec cette exposition, aller à la rencontre du peuple français :
des centaines de milliers de personnes l'ont visitée au cours de ces deux années.

L'association FFDJF tenait aussi à célébrer le souvenir de tous les déportés ;
une lecture des noms des déportés de chaque convoi a eu lieu le jour anniversaire et sur le lieu même de son départ :
63 fois à Drancy, 6 fois à Pithiviers, 2 fois à Beaune-la-Rolande, 1 fois à Angers, Lens, Lyon-Perrache,
Toulouse et Clermont-Ferrand. Des plaques commémoratives ont été posées dans les gares de Paris-Est,
Paris-Austerlitz, Angers, Lyon-Perrache, Toulouse, Clermont-Ferrand et Compiègne.


NOUS SOUHAITONS VOUS RENCONTRER A PARIS-GARE DU NORD,
LORS DE L'INAUGURATION LE JEUDI 1er JUILLET 2004 A 11 HEURES,
ET ENSUITE JUSQU'AU 19 JUILLET ( de 10 heures à 19 heures ), LE PLUS SOUVENT POSSIBLE.

Il s'agit en effet de la dernière étape de ce cycle d'expositions sur les enfants juifs français victimes de la barbarie nazie,
dont la valeur éducative et de témoignage donne plus de visibilité à la Shoah.
Les temps tourmentés, l'incertitude où nous vivons, l'utilisation de la shoah comme sa négation :
il est important et urgent de remettre la shoah dans son contexte exact, d'en souligner l'universalité,
la douleur jamais effacée, la peur de son oubli devant la disparition des témoins,
le retour de l' antisémitisme que nous pensions à jamais disparu.

Cet appel s'adresse à tous : juifs et non-juifs, et à toutes les générations : enfants, parents, grands-parents.

Nous ne doutons pas que vous nous rejoindrez en grand nombre.

F.F.D.J.F. , Les Fils et Filles des Déportés Juifs de France, Militants de la Mémoire.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Roger_Chemouni (Roger_Chemouni) le lundi 28 juin 2004 - 00h38:

CINEMA ISRAELIEN

ALILA de Amos Gitai Israël 2002 sortie DVD Mai 2004

ALILA de Amos Gitai est une œuvre plus ambitieuse et plus réussie dans son traitement bien qu’adaptée elle aussi d’un roman (« Returnin lost loves » de Yeshoshura Kenaz ») . Le film raconte la vie de locataires vivant aux alentours du Tel Aviv d’aujourd’hui. il y a le vieux Schwartz qui vit avec une jeune philippine son aide ménagère, Aviram qui ne sort jamais sans son chien , Gabi qui attend son amant pour des ébats bruyants qui indisposent l’entourage, Erza divorcé de Mali amie de Gabi dont elle ne partage pas sa vision de l’amour et qui a refait sa vie. Il y a aussi cette voisine qui crie son désespoir et qui est plus écoutée dans ses fonctions de policier que comme voisine exubérante. Tout se monde se côtoie sans se parler , sauf pour s’engueuler .Amos Gitai parle à nouveau d’incommunicabilité , d’intégration , de partage de territoire et de la reconnaissance de l’autre dans cette chronique de la vie ordinaire.


