Par Pauline (Pauline) le jeudi 07 juin 2007 - 02h06: |
Accord secret entre Israël et Syrie, selon "Haaretz"
LE MONDE
A la suite d'une série d'entretiens secrets entre officiels syriens et israéliens, de septembre 2004 et juillet 2006, les bases d'un accord auraient été arrêtées afin d'aboutir à un traité de paix entre les deux pays, a révélé, mardi 16 janvier, le quotidien israélien Haaretz.
Selon le texte officieux publié par le journal, ni signé ni approuvé par les autorités politiques des deux pays, les négociateurs syriens et israéliens auraient convenu qu'Israël se retirera du plateau du Golan conquis en 1967 pour retrouver les frontières d'avant la guerre. Pour Damas, cette évacuation se déroulerait sur cinq ans alors que les Israéliens souhaitaient une période de quinze ans.
D'autre part, une zone tampon serait établie sur la rive orientale du lac de Tibériade, point d'achoppement des dernières négociations officielles. Un parc naturel y serait créé, étendu aux pentes du Golan et ouvert aux Syriens comme aux Israéliens. Israël conserverait le contrôle de l'usage des eaux du lac de Tibériade ainsi que du Jourdain.
Une zone démilitarisée serait également créée selon un ratio de 1 à 4, c'est-à-dire un kilomètre en territoire israélien et quatre sur le sol syrien. Enfin, Damas s'engagerait à ne plus apporter son soutien au Hezbollah libanais, au Hamas, et prendrait ses distances avec la République islamique d'Iran.
Selon Haaretz, le premier ministre de l'époque, Ariel Sharon, et son successeur, Ehoud Olmert, auraient été informés de ces discussions tenues en Europe. La porte-parole de M. Olmert a démenti, ainsi qu'un proche d'Ariel Sharon.
Le quotidien israélien indique que ces conversations ont impliqué notamment le vice-président syrien Farouk Al-Chareh, le ministre syrien des affaires étrangères, Wallid Mouallem, ainsi qu'un général des renseignements syriens.
Côté israélien, les pourparlers auraient été menés par Alon Liel, ancien directeur général du ministère des affaires étrangères en compagnie de Geoffrey Aronson, un pacifiste juif américain. Alon Liel a confirmé la réalité de ces entretiens mais il s'est refusé a en indiquer la teneur.
Par ailleurs, à l'issue de sa visite en Israël, Condoleezza Rice, secrétaire d'Etat américaine, a confirmé, lundi, qu'une rencontre tripartie avec Ehoud Olmert et Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, devait avoir lieu dans un proche avenir, sans préciser la date et le lieu. Selon la presse israélienne, George Bush pourrait convier les deux hommes aux Etats-Unis.
Michel Bôle-Richard
Par Rd (Rd) le mercredi 06 juin 2007 - 22h05: |
youpi!
la frequence des radios juives qui avait disparu depuis des années sur noos est revenue.
enfin, la fréquence seulement, parceque si on clique dessus, nib ou du r&b.
merci noos
Par Girelle (Girelle) le mercredi 06 juin 2007 - 15h00: |
La révolte enfouie de Pie XI
Le discours antifasciste que le pape voulait prononcer en février 1939, et que son successeur a fait détruire, a été exhumé des archives vaticanes.
Par Eric JOZSEF
QUOTIDIEN : jeudi 31 mai 2007
Rome de notre correspondant
Le texte devait être lu en présence de Benito Mussolini, le 11 février 1939, à l'occasion du dixième anniversaire du Concordat entre l'Italie et le Vatican. Devant les évêques, le pape Pie XI avait ainsi prévu de tenir urbi et orbi un discours très dur contre le fascisme et le nazisme (lire ci-contre), s'en prenant notamment à une «presse qui agit contre nous» et qui va jusqu'à «nier obstinément toute persécution en Allemagne», mais encore en invitant les prêtres à se méfier des «délateurs». Décédé durant la nuit du 10 février, le pape Achille Ratti (élu en 1922) ne prononcera jamais ce texte de rupture avec le fascisme que l'historienne Emma Fattorini vient de mettre intégralement en lumière provoquant une sérieuse polémique dans les milieux catholiques.
