Archive jusqu'au 17/juin/2007

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires Juin 2007: Archive jusqu'au 17/juin/2007
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le dimanche 17 juin 2007 - 17h33:

Lu sur tdg.ch :

Des unités israéliennes entrent dans la bande de Gaza

Des unités israéliennes ont été positionnées "à titre préventif" dans le nord de la bande de Gaza, au voisinage de la frontière de ce territoire avec Israël, a déclaré dimanche le vice-ministre israélien de la Défense, Ephraïm Sneh, à la radio publique.

Le point de passage d'Erez entre Israël et la bande de Gaza, le 16 juin 2007

17 juin 2007 | 16H06

"Il y a des activités qui ont un caractère préventif, pour le moment nous ne prenons pas d'assaut la bande de Gaza", a déclaré M. Sneh, précisant que ces activités de l'armée israélienne avaient lieu dans le secteur de Dougit et Alei Sinaï, site de deux anciennes colonies du nord de la bande de Gaza démantelées dans le cadre du retrait unilatéral d'Israël de ce territoire."Il y a des secteurs où mieux vaut que nous soyons présents plutôt que d'autres", a-t-il ajouté. Il faisait allusion à la prise du contrôle de la bande de Gaza par le mouvement islamiste Hamas qui refuse de reconnaître l'existence d'Israël et prône la poursuite de la lutte armée.

L'armée israélienne interrogée par l'AFP a confirmé qu'une "force réduite opérait au nord de la bande de Gaza, à proximité de la frontière, contre des infrastructures terroristes".

"Ces activités n'ont pas un caractère exceptionnel", a souligné un porte-parole.

L'armée israélienne a procédé à des incursions de ce type dans ce secteur dans le passé notamment pour prévenir des attaques à la roquette des groupes armés palestiniens contre le sud d'Israël.

M. Ben Eliezer, un proche du nouveau ministre de la Défense, Ehud Barak, a affirmé qu'Israël devait "aider au maximum Abou Mazen (Mahmoud Abbas)" et le gouvernement qu'il a nommé. "Il faut lever des barrages routiers en Cisjordanie et débloquer l'argent que nous devons aux Palestiniens tout en démantelant les colonies sauvages", a souligné le ministre.

Il faisait allusion aux 600 millions de dollars de taxes sur les produits destinés aux Palestiniens gelés par Israël, ainsi qu'aux quelque 500 barrages routiers établis par l'armée israélienne en Cisjordanie et à la centaine de colonies sauvages disséminées dans cette région qu'Israël s'est engagé depuis des années à démanteler, notamment auprès des Etats-Unis.

Le président de la commission de la Défense et des Affaires étrangères du Parlement, Tzahi Hanegbi, tout en excluant une offensive dans l'immédiat, a prévenu à la radio que "tôt ou tard Israël devrait mener une offensive dans la bande de Gaza qui est devenue une base iranienne". Le chef de l'opposition de droite Benjamin Netanyahu a lui aussi indiqué à la radio que la bande de Gaza était devenue une "base iranienne à proximité de Beersheba et de Tel Aviv".

"Nous devons renforcer la coordination avec l'Egypte, la Jordanie, avec l'aide des Américains pour faire tomber le régime islamiste installé dans la bande de Gaza", a ajouté cet ancien Premier ministre. Le Premier ministre Ehud Olmert avait pour sa part affirmé avant son départ pour les Etats-Unis samedi soir qu'un gouvernement palestinien ne comptant pas de ministres du Hamas serait un "partenaire". "Nous coopérerons avec lui", avait-il dit.

Mahmoud Abbas a signé dans la nuit de samedi à dimanche un décret entérinant la composition d'un gouvernement d'urgence, après ce qu'il a qualifié de "putsch" du Hamas à Gaza. Ce gouvernement compte douze membres, des experts indépendants, et sera dirigé par Salam Fayyad qui gérera aussi le portefeuille des Finances.

M. Olmert doit avoir mardi des entretiens à la Maison Blanche avec le président George W. Bush.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le dimanche 17 juin 2007 - 16h03:

Manipulation photographique

La grande pretresse du parti d'extreme gauche israelien Merets, Zahava Gal'on, membre de la Knesset, nous a habitues avec ses declarations contre "tous ceux qui ne pensent pas comme moi,"
Aujourd'hui (sur Ynet) on a pu voir une photo d'elle, photo tres etudiee, qui porte tous les attributs de la Vierge Marie.
D'abord l'angle de prise de vue va exagerement de bas en haut, puis on voit une grande aureole, creee par l'eclairage du plafond, derriere sa tete, ensuite cette expression de Beatitude (presque l'orgasme) sur son visage.
Meme le grand Titien n'avait pas utilise tant de symboles de glorification dans sa peinture "l'Assomption de Marie" (1518).

Sainte Zahava sauvez nous !

Ste Zahava

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le dimanche 17 juin 2007 - 10h53:

COMPRENDRE LE MOYEN ORIENT ET LE CONFLIT ARABO-ISRAELIEN

Par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm, pour www.nuitdorient.com

Le 18 juin 2007

Géographie

- Le Moyen Orient est devenu important pour l'Occident au 20ème siècle du fait du canal de Suez et des réserves pétrolières. Ces 2 facteurs perdront de leur importance au fur et à mesure du déroulement du siècle en cours. Aujourd'hui, ce qui intéresse les Occidentaux ce sont les marchés potentiels liés au développement économique des pays de la région. Mais en dehors de quelques poches (émirats, Israël) et de quelques besoins militaires ou de faste, la tendance est au déclin socio-économique du Moyen Orient.

