Par Cacouboulou (Cacouboulou) le dimanche 03 juin 2007 - 12h58: |
Lu sur tdg.ch :
Le climat cartonne. Même Bush l’a compris
ÉDITORIAL | 00h05
02 Juin 2007 | 00h05
George Bush est-il tombé sur la tête? Il y a encore quelques mois, le président affirmait sans sourciller que le rôle de l’homme dans le réchauffement planétaire n’était pas prouvé. Le même homme vient pourtant d’annoncer son intention de réunir les principaux producteurs de gaz à effet de serre (dont l’Inde et la Chine) pour fixer un objectif commun de réduction des émissions. Un objectif, précise-t-on à la Maison-Blanche, pour l’après-Kyoto. Le protocole expire en 2012. Un protocole que n’ont pas signé les Etats-Unis, premier pollueur mondial.
Forcément suspecte, la tardive conversion bushienne laisse songeur. Si le ton est bon, on attend toujours un engagement en faveur de mesures contraignantes... Mais ne gâchons pas notre plaisir! On se réjouit de constater que même Bush veut se poser en leader de la lutte contre le réchauffement. C’est que, tout à coup, la cause du climat est devenue un must politique.
Comment? Pourquoi? Sans doute «Une vérité qui dérange», le documentaire à succès d’Al Gore, y est-il pour quelque chose. C’est une belle revanche pour le candidat malheureux à la Maison-Blanche. Mais surtout, le discours de George Bush est intenable depuis que 400 experts mondiaux sur le climat ont rendu un rapport accablant.
L’homme le plus puissant de la planète ne tient pas à entrer dans l’Histoire comme l’idiot du village global. Et puis, le message vert est porteur. Voyez en France. Tous les présidentiables ont courtisé Nicolas Hulot. Et le numéro deux du gouvernement, Alain Juppé, gère un vaste Ministère de l’écologie.
Bref, le discours sur le climat cartonne. Vivement des actes!
Par Pauline (Pauline) le dimanche 03 juin 2007 - 11h06: |
Alors que l’Europe s’autodétruit
Par Caroline B. Glick
https://jewishworldreview.com/0607/glick060107.php3
Adaptation française de Sentinelle 5767
Le continent européen est en train de se suicider.
Mercredi dernier, la décision de l’UCU (Syndicat des Collèges et Universités de Grande Bretagne) d’appeler au boycott des universités et collèges israéliens n’était pas seulement hypocrite. Elle était suicidaire.
Ce n’est pas seulement que les Britanniques préfèrent boycotter les universités israéliennes que par exemple, les universités palestiniennes, égyptiennes, syriennes, iraniennes, saoudiennes et jordaniennes, où les étudiants sont endoctrinés à rechercher l’annihilation du Peuple juif, et la soumission de la chrétienté par la destruction de la civilisation occidentale.
Ce n’est pas seulement qu’ils ont ignoré les pauvres et braves étudiants iraniens qui, il y a trois semaines, ont été attaqués brutalement par les forces du régime alors qu’ils tentaient de tenir des élections pour leurs organisations pro démocratiques sur le campus.
En appelant au boycott des universités israéliennes, l’Establishment universitaire britannique ne tourne pas seulement le dos à Israël, mais à la Grande Bretagne. Quand le corps professoral britannique rejette le droit d’Israël à l’existence en tant qu’Etat Nation démocratique juif, et glorifie la société palestinienne qui soutient le jihad mondial et la destruction de la civilisation occidentale, ils rejettent l’Etat britannique.
Ils adhèrent à une culture fondée sur le rejet de la culture et des traditions qui ont constitué la Grande Bretagne depuis que la Grande Charte a été rédigée en 1215. Depuis 800 ans, la Grande Bretagne s’est dressée pour la liberté individuelle, et la liberté d’investigation – au moins au bénéfice des Britanniques eux-mêmes. Dans des universités telles Oxford et Cambridge, c’est cet esprit humaniste et la fierté nationale et culturelle justifiée qu’elle alimentait qui a facilité l’ascension britannique vers la puissance internationale. En boycottant Israël, qui incarne lui-même ces idéaux britanniques, les Britanniques abrogent leurs propres traditions d’ouverture. Par conséquent, ils s’autodétruisent
Et la Grande Bretagne n’est seule dans l’auto destruction. La course britannique vers l’obscurité fait partie d’un courant plus large qui recouvre toute l’Europe occidentale. Prenez la Suède par exemple.
