Par Victor (Victor) le lundi 18 juin 2007 - 19h32: |
Henri, tu n'as qu'à demander toi-même à ces dames !
Mais tu fais une chakchouka dans ta tête.
La Gay Pride de Jérusalem relève du domaine privé : ceux qui ne veulent pas la voir passent leur chemin ou bien font un détour.
L'invitation du Consulat de New York est faite au nom de l'Etat d'Israël, par les Ministères du Tourisme et des Affaires Etrangères, pour promouvoir le tourisme. C'est cette image du pays que ces femmes députés contestent.
Par Braham (Braham) le lundi 18 juin 2007 - 18h47: |
Par Henri (Henri) le lundi 18 juin 2007 - 16h08: |
Victor,
Elles ne sont pas genees par le defile de la honte a Jerusalem?
Par Maurice (Maurice) le lundi 18 juin 2007 - 15h58: |
Attentat-suicide de la Palestine
16 juin, 2007 | 71 Lectures | Ecrire un commentaire
Contaminee, puis intoxiquee et enfin totalement « absorbee » par la montee de l'islamisme politique, la « cause palestinienne » s'est finalement conclue par une operation suicide de la Palestine contre elle-meme. Parlant « d'eradicateurs » apropos du Fatah, un responsable du Hamas a presque valide hier, sur El jazeera, une grille de lecture qui a cours depuis une decennie pour expliquer le fait « arabe » et ses evolutions vers l'impasse. Pour nous les Algeriens, le mot a une sinistre memoire. Pour les Palestiniens, il inaugure une epoque ou leur « cause » sacralisee risque de disparaitre derriere des guerres de tranchees ideologiques qui ont dejaeu cette vertu de gommer, au sein de l'opinion internationale, le cas irakien, le probleme libanais et le reste des pays musulmans dont le drame et les violences ont ete simplifies par l'explication « islamiste » qui arrange tant l'Occident et ses interventionnismes legalises. Que se passe-t-il donc aujourd'hui en Palestine ?
Le Hamas fonce tete baissee droit vers l'option d'un emirat aGaza non viable, improbable et largement impossible laou le « l'Etat » de Abbas, se voit contraint de se ranger du cote de cette legalite internationale qui ne va pas sans le soutien de l'Occident, et donc de la decridibilisation qu'il apporte et des solutions cyniques qu'il propose. Aujourd'hui, la cause palestinienne, dejadesservie par un long folklore de soutien arabe inoperant, bloquee dans la situation d'un demi-Etat en attente, cerne de tout part par un Israel revitalise apres les attentats du 11 septembre et reduit ala caricature d'une violence barbare par la machine mediatique internationale, investie par le Ben Ladenisme qui en tente la recuperation, n'emeut plus la rue arabe et n'est plus vecu que comme un malaise et une illustration de la « malediction » du politique. Ce qu'il en reste apres ce coup d'Etat, la ou l'Etat n'est pas meme ne, c'est un cas de figure de mathematique absurde avec un gouvernement islamiste ne de la democratie que nous veut l'Occident mais que l'Occident refuse lorsqu'elle elit des islamistes, un probleme insoluble pour des Etat arabes qui ne peuvent pas noyer le Hamas sans noyer, avec, la cause palestinienne ni soutenir efficacement la Palestine sans scier la branche du tutorat occidental qui leur sert de legitimite face aleurs populations, et enfin, le cas de figure d'une scene politique indesirable qui offre avoir aleurs peuples la victoire des islamistes sur des « regimes » locaux et l'exemple d'une prise de pouvoir par les urnes et par la force. Le tout mis sous tension par l'embargo alimentaire des Palestiniens, le manque de perspectives politiques, l'impossibilite de toute solution qui ne soit pas humiliante.