LA VIE SELON AGFA de Assi DAYAN ISRAEL 1992 sortie DVD Mai 2004


Le bar de Dalia (Gila Almagor) femme libre et fantasque à ses habitués durant ses heures d’ouverture nocturne. Il y a Benny (Shuli Rand) le flic violent et coureur de jupon, les serveuses Rivka qui fréquente Benny et Nava droguée qui rêve de partir aux USA où la drogue est moins chère, le pianiste poète non reconnu et observateur impartial , les cuisiniers dont Samir qui blaguent sur l’Intifada et leur positions d’arabe dans une société inamicale. D’ailleurs tous ces marginaux subiront l’hostilité et les seuls qui y réchapperont : Riki une jeune femme dépressive et , Eli un producteur qui a une aventure amoureuse avec Dalia ; ce ne sera que pour une courte durée : le suicide et le cancer couperont leurs destins.
Assi Dayan fils du célèbre général (1) acteur, scénariste et réalisateur signe là une œuvre désespérée, accompagnée d’une musique de Léonard Cohen comme pour mieux accentuer le côté mélancolique de ce groupe de clients qui ne sent plus rien dégoûté par la vie, par une attitude humaine décourageante et par une société inique . C’est au demeurant l’effondrement de celle ci que redoute l’auteur , cette dissolution due à l’absences de concessions, de débordements.
L’œuvre présentée dans ce DVD malheureusement sans grand bonus (2) reste d’une grande actualité et douze après sa réalisation soulève encore des polémiques. Par ses propos (« Les sionistes sont des exilés de première » dit Dalia ) , par sa peinture décadente et dénonciatrice (les militaires n’ont guère le beau rôle et sont présentés comme des êtres enfantins, violents et débiles) par son rythme saccadé (notamment la scène finale de tuerie sur la musique de Léonard Cohen (3), « la vie selon Agfa » est une des œuvres les plus puissantes du cinéma israélien qui commence à être reconnu, aimé, étudié et publié en France (4)


(1) il vient de jouer son rôle dans un téléfilm
(2) excepté une bande annonce
(3) scène reprise 2 ans plus tard dans « Tueurs nés » de Oliver Stone
(4) Le scénario du film fut publié par « Avant scène »
Le festival du cinéma israélien en est à sa quatrième année
Amos Gitai a droit à une rétrospective, un livre et la sortie de ses films en DVD

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 28 juin 2004 - 00h05:

Attentat au rond point Kissoufim dans la bande de Gaza
http://harissa.com/boukhabar/read.php?f=36&i=132&t=132

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 27 juin 2004 - 23h23:

Emile tu es un homme de la terre et des montagnes, tu nourris ce site par ta belle semence de blé , moi je suis un homme de la mer, et des mouettes, donc à nous deux nous sommes le sel et la terre.. :) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 27 juin 2004 - 19h43:

Un beau documentaire comme on aimerait en voir plus souvent, 1ère partie (info # 012106/4) [analyse]

Par Guy Millière © Metula News Agency



Le monde selon Bush


J’attendais avec impatience de voir le film de William Karel, “Le monde selon Bush”. Je savais que c’était une adaptation cinématographique des deux derniers romans fantastiques d’Eric Laurent, et pour avoir apprécié ceux-ci, qui débordent d’imagination jusqu’à glisser vers le délire, je pensais ne pas être déçu. J’ai été satisfait ; au-delà même de toutes mes espérances. J’ai pu voir pendant une heure et demie l’entreprise de propagande la plus fétide à avoir été conçue depuis les temps glorieux de l’Union Soviétique: Parvenir à ce résultat n’est pas une mince prouesse.

La technique utilisée est simple, mais efficace. Réalisez des interviews de membres de l’administration Bush ou d’intellectuels néo-conservateurs. Coupez-les au montage de façon à leur faire dire uniquement ce qui vous intéresse, quitte à ce que cela devienne quelque chose de très différent de leurs propos initiaux. Ajoutez des fragments d’entretiens réalisés avec des gauchistes engagés, des militants de l’aile gauche du parti Démocrate, des agents de la CIA licenciés et aigris et quelques journalistes de gauche et d’extrême gauche. Retenez de ces fragments les éléments les plus outranciers. Parsemez le plat d’images d’archives. Assaisonnez de quelques commentaires personnels perfides et porteurs d’amalgames abusifs. Et goûtez le résultat de votre cuisine.

1. George W. Bush est un dangereux fanatique.



Il prie tous les jours. Il se réfère à la Bible. Il pense qu’il y a une différence entre le bien et le mal. Il s’est entouré à la Maison Blanche de chrétiens évangélistes et de juifs. C’est vous dire s’il est dément ! Il y a même, dans son entourage, des gens qui défendent sans fléchir l’existence de l’Etat d’Israël. Et Bush a reçu à de nombreuses reprises Ariel Sharon. Inquiétant décidément ! On est loin des préférences de Bill Clinton qui aimait mieux le toucher labial de Monica à la lecture des textes saints ou de Jacques Chirac, l’ami d’Arafat. Eux sont des gens normaux et ne s’encombrent pas de valeurs morales d’un autre âge. Bush est un dangereux fanatique, certes.