- Dans l'antiquité et jusqu'à la naissance de l'Islam, le Moyen Orient était stratégique parce qu'un lieu de passage entre les 3 continents. Délaissé depuis, il est redevenu stratégique à la renaissance d'Israël qui s'est conjuguée avec le développement des besoins mondiaux en pétrole.

Histoire

- Au début du 20ème siècle, dans le contexte d'un empire ottoman modéré et en déclin, les pays arabes étaient prêts à accepter un état juif en Palestine, qui aurait pu servir de catalyseur pour leur développement. Les interférences étrangères, notamment anglaises, puis américaines ont empêché ce projet, les grandes puissances occidentales ne s'intéressant qu'à l'approvisionnement en pétrole et à son acheminement.

- Pendant un demi-siècle, les pays arabes n'ont jamais souhaité la création d'un état palestinien laïc et démocratique qui aurait été un facteur de trouble pour leurs régimes. L'acceptation d'Israël signifiait également l'acceptation de cet état palestinien. D'où "le triple non" des arabes vis-à-vis d'Israël depuis 1948 (1). Aujourd'hui ils ne veulent pas plus d'un état palestinien qui serait islamique et radical, un facteur de trouble encore plus important pour leurs régimes.

- La nation palestinienne est constituée de tribus arabes sédentarisées, d'immigrés arabes venant notamment de Syrie, d'Irak, d'Egypte et de musulmans africains et asiatiques. Cet ensemble hétéroclite est similaire à celui de la Jordanie, état artificiel créé par les Anglais pour indemniser la dynastie hachémite chassée de Médine et de la Mecque, dans les années 30 du siècle dernier (2).

Religion

- Les 3 religions monothéistes du Moyen Orient sont d'origine sémite. Innovante et singulière, la plus ancienne des trois, la religion juive a été imprégnée par la sagesse des traditions environnantes, notamment sumérienne, égyptienne et tyrienne. Elle ne pratique pas le prosélytisme, ne se développe pas par la conquête et elle est difficile d'accès.

- La chrétienté s'est développée en milieu gréco-romain et païen, tout en gardant certains fondements du judaïsme.

- Issue des 2 premières, la religion musulmane est la plus sémitique des 3 du fait de l'importance de la tradition arabe dans son développement, du moins pour la composante principale sunnite. En Islam, il y a confusion entre religion et politique et la séparation entre l'état et la religion est rare et difficile.

- Les 3 religions ont évolué, la 1ère dans un exil de 2000 ans à travers le monde, les 2 autres par le prosélytisme et les conquêtes. La chrétienté est en nette régression au Moyen Orient. La seule branche du christianisme qui s'y développe est évangélique et c'est la seule qui soit favorable à Israël dans la région.

- Après 2 siècles de pause ou de repli (3), l'Islam repart à la conquête du monde, mû par une doctrine extrémiste issue du centre de l'Arabie, le wahabisme, dont le développement fulgurant est financé par la manne pétrolière. La branche contestataire et minoritaire de l'Islam, la shia'h, n'est pas en reste et, munie de revenus pétroliers et de la science nucléaire, elle cherche à islamiser le monde à travers une eschatologie apocalyptique. Et, dans une compétition qui frôle l'antagonisme, les 2 branches de l'Islam sont pressées d'aboutir avant que leur carburant ne s'épuise.

Société

- La logique cartésienne ou le questionnement talmudique n'ont pas cours dans cette société. Ce qui déroute tous les stratèges occidentaux et explique certaines déroutes américaines en territoire irakien ou afghan.

- L'imagination l'emporte sur la raison, ce qui expliquerait les guerres inutiles menées par des potentats velléitaires contre un état minuscule au régime démocratique. Et l'entrée de la branche minoritaire et contestataire de l'Islam dans la ronde du Moyen Orient, par le biais de l'Iran, complique et précipite le mouvement.

- Aucune proposition de paix actuellement sur la table n'est sérieuse ni viable, car aucune d'elle ne tient compte des réalités du terrain (4).

- Israël reste un exutoire idéal pour les nombreuses frustrations des peuples du Moyen Orient, et, à travers l'éducation et l'information, leurs dirigeants soufflent sur la braise de la haine du Juif, quand cela les arrange (5). Cette attitude est souvent mimée par de nombreux médias européens qui pensent obtenir de cette manière les faveurs arabes.

- Des étincelles de lumière existent néanmoins dans toutes les sociétés du Moyen Orient. Faibles elles n'éclairent pas encore. La tendance actuelle est à l'alignement sur le plus fort, ou à défaut, sur le plus-disant ou le plus extrémiste.

- Au lieu d'être les porte-parole objectifs des tendances extrêmes, pour des raisons de sécurité de leurs agents locaux ou d'incompréhension de la situation, les médias occidentaux devraient en permanence amplifier "ces étincelles de lumière" qui restent la dernière chance de ce Moyen Orient au bord du précipice.

Perspectives

- Pourquoi un état naissant dépourvu de moyens a-t-il pu intégrer en son sein 650 000 réfugiés juifs des pays arabes et dont personne ne parle aujourd'hui, alors que 22 pays arabes ont toujours refusé d'intégrer les 650 000 arabes qu'ils ont fait fuir de Palestine, et devenus après 3 ou 4 générations, plusieurs millions, les parquant dans des camps indignes ?

- Pourquoi continuer à enseigner la haine du Juif dans les écoles publiques et coraniques, dans les sermons et les médias d'état des pays arabes et des territoires autonomes palestiniens, si par ailleurs on recherche vraiment un compromis pacifique ?