Sur le même sujet
Extraits d'un appel à résister
En fouillant dans les archives du Vatican (ouvertes depuis septembre dernier pour la période allant jusqu'à 1939), cette universitaire reconnue, professeure à La Sapienza de Rome, a non seulement retrouvé des passages inédits (les plus critiques) de ce discours de février 1939 mais a acquis la preuve que le très controversé Eugenio Pacelli alias Pie XII (1939-1958) aurait fait délibérément disparaître le texte. A l'ombre de Saint-Pierre, la nouvelle fait l'effet d'une petite bombe. Secrétaire d'Etat d'Achille Ratti, Pacelli-Pie XII est depuis les années 60 critiqué pour ses «silences» durant la Seconde Guerre mondiale mais ardemment défendu par une partie de l'Eglise.
Attaques. Dans son ouvrage intitulé Pie XI, Hitler et Mussolini, la solitude d'un pape, Emma Fattorini affirme qu' «à partir des nouveaux documents des archives secrètes du Vatican il existe une preuve certaine que, le pape à peine mort, Pacelli ordonne la destruction immédiate de toutes les copies de ce discours». Le livre n'est sorti qu'hier matin en Italie, mais il fait déjà l'objet d'attaques et de critiques venues principalement de partisans déclarés de Pie XII. La Ligue catholique antidiffamation dénonce «une nouvelle tentative de tordre le cou à la vérité à l'aide d'arguments captieux».
L'Avvenire, le journal de l'épiscopat italien évoque la «confrontation forcée» entre Pie XI et son successeur et nie toute «solitude» du pape Ratti.
Pour Emma Fattorini, il ne s'agit pas d'opposer de manière radicale les deux papes, mais de constater, que, aujourd'hui comme hier, «il existe deux conceptions différentes de l'Eglise. Il y a d'un côté une idée de l'institution où c'est la dimension spirituelle qui prime et une autre conception qui pense davantage à l'aspect politique des choses ».
Fervent anticommuniste et partisan d'un certain apaisement avec Hitler et Mussolini sans être pronazi, Pie XII aurait ainsi suivi cette seconde voie. A l'inverse, raconte l'universitaire, à partir de 1936, «Pie XI estime que le totalitarisme est incompatible avec la foi. Il demeure un grand conservateur, peu laïque, mais dès cette période il perçoit, et c'est l'un des seuls, qu'Hitler est l'ennemi principal ou encore que la conférence de Munich est une tromperie. En terme de danger imminent, le nazisme se substitue pour lui au bolchévisme».
En mai 1938, Hitler se rend en visite officielle à Rome. Pie XI quitte alors ostensiblement le Vatican pour se réfugier dans sa résidence d'été de Castel Gandolfo. Le 5 septembre, Mussolini publie un décret qui interdit aux enfants juifs de fréquenter l'école. Le lendemain, devant un groupe de fidèles belges, le pape déclare publiquement que «l'antisémitisme est inadmissible, car spirituellement nous sommes tous sémites».
Béatification. «La question n'est pas tant la destruction du discours par Pie XII mais le fait qu'il n'en a pas repris l'inspiration», insiste Emma Fattorini. L'encyclique condamnant l'antisémitisme préparée sur la demande de Pie XI par le jésuite américain La Farge restera aussi dans les tiroirs après la mort du souverain pontife. Les révélations du livre interviennent quelques jours seulement après l'avis favorable à la béatification d'Eugenio Pacelli émis par la congrégation pour la cause des saints. Elles risquent de rouvrir la controverse avec les communautés juives, qui demandent au Vatican de bloquer la procédure tant que tous les documents concernant le pontificat de Pie XII n'auront pas été rendus accessibles aux historiens. Seuls ceux allant jusqu'à Pie XI sont désormais publics. Mais personne n'a encore pensé à béatifier ce dernier.
Par Henri (Henri) le mercredi 06 juin 2007 - 10h11: |
Discours de Jericho du President Bourguiba.
Bourguiba avait raison pour la Tunisie qui avait ete colonise par la France, mais par contre, Israel n'a pas ete colonise par le peuple juif, tout au contraire, toutes sortes d'envahiseurs ont deferle sur NOTRE pays, et les derniers sont les arabes des pays voisins qui essayent de se faire passer pour des colonises, alors que se sont bien eux les colonisateurs.