La Suède est soutenue par des chefs de la Gauche israélienne comme l’ancien ministre des affaires étrangères Shlomo Ben-Ami, (qui se consacre désormais à attaquer les Etats-Unis et Israël depuis son perchoir universitaire à Tolède en Espagne), la ministre de l’éducation Yuli Tamir, le ministre de la défense Amir Peretz, le chef du Meretz Yossi Beilin, et l’ancien président du Parti travailliste Avraham Burg. Ils chantent les louanges de la Suède comme le merveilleux pays démocratique et social, que Israël doit imiter.
12,5 % des Suédois sont des immigrants, et environ la moitié des immigrants en Suède sont Musulmans. Les Musulmans vont bientôt composer la majorité de beaucoup de villes de Suède.
Le responsable d’un site Internet scandinave intrépide, 'Fjordman' a récemment écrit un essai, « Le jihad et l’effondrement du modèle suédois » (« Jihad and the collapse of the Swedish model ») sur le Journal de Bruxelles en ligne. Il y décrit la signification de la Loi d’Intégration Suédoise de 1997 pour l’auto destruction nationale de la Suède. La Loi proclame officiellement la Suède « société multiculturelle ».
Des remarques sur la Loi déclarent : « Du fait qu’un groupe important de population a ses origines dans un autre pays, la population suédoise ne dispose pas d’une histoire commune. La relation à la Suède et le soutien accordé aux valeurs fondamentales de la société comporte donc une plus grande signification pour l’intégration qu’une origine historique commune ».
Comme 'Fjordman' l’explique, la Loi n’était rien de moins qu’un suicide national. « Les Suédois d’origine en ont été réduits à un simple autre groupe ethnique en Suède, sans autre revendication sur le pays que les Kurdes ou les Somaliens arrivés jeudi dernier. Les autorités politiques du pays ont détruit la propre histoire et la culture de leur Peuple ».
Fjordman cite les auteurs Jonathan Friedman, Ingrid Bjorkman, Jan Elfverson et Ake Wedin qui ont expliqué dans leur livre paru en 2005 « Exit the People's Home of Sweden - The Downfall of a Model of Society »,[Sortie du Peuple de Suède de son Foyer – la Chute d’un Modèle de Société], que le multiculturalisme, en tant qu’ «idéologie dominante en Suède, qui a été rendue telle par de puissantes méthodes de mise au silence et de répression, est une idéologie totalitaire, où les élites s’opposent au point de vue national de l’Etat nation ».
Les auteurs expliquent : « Le problème est que le groupe ethnique… ceux décrits comme Suédois, sont implicitement considérés comme des nationalistes, et donc vus comme des racistes ».
Comme les idéologies totalitaires du 20ème siècle, le multiculturalisme identifie les Juifs et les Américains comme ses principaux ennemis. Tous deux doivent être détruits du fait de leur refus de s’autodétruire, et de fusionner dans le courant de pensée post-national. Et comme leurs prédécesseurs du 20ème siècle, les multi culturalistes d’aujourd’hui s’attachent les Musulmans radicaux qui partagent leur rejet du judaïsme et de la culture américaine.
Les multi culturalistes persuadent leurs sociétés d’accepter leur propre destruction en endoctrinant leurs concitoyens, par leur système d’éducation et les médias. Un récent sondage chez des Suédois âgés de 15 à 20 ans a démontré que 90 % d’entre eux n’avaient jamais entendu parlé du Goulag soviétique.