- Pourquoi un Juif n'aurait-il pas le droit de vivre en paix en territoire arabe palestinien (6), alors que des centaines de milliers d'arabes palestiniens vivent en paix en Israël et y prospèrent ? Deux poids et deux mesures.

Le jour où les pays arabes pourront répondre sans passion à ces trois questions simples, alors commencera une ère nouvelle au Moyen Orient. Les réponses exigent un changement de mentalité et de perspective qui se mesure dans le temps en générations. Dans l'attente, il faudra beaucoup de patience et d'abnégation pour juguler un embrasement général de la région, embrasement souhaité par de nombreux extrémistes. On n'empêchera pas des conflits locaux. L'acquisition de territoires par Israël lui sera encore nécessaire pour qu'il puisse les monnayer contre une trêve (7). Et de trêve en trêve, on parviendra dans quelques générations à obtenir la lumière au Moyen Orient, grâce aux étincelles éparses qu'on aura su conserver et amplifier.


Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le dimanche 17 juin 2007 - 10h33:

Cinq ans après le discours utopique de Bush sur la résolution du conflit arabo-israélien, il est temps qu’il déclare publiquement une nouvelle stratégie

Par Caroline B. Glick

https://jewishworldreview.com/0607/glick061507.php3

Adaptation française de Sentinelle 5767

Le discours que le Président devrait prononcer quand Olmert arrivera d’Israël à la Maison Blanche la semaine prochaine

La rencontre du Premier Ministre Ehud Olmert avec le Président George W. Bush la semaine prochaine est supposée servir d’étape préparatoire avant un discours présidentiel prévu sur le conflit palestinien avec Israël. Selon les reportages de médias, Bush considère que cinq ans après son dernier discours sur le sujet le 24 juin 2002, le temps est venu d’une réévaluation de la situation.

Bien des choses se sont produites ces cinq dernières années dans les sociétés israélienne et palestinienne. Un bonne façon de comprendre les circonstances présentes est de rappeler que le dernier discours, où Bush a émis sa « vision », pour apporter la paix au Moyen Orient en établissant un Etat palestinien indépendant, démocratique, voisin d’Israël, sur la rive occidentale du Jourdain, sur le territoire que la Société des Nations a été mandatée en 1922 pour le réserver au foyer juif.

De fait, le discours du président parlait de lui -même. S’adressant aux Palestiniens, Bush a dit :

« La paix exige une direction palestinienne nouvelle et différente, pour qu’un Etat palestinien puisse naître. J’appelle le peuple palestinien à élire de nouveaux dirigeants, non compromis dans le terrorisme. Je les appelle à construire une démocratie active, fondée sur la tolérance et la liberté ».

« Un Etat palestinien ne sera jamais créé par le terrorisme – il sera créé par la réforme. Et la réforme doit être plus qu’un changement cosmétique, ou des tentatives voilées de préserver le statu quo ».

« Les Etats-Unis ne soutiendront pas l’établissement d’un Etat palestinien, jusqu’à ce que ses dirigeants s’engagent dans un combat tenace contre les terroristes, et démantèlent leur infrastructure ».

En s’adressant aux Etats arabes et aux Palestiniens, Bush a dit : « Pour être du côté de la paix, les nations doivent agir. Chaque dirigeant vraiment engagé pour la paix mettra fin à l’incitation à la violence dans les médias officiels, et dénoncera publiquement les attentats homicides à la bombe. Chaque nation vraiment engagée dans la paix arrêtera le flux d’argent, d’équipement et de recrues pour les groupes terroristes cherchant à détruire Israël – parmi lesquels le Hamas, le jihad islamique et le Hezbollah. Chaque nation vraiment engagée pour la paix doit bloquer l’expédition de fournitures de l’Iran à ces groupes, et s’opposer aux régimes qui promeuvent le terrorisme, comme l’Irak [lors du 1er discours en 2002, avant la chute de Saddam, Ndt]. Et la Syrie doit choisir le bon côté dans la guerre au terrorisme en fermant les camps terroristes et en expulsant les organisations terroristes ».

S’adressant à Israël, le Président a dit : « l’activité d’implantation israélienne dans les territoires occupés doit s’arrêter ».

Bush concluait : « Ce moment est à la fois une opportunité et un test pour toutes les parties au Moyen Orient : une opportunité pour poser les fondations d’une paix future ; un test pour montrer qui est sérieux en faveur de la paix et qui ne l’est pas ».

Israël répondit avec enthousiasme au défi du Président. Des gouvernements successifs ont gelé l’expansion des communautés juives au-delà des lignes d’armistice de 1949. Les limites placées sur les constructions juives sont si draconiennes que même dans des villes comme Ariel ou Maaleh Adumim, personne ne peut recevoir un permis de construire.

Israël a non seulement gelé les constructions en Judée et en Samarie, mais Israël a expulsé tous les résidents israéliens de Gaza et du nord de la Samarie de façon à rendre les zones ‘judenrein’ aux Palestiniens. Le peuple d’Israël a élu des dirigeants qui adhèrent à la vision de Bush de dénier les droits des Juifs de vivre sur les territoires qu’il a mis de côté pour un Etat palestinien potentiel.

De leur côté, les Palestiniens ont tenu des élections ouvertes et libres en janvier 2006. Ils ont choisi de dénier une représentation parlementaire aux non terroristes, et ont placé le Hamas à la tête de l’Autorité Palestinienne. Ils ont transformé le Gush Katif récemment judenrein, que Israël avait restitué inconditionnellement, en camps d’entraînement terroriste. Ils ont transformé les ruines des communautés du nord de Gaza en aires de lancement de missiles et d’attaques à la roquette contre Ashkelon et Sderot. Ils ont transformé la frontière internationale abandonnée entre Gaza et le Sinaï en un autoroute jihadiste à travers laquelle des terroristes des Gardes Révolutionnaires Iraniens, du Hezbollah, du Hamas et de al Qaïda, ainsi que des quantités massives d’armements, ont inondé Gaza.