Le probleme est que beaucoup de juifs de gauche et meme d'israeliens ont avale ce gros mensonge et parlent d'occupation, de territoires occupes,et des pauvres palestinniens.
Hier soir a la tele en Israel,on pouvait voir toute ces fausses theories au sujet de la guerre des six jours qui a fait de nous des colonisateurs.
La gauche presentait cette guerre comme un desastre pour Israel.
Je concluerais en faisant un parallele avec la paracha de cette semaine, ou les explorateurs revenus de leur explorations,avaient donne un avis negatif de la terre d'Israel, comme tous ses gens qui pensent qu'en se "sauvant" du Liban, de Gaza, ect.. cela nous menera a la paix.
La guerre des six jours etait vraiment un miracle que l'on pouvait voir a l'oeil nu, a condition de bien vouloir ouvrir ses yeux et de le constater.
Achem a utilise Tsahal pour enrober son miracle, comme il utilise aujourdh'ui les confrontations inter-arabes pour nous proteger, car si ils s'unissaient tous contre nous, nous serions dans de beaux draps.
Yom tov lecoulam.
Par Mena (Mena) le mercredi 06 juin 2007 - 07h36: |
La renaissance de l’armée libanaise (info # 010506/7) [Analyse]
Par Michaël Béhé au Liban © Metula News Agency
Après de nombreuses années durant lesquelles elle a fait œuvre de figurante, ou pire, de supplétive de l’occupant syrien, l’armée libanaise est en train de passer son nouveau baptême du feu lors des combats qui se déroulent pour le contrôle du camp palestinien de Nahr el-Bared.
Encore faut-il préciser que l’armée nationale n’est nullement à l’origine de cette confrontation, qui s’est imposée par hasard, suite au hold-up d’une banque réalisé par l’organisation Fatah el-Islam (voir mon article précédent "Notre Hamas se fait appeler Fatah el-Islam").
A ce sujet, il semble que les Libanais ont eu de la chance, car d’après les nombreux documents saisis depuis le début de la confrontation, de même que de l’aveu des prisonniers, cette milice préparait une opération d’envergure, visant à mettre le nord du pays à feu et à sang. Les mêmes documents, selon les chefs des services de renseignement avec lesquels j’ai pu m’entretenir, démontrent que Fatah el-Islam agissait comme un groupe infiltré, recevant ses ordres directement de Damas.
L’armée libanaise tient correctement le choc et est capable de prendre des initiatives élaborées, c’est là une agréable surprise pour la plupart des Libanais. De plus, elle se montre disciplinée et homogène, ce qui constitue une autre bonne surprise pour ceux qui craignaient, à mon instar, que les divisions claniques et politiques risquassent de la paralyser.
Encore doit-on relativiser nos constatations et souligner que nos soldats affrontent un adversaire palestinien sunnite. Car les Palestiniens, au Liban, font l’objet d’une détestation quasi unanime, datant de la période où Yasser Arafat avait tenté de s’emparer de notre Etat par la force. Qu’en serait-il de l’armée si elle avait à se frotter au Hezbollah chiite ? C’est une question à laquelle il est, pour le moment, impossible de répondre.
L’armée, d’après ce que j’ai pu constater dans le Nord, agit avec détermination. Selon son commandement, "soit les terroristes se rendent pour être jugés, soit ils seront annihilés". En fait de terroristes, si j’en juge par le tableau fort à propos dressé par Ilan Tsadik dans l’un de ses derniers articles, il faut plutôt parler de miliciens, puisque ce groupe paramilitaire s’oppose presque exclusivement à nos militaires.
Sur le terrain, dans la seconde moitié de la nuit et ce matin, l’armée libanaise a repris son offensive contre les positions encore détenues dans le camp par les séides de Béchar Al Assad. Disposant de milliers d’hommes, de forces spéciales, de chars et d’artillerie, elle a complètement détruit l’immeuble de la Coopérative, qui servait de quartier général au Fatah el-Islam. Désormais, les rescapés se terrent dans des bunkers situés au centre de Nahr el-Bared. Ils font sporadiquement feu sur la troupe à partir des mosquées, au moyen de missiles antichars, notamment depuis le minaret de la mosquée Haouz, suite à l’engagement de l’armée de ne pas s’en prendre aux lieux saints.