Qu'est donc la Palestine aujourd'hui ? Pas une « cause » mais surtout un « effet ». Une branche morte de la politique US, un chef d'oeuvre des strategies israeliennes d'occupation des terres et des esprits, un enfant indesirable des nationalismes arabes. La Palestine est aujourd'hui surtout un autre Irak qui fonce vers ses propres extremes avec les memes chapelles et les memes discours : d'un cote des islamistes suicidaires ou « suicidant », des « legalistes » impuissants, domestiques ou obliges de se faire client de l'Occident, une population desesperee qui paye pour avoir « mal vote ». Loin de ce pays qui n'existe pas, c'est le spectacle reduit d'une irakisation de tout le monde arabe et musulman qui s'offre avoir et le destin miniaturise de ces peuples de la peripherie de l'Empire qui s'illustre par des morts. Car, pour avoir ete longtemps une cause
commune, la Palestine est, aujourd'hui, une scene d'avant-garde du sinistre de tous : une scene ou l'on retrouve ranges dans le desordre l'islamiste dans l'impasse, l'Etat dans la servilite, les morts dans la rue, les Americains, les Israeliens, l'islam confessionalise, Ben Laden, les soutiens telephoniques de l'Occident et l'attente de l'emiettement. Apres Saddam et Arafat, il ne reste plus que Gaza contre la Cisjordanie, El Anbar contre Kerbala, Nahr El Bared contre Beyrouth, etc.
Kamel Daoud
Par Victor (Victor) le lundi 18 juin 2007 - 14h55: |
Une invitation par le Consulat d'Israël à New York vivement critiquée par plusieurs femmes membres de la Knesset.
Par Kinor (Kinor) le lundi 18 juin 2007 - 12h45: |
suite à "La synagogue de la Marsa "
une pensée émue pour mon ami Shalom Kalfon et aussi une bonne santé pour son veuve Jacqueline.
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le dimanche 17 juin 2007 - 23h40: |
Mon Ami Messaoud,
Voici l'adresse https://www.tdg.ch/, clique dessus et tu va en savoir plus.
J'avais dit aux dernières nouvelles, que la police scientifique penchait pour un attentat, car ils avaient trouvé prés du tableau électrique un mégot, un peu trop endommagé pour relever une empreinte génétique, mais que le klebs renifleur prêté par les flics de Neuchatel, aurait senti des hydrocarbures, à moins que son odorat n'ait été perturbé, par un possible mélange de fines herbes contenu dans le fameux mégot, ou que le klebs ne soit qu'un Rantanplan, en culottes courtes.
Mais est ce vraiment dans l'intérêt de la Syna, que le bruit d'un attentat réapparaisse avec insistance, car parait il qu'en Suisse, les assurances ne marchent pas, en cas d'attentat.
Alors demande toi à qui profite le crime,,, ?
Quand aux copiés collés, il parait qu'ils sont très bien vus par les Adrassiens, alors pourquoi ne pas donner satisfaction, surtout que ça ne réclame pas d'effort particulier, et je suis que toi tu es d'accord, car les grands efforts, toi tu dois connaître pour avoir fait ton Alya en Corse, pays de rêve et de grande sagesse, où l'effort est relégué aux gémonies des oubliettes.
Voila Cher Ami, dommage qu'on se soit loupé, à l'occasion de mon dernier voyage vers le Sud, au fait j'ai revu Lulu à Saint Trop, il est en pleine forme.
Ciao l'Ami
Par Email (Email) le lundi 18 juin 2007 - 03h40: |
Nous avons la joie de vous annoncer que le livre :
Don Quichotte, Prophète d¹Israël
par Dominique Aubier
Est à nouveau disponible.
Ce livre, édité pour la première fois en 1966 aux éditions Robert Laffont, établit la corrélation entre l¹¦uvre de Cervantès et l¹hébreu.
Cet ouvrage est le tout premier au monde qui ait tracé cette voie de prospection. Il libère Don Quichotte de son symbolisme et le restitue à sa voie d¹origine. Don Quichotte est bien un ouvrage initiatique, crypté en hébreu.
Il fallait toute la sagacité d¹un expert de la kabbale hébraïque pour mettre au jour ce qui depuis des siècles demeurait dissimulé. Don Quichotte prophète d¹Israel s¹inscrit dans la série des grands ouvrages d¹exégèse.
Il s¹agit ici d¹une nouvelle édition fac-similé, réalisée avec soin, destinée tout particulièrement aux Amis de Don Quichotte et d¹Israel.
L¹expédition du livre est prise en charge pour la France, Dom/tom, Maroc, Tunisie, Liban et Israël.