Pour les résidents de Gaza, qui soutiennent majoritairement le Hamas, la situation est devenue particulièrement sinistre. Du fait que les correspondants étrangers ont abandonné la zone, personne ne semble remarquer ou se soucier du fait qu’à Gaza aujourd’hui, des enfants sont assassinés devant leurs parents, des passagers sont arrachés de leur voiture et tués dans les rues, et des docteurs sont assassinés dans les hôpitaux, de même que des patients sont brutalement arrachés à des appareils de réanimation et sortis de salles d’opérations. Personne ne cille alors que des jihadistes mettent des bombes dans des pubs et des ‘café Internet’. Personne n’entend les Gazaouis prier pour un retour à la soi-disant « occupation ».

L’Egypte sert de base principale de soutien aux réseaux terroristes palestiniens en rendant possible le flux de terroristes et d’armes vers Gaza, et en agissant comme un centre clé de la propagande antisémite prêchant l’annihilation. L’Arabie saoudite a supervisé l’établissement du gouvernement d’unité palestinienne qui a transformé le Fatah en un partenaire mineur du gouvernement du Hamas, qui réalise le terrorisme et bénéficie du soutien financier des Saoudiens et des Iraniens (et des Norvégiens).

L’Iran, et son Etat client la Syrie donnent le signal du feu désormais. Comme l’a démontré la guerre de l’été dernier, à la suite du retrait d’Israël de Gaza, les Iraniens ont pu rassembler les fronts palestiniens et libanais dans le jihad mondial. L’Iran dirige sur deux fronts tout en poursuivant sans entraves sa quête de bombes atomiques. La Syrie émet chaque jour des menaces de guerre. Et les deux pays supervisent la guerre en Irak.

Ainsi, de toutes les composantes de la vision de Bush pour la paix entre Israël et les Palestiniens, la seule qui ait été exécutée est son exigence que Israël gèle ses activités de construction dans les communautés israéliennes au-delà des lignes d’armistice de 1949.
Si Olmert devait consacrer son entretien avec Bush à réciter un résumé de ces faits froids et durs, il rendrait un service important, et même vital au pays. Si le Président recevait et acceptait un rapport crédible de la situation sur les bases du Premier Ministre d’Israël, le prochain discours du Président Bush devait avoir à peu près cet aspect :

« Il y a cinq ans, j’ai donné ma vision d’une paix entre le monde arabe, et en particulier le peuple palestinien et Israël. Je continue de croire en ma vision d’un nouvel Etat de Palestine, démocratique, anti-terroriste, engagé dans le respect de la loi et les droits de l’homme, et vivant côte à côte en paix avec l’Etat d’Israël existant, démocratique, anti-terroriste, respectant les droits de l’homme et la loi.
Tragiquement, des développements au cours des cinq dernières années ont démontré qu’aujourd’hui, il est impossible de réaliser cette vision, et donc le temps est venu de la mettre de côté.

Bien que les Palestiniens aient reçu plus d’aide par tête que les nations d’Europe pendant le plan Marshall, plutôt que d’utiliser le soutien de la communauté internationale pour choisir la liberté et construire une démocratie qui fonctionne, les Palestiniens ont construit des légions de terrorisme.

Avec le soutien des USA, les Palestiniens ont tenu des élections libres en janvier 2006. Plutôt que de choisir des dirigeants non compromis dans le terrorisme, les Palestiniens ont préféré choisir le Hamas et d’autres organisations terroristes pour les diriger. Par ce choix, les Palestiniens ont montré au monde qu’ils rejettent la paix et ils ont choisi la voie du terrorisme et de la guerre.

Alors que le président palestinien Mahmoud Abbas a condamné publiquement les actes de terrorisme et de meurtre, malgré le soutien généreux qu’il a reçu des Etats-Unis et d’Israël, jusqu’à présent il a choisi de ne pas combattre efficacement le terrorisme. Plutôt que d’éduquer sa nation à adhérer à la paix et à la tolérance, Abbas a supervisé le système scolaire de l’Autorité Palestinienne qui enseigne aux enfants de Palestine de choisir la mort plutôt que la vie, et de rechercher la destruction d’Israël plutôt que l’établissement d’un Etat libre et démocratique qui vivrait en paix avec Israël.

Avant ce mois de juin, Abbas a décidé de former un gouvernement d’unité avec le Hamas. Ce faisant, Abbas a effectivement délaissé la paix comme stratégie.

Il y a cinq ans, j’ai dit : « Les Etats Unis ne soutiendront pas l’établissement d’un Etat palestinien jusqu’à ce que ses dirigeants s’engagent dans un combat tenace contre les terroristes et démantèlent leurs infrastructures ».

Puisque aucun des dirigeants palestiniens ne s’est engagé dans un combat tenace contre les terroristes, les Etats-Unis constatent qu’aujourd’hui Israël n’a pas de partenaire pour la paix. Il ne me reste pas d’autre choix que de retirer le soutien américain à un Etat palestinien à cette date.