La situation des assiégés semble extrêmement compromise. Certains d’entre eux tentent d’audacieuses sorties, tandis que d’autres essaient, mais en vain, de s’enfuir à bord d’ambulances de la Croix-Rouge.
A Beyrouth, dans l’entre-temps, le gouvernement s’inquiète des vives tensions ressenties dans d’autres camps de réfugiés palestiniens, particulièrement à Aïn el-Hilwé, dans la région sud, dans le périmètre de la ville de Sidon.
Le gouvernement a également alerté la Ligue arabe et l’ONU au sujet d’infiltrations massives de miliciens et de matériel militaire au travers de notre frontière avec la Syrie. Ces combattants et leurs cargaisons se dirigent vers la plaine de la Bekaa, où ils se joignent aux milices du FPLP Commandement Général d’Ahmed Jibril et au Fatah-Intifada, qui sont deux organisations supplémentaires téléguidées par Damas.
Le gouvernement et l’armée soupçonnent une tentative de déstabilisation généralisée de la part des Syriens, qui viserait à étendre les combats de Nahr el-Bared à d’autres régions du territoire. Cela explique la volonté affichée par l’état-major "d’en finir rapidement avec le problème posé par le Fatah el-Islam", afin, à la fois, de libérer les troupes d’élite pour les rendre disponibles sur d’autres fronts et de faire étalage de l’efficacité de nos forces armées.
Suite aux messages émanant du Sérail, la Commission de surveillance des frontières de l’ONU a effectué deux descentes surprises, en l’espace de 48 heures, en divers points de la frontière syrienne. Les inspecteurs ont eu tout le loisir de photographier des franchissements illégaux, de même que des opérations de contrebande d’armes en direction de camps du FPLP et du Fatah-Intifada, situés à proximité, en territoire libanais. L’ONU envisagerait de placer des caméras automatiques aux points névralgiques afin de documenter les infractions en provenance de Syrie.
Sur le théâtre politique, la majorité gouvernementale fait bloc derrière l’armée. Le général Michel Aoun, dans l’opposition, l’a également assurée de son soutien, de même que le leader druze, Walid Joumblatt, qui, de plus, a fustigé les propos génocidaires contre Israël, prononcés avant-hier par le président iranien Ahmadinejad. Ce dernier avait précédemment déclaré à Aljeezira que le compte à rebours pour la destruction de "l’entité sioniste" avait débuté et qu’elle se produirait à partir du Liban. Joumblatt estime que ces propos sont délirants et que le Liban a déjà rempli plus que sa part dans la guerre arabe contre Israël.
Au Hezbollah, dans l’autre courant chiite Amal de Nabih Berri, et à la présidence, tous des alliés de la Syrie, on fait, pour l’instant, profil bas, en mettant en avant la nécessité de trouver une issue pacifique aux combats. Dans ces milieux, on dénonce également les Etats-Unis, qui soutiennent logistiquement notre armée, les accusant de vouloir mettre la main sur toutes les richesses arabes.
Bref, dans ce pays connu pour ses alliances fluctuantes, dont l’avenir est hypothéqué par la présence massive de forces armées supplétives de notre ennemi syrien, chaque point de conflit, même limité géographiquement au départ, risque, en permanence, de s’étendre au reste du pays. Avec, en face, deux inconnues : l’attitude des 15 000 hommes de la FINUL en cas de conflit avec les prosyriens, et la capacité, à terme, pour l’instant prometteuse, de l’armée libanaise de participer au maintien de notre liberté et de notre indépendance.
Par Bazooka (Bazooka) le mardi 05 juin 2007 - 23h57: |
Voici la depeche AFP concernant la fosse retrouvee en Ukraine.
TITRE: Ukraine: decouverte d'une grande fosse commune de juifs victimes des nazis
ORIGINE-DEPECHE: KIEV 5 juin 2007
Une fosse commune qui pourrait renfermer "jusqu'a 5.000 corps" de Juifs fusilles par les Nazis lors de la Seconde guerre mondiale a ete decouverte en mai dans la region d'Odessa (sud de l'Ukraine), a annonce mardi le chef de l'association des prisonniers de ghettos Roman Chvartsman.