Bien cordialement,
Dominique Roth, éditeur.
https://www.dominique-aubier.org
Ce livre a fait l¹objet d¹un film, produit par la télévision espagnole, El Secreto de Don Quijote, diffusé par TVE Sat, grand prix du meilleur documentaire au festival international Las Duñas aux Iles Canaries.
https://www.lucafilms.es/The-secret.htm
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À nouveau disponible
Don Quichotte, prophète d¹Israël
Par Dominique Aubier
Paru en 1966 aux éditions Robert Laffont, ce livre est le tout premier qui ait établi la corrélation exacte entre le roman de Cervantès et l¹hébreu. La découverte est sensationnelle : Don Quichotte est structuré selon un plan précis qui épouse la représentation kabbalistique des sefirots.
Dégageant le roman de son carcan imagé et symbolique, Dominique Aubier décrypte les scènes les plus célèbres de Don Quichotte : les moulins à vents, les noces de Camacho, la bataille du Biscayen. L¹auteur met au clair les références bibliques et les allusions à la Mercabah, relatives au char d¹Ezechiel, actives dans le roman de Cervantès. L¹itinéraire que suit le Chevalier, de ville en ville, les personnages qu¹il rencontre, les noms des endroits, des personnes, tout devient lisible : l¹énigme de Dulcinée du Toboso s¹éclaire et prend tout son sens dès lors que l¹on accepte que la noblesse de Don Quichotte s¹écrive sous la constellation des lettres hébraïques. Dominique Aubier ouvre le secret de Don Quichotte en actionnant les clefs initiatiques de la kabbale hébraïque. Ces remarquables travaux, confirmés par l¹Université Bar Ilan de Tel Aviv, ont fait l¹objet d¹un film, produit par la télévision espagnole, El Secreto de Don Quijote, diffusé par TVE Sat, prix du meilleur documentaire au festival international Las Duñas aux Iles Canaries.
Cette édition fac-simil reproduit l¹édition originale de 1966, éd. Robert Laffont
Disponible sur réservation.
14,5 x 19,5 cm, 290 pages, 38 euros
Ce livre existe également dans sa traduction en Espagnol sous le titre
Don Quijote, Profeta y Cabalista
Bon de commande
Don Quichotte, Prophète d¹Israël
14,5 x 19,5 cm, 290 pages, 38 euros,
Expédition prise en charge pour la France, Dom/Tom Maroc, Tunisie, Liban et Israel.
Nom/prénom :
Adresse complète :
Email/Courriel :
Retourner ce bon accompagné du règlement correspondant par chèque établi à l¹ordre de :
M.L.L. / La Bouche du Pel
BP 16 F. 27240 DAMVILLE
Tél : 06 13 16 67 45 Fax : 02 32 24 22 98
Internet : www.dominique-aubier.org
Par Messaoud (Messaoud) le dimanche 17 juin 2007 - 20h38: |
Cher Cacouboulou
Merci pour ton article lu sur t.d.g si j'ai bien lu ; Tribune De Geneve .
alors pourquoi ce C.H de Confederation Helvetique ? y as t'il une Geneve ailleurs?
en fait tu me fais economiser de l'argent a ne pas acheter ces journeaux
et merci pour tes infos toujours tres rejouissantes malheureusement
tu vois comme je suis reste diplomate pour ne pas critiquer ces copiés collés scannés maillés et tutti quanti !!
j'attends avec impatience et cela je l'ai deja parié !! ton billet sur le resultat des elections en France
a propos donnes nous plutot des nouvelles de l'origine de l'incendie de la Syna de Malagnou
criminel ou non ???
Faut il a nouveau envisager une nouvelle Alya vers des cieux plus Leman !!!
Allez prends tout au second degré car l'important est l'humour c'est la clé de la survie!!!
Par Messaoud (Messaoud) le dimanche 17 juin 2007 - 20h17: |
A Emma
Chere EH!! Ma qu'est que vous voulez dire ?