Puisque Israël n’a pas de partenaire de paix, il est clair que les Israéliens doivent prendre les mesures nécessaires pour se protéger. Depuis le retrait d’Israël de Gaza en 2005, la frontière internationale de Gaza avec l’Egypte s’est transformée en voie principale du terrorisme mondial, avec des armes et des personnes en provenance d’Iran, d’Egypte, du Liban de Syrie et au-delà. Je suis déçu du fait qu’à ce jour, l’Egypte n’ait pas pris de mesure efficace pour bloquer le trafic terroriste depuis son territoire vers l’Autorité Palestinienne.
Les Etats-Unis observent avec préoccupation la situation émergente à Gaza. Je considère la transformation de Gaza en une base de terrorisme mondial non seulement comme une menace envers Israël, mais comme une menace à la sécurité internationale. En conséquence, les Etats-Unis comprendront et soutiendront une opération israélienne avec pour objectif de restaurer le contrôle israélien sur la frontière internationale [de Rafah, au Sud de la bande de Gaza, Ndt].

De plus, les Israéliens ont le droit de vivre débarrassés de la peur d’attaques de missiles ou de roquettes sur leurs villes et leur villages. La situation actuelle, où des communautés israéliennes à la frontière de Gaza sont exposées à des tirs de barrage quotidiens de mortiers et de roquettes lancées par des terroristes à Gaza, est inacceptable et intolérable.

Au cours des deux années passées, depuis que Israël s’est retiré de Gaza, j’en suis venu à reconnaître une faille dans le modèle à deux Etats. Jusqu’à présent, l’une des hypothèses directrices du modèle à deux Etats est que les implantations israéliennes situées au-delà des lignes d’armistice de 1949 constituaient un obstacle à la paix. Mais nous observons que l’évacuation des implantations à Gaza et dans le nord de la Rive Occidentale n’a fait que provoquer une radicalisation supplémentaire de la société palestinienne.

A côté de cela, il est temps de reconnaître que l’exigence palestinienne d’établir un Etat sur une terre vidée de toute présence juive est une exigence immorale. Il est impossible d’attendre que les Palestiniens conduisent des réformes intérieures alors que la communauté internationale leur donne la légitimité de fonder leur nationalisme sur le nettoyage ethnique, le rejet de l’humanité et des droits moraux de la nation juive. En conséquence, et sans préjuger de futures négociations entre Israël et les Palestiniens, les Etats-Unis reconnaissent aujourd’hui le droit aux Israéliens et aux Palestiniens de construire leurs communautés de manière à satisfaire la croissance naturelle de leurs populations.

Les forces de l’Autorité Palestinienne qui combattent Israël, et qui éduquent leurs enfants à rechercher la mort par le terrorisme, sont soutenues par les mêmes Etats qui soutiennent le Hezbollah au Liban, et les insurgés en Irak. L’Iran et la Syrie ne peuvent s’attendre à ce que leur soutien au terrorisme en Israël, au Liban et en Irak reste ignoré. Alors que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad émet presque chaque jour des menaces pour effacer Israël de la carte, et que la Syrie menace Israël d’une guerre, ils doivent tous deux comprendre que Israël est un allié et un ami des Etats-Unis. Nous soutiendrons Israël et son droit à se défendre.

Nous espérons que le jour viendra enfin, où le peuple palestinien rejettera le terrorisme et la haine, et embrassera la démocratie et la paix. Ce jour-là, le peuple américain sera fier de voir les Palestiniens rejoindre le peuple d’Israël et tant d’autres nations du monde comme nos alliés et nos amis ».

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 17 juin 2007 - 10h07:

TUNES CELEBRES DE TUNISIE

J'aimerais que figure dans cette liste le nom de mon grand père Joseph DE PAZ qui était le fondateur de la marque très célèbre de Halwa " LE LION"

Jose Brami

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 17 juin 2007 - 10h06:

la semaine dernière se tenait a gammarth (anciennement raouad, que l 'on doit maintenant prononcer raoued ou encore "coteaux de carthage") un congrès méditerraneen de cardiologie.
j'amené avec moi un collègue juif franco-marocain qui avait besoin d'un mentor pour lui faire connaitre en accéléré tous les endroits et saveurs mythiques dont les tunes lui remplissent les oreilles.
il a eu droit a tout.
saf saf, sidi bou,, brick à la main, salem, tgm, lycee carnot, pizza memmi, citronnade, kakis, grande syna et service du samedi à la synagogue de la goulette.
je voudrais rappeler à tout ceux qui passent a tunis, la nécéssité impérieuse de rendre visite aux vieux de la maison de retraite osee de la goulette. ces sans familles, ces infirmes ces fossiles vivants sont très bien logés, soignés, calinés meme.mais ils sont isolés dans leur univers ouaté et policé. voir une tete nouvelle, entendre parler pointu comme des français est pour eux une véritable fete. voila une bonne action qui ne coute pas cher. et un grand merci a mr chiche, savoureux directeur qui dirige, assisté aussi de quelques pensionnaires et d'un personnel dévoué.
comme je lui présentait mon collègue, il n'a pas oublié le lendemain de le traiter kavod atorah et gomel. mon ami en a été plus qu'ému.
merci aussi au rabbin et a monsieur saada dont la qualité de cantor est au dessus de beaucoups plus connus que lui.