2. George W. Bush n’avait pas voyagé en dehors des Etats-Unis jusqu’au moment où il est devenu président.



Très louche… incontestablement. Vivant à une époque où ni Internet, ni la télévision, ni le téléphone n’existent, cela implique assurément qu’il ait vécu toute sa vie jusqu’en 2000 coupé du monde extérieur. On peut même supposer qu’il ignorait l’existence d’un monde extérieur et qu’il pensait que la terre était plate ? Il est tellement débile, ce type !



L’évidence de son ânerie ? Il a fait preuve de curiosité intellectuelle au cours des années qui ont précédé sa candidature à la Maison blanche, il s’est entouré de spécialistes, il a manifesté un humble désir d’apprendre. A-t-on idée ? Pour ne pas être sot, des experts vous en persuaderont, il faut n’avoir aucune curiosité intellectuelle, ne rencontrer aucun spécialiste, ne manifester aucun désir d’apprendre et penser qu’on a la science infuse. Certains de ceux qui sont interviewés dans le documentaire ont ainsi tout fait pour ne pas être dadais et cela ne leur a pas mal réussi. Il est, de plus, visible qu’ils sont satisfaits de baigner dans la science infuse. Bush aurait pu les imiter. Quelle cruche, quel naïf, surtout, de n’avoir pas consulté quelques crânes d’oeufs de la gauche caviar, ceux qui se sont trompés sur tout au cours des trente dernières années, et d’avoir choisi plutôt des gens qui avaient travaillé pour Ronald Reagan qui, c’est une tare dont les Américains se sont souvenus la semaine de ses obsèques, a pour sa part réussi tout ce qu’il avait entrepris pendant ses huit années de présidence.

3. Surtout, Bush n’avait strictement aucune raison de renverser le régime de Saddam Hussein en Irak.



Saddam Hussein, c’est clair, n’avait aucune arme de destruction massive et ne prétendait même pas en avoir quand il disait en avoir (c’est compliqué la psychologie d’un Saddam). Saddam n’avait jamais disposé d’armes de destruction massive, et ce n’est pas lui qui a gazé des Kurdes voici quelques années, mais c’est la CIA, c’est démontré ! Les quantités de produits chimiques et biologiques répertoriés avant l’expulsion des inspecteurs de l’ONU en 1998 n’existaient pas, c’est une autre évidence, et ils n’ont jamais existé. Ou alors ces produits se sont désintégrés dans l’univers sans laisser de trace et sans que personne ne les ait détruits.



Vous ne croyez pas aux miracles ? Seriez-vous d’extrême droite, par hasard ? Les chercheurs biologiques, chimiques et atomiques, grassement rétribués par Saddam l’étaient pour faire joli dans le décor et pour taper la belotte devant une anisette avec leur sympathique patron.


Saddam avait été aidé par les Etats-Unis dans les années 1980, il était même une créature des Etats-Unis (Osirak-Chirak, connaît pas ?), avant que Bush père, en 1991, ne se retourne traîtreusement contre lui pour une broutille (l’invasion du Koweit). Les rôles étaient bien distribués: Le peuple subissait terreur et violence, Saddam et ses fidèles construisaient des palais, tuaient, mutilaient, violaient.



Pourquoi, dans ces conditions, changer cette distribution des rôles et surtout, pourquoi se préoccuper de la population irakienne ? Pourquoi vouloir se demander ce que les armes de destruction massive introuvables étaient devenues ? Elles étaient de toutes façons incapables d’atteindre l’Amérique et auraient tout juste pu finir sur Tel Aviv ou Jérusalem. Faudrait-il défendre Israël ? Faudrait-il éviter que des juifs soient tués ? Quelle idée saugrenue. Une idée que seuls des juifs fourbes et menteurs – personne n’a prétendu qu’ils ne seraient que "médisants et sadiques" ! - tels que Richard Perle ou Paul Wolfowitz pourraient en avoir.

Saddam n’avait aucun lien avec le terrorisme, comme de bien entendu, et c’est sans aucun doute sans le savoir lui-même que le régime irakien offrait de fortes récompenses aux familles d’auteurs d’attentats collectifs en Israël ; à son insu aussi que l’organisation Ansar Al-Islam, branche d’Al-Qaida, était installée sur le territoire irakien ? A son insu toujours que se sont développés les multiples liens avec le terrorisme international mis au jour par Stephen Hayes dans son dernier livre, “The Connection”.