Car je ne n'ais pas bien compris votre message
oui que voulez vous exprimer par :excusez ""NOTRE"" racisme ?
est ce l'auteur de l'article ou qui ?
que vous amalgamez a notre .
franchement je n'ais pas compris!!desolé!!une chose est sure ,le recteur de la mosquée as t'il exprimé quelques regrets lui ?sur l'acte raciste commis sur Ilan Halimi? ou sur d'autres victimes innocentes juives israeliennes.
Par Victor (Victor) le dimanche 17 juin 2007 - 20h00: |
Deux katyouchas de 107 mm tombent sur Kiryat Shmona dans le nord d'Israël. Pas de victimes.
L'article en anglais avec la video sur
https://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3414005,00.html
2 rockets land in Kiryat Shmona.
Two rockets fired at northern town of Kiryat Shmona Sunday afternoon; no injuries reported, one rocket hits car. Hizbullah denies responsibility, Palestinian group may be behind attack. IDF: Rockets launched from area close to UN outposts
Par Email (Email) le dimanche 17 juin 2007 - 19h21: |
The Center for the Study of The Faculty of Jewish Studies
Settlement of the Land of Israel The Department of Jewish History
Yad Yitzhak Ben-Zvi The Department of Jewish Literature
Bar-Ilan University The Department of Hebrew and Semitic Languages
The Eighth International Conference on Jewish Names
In Honor of Prof. Aaron Demsky on his Retirement
The Feldman Congress Center, Bar-Ilan University
Thursday, June 21st, 2007
8:30-9:00 – Gathering and Light Refreshments
Session 1 – 9:00-10:30
Names in the Ashkenazi and Italian Communities (in Hebrew)
Chair: Prof. Harvey Goldberg
Anat Gueta - The World View of Rabbi Menahem Azariah Emanuel ben Isaac Berechiah da Fano as Reflected in the Names he Gave his Children
Tzvia Koren-Loeb - The Frankfurt-am-Main Memorbuch of Names, 18th Century
Yitzchak Kerem - Italian-Jewish Names of Greek Jewry
David Cassuto - Possible Origin of the Name Cassuto
Session 2 – 11:00-13:00
People, Places and Objects in Rabbinic Literature (in Hebrew)
Chair: Prof. Daniel Lasker Session 3 – 11:00-13:00
Names in the Yemenite and Oriental Communities (in Hebrew)
Chair: Dr. Emanuel Friedheim
David Golinkin - Why is Rabban Gamliel called Baal Hahotem Aharon Gaimani - Names of Yemenite Jews From the Ledger of the Rabbinic Emissary R. Shlomo Nadaf
Meir Bar-Ilan - People who are Named after their Places Menashe Anzi - Family Nicknames in Sanaa: Consolidation, Distinction and Tension in the Community in the Twentieth Century
Chaim Ben David - The Toponymy of Eretz Israel – A Regional Analysis Yossef Charvit - Rabbi Maurice Eisenbeth (1928-1958) as Researcher of the Jewish Name in North Africa
Avi Sasson - Phonetic Site Identification by Nineteenth Century Rabbis: Schwartz and Goldhar Victor Hayoun - First and Last Names in the Jewish community of Nabeul in Tunisia
Abraham Ofir Shemesh - Names of New Agricultural Crops in Rabbinic Literature of 16-20th Centuries Gila Hadar - Bienvenida (Welcome) and Azebuena (Making Good): Patterns of Girls’ Given Names in the Sephardic Diaspora
13:00-14:00 – Lunch Break
Session 4 – 14:00-15:30
Names in Modern Hebrew Literature and Israeli Society (in Hebrew)
Chair: Prof. Orzion Bartana Session 5 – 14:00-15:30
Personal Names in the Biblical World (in English)
Chair: Prof. Michael Sokoloff
Ziva Feldman - From Yoseph to Yossi and Yoske as Signs of the Times and of Ideology Oded Lipschits and David Vanderhooft – A Judean Governor from the Persian Period: A New Reading of the Yehud Stamp Impressions
Michal Rom - “We are four girls at home, the name seems to get lost”: Israeli Women’s Choice of a Family Name Upon Marriage and Its Implications on the Effort to Preserve Jewish Names Tsuguya (Tsvi) Sasaki - What Are the “International” Forms of Biblical Hebrew Personal Names Supposed to Be? Ways of Adopting and Adapting Them in the International Planned Language Esperanto