Il n’est pas besoin de dire que les conséquences de cet état de faits ne sont pas limitées à l’Europe. Comme elles le pratiquent envers leur peuple, les élites européennes travaillent sans cesse à circonvenir la confiance culturelle américaine et israélienne, et à miner toute action que les deux nations entreprennent pour combattre les forces du jihad mondial. Soit en condamnant l’incarcération par les Américains de jihadistes à Guantanamo Bay, soit en proclamant que le sionisme est un racisme, soit en attaquant la campagne américaine en Irak, soit en finançant des groupes de pression israéliens anti-sionistes et l’Autorité Palestinienne, ou bien en insistant pour négocier avec l’Iran, l’Union Européenne travaille à obliger les USA et Israël à démissionner plutôt qu’à se défendre, et à convaincre les sociétés américaine et israélienne que nous ne valons la peine d’être défendus.
De façon inquiétante, plutôt que de faire front à l’autodestruction de l’Europe et de l’éviter, menés par nos propres élites post-nationales, Israël et les USA adoptent le modèle d’effondrement culturel européen.
Le plus récent exemple de subversion des élites israéliennes contre leur pays, c’est l’attaque de l’Avocat Général [de l’Etat d’Israël, Ndt] Menachem Mazouz contre le « Fond National Juif » (KKL).
Depuis sa Charte conçue par Théodore Herzl en 1901, financé par des donations de Juifs à travers le monde, le KKL a acheté des terres pour promouvoir l’installation sur la patrie du Peuple juif. Le KKL est propriétaire de 2,5 millions d’hectares de terres.
En 1961, le KKL a signé un accord avec l’Autorité des Territoires d’Israël [Israel Lands Authority, en anglais : ILA ; « Sifrei Minhal Mekarkei Israel » en hébreu, Ndt] qui permettait à ILA de gérer les terres du KKL selon sa Charte. En 2004, le groupe de pression antijuive Adalah, composé d’Arabes israéliens, a déposé une pétition à la Cour Suprême, exigeant que l’ILA permette à des non juifs de s’installer sur des terres du KKL. Adalah alléguait qu’en agissant selon la Charte du KKL, l’ILA pratiquait une discrimination contre les Arabes.
Plutôt que de lui renvoyer la réclamation d’Adalah à la face, ou au moins d’annuler l’accord de 1961 et de permettre au KKL de gérer ses propres terres, Mazouz a penché du côté d’Adalah. La semaine dernière, il a ordonné que le KKL cesse de fonctionner selon sa Charte. Ce qui veut dire que Mazouz, effectivement et sans autorité légale, a exproprié la propriété du Peuple juif.
Ce faisant, l’Avocat Général de l’Etat juif a décidé essentiellement que le sionisme est une forme de racisme, et que le Peuple juif n’a pas de Droit particulier sur la patrie d’Israël. Sans aucun doute, les suédois sont-ils fiers de lui.
Le gouvernement Olmert a pareillement adhéré au modèle européen d’effondrement national. Plutôt que de défendre les citoyens israéliens contre nos ennemis, et de cultiver le caractère juif de l’Etat, le gouvernement cherche à se concilier les Palestiniens, les Syriens, les Egyptiens et les Européens aux dépens des citoyens d’Israël.
A l’invitation de gouvernements israéliens successifs, des forces européennes sont déployées aujourd’hui à Hébron, à Gaza, et le long de la frontière Nord d’Israël avec le Liban. Ces forces européennes n’ont rien fait pour empêcher les Palestiniens de s’armer, de s’entraîner et d’attaquer Israël. Le long de la frontière libanaise, depuis la guerre de l’été dernier, de même, les Européens n’ont rien fait pour empêcher le Hezbollah de reconstruire ses arsenaux, et de réaffirmer son contrôle sur le sud Liban.
Et il fallait s’y attendre. Alors que les Européens comprennent leurs intérêts, ils tirent avantage en se conciliant les Arabes et les Iraniens, et en condamnant Israël et les USA, pour chacune des mesures que nous prenons pour combattre les forces du jihad mondial engagé à notre destruction.