Pauvre Saddam ! Victime de l’odieux Bush et de sa clique de chrétiens et de juifs qui ont dans la tête l’idée perverse de faire avancer la décence et la démocratie au Proche-Orient. Faut-il être monstrueux pour promouvoir de telles idées.

Quant au peuple irakien ? Norman Mailer le dit clairement dans le film: “il ne mérite pas la liberté”.


4. Bush, enfin, est un affairiste de la pire espèce.



Son grand-père avait des relations financières avec l’Allemagne nazie. Comment ne pas imaginer l’influence du grand-père sur le petit-fils ? Mon propre grand-père était pilote automobile et je suis écrivain, vous voyez bien qu’il m’a influencé ! Son père, qui était installé au Texas, a travaillé dans le pétrole (étrange et suspect : une activité si peu répandue au Texas). Il a des actions dans des sociétés de fabrication et de vente d’armes et dans des institutions financières internationales. Dick Cheney a dirigé la plus importante société de forages pétroliers, Halliburton. D’autres membres du gouvernement ont été employés ou ont servi de consultants auprès de diverses entreprises industrielles avant de devenir membres du gouvernement. George W. Bush lui-même a eu des activités pétrolières.

Tous ont revendus leurs actions ou démissionné de leurs postes dans le privé avant d’entrer au gouvernement, mais qu’importe… Un passé d’entrepreneur est une infamie, ignominieux capitalistes, odieux ennemis du socialisme scientifique ! Au moins auraient-ils pu avoir la décence d’être fonctionnaires toute leur vie. Au moins auraient-ils pu ne pas être nés au Texas, cet Etat de ploucs, de garçons vachers, indignes de fréquenter l’élite néo-aristocratique de la Nouvelle-Angleterre. Au moins auraient-ils pu, c’eût été la moindre des choses, ne pas travailler dans le pétrole.

Et puis, c’est un secret d’apothicaires, Bush père a des actions dans une société où l’un des trente frères d’Oussama Bin Laden en a aussi. Ils sont pris la main au panier ! Mais penchez-vous vite sur votre compte en banque: Si l’un des clients de votre banque est membre d’une famille très nombreuse et si l’un de ses frères ou de ses cousins est un criminel, vous êtes complice d’un criminel, c’est scien-ti-fique. Et n’imaginez pas vous laver de toute accusation en fermant simplement votre compte, coquins de lecteurs : la trace reste là, indélébile.

On n’ira pas jusqu’à dire que Bush est derrière les attentats du onze septembre. On dira à la place que la préparation de ceux-ci a commencé en 1997. On ajoutera que c’est l’administration Bush, en place depuis fin janvier 2001, qui aurait dû identifier ce qui se tramait depuis 1997. Clinton gardait-il son nez dans les catalogues des articles qu’on fabrique à Saint-Claude du Jura ?



On vous dira que 3000 morts en un seul jour aux Etats-Unis, ce fût un “cadeau inespéré”’, une “divine surprise”. Enfin le prétexte rêvé pour faire la guerre, et pour s’en prendre à ce pauvre Saddam, qui n’a jamais fait de mal à personne, ou alors si peu ! Ou alors à cause de la CIA. On vous dira que, dès février 2001, il y avait au Pentagone des plans pour renverser Saddam et on ne vous dira pas qu’il y avait des plans du même genre sur le bureau de Bill Clinton, contresignés par lui, dès 1998.

On ne vous dira pas que la menace terroriste n’existe pas. Mais on restera pudique, discret, très discret, et on ne l’évoquera pas un seul instant, pas une seconde. Il ne faut pas se tromper de cible: le méchant c’est George Bush, ne confondez pas tout. Saddam est une victime, de même que Bin Laden...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le dimanche 27 juin 2004 - 15h47:

:NEOUMI CHEMERde NEOUMI CHEMER

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 27 juin 2004 - 17h08:

Mon cher Henri, Celui qui peut lire un petit article en anglais peut aussi lire les longs recits.
N'oublie pas que le site se trouve aux Etats Unis et nous esperons que les americains viennent nous visiter. Je m'excuse de n'avoir pas assez de temps pour traduire cet article tres interessant du point de vue de nos amis tunisiens qui critiquent Israel.
En quelques mots il s'agit de la Tunisie de Ben Ali qui se trouve en porte-a-faux avec la politique americaine. Ben Ali est devenu l'allie des Etats Unis puisqu'il combat l'extremisme Musulman et son terrorisme et paralellement il combat la liberte democratique.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 27 juin 2004 - 14h50:

Guysen...