Orna Baziz - Names in Work of David Shahar Manuel John Kaamugisha Muranga - Theophoric Biblical Names and Their Impact on the Personal Naming System of Selected East African Peoples
Zehava Kor - Smiling at my Hungarian Names Chaim Cohen – Biblical Hebrew Personal Names and the Moshe Held Method for Comparative Semitic Philology
Session 6 – 16:00-17:00
Man, Place and God – Biblical Names (in Hebrew)
Chair: Prof. Ed Greenstein
Michael Avioz - “The shameful thing has devoured all for which our ancestors had laboured” (Jer. 3:14): On the Names Mephibosheth and Ishbosheth
Itzhaq Shai - Understanding the Migration of the Philistines: City Names and Their Implications
Talia Ditchi-Barak - The Epithets of the God of Israel in Biblical Hebrew
Session 7 – 17:15-18:30
Names in Biblical Literature (in Hebrew)
Chair: Dr. Avshalom Kor
Greetings: Prof. Moshe Kaveh – President, Bar-Ilan University
Prof. Moise Orfali – Dean, Faculty of Jewish Studies
Prof. Ben-Zion Rosenfeld – Chair, Department of Jewish History
Moshe Garsiel - Puns on Names as a Literary Device in the Book of Judges
Amnon Shapira - Names in the Bible – between “Allegory” and “Allegoristic”
Yair Zakovitch - Making a Name Meaningful: Between Literary and Textual Criticism
Response and Summation: Prof. Aaron Demsky, Founder and Director, the Project for the Study of Jewish Names
The public is welcome
Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 17 juin 2007 - 19h19: |
Depeche AFP publiee aujourd'hui
TITRE: Pour la premiere fois, une exposition sur les massacres de Juifs par balles en Ukraine
AUTEUR: Par Beatrice KHADIGE
ORIGINE-DEPECHE: PARIS 17 juin 2007
TEXTE-ARTICLE:
Une exposition inauguree cette semaine a Paris retrace, documents et temoignages inedits a l'appui, l'elimination en Ukraine par les nazis d'un million et demi de Juifs entre 1941 et 1944, exclusivement par balles.
"Les fusillades massives des juifs en Ukraine (1941-1944): la Shoah par balles", est le titre de cette exposition prevue du 20 juin au 30 novembre au musee du Memorial de la Shoah.
Objets, documents, temoignages videos, photos souvent insoutenables et resultat d'expertises d'une des centaines de fosses recemment decouvertes dans cette ex-republique sovietique jalonnent la presentation d'une page peu connue de l'histoire de la Shoah. Le tout mis en perspective par l'histoire des quelque 2,5 millions de juifs d'Ukraine recenses en 1939 et de la Shoah dans ce pays.
Le chiffre d'un million et demi de Juifs elimines en Ukraine pendant la seconde guerre mondiale est avance par les historiens cites par le Memorial de la Shoah.
Au coeur de l'exposition, essentiellement le travail realise sur place depuis 2004 par le pere Patrick Desbois, responsable des relations avec le judaisme a la Conference des eveques de France et directeur de l'association Yahad In Unum, creee par le cardinal Jean-Marie Lustiger et le rabbin Israel Singer, ex-patron du Congres Juif Mondial.
"C'est la premiere fois depuis la guerre que la Shoah a l'Est est exposee de facon systematique et surtout nous essayons de reveler ce qui s'est vraiment passe pour les gens", explique-t-il a l'AFP.
"Comme il ne reste pas beaucoup de survivants, la plupart du temps donc ceux qu'on interviewe sont le petit personnel requisitionne" par les nazis pour creuser les fosses ou trier les vetements ou extraire les dents en or des cadavres. "Souvent ces gens ont beaucoup souffert. Ils pleurent", raconte le pretre.
Le pere Desbois a decouvert pres de 600 sites, certains abritant plusieurs fosses, sur un tiers seulement du territoire de l'Ukraine d'aujourd'hui.
"Un site peut avoir 49 fosses, dit-il. Sur le plus gros site decouvert a l'entree de Lvov (ouest, pres de la frontiere polonaise), on a compte 97.000 victimes".