il a plu tout le temps, et sur le conseil d'amis, nous avons vu au cinéma zephyr de la marsa un film tunisien: "la télé arrive".
ne ratez sous aucun pretexte ce petit bijou, hilarant pendant une heure et demie, digne (et je pèse mes mots) d'un fellini ou d'un scola. enfin un film tunisien vraiement bien fait, bien dirigé, techniquement parfait a cent lieues des rasoirs "filles de palais", "saison des hommes", "satin rouge", pensums militants a mourir.
les tunisiens sont toujours aussi accueillants et hélas toujours aussi incompétents.
le principe est le suivant:
1/ ne jamais dire non à un touriste
2/ ne pas dire quelque chose d'erroné qui pourrait se retouner contre toi
3/se couvrir en commençant toujours par "je vais me renseigner", répéter la question poséee à un prétendu supérieur et répondre par "il à dit que...
'/si dans ton travail,tu es au bas de l'échelon sociale, inutile de t'intéresser à ce que tu fais, car tu ne seras jamais ni sous chef, ni chef qui sont des cousins du patron.
sans compter la terrible phrase "soyez les bienvenus" qui signifie que votre chambre n'est pas prete, donne sur le groupe électrogène, que la douche fuit et que le dernier occupant à été evacué en urgence sanitaire.
une anecdote pour illustrer ce propos:
nous sommes dans l'avion du retour, le steward s'approche:
-de la viande ou du poisson messieurs?
-quoi on à le choix?
-messieurs vous etes sur tunis air et nous proposons toujours ce choix
-ah, c'est super et qu'est ce que vous proposez?
-de la viande ou du poisson..
-oui mais quoi?
-de la viande ou du poisson
-bon d'accord, mais par exemple le poisson ç'est quoi?
-je vais me renseigner.
il se retourne et fait:
-ya hamza, belleï, chnoua edek el hout?
l'autre lui marmonne vaguement quelque chose et lui, tout fier:
-il a dit c'est du cabillaud
-ah, très bien, et la viande?
-la viande?
-oui, la viande, c'est quoi?
-je vais me renseigner
il se retourne, et , horreur, hamza n'est plus là..
un moment de flottement et il annonce un peu moins fier:
-c'est..... du CABILLAUD.
-les deux c'est du cabillaud?
-oui..
là il se rend compte de l'énormité de la réponse il éclate de rire, et nous avec..
si ça , ça ne vaut pas le coup de prendre tunis air....

Richard Dian

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La synagogue de la Marsa.

J'accompagnais tres souvent l'oncle de ma mere, tonton Leon. appele Ba-Youda par ses amis a cette synagogue qui a une terrasse avec une tres belle vue sur la mer.
Tonton Leon avait perdu la vue et c'est pour cette raison que je l'accompagnais.
J'ai garde un beau souvenir de cette synagogue surtout pour cette vue magnifique sur la mer.
J'etais tres jeune et je ne savais pas prier a l'epoque.
Yom tov lecoulam.

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Tout mon amour pour nos freres les juifs, anehnou hakol beni adam:), il y a bcp de choses qui s accrochent dans les tetes des arabes et des juifs qu on doit eliminer pour revenir a notre amitie ancienne.

ce site est tres interessant, et j espere voir un de jour un site d initiative d amitie israelo tunisienne, indepandant de la poltique indepandant de l influence d autres pays arabes.

nous sommes tunisiens et c est notre pays chque pays a sa nationalite et ces choix et j espere que le choix tunisien ne va pas etre le choix ismaelique.


Tunisien Noahide

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c:/



c:/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 17 juin 2007 - 09h29:

c:/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 17 juin 2007 - 08h59:

La synagogue de la Marsa


je tenais à vous annoncer que l'association de la synagogue de la Marsa a enfin son site web.
Site agrémenté de photos, d'un historique et prochainement de vidéos en ligne d'époque directement consultable via le site

L'actualité sera importante dans les jours à venir du fait des vacances via le blog intégré

https://www.synalamarsa.net


merci bien
--
Mr Isaac Kalfon et David Cohen

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le dimanche 17 juin 2007 - 08h17:

Palestine : la fin des illusions

La «Palestine» ne manque pas de faux alliés, ni les Palestiniens de faux amis.

À l’heure où le chaos gagne la bande de Gaza avant de s’étendre prochainement à la Cisjordanie, peu de voix, en France, s’élèvent pour pointer du doigt les vrais responsables de cette tragédie. Ceux qui se prétendent les alliés des Palestiniens préfèrent conforter leur sentiment de victimisation là où il faudrait, comme le font les vrais amis, leur dire la vérité.

C’est ainsi que refleurissent les expressions telles que «prison à ciel ouvert», «mur de l’apartheid», «désespoir» et autres «humiliation», censées donner les clés pour la compréhension de la situation actuelle. C’est en tout cas celles qu’utilisait René Backman, journaliste au Nouvel Observateur et auteur du livre «Un mur en Palestine», chez Frédéric Taddei, le 14 juin dernier sur France 3.

Quand Israël occupait Gaza jusqu’en août 2005, la pénurie et la pauvreté des Arabes étaient censées être dues à l’affront que représentaient les riches implantations israéliennes, label de l’arrogance juive toujours prête à écraser et à humilier le dénuement arabe. Les Palestiniens étaient, de plus, «entassés», le dos à la mer, 1,2 millions d’habitants sur 360 kilomètres carré, ce qui fait quand même une densité huit fois moindre que celle de Paris. Mais il ne faut surtout pas dire aux Parisiens que les Palestiniens ont huit fois plus d’espace qu’eux : on plaint tellement mieux des victimes qui vivent dans une fourmilière surpeuplée !

Après la dramatique évacuation de la population juive de Gaza et son cortège d’histoires personnelles déchirantes, Israël pouvait espérer avoir comblé les espérances des Gazaouis en les libérant de toute présence juive. De plus, en héritant de serres et d’implantations intactes, les paysans arabes avaient de quoi rebondir et commencer à amorcer la pompe de la prospérité.

C’était sans compter avec ce qui, malheureusement, constitue la vraie nature de la Palestine : elle n’existe tout simplement pas ! C’est un concept. Un concept ? Oui, prenez un couteau, retirez-en la lame et le manche, il vous reste le concept. La Palestine n’a pas d’Histoire autre que l’Histoire judéo-chrétienne, ni de peuple présent depuis plus d’un siècle autre que le peuple juif. C’est un concept.