Quatre adolescents juifs ont été agressés par un groupe d'individus d'origine maghrébine, à Anvers, le 24 juin, près de la yeshiva (Ndlr : école talmudique) où ils suivent leur scolarité. Trois ont pu s'enfuir. L'un d'eux a été poignardé grièvement. (Guysen.Israël.News)

Cette victime a été hospitalisée. Ses jours ne sont pas en danger.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 27 juin 2004 - 11h14:

Ce qu’ils nous cuisinent, 2ème partie (info # 012606/4) [analyse]

Par Michaël Béhé à Beyrouth © Metula News Agency



Merci à Jean Tsadik pour son précieux concours à la rédaction de cet article



Reste la question kurde. Autrement plus complexe que ces amusettes, comme on les présente volontiers à Ankara et à Jérusalem. Et tout ce qui touche au renforcement des Kurdes et partant, de leurs aspirations indépendantistes, fait sursauter, non pas seulement Erdogan, mais également les militaires qui dirigent effectivement la Turquie.



Là on fait face à un authentique et complexe problème, tant l’action des Israéliens est stratégiquement prépondérante dans l’Est iraquien, autant pour les généraux de Tsahal, d’ailleurs, que pour ceux du Pentagone. Autant dire qu’à la Ména on n’accorde pas beaucoup de crédit aux dénégations véhémentes du leader kurde Jalal Talabani et d’Ariel Sharon face aux propos de l’éditorialiste Seymour Hersh dans le New Yorker.



Il faut dire qu’à la Ména on connaît les Kurdes et le Kurdistan presque comme notre poche et des reporters à nous s’y baladaient indolemment (dans certaines régions du Kurdistan iraquien Ndlr.), avant même la chute du régime de Saddam Hussein. Les connivences entre les juifs et les Kurdes datent de la création du monde et celles entre les Libanais et les Kurdes, d’une heure et quart plus tard.



Quitte à mettre les pieds dans le plat, laissez-moi vous dire que les rapports syriens que j’ai eus en mains par un concours de circonstances font état d’un Kurdistan infecté d’agents sionistes. Je suis en mesure, une fois n’est pas coutume, de confirmer les attendus des services de Assad : D’abord les Israéliens servent au Kurdistan leurs intérêts vitaux. Il n’est pas de pareil promontoire et de frontières perforées comme un fromage d’Emmenthal, que les hauts plateaux du pays kurde. Des dizaines de spécialistes, discrets mais néanmoins israéliens, y surveillent de très près les projets de développements d’armes non conventionnelles aussi bien en Syrie que chez les Ayatollahs. Et même si je ne dispose pas de preuves positives de ce que j’avance, je mettrais ma main au feu que les compatriotes des Tsadik et de Juffa effectuent, à partir du Kurdistan, de fréquentes excursions dans ces pays de l’Axe du mal afin de se rendre compte exactement où en sont les programmes qui les menacent. Agiraient-ils différemment, que je ne le comprendrais pas et que je ne reconnaîtrais pas leurs méthodes.



Ensuite, les Israéliens – et je ne parle pas que d’agents du Mossad, il y a aussi des conseillers privés, des marchands d’armes et même de nombreux hommes d’affaires, actifs dans tous les domaines que vous pouvez imaginer, de la nourriture à l’électronique civile, en passant par des antiquaires et des acheteurs de tapis – remplissent au Kurdistan des "fonctions" tactiques à la demande de leurs alliés américains. Ainsi, forts de leurs anciennes introductions et de la confiance dont ils jouissent auprès de leurs amis kurdes, les services de Jérusalem jouent-ils un rôle dominant dans l’identification et la traque des réseaux pro Hussein et de ceux de l’internationale terroriste islamique (dénomination qui nous semble infiniment plus proche des réalités que la très aléatoire Al-Quayda). Comment s’étonner de ce rôle d’ailleurs, puisque même des sources officielles américaines ont récemment fait état du transfert massif de miliciens du Hezbollah de la frontière libano-israélienne au Nord Iraq. Les Américains avaient même précisé que ce transfert s’était effectué à l’initiative conjointe de Damas et de Téhéran. Qui connaît mieux que les experts hébreux les cerveaux du Hezbollah et leurs modus operandi ?