Plutôt que de reconnaître cette réalité et de retirer les Européens de notre sein, le gouvernement Olmert aggrave le problème. Lors des semaines passées, le gouvernement a demandé aux Européens d’augmenter la dimension de leurs forces le long de la frontière entre Gaza et l’Egypte. Jeudi dernier, le ministre des affaires stratégiques, Avigdor Lieberman a recommandé que des forces de l’OTAN soient déployées dans Gaza. De même, le ministre Rafi Eitan et les députés [MK] du parti d’extrême gauche Meretz Zahava Gal-On et Avshalom Vilan appellent les forces de la Ligue Arabe à se déployer à Gaza. Gal-On et Vilan envisagent que les Arabes et les Européens prennent conjointement le contrôle de Gaza. De son côté, Eitan recommande que des armées arabes se déploient aussi en Judée et en Samarie.
Aux USA, la situation est tristement semblable. Dans les universités prestigieuses, les professeurs et étudiants qui soutiennent ouvertement Israël et la campagne des USA en Irak sont traqués et isolés. En maintenant une attitude générale anti-américaine et anti-israélienne sur le campus des collèges, l’université de Harvard a invité l’an dernier l’ancien président iranien Mohammad Khatami à y discourir. Harvard a ignoré la gestion par Khatami du programme nucléaire iranien pendant son mandat. Son rôle dans la répression violente du mouvement étudiant démocratique iranien en 1989 et 2003 a pareillement été négligé.
La politique étrangère de l’administration Bush a de même été européanisée. Cinq ans après que le Président George W. Bush ait placé fermement l’Iran et la Corée du Nord sur l’axe du mal, le département d’Etat travaille en heures supplémentaires pour se concilier les deux. En accord avec cette politique, mardi dernier, l’annonce par l’Iran qu’elle avait arrêté cinq citoyens américains en les accusant d’espionnage a été accueillie avec embarras et paralysie à Washington. Le jour précédent, la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice avait envoyé l’ambassadeur des USA à Bagdad pour rencontrer son homologue iranien.
Le traitement réservé par les USA à la Corée du Nord est peut-être encore plus dramatique. Plutôt que d’abandonner sa politique de conciliation à l’égard de Pyongyang après que les Nord Coréens aient enfreint leur engagement de fermer leur installation nucléaire à Yongbyon en avril dernier, l’administration Bush a redoublé ses efforts pour apaiser cette dictature stalinienne. Non seulement les USA n’avaient rien à redire sur les tests de missiles nord coréens à courte portée sur le Japon la semaine dernière, mais ils ont envoyé des émissaires à Pékin cette semaine pour tenter d’acheter le respect nord coréen de son engagement transgressé, en remettant à disposition des compte bancaires de Pyongyang à Macau. Le trésor des USA avait gelé ces comptes quand il avait découvert qu’ils étaient utilisés pour blanchir les profits de contrefaçons de la monnaie américaine, et des trafics de drogue.
Et puis il y a le refus américain d’abandonner la pression sur Israël pour se concilier les Palestiniens. Au moment où les jihadistes d’Irak sont allés au Liban et en Algérie, et travaillent activement à renverser les gouvernements de ces pays, mardi, Rice a déclaré que le conflit palestinien avec Israël est « au cœur de nombreux problèmes dans la région ».
Pendant la guerre froide, protégés par l’armée américaine, les Européens pouvaient adhérer à un suicide culturel et national sans craindre les conséquences de leurs actes. Désormais, confrontés à ces conséquences, les Européens ont opté pour leur propre destruction plutôt que d’abandonner leur modèle multiculturel, et la conjonction de l’antiaméricanisme et de l’antisionisme.
Israël et les USA n’ont personne d’autre pour les défendre. Et malgré les rodomontades de leurs élites culturelles, médiatiques et universitaires, les Peuples israélien et américain n’ont aucun intérêt à commettre un suicide national. A la lumière de ceci, les deux pays doivent rapidement se secouer pour mettre fin à l’européanisation de leurs cultures et de leur politique.