Avec le pere Desbois, souligne Sophie Nagiscarde, commissaire generale de l'exposition, "on decouvre que contrairement a ce qu'on pensait, il n'y a pas que des grands sites d'extermination mais beaucoup d'autres qui n'ont pas ete revisites par l'operation 1005" (tentative nazie de faire disparaitre toute trace des massacres a l'approche de la defaite).
Selon le pere Desbois, les tueries etaient incessantes.
"En gros, d'apres les calculs, sur un mois, il y avait 82 tues par heure", dit Mme Nagiscarde.
Souvent, les victimes visees par balles -une balle par personne tiree a bout portant- n'etaient pas mortes.
"Une phrase que tous les temoins des villages nous disaient c'est que pendant trois jours, la terre avait des soubresauts, raconte le pere Desbois. Elle bougeait au dessous de la fosse".
Pour le directeur du Memorial de la Shoah, Jacques Fredj, la mise au jour de ces fosses "rend vraiment compte des dernieres minutes (de la vie des victimes) dans le detail. On n'est plus dans la statistique, on est vraiment dans des histoires personnelles", dit-il.
"Meme si nous travaillons sur la Shoah a plein temps, cette exposition aura ete sans doute ete l'une des plus dures qu'on ait eu a faire. Parce qu'on est vraiment dans le fonds du fonds", confie le directeur du musee.
Six millions de juifs ont ete assassines durant la Seconde guerre mondiale dans le cadre de "la solution finale" voulue par le regime d'Hitler.
Par Emma (Emma) le dimanche 17 juin 2007 - 18h44: |
Pardonnez notre racisme
par GOEL PINTO HAARETZ, QUOTIDIEN, ISRAËL
Le meurtre d’un père de cinq enfants, Tayssir Karaki, 35 ans, domicilié à Beit Hanina, a été commis par un seul individu, mais le terreau dans lequel a grandi le terroriste franco-israélien Julien Soufir mérite un examen de conscience collectif.
Plus d’un Juif français a expliqué, pendant la récente campagne présidentielle, qu’il était pour Nicolas Sarkozy parce qu’il avait réagi avec fermeté contre les immigrés musulmans lors des émeutes des banlieues en 2005. Son soutien, sans équivoque, à la communauté juive après le meurtre d’Ilan Halimi, en 2006, attribué par lui à des motifs antisémites, lui a également permis de mobiliser de nombreux Juifs français.
Au cours de la campagne, on a entendu des Juifs dire que « les Arabes sont en train de prendre le pouvoir en France », ou qu’« il faut un homme fort pour ramener l’ordre ici ».
Six cent mille Juifs vivent en France aujourd’hui. Contrairement aux enfants des immigrés musulmans, nombre d’entre eux occupent des positions sociales élevées et ont gagné le respect et la protection du gouvernement. Dans une République où le citoyen se définit par son attachement à des valeurs universelles et non par son appartenance religieuse, les Juifs ont su jouer sur les deux tableaux. Ils se sont intégrés à la société française, tout en continuant à afficher leur allégeance à l’égard d’Israël, en particulier à la droite qui a gouverné ces dernières décennies.
L’activisme de nombreux Juifs français et le racisme que certains d’entre eux manifestent envers les musulmans ne sont pas des phénomènes nouveaux. Je me souviens d’un matin de sabbat dans une synagogue parisienne. J’avais 12 ans. C’était pendant la guerre du Liban, en 1982, et le rabbin a récité une prière pour l’État d’Israël et ses soldats. L’assistance a répondu par des exclamations du genre « Sharon, tue-les ! » Le rabbin n’a pas essayé de les faire taire. Il était alors même clair que cette communauté, qui pendant des années s’était généreusement dévouée à Israël, utilisait l’État hébreu comme un moyen de revanche.
Aucun Juif français n’oserait tuer un musulman en France. Le meurtrier juif Soufir a immigré en Israël avant de tuer un Arabe - et ce n’est pas faute de trouver en France des cibles musulmanes. Mais dans l’Hexagone, de nombreux Juifs préfèrent passer pour des victimes - et les manifestations antisémites leur en donnent suffisamment d’occasions. Grâce au statut de victime, ils