Nous avons, à Primo-Europe, maintes fois expliqué pourquoi ce concept de «peuple palestinien» est une pure invention (1). Même si, devant la situation dramatique d’aujourd’hui, certains médias évoquent le fait que les Gazaouis sont des Égyptiens et les Cisjordaniens des Jordaniens, avec la langue, l’accent et l’histoire correspondantes, ne pas considérer cet assemblage hétéroclite comme autre chose qu’un peuple est encore tabou. Un tabou issu d’un leurre dont l’unique vocation éminemment antisémite est de faire disparaître toute trace juive de la région.

Cette absence d’existence essentielle est au cœur de la problématique palestinienne. Elle seule permet de comprendre la corrélation entre les pics des courbes du terrorisme et des progrès du processus de paix. Elle seule permet de déchiffrer le paradoxe de l’accentuation de la violence palestinienne contre les villages du sud d’Israël après l’évacuation de Gaza.

Un peuple qui n’existe pas ne peut entrevoir qu’avec anxiété et panique la fin de ses «souffrances» car ce sont ces seules « souffrances » qui constituent son identité. Retirez-lui son imagerie victimaire et il s’étiolera en quelques semaines. Alimentez-le en symboles douloureux (le «mur»), en récits d’afflictions (les paysans «spoliés»), en iconographie sanglante, et vous lui permettrez de poursuivre encore quelque temps son numéro d’illusion où le premier aveuglé sera lui-même.

Pour y parvenir, il lui faut aussi des émissaires, des idiots utiles et de faux amis.

Les émissaires comme Hind Khoury (2), Déléguée générale de la Palestine en France, ou Leila Shaid (3) désormais basée à Bruxelles sont là pour marteler les mêmes slogans qui, bien qu’énormes, finissent par se transformer en vérités à force d’être répétés. L’équation est simplissime : «l’occupation» israélienne depuis 40 ans est à l’origine de tous nos maux.

Tous ? Voire…

Quels étaient-ils donc alors ces maux lors de la création de l’OLP en 1964 ? Qu’est-ce que cette Organisation de Libération de la Palestine voulait libérer en 1964, trois ans avant la Guerre des six jours ? Haïfa ? Tel-Aviv ? Ces fameux maux concerneraient-ils donc autre chose que les territoires revendiqués en 2007 ? Y aurait-il un rapport avec les manuels scolaires palestiniens qui ignorent avec superbe l’Etat d’Israël ? Avec l’écusson qu’arborait Arafat sur son bras gauche, représentant une Palestine sans Israël ?

Autant d’informations dont ne disposent pas, en général, les idiots utiles, paresseux de l’Histoire mais amateurs d’événements festifs. Quand Ingrid Betancourt est élevée au rang de citoyenne d’honneur, quoi de plus festif que d’en faire de même avec le terroriste Marwan Barghouti, responsable de la mort de dizaine de civils, femmes, enfants et vieillards ?

Cette initiative de la maire communiste de Pierrefitte, Catherine Henriot, a nécessité une explication de texte savoureuse de la Secrétaire générale du PCF, Marie-George Buffet. En substance, elle explique que dans un souci de «dialogue et de compréhension mutuelle», il faut favoriser la libération de Barghouti, ce qui constituerait un geste bonne volonté pour avancer vers la paix.

Si on devine derrière ses propos une naïveté déguisée en pragmatisme, on comprend moins pourquoi il lui semble nécessaire d’aller jusqu’à élever un terroriste au rang de citoyen d’honneur ! Il y a quelque chose de profondément munichois dans l’attitude contrite de ceux qui sont prêts à de telles initiatives, tétanisés qu’ils sont par la menace terroriste qui pourrait venir lécher nos douces provinces. Mais quand on a affaire aux idiots utiles, on ne doit s’attendre ni à de la cohérence ni à du courage.

Les faux amis sont avant tout des antisémites. L’avenir de la Palestine est le cadet de leurs soucis. Seul leur importe le fait qu’il y ait des Juifs à fustiger dans les parages. En faire la liste serait risqué de notre part : les procédures judiciaires, après désignation de l'antisémitisme de certains, sont devenues à la mode. Mais ils se reconnaîtront et vous les reconnaîtrez parmi les nombreux artistes, chanteurs, comiques, écrivains et cinéastes qui squattent les plateaux de télévision avec la complicité d’animateurs jubilant dans cette ambiance de judéophobie.

Paradoxalement, c’est du monde arabe et de sa presse qu’émergent quelques velléités de parole libre, que nous parviennent quelques lueurs de clairvoyance. C’est là qu’on peut lire, depuis quelques semaines, les paroles les plus dures sur la stratégie arabe et palestinienne des soixante dernières années.

Il faut admettre que la vraie Nakba est cette mort annoncée de la Palestine en tant que mouvement national cohérent et légitime. Voir des jeunes Palestiniens se faire prendre volontairement avec de fausses ceintures d’explosifs, dans l’espoir de «croupir » dans une prison israélienne et d’accéder à l’éducation et à des études, n’est pas très encourageant quant au potentiel d’espoir que peut susciter la future Palestine.

Les exécutions sommaires, les assassinats sauvages de Palestiniens par d’autres Palestiniens que peu de choses devraient séparer puisqu’ils sont censés poursuivre le même but de «libération de la Palestine», sont le résultat des fissures originelles d’une société artificielle qui s’est cimentée avec la haine de l’Autre à défaut d’avoir pu le faire avec l’amour de soi-même.