Par Email (Email) le dimanche 03 juin 2007 - 11h03: |
Bonjour,
Nous avons ouvert une synagogue sefarade a orlando, Florida. Elle s'appelle Shaarei Yerushalayim.
Nous avons un minyan tous les matins a 8.00 et les Shabatot.
Addresse: 9869 Kilgore Road, Orlando FL 32836. Rabbin Elchanan Abergel
Pour plus d'infos contacter: Igal Haddad
igmyl@aol.com
407-928-8972
Par Email (Email) le dimanche 03 juin 2007 - 10h30: |
Bonjour,
Je me nomme Daniel Cohen-Zardi fils de Viva Richard Cohen-Zardi de Beaux-sites et de Gilda Allal de Tunis
je suis moi meme tunisien, marie avec une vraie tunisienne (20 ans en Tunisie) c'est une fille Jami nee a la Goulette.
Je fais des pizzas pour les soldats Israeliens
Cordialement
Daniel Cohen-Zardi
https://www.idf-pizza.com
Par Henri (Henri) le dimanche 03 juin 2007 - 09h07: |
Braham chalom,
Et merci pour les fleurs du chabbat, et du "Soleil levant", ou il m'etait arrive d'entrer avec mon pere Z'AL.Je me souviens jusqu'aujourdh'ui de l'abondante kemia servie avec un petit verre de vin ou de boukha.
Nostalgie du hiddish et du judeo arabe, mais n'oublions pas que se sont les langues de l'exil.
Baroukh Achem aujourdh'ui l'hebreu "langue morte" les remplace.
Chavoua tov
Par Mena (Mena) le dimanche 03 juin 2007 - 09h25: |
L’état du monde et Israël (info # 013105/7) [Analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency
« Les hommes sages savent quelles choses néfastes sont écrites dans le ciel », écrivait Gilbert Keith Chesterton dans un de ses poèmes. Cette phrase traverse souvent mon esprit lorsque je regarde l’état du monde aujourd’hui. Quinze années après l’effondrement de l’Union Soviétique, grâce – on l’oublie trop souvent – à la détermination de Ronald Reagan, un président des Etats-Unis qui savait nommer les choses par leur nom et parlait, sans se gêner, d’ « empire du mal », les brefs espoirs de voir venir la « fin de l’histoire » et le règne planétaire de la démocratie libérale se sont évanouis.
Du côté de l’Asie, une alliance de dictatures se dessine entre la Chine post-totalitaire et la Russie revenue à l’autoritarisme. En Amérique du Sud, Hugo Chavez révèle chaque jour davantage son visage de fils spirituel de Fidel Castro. L’Afrique subsaharienne ne va pas très bien non plus, et on continue à massacrer au Darfour, à tuer au jour le jour. La Turquie semble déstabilisée.
Les quelques bonnes nouvelles viennent d’Europe : Nicolas Sarkozy devrait être un président français plus cohérent que Chirac, moins enclin à maintenir une « politique arabe », plus lucide quant aux enjeux planétaires et à la survie des sociétés ouvertes. Je considère, à cet effet, la nomination de Bernard Kouchner au ministère des Affaires Etrangères comme un événement prometteur : un défenseur des droits de l’homme venant remplacer une succession de cyniques plus ou moins crapuleux, plus ou moins racistes, et dernièrement, un analphabète en géopolitique, cela ne peut être qu’un signe positif, même s’il reste encore beaucoup de ménage à faire sur les bords de la Seine.