La fosse a ete decouverte accidentellement par des ouvriers qui percaient une conduite de gaz dans le village de Gvozdovka, a plus de 300 kilometres de Kiev, a indique a l'AFP M. Chvartsman.
Selon des estimations preliminaires, basees sur des temoignages de plusieurs habitants locaux, elle pourrait contenir "jusqu'a 5.000 corps" de Juifs ukrainiens et moldaves qui auraient ete executes par les nazis a la fin 1941 et en 1942, a precise M. Chvartsman.
L'Ukraine compte plus de 300 fosses communes situees sur les sites de ghettos et de camps de concentration nazis, selon des informations officielles, a-t-il fait valoir, precisant que la fosse de Gvozdovka ne figurait pas dans les archives.
A la fin de l'annee 2006, une fosse commune contenant les restes de quelque 3.500 personnes avait deja ete decouverte dans la region de Mykolaiv (sud de l'Ukraine), selon M. Chvartsman.
Plus de 800.000 Juifs ukrainiens perirent durant la Seconde Guerre mondiale. Ainsi le ravin de Babi Yar, a Kiev, est devenu un lieu de massacre de Juifs d'une ampleur defiant l'entendement. Pres de 34.000 juifs, rassembles par les Nazis, officiellement "pour etre reinstalles ailleurs", y ont ete tues a la mitrailleuse en deux jours, les 29 et 30 septembre 1941.
Jusqu'en 1943, les executions massives se poursuivirent dans ce ravin ou, selon des estimations, de 60.000 a plus de 100.000 personnes furent encore tuees : Juifs, Tziganes, resistants et prisonniers de guerre sovietiques.
Par Braham (Braham) le mardi 05 juin 2007 - 23h17: |
Mon ami Cacou
Je crois que c'etait une bassine de Fell.
Et voila une image de Comparaison entre le Fell et le Yasmine.
Par Victor (Victor) le mardi 05 juin 2007 - 23h05: |
Discours de Jéricho du Président Bourguiba
prononcé le 3 mars 1965 à Jéricho
https://www.bourguiba.com/uploads/docs/pdf/fr/discours-de-jericho.pdf
Comment Bourguiba voyait la question palestinienne
TUNISIE - 21 décembre 2003-
par ALI MAHJOUBI (*) * HISTORIEN TUNISIEN
https://www.bourguiba.com/uploads/docs/pdf/fr/comment-bourguiba-voyait-la-question-palestinienne.pdf
Par Sarel (Sarel) le mardi 05 juin 2007 - 22h56: |
A propos des manifestations du 5 .6.6/ a Tunis .Quoique les juifs avaient ete demunis de tout droit de representation a partir de 1958
par les autorites tunisiennes'que leur serait il advenu si les arabes auraient garde le calme ?
Bien a tous sarel
Par Emma (Emma) le mardi 05 juin 2007 - 21h37: |
Texte trouve ce jour sur Harissa.com
J'ETAIS A TUNIS A L'AVENUE DE PARIS LE 5 JUIN 1967
J'ai lu ce que vous avez ecrit sur le 5 Juin 1967 et tout mes souvenirs sont revenus a la surface.
Le bac devait avoir lieu le 7 juin et, le 5 au matin, je revisais intensement les annalles de maths chez un ami qui habitait dans l'immeuble d'a cote, avenue de Paris entre le cinema Le Marivaux et la Grande Synagogue quand vers 11 heures du matin, nous entendimes des cris dehors. Bien sur, en bons tunes, nous sommes descendus voir ce qui se passait.
Une foule de manifestants arrivait vers nous.
Au debut nous regardions sans comprendre ce que scandaient les manifestants qui avaient l'air encore plus agites que lors de manifestations precedentes.
Et puis des bruits de verres brises, des gens qui courrent de partout, l'ambiance qui tourne a la bagarre.
"Barra, barra", a crie le Hajj Mahmoud, le gardien de l'immeuble, tout en nous poussant vers l'interieur de l'immeuble.