Encore une fois, c’est de l’intérieur de cette société que vient le cri d’alarme le plus retentissant et le plus émouvant. Laissons la parole au psychiatre palestinien de Gaza, Eyad Al-Sarraj (4):

« Les Palestiniens n’ont tiré aucune leçon de leurs erreurs… Nous n’avons rien appris des autres peuples, ni de leurs victoires ni de leurs échecs. En Afrique du Sud, les Noirs ont réussi la révolution consistant à établir un État de droit et l’égalité des citoyens, mais nous n’avons pas étudié leur exemple. En Algérie, la population s’est entre-tuée au nom de « belles causes », mais nous n’avons tiré aucune leçon. En Somalie, les dirigeants se sont comportés comme si les déchirements entre milices étaient leur idéal suprême, mais nous n’avons pas compris que nous étions guettés par le même drame. Dans le monde entier, le terrorisme d’Al-Qaida provoque des réactions de rejet, mais tout ce que nous avons su faire est de prêter le flanc aux mêmes accusations en tuant des civils. Non, nous n’avons rien appris et nos dirigeants persistent à nous mener à l’abîme. »

« … Nous n’avons rien appris des échecs qui ont suivi chacune de nos ingérences dans les affaires des pays voisins. En Jordanie, nous avons tenté de renverser le roi Hussein pour établir un régime révolutionnaire (1970), tentative qui s’est soldée par des centaines de morts et l’expulsion de nos chefs vers le Liban. Au Liban, nous avons constitué un État dans l’Etat, ce qui nous a valu la haine des Libanais et l’expulsion de nos chefs vers la Tunisie (1982). En 1990, alors que nous savons ce qu’est une occupation, nos dirigeants ont acclamé Saddam Hussein qui venait d’envahir le Koweït, ce qui a abouti à l’expulsion de centaines de milliers de Palestiniens des pays du Golfe. Et, après cela, nous n’avons toujours rien appris puisque aujourd’hui le Fatah Al-Islam provoque des troubles au Liban. Notre incapacité à comprendre notre propre Histoire, c’est l’arme de destruction massive que nous avons inventée et qui assurera la victoire d’Israël. »

Il manque juste, pour compléter l’analyse de ce courageux psychiatre, ce paramètre essentiel qu’il ne peut appréhender puisqu’il le subit de l’intérieur : il fait partie d’un peuple qui n’a jamais existé.

Que reste-t-il à Mahmoud Abbas comme latitude pour reprendre la main ?

L’approbation des chancelleries occidentales n’a pas, jusqu’à présent, prouvé son efficacité, tant s’en faut. S’il veut empêcher le Hamas de faire scission d’un État pas encore né, Abbas doit s’adresser à ses concitoyens. Il vient enfin d’admettre qu’on ne peut conduire un pays en satisfaisant chacun de ses habitants. Il lui a fallu une guerre civile pour en prendre acte…

En France, on aime faire suivre le nom du Hamas de la locution «légitimement élu».Certes. Ce qu’on entend par là, sous nos latitudes démocratiques, c’est qu’il faut nécessairement composer avec les élus du peuple, même si leurs objectifs sont ouvertement totalitaires et anti-démocratiques. En réalité, le Hamas a obtenu 38% des suffrages aux dernières législatives. C’est énorme, mais ce n’est pas la majorité. Seuls, le découpage des circonscriptions et le mode de répartition des votes lui ont permis d’avoir la majorité des députés. C’est parfaitement légitime, mais cela éclaire d’un jour nouveau la dissolution du gouvernement à laquelle vient de se livrer le Président de l’Autorité Palestinienne.

Par ailleurs, si les Gazaouis souffrent de la faim – à cause du blocus israélien, nous serine-t-on en France, en «oubliant» que Gaza possède une ouverture sur la mer et une frontière avec l’Egypte -, il n’en va pas de même pour les troupes du Hamas qui sont bien nourries, bien vêtues et surarmées. Ne subissent-elles pas le même blocus ? Il semblerait que non : les armes, les vivres et les dollars en provenance d’Iran et de Syrie n’attendent pas l’ouverture d’un corridor humanitaire pour parvenir à leurs destinataires. Tout le monde n’a pas les mêmes priorités !

Pour s’opposer à elles, Abbas n’a pas encore appelé la Brigade Bader, créée par Arafat en Jordanie et entraînée depuis plusieurs années par les Américains. Attend-il que les Gazaouis qui ne choisissent pas l’exil vers Israël, comme nombre d’entre eux le font depuis deux jours, soient à ce point exaspérés par la guerre civile qu’ils réclament des libérateurs ? L’économise-t-il en espérant que les chancelleries occidentales prendront l’initiative d’envoyer une force panarabe s’interposer entre les différentes factions palestiniennes ?

En tout état de cause, il a intérêt à faire vite : ce n’est pas parce que la presse française ne détaille pas l’âge et le sexe des victimes palestiniennes de trois mois de guerre civile qu’elles n’ont pas déjà largement dépassé le nombre de celles dues aux Israéliens en trente ans d’occupation !

La calculette de l’AFP ne sait plus où donner de la tête…

Liliane Messika & Jean-Paul de Belmont © Primo-Europe, 16 juin 2007

(1) Historique d'un mensonge
(2) «En quarante ans, l'occupation israélienne nous a asphyxiés». Le Figaro, 14 juin 2007.
(3) «La communauté internationale fuit ses responsabilités». L’Humanité, 15 juin 2007.
(4) Article publié par le quotidien palestinien Al-Quds, reproduit par Courrier International, n° 865, du 31 mai au 6 juin 2007, p. 37.