Sarkozy et Angela Merkel ouvrent la voie à un rapprochement avec les Etats-Unis, comprenant, semble-t-il, qu’un Occident divisé est un Occident au bord du suicide. Mais parallèlement, Tony Blair quitte le pouvoir au Royaume-Uni et son successeur donne des signes d’apaisement vis-à-vis de l’islamisme, voire des signes d’antisionisme. D’ailleurs, quelques bonnes nouvelles ne peuvent se révéler suffisantes pour faire sortir l’Europe de son lent glissement vers l’hiver démographique et toutes les lézardes qui l’accompagnent. Aux Etats-Unis, Bush tient le cap et est, jusqu’à présent, parvenu à juguler le défaitisme actif de la gauche démocrate, emmenée par Harry Reid et Nancy Pelosi. Les élections de 2008 seront cruciales, non seulement pour le pays, mais pour le monde, et elles seront serrées : je parierais aujourd’hui sur une finale Hillary Clinton-Rudy Giuliani, avec un avantage pour Giuliani, mais tant de choses peuvent encore survenir.
Cela dit, la région du monde dont la situation est aujourd’hui la plus préoccupante est le Proche-Orient. Or il me semble que l’Europe ne s’en préoccupe guère, alors que cela la concerne directement. Ce qui est inquiétant, à mes yeux, c’est non pas Israël mais le comportement pathologique du monde musulman environnant à son égard. Les pays arabo-musulmans du Proche-Orient sont en situation d’échec et de stérilité. Ce sont des dictatures et des monarchies plus ou moins corrompues, le sous-développement économique y va de pair avec un sous-développement culturel et intellectuel. Leurs principaux produits d’exportations sont le fanatisme et le terrorisme. Et depuis bientôt trente ans, l’Iran s’est greffé à l’équation, pesant d’un poids de plus en plus malsain et potentiellement explosif.
Après des années d’apaisement et d’accommodement, les Etats-Unis et leurs alliés ont tenté d'inspirer une vague de liberté au milieu de tout cela, partant de l’idée que la frustration fait le lit des pires pulsions ; mais cette vague s’est brisée sous la violence frénétique d’assassins assoiffés de sang. Le seul pays arabe à avoir connu la démocratie, le Liban, n’en finit pas de ne pas sortir de guerres civiles et de déstabilisations, et à l’emprise du Hezbollah, s’ajoutent maintenant les violences téléguidées par la Syrie et les mollahs de Téhéran.
Les rigidités véhiculées par la culture arabo-musulmane font qu’on raisonne en termes de force, de faiblesse, d’appartenance ethnique ou tribale et pas du tout en termes de contrats et de traités. Ce que cette culture déteste, ce n’est pas vraiment Israël, c’est ce qu’il incarne : le développement, l’esprit d’entreprise, l’initiative, l’ouverture. L’existence d’Israël, qui devrait être ressentie comme une opportunité d’accès à la prospérité, est vécue, au contraire, comme une insupportable humiliation. Les Juifs, ce sont aussi d’anciens dhimmis accédant à la maîtrise de leur futur. Israël, c’est un accomplissement étincelant au centre d’une mer de naufragés, qui refusent de regarder en face le fait que la cause essentielle de leur naufrage réside en eux-mêmes et dans les dysfonctionnements multiples de leurs sociétés. Israël, c’est le bouc émissaire qui permet d’éviter de se regarder dans un miroir.
Des millions de psychopathes fanatisés rêvent, au Proche-Orient, d’anéantir Israël, et Israël est en danger, plus que jamais depuis que la guerre de l’été 2006 s’est soldée par un échec. Je n’imagine pas convaincre les Européens de ce qui me semble pourtant évident : pour les psychopathes susmentionnés, la destruction d’Israël ne serait qu’une première étape vers d’autres tueries et vers la Grande Soumission exigée des infidèles. L’Europe me semble, malgré les bonnes nouvelles évoquées plus haut, très éloignée, toujours, de la lucidité et du redressement.