Enfermes a double tour, persiennes fermees, nous observions la foule, de plus en plus violente, cassant des portes et des fenetres de magasins. Puis des sirenes de police au loin.
Odeurs de brule.
Les pompiers qui passent et qui repassent.
En face, dans la rue de Vico, on voit des hommes ressortir en emportant des coupons de tissu bigarres.
Une fumee sort du magasin.
La mere de mon copain hurle des qu'elle entend un bruit tout en courant entre la porte d'entree et la fenetre. Son mari n'est pas encore rentre.
Agitation sans precedent sur l'avenue de Paris.
Ce n'etait pas des gens du coin qui commettaient les violences.
Des pillards avec des gourdins avaient ete laches dans la ville.
Nous pouvions regarder ce qui se passait au travers des interstices en biais de ces grosses persiennes en bois de Tunis.
Des moments terribles barricades dans la maison avec la peur au ventre.
Tout le monde est rentre sain et sauf.
Puis apres quelques heures, les sirenes de police sont devenues plus nombreuses. L'armee a ete deployee avec un soldat tous les 10 metres.
Le calme est revenu mais personne n'a bouge de chez soi ce jour la.
Nous etions effrayes.
Le soir meme, le discours de Bourguiba nous a redonne du baume au coeur.
Je ne crois pas que Bourguiba ait ete responsable de cette histoire. Il n'avait rien a y gagner surtout a un moment de son histoire ou il voulait prouver au monde qu'il etait quelqu'un de serieux.
Le lendemain, 6 juin 67 nous sommes ressortis timidement pour aller observer les degats.
Heureusement pas de victimes.
Des soldats partout.
Interdiction de marcher a plus de deux personnes ensemble dans la rue.
Des helicopteres verts kaki au dessus de nos tetes.
Ce qui m'a le plus frappe ce jour la :
- La grande synagogue partiellement brulee a ete un grand choc. C'etait notre symbole qui avait ete attaque.
- La seule victime dont je me souvienne etait le canari de l'employe de Manino, le marchand de sandwiches du passage. Le magasin avait brule et le canari avait suffoque dans la fumee. Beaucoup de badauds commentaient ces faits devant la devanture brulee du magasin et la quelqu'un a fait un commentaire qui est reste grave en moi :
"Mais pourquoi ils ont tue le canari? Il est pas Juif le canari !!!!!!!!! "
Jean-Pierre C.
Par A_Soued (A_Soued) le mardi 05 juin 2007 - 19h30: |
GUERRE DE SIX JOURS: UN IMMENSE COUP DE DES
Par Richard Marceau, consultant et avocat, a été député fédéral de 1997 à 2006 sous la bannière du Bloc québécois. À cette époque, il a été vice-président du Groupe interparlementaire Canada-Israël
www.cyberpresse.com le 03 juin 2007
En 1967, c'était l'année de l'amour, l'année de l'Expo, comme le dit Beau Dommage. C'est aussi l'année du «Vive le Québec libre» de De Gaulle, et du divorce de René Lévesque du Parti libéral du Québec. Au Proche-Orient, c'est l'année d'un événement majeur dont les conséquences se font encore sentir aujourd'hui: la victoire sans équivoque de l'État d'Israël sur ses voisins arabes lors de la Guerre des six jours.
Retour en arrière. À la suite de la guerre de 1956, une force d'interposition de l'ONU est installée dans le Sinaï, entre les forces israéliennes et égyptiennes. C'est l'idée d'un certain Lester B. Pearson, pour laquelle il se verra attribuer le prix Nobel de la Paix en 1957. Grâce à ces Casques bleus, pendant plus de 10 ans, une paix relative tient bon entre l'Égypte, le plus puissant pays arabe, et le petit État juif.
Or, le 16 mai 1967, le président égyptien Gamal Nasser ordonne l'évacuation des Casques bleus du Sinaï. Connaissant pourtant leur importance pour le maintien de la paix, le secrétaire général de l'ONU, le Birman U Thant, acquiesce à la demande, sans s'y opposer. La crédibilité de l'ONU en est gravement entachée, notamment aux yeux des Israéliens.