En plus de cette affectation, des hommes venus de Canaan sont chargés de la surveillance des intérêts et de l’intégrité de la population turkmène ou turcomane minoritaire. Cette minorité turcophone, issue des familles des fonctionnaires de l’empire ottoman déchu, est forte de 500 à 700'000 âmes dans le Kurdistan, sur une population globale d’environ 4.5 millions d’habitants. Le rôle des conseillers israéliens est double sur ce point. D’une part, il consiste à s’assurer effectivement de la bonne condition de cette minorité pour elle-même et de l’autre, d’éviter qu’un faux pas ou qu’une provocation ne fournisse prétexte à Ankara afin d’envahir le Kurdistan. Et il s’agit d’un danger majeur, comme me le répétait au téléphone, pas plus tard que mardi dernier, l’un des chefs du clan Barzani : "Les Turcs se fichent bien des Turkmènes, s’il s’était agi de leur venir en aide, ils avaient 90 ans pour le faire. Ils veulent venir en aide à nos puits de pétrole et ils sont à la recherche du moindre alibi pour essayer de s’en emparer. Les revenus du pétrole kurde sont les clés de notre indépendance, cela, tout le monde le comprend bien".



Troisième sorte de tâches des Israéliens, celles qui servent tout le monde et au premier plan les Kurdes. Il s’agit d’une affectation multicarte, qui inclut l’arbitrage permanent entre les factions ennemies des Barzani et des Talabani. Beaucoup d’observateurs ont été étonnés de ce que la déroute des Iraquiens n’ait pas été suivie d’un étripage général – comme en d’autres occasions passées – entre les deux tribus ennemies. On doit l’entente de raison qui s’est au contraire instaurée autant à la maturation des uns et des autres, qui se sont rendus compte que si les Kurdes voulaient jouer un rôle politique aux yeux des Américains, il n’y avait pas de place pour des luttes fratricides, qu’à l’instauration d’un office d’arbitrage permanent des différends, supervisé par un officier israélien à la retraite.



D’autre part, et toujours dans cette troisième catégorie, les formateurs du Mossad, secondés par des prestataires de services privés, sont en train de transformer les légendaires combattants kurdes, les Peshmergas, en une armée régulière. Dans toutes les configurations politiques qui se dessinent à Bagdad au rythme des explosions, s’il est une certitude, c’est la nécessité pour les Kurdes, pour les coalisés et pour les Israéliens de posséder, à l’est de l’Irak, une armée non arabe, fiable, bien dotée et bien entraînée. Dans le meilleur des cas, le contingent kurde sera intégré à une nouvelle armée iraquienne et il aura la charge de défendre la partie septentrionale de la très longue frontière avec la Perse. Dans d’autres cas de figures moins favorables, il pourrait être nécessaire de défendre le Kurdistan contre un pouvoir islamique ou contre les ambitions turques.



Ca c’est la musique d’un avenir incertain, inspirant aux Kurdes la devise Si vis pacem para bellum ! [1]. Il existe également des charges présentes, pour lesquelles des conseillers hébreux participent à l’entraînement des Peshmergas. Elles sont au nombre de deux : 1) Protéger les installations de forage pétrolières ainsi que les conduites de transport de l’or noir situées sur le territoire kurde et 2) empêcher les infiltrations des combattant de l’internationale islamiste à travers la frontière syro-iraquienne/kurde.



Autre facette du même dé, le soutien à la minorité kurde syrienne, atrocement persécutée depuis des décennies par la dictature alaouite de Damas. [Voir l’article de Jean Tsadik Massacres dans le Kurdistan syrien]. Cette interaction entre Kurdes, avec le soutien efficace de Jérusalem, constitue une source légitime de tracas, allant augmentant, pour le grand tourmenteur du Liban. S’il n’est pas question d’un soulèvement général des Kurdes syriens et de leur rattachement à un Etat du Kurdistan (surtout à cause des menaces turques Ndlr.), tout est mis en place – au niveau de l’autodéfense des population en Syrie et des modalité de l’aide qu’ils pourraient recevoir de leurs frères d’Irak – dans le cas de nouvelles opérations répressives de l’armée des Assad.



Autre intérêt à organiser défensivement les Kurdes syriens, l’intérêt qu’ils représenteraient dans l’hypothèse où les sanctions politiques des USA contre la népotie alaouite ne suffiraient pas et que le rôle de Damas dans les activités anti-coalisées deviendrait militairement insupportable. Dans ces conditions, dans le cas d’une opération militaire étasunienne afin de déposer le régime des al-Assad, les Kurdes de l’intérieur pourraient être d’un puissant secours logistique.


Idem, dans l’hypothèse où Israël se trouverait entraînée dans un conflit avec la Syrie. Il serait alors impératif pour l’état major du général Ayalon de neutraliser très rapidement toutes les installations syriennes liées à la construction des missiles dérivés des Scudds, de leurs stocks de carburant, de leurs charges non conventionnelles ainsi que de leurs sites de lancement. Or, une grande partie d’entre ces installations ont été implantées, du temps encore du fondateur de la dynastie dictatoriale assadienne, Hafez, dans la partie kurde (ou dans sa proximité) de la Syrie, le plus loin possible des frappes du Khél Avir [2]. Il était difficile d’envisager, à l’époque, que les Etats-Unis occuperaient l’Iraq et que le Kurdistan iraquien jouirait d’une quasi indépendance.



Par recoupements de bribes d’informations, par les allusions de nos amis kurdes, de par notre expérience consommée de la région et de ses protagonistes et enfin, par simple déduction logique, il ne fait aucun doute que les Israéliens s’appuient sur leurs amis kurdes, en Syrie, afin de relever les voies d’accès et de retraite vers les installations de Béchar liées à l’opération des Scudds. De la même manière, on peut raisonnablement imaginer que les Israéliens pourraient utiliser des villages kurdes comme points d’appuis lors d’une campagne, pour le plus grand plaisir, d’ailleurs, de leurs habitants.



Mauvais temps au large, donc, pour l’Affreux de Damas et pour ses alliés souterrains, scrutant les nuages noirs du toit de l’Institut français. Comme l’impression de faiblesse insigne que le rejeton de Hafez a certainement ressentie à Beijing, alors qu’il était obligé de contempler l’intérêt porté par les Chinois pour la technologie de ses ennemis. Sa Syrie ne peut lui opposer que l’image de la corruption, de la répression, de la ségrégation, de l’occupation et de la haine. Et ces produits, de même que les cerveaux médiévaux de ses protégés du Hezbollah libanais, du FPLP et du Hamas palestinien, les Chinois comme le monde n’en ont que faire. Dure constatation pour l’apprenti vautour d’une despotie dégénérée et pauvre, condamné à quémander en vain des usines d’électricité à des empereurs communistes. Décidément, hors d’un réduit dirigé par des barbares imbéciles et qui s’effrite de toutes parts, le monde choisit la vie et le progrès. Comme quoi, la mort et la misère n’ont plus beaucoup d’acquéreurs.





Fin.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toumargo (Toumargo) le dimanche 27 juin 2004 - 09h16:

Les amis de la LDH font faux-bond à la LDH

Les frères musulmans décident de faire bande à part



Et pourtant ils auraient dû s’y attendre, on ne fricotte pas impunément avec le diable, sauf lorsqu’on le respecte !!!



La dépêche de l’AFP est claire. Le temps est venu pour les intégristes musulmans de se doter d’une ONG (oui, oui, sans rire), qui défend les droits de l’homme (je vous assure, c’est sans rire).

J’imagine la facture de téléphone de la direction de la LDH qui pensait avoir trouvé des amis. Coups de fils au Caire (al Azhar bien sur), à Genève (pour avoir l’avis de Hani à défaut de Tariq), et pourquoi pas au MRAP, pour tenter de réorienter leurs stratégies communes ?



Non, ces gens là ne composent pas, ils manipulent, et vous, LDH, MRAP, et compagnie, nous vous l’avions dit.



Le mardi 15 juin 2004, l’AFP annonce la création de la première ONG islamiste des droits de l’homme. Oui, vous avez bien lu, islamiste. Ce sont les descendants spirituels de Hassan el Banna, arrière grand-père de Tariq et de Hani Ramadan. Il y’a anguille sous roche ? A votre avis ?

En tout cas ce même Hassan arrière grand-père de celui qui prône aujourd’hui le moratoire sur la question de la lapidation, prêchait aux mêmes décervelés, « Le Coran est ma constitution, et le jihad est la solution », à méditer…



Tout à coup, les descendants du Créateur des islamistes, qui, soit dit en passant a été à l’origine des premiers groupes armés en Palestine, pour « faire le jihad » au juifs, devient un humaniste. Tout tend d’ailleurs à prouver que si une seule rumeur courait sur la présence des juifs en Atlantide, le djihad aurait épargné la Région, et nous serions peut être dans un autre monde.



Les algériennes et algériens égorgés à cause de ce minable tartuffe criminel, assassin, arrière grand-père d’un manipulateur de décervelées qui s’auto-congratulent chaque fois qu’elle sont soumises et qui en redemandent, doivent se retourner dans sa tombe.

Sans compter tous les égyptiens, tunisiens, marocains, soudanais, et autres victimes de ce sale bonhomme, que Tariq tente de faire passer pour un réformateur, mais qui n’est qu’un imposteur, et l’histoire nous l’a démontré : Meurtres, assassinats d’enfants, violes, au non de sa secte qu’il appelle Islam. Et à en croire l’acharnement de ses progénitures dans la foi, le carnage n’est pas prêt de s’arrêter.

Ô Dieu, sauve nous !



Et vous n’entendrez aucun folliculaire, fût-il propulsé au rang de chef d’un quotidien français de renommée internationale, se soulever contre cette hérésie mortifère, pas même en anonyme, alors qu’il pourrait profiter de l’imagination des parents qui lui ont donné le prénom de Monsieur X. Rien, pas un mot, à croire qu’ils baignent en plein dedans.



Alors que la réalité est à la portée de qui veut bien se donner la peine de chercher un peu, la vie vaut bien cela.



Les islamistes ont toujours détesté l’Occident, largement en avance notamment sur les questions des droits de l’homme. Et nous devons, nous, arabes laïques, demander à ce même Occident de nous protéger contre cette peste qu’est l’islamisme, que nous avons importé en France, en Angleterre, au Canada, …



Pendant les négociations concernant la Déclaration Universelle des Droits de l’homme, en 1947, les pays musulmans, (oui, ceux de ma religion), ont exercé une pression pour que la question de la femme (notamment mineure soit éludée, afin que le mariage avec des petites filles puisse se perpétuer ). A peine quelques années après, les musulmans intégristes, comme à leur habitude, ont émis une déclaration des droits de l’homme musulman, dont je vous donne extrait du préambule plus loin.



Les islamistes ne se sont pas arrêté à falsifier le Coran, puis la Déclaration des droits de l’homme. L’imagination leur étant interdite, ils se contentent de copier. L’Isesco, dont je vous parlerai un jour, n’est qu’un clone de l’Unesco, entaché d’extrémisme musulman.



Le Maroc, dont je suis natif, a rompu ses relations officielles avec Israël depuis 1998, et personne n’en parle. La raison est pourtant simple. Le Maroc (et donc Mohammed VI), préside la commission el Qods, chargée de protéger tous les lieux saints musulmans. Or El Qods, est le nom Arabe de Jérusalem, cqfd.



Non, je ne veux pas de cela.



Kébir JBIL

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 27 juin 2004 - 09h54:

Pour le renseignement Albert du Mossad, répond..

Du cotè de Belleville, sur le Bd,après ou juste un peu avant la gargotte BINISTI.... se trouve justement le RESTAURANT DU FILS DE BICHI, Renèe.
Il suffit de demander aux commerçants ,il est connu là bas. Propre, bien servi et cuisine Tunisienne.

Albert du Mossad..Chut...Je suis payè pour ne rien dire .