Je pense donc que le destin d’Israël est entre les mains des Israéliens. J’espère qu’un nouveau gouvernement remplacera le gouvernement discrédité et inefficace d’Ehud Olmert, et que les Israéliens réaliseront vite que les réponses militaires actuelles aux tirs palestiniens s’abattant sur Sdérot sont inefficaces et inutiles. L’heure n’est plus aux éliminations ciblées de criminels. Ni aux ripostes graduées. Elle n’est plus aux illusions d’un « processus de paix » qui n’a jamais été, pour les criminels anti-israéliens, quels qu’ils soient, qu’un processus de guerre déguisé. L’heure est à un nettoyage en profondeur de la présence terroriste à Gaza et à la reprise du contrôle de la frontière avec l’Egypte. Mais l’armée israélienne est-elle pleinement opérationnelle moins d’un an après l’échec de 2006 ? Faut-il encore risquer des vies ?
On peut aussi envisager les choses autrement : Israël fournit l’eau, l’essence et, de fait, l’électricité à Gaza. L’Etat hébreu aide, en somme, ceux qui s’activent à le détruire. Une réflexion sur l’absurdité de cette situation devrait permettre d’en tirer des conclusions. Un blocus immédiat ferait des victimes innocentes, mais une menace de blocus laisserait un délai (qui devrait être bref). Cela ne rendrait pas Israël populaire, mais il ne l’est déjà pas : malgré les efforts de paix, les gestes de bonne volonté, voire l’aide apportée aux criminels, il n’a rien gagné en termes de popularité.
Les Israéliens doivent savoir que des millions d’Européens sont prêts à voir Israël disparaître pour ne plus en entendre parler. Seul le peuple américain, en sa grande majorité, quels que soient les clivages politiques (je laisse de côté l’extrême-gauche et l’extrême-droite), comprend leur souffrance et la considèrent insupportable. Les Israéliens savent déjà que ceux qui leur font face sont majoritairement des psychopathes au cerveau lessivé par une propagande répugnante. Ces derniers n’ont aucune éthique, aucun respect pour la vie humaine. Ils tuent parce qu’ils ne savent rien faire d’autre, mais distinguent néanmoins la force de la faiblesse. Le seul message qu’ils comprennent et qu’ils respectent, est la force, s’ils ont la certitude qu’elle les mettra hors d’état de nuire avant qu’ils n’aient atteint le moindre de leurs objectifs. Les plus gravement atteints parmi ces psychopathes sont palestiniens : encore n’est-ce pas de leur faute. Ce sont des gens auxquels le monde arabe et l’Union Soviétique avaient autrefois attribué le rôle de la victime absolue et, plus récemment, celui du djihadiste absolu. Mais, quand bien même ce n’est pas leur faute, les faits sont là.
Quiconque doute de mes propos peut consulter les échantillons de la presse palestinienne, rendus disponibles par le Middle East Media Research Institute ou visionner les nombreuses vidéos sur www.youtube.com. Des gens qui incitent leurs enfants à se suicider pour tuer, et qui applaudissent par milliers, en souriant, des récitations que Goebbels lui-même aurait hésité à faire ânonner à des enfants, sont à mes yeux bien davantage que des monstres. Le clamer me semble insuffisant. Je ne me battrais pas pour la France ou pour l’Europe : se battre implique que ce soit pour quelque chose et, pour le moment, j’attends de voir si la France ou l’Europe redeviennent quelque chose. Je me battrais, par contre, pour deux pays qui incarnent quelque chose : Israël et les Etats-Unis.
Par Email (Email) le dimanche 03 juin 2007 - 08h56: |
Vendredi 8 juin à 20h30
à la Salle Joseph Kessel
à Avernes (95)
Tél. : 01 30 39 23 67
dans le cadre du Festival du conte en Vexin
Couscous, loukoum et autres festins d'ogresse
Contes de gourmandise du Maghreb
avec Sonia Koskas, contes et Maurice Delaistier, musique
Contes en musique, pour les adultes et les adolescents
Sonia Koskas
Conteuse
koskas.sonia@wanadoo.fr
www.zanzibart.com/soniakoskas
01 34 13 89 00
06 07 70 05 21
Par Email (Email) le dimanche 03 juin 2007 - 08h55: |
"Le rire est la musique la plus civilisée du monde."