Ce retrait des Casques bleus est accompagné d'un blocus naval d'Eilat, seul port israélien sur la mer Rouge. En droit international, un tel blocus est un acte de guerre. Le président américain Lyndon B. Johnson tente bien d'organiser une force navale internationale pour défier le blocus égyptien mais, empêtré et préoccupé par la désastreuse aventure américaine au Vietnam, sans l'appui des Français ni des Britanniques, il n'y parviendra pas. Le monde occidental laisse ainsi tomber ses garanties explicites envers Israël.
Pourtant, Israël ne réagit pas encore. Entre le 16 mai et le 5 juin, soit sur une période de trois semaines, il espère que les puissances occidentales, principalement les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, feront respecter le droit international et leurs propres garanties de libre passage dans le détroit de Tiran.
Fait essentiel à noter: ces actions belliqueuses sont entreprises alors qu'Israël n'occupe aucun territoire appelé aujourd'hui «occupé»: ni au Golan ni en Cisjordanie ni au Sinaï. Le conflit ne pris donc pas naissance à cause d'une quelconque «occupation», mais bien d'un rejet de l'idée même d'un État juif au Proche-Orient.
Des menaces inquiétantes
Pendant ce temps, les déclarations des dirigeants arabes, appelant à «jeter les juifs à la mer», se multiplient. Les blessures de l'Holocauste étant encore fraîches - il y a à peine 20 ans qu'il s'est terminé - les Israéliens prennent ces menaces très au sérieux, et en sont tétanisés. Les parcs se remplissent de fosses ouvertes «au cas où». Les craintes sont si grandes et réelles, la pression telle, que Itzhak Rabin, plus tard signataire des accords d'Oslo avec les Palestiniens, alors chef des armés israéliennes, en fait une dépression nerveuse.
Se sentant abandonné par l'ONU, délaissé par l'Occident, Israël ne peut que constater: contre lui se dressent non seulement l'alliance militaire Égypte-Syrie (à laquelle se joint bientôt la Jordanie), mais aussi des troupes marocaines, libyennes, tunisiennes, algériennes, saoudiennes, iraquiennes et soudanaises. Bref, les armées de 100 millions d'Arabes se liguent contre l'État hébreu, qui a une population de trois millions.
Le matin du 5 juin, immense coup de dés: l'aviation israélienne au complet est lancée contre l'aviation égyptienne. En quelques heures, cette dernière n'existe plus. Sans couverture aérienne, l'armée égyptienne n'a aucune chance contre la petite mais très efficace armée israélienne.
La Syrie, moins puissante que son allié égyptien, subit elle aussi une raclée. Le mystère demeure cependant sur l'attitude de la Jordanie. Pressée par Israël de ne pas l'attaquer - Israël en ayant plein les bras avec l'Égypte et la Syrie - la Jordanie passe outre et attaque elle aussi l'État juif. Elle y perdra les territoires qu'elle avait conquis en 1948, soit la Cisjordanie et Jérusalem-Est.
À quand un OUI?
Ce que la plupart des gens présument être la cause du conflit israélo-arabe, soit l'occupation israélienne du Golan et de la Cisjordanie, est en fait la conséquence de ce bref et intense conflit. Le dos à la mer, peu peuplé, minuscule enclave juive entourée de pays souhaitant sa destruction, moins de 20 ans après sa fondation, l'État d'Israël, à la surprise du monde entier, gagne une guerre éclair établissant sa supériorité militaire au Proche-Orient.
À l'automne 1967, alors qu'Israël offrait de retourner les territoires conquis, il s'est fait répondre par les leaders arabes réunis à Khartoum: pas de paix avec Israël, pas de négociations avec Israël, pas de reconnaissance d'Israël (les fameux 3 NON!).
Depuis, les pays qui ont décidé plutôt de dire oui à la paix ont obtenu ce qu'ils désiraient d'Israël. On peut penser à l'Égypte et à la Jordanie. Quarante ans plus tard, on peut se demander: à quand un OUI à la paix de la part des autres États de la région? À quand un OUI du Hamas? À quand un OUI du Hezbollah? À quand un OUI de l'Iran?
Par Jero (Jero) le mardi 05 juin 2007 - 19h38: |
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L'INCOMPARABLE ALI RIAHI
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