Peter Ustinov
Par Email (Email) le dimanche 03 juin 2007 - 08h40: |
Metula News Agency ©
Conférence :
Le mercredi 13 juin à 20 heures 30, à Bruxelles,
Stéphane Juffa, rédacteur en chef de la Metula News Agency et analyste stratégique parlera de trois thèmes d’actualité :
La France, le Moyen-Orient et le nouveau président français
L'état des menaces iranienne et syrienne sur la paix au Proche-Orient
et
Israël, entre scandales et renouveau
Une conférence co-organisée par le Cercle Ben Gourion et la Ména
Au Cercle Ben Gourion
89, chaussée de Vleurgat - 1050 Bruxelles
Réservations : Tél. + 32 ...
https://www.cerclebengourion.be
Entrée payante : 15 euros. Demi-tarif pour les étudiants
Par Email (Email) le dimanche 03 juin 2007 - 08h37: |
NON AU BOYCOTT VENU DE GRANDE-BRETAGNE OU D'AILLEURS
NON à cette autre forme d'antisémitisme qui veut interdire l'accés d'universités européennes aux chercheurs et étudiants israéliens.
NON à cette autre forme d'antisémitisme qui veut interdire l'accés au marché de produits israéliens.
Car aucun autre pays au monde ne suscite un tel ostracisme.
Des génocides peuvent se commettre sans que les foules ne s'émeuvent. Darfour. Ceux qui cherchaient à alerter sont restés minoritaires. Pour toute réponse, quelques communiqués désolés quand le pire est accompli. Quand il continue de s'accomplir.
Comment croire un instant aux prétentions morales de tant d'indifférents ?
Indifférents encore quand un chef d'état criminel appelle à la destruction d'Israël. Quand des terroristes revendiquent leur haine comme un droit. Quant ils l'enseignent à leurs enfants eux-mêmes.
Pourquoi restent-ils silencieux face à cette haine déclarée, affichée et qui ne cesse de s'exprimer ? Par des mots, par des actes.
Que condamnent-t-ils ? Qui condamnent-ils ?
Des centaines de roquettes sont tombées sur Sderot. Elles ont tué. Une ville doit vivre dans la peur. La nouvelle ne saurait troubler le rituel du five o'clock tea. Nuage de lait, la main ne tremble pas. Mais qu'Israël se défende et nos petits prêcheurs sont horrifiés. Les voilà prêts au blocus.
Qu'est-ce ce qui importune tant nos censeurs ? Au Royaume-Uni ou ailleurs. Serait-ce ce beau nom d'Israël ? Nostalgie du temps où l'Europe fermait ses universités à une partie des siens ? Où l'on collait des affichettes abjectes sur les vitrines de commerçants ?
Pourquoi Israël ? Pourquoi cette obsession ? A-t-elle d'autre raison que de remplacer le mot Juif par le mot Israélien ?
NON à ce boycott méprisable qui n'ose dire son nom. En France aussi il trouvera des échos.
Aujourd'hui le Centre Simon Wiesenthal appelle à signer une pétition. Pour exprimer notre refus. Soyons nombreux à la signer. Traduisons-la, s'il le faut écrivons-en d'autres, pour que dans chaque pays, dans chaque langue s'incrive ce mot :
NON, NO, NEIN, NEJ, NEM, NE, NEI, לא
B.
https://www.wiesenthal.com/site/lookup.asp?c=fwLYKnN8LzH&b=2778511
Par Fellous_Roland (Fellous_Roland) le dimanche 03 juin 2007 - 05h53: |
Bravo Braham et Chavouah Tov
Par Victor (Victor) le dimanche 03 juin 2007 - 01h05: |
Braham, donner des nouvelles sur le renouveau du Yiddish ne signifie pas qu'on se désintéresse des autres judéo-langues, y compris bien sûr de notre judéo-arabe.
Tes traductions anciennes en judéo-arabe de la littérature mondiale sont très intéressantes. Est-ce que "Les Mille et une nuits" a été traduit à partir de la traduction française ou bien du texte arabe ? L'original du VIIIème-IXème siècle était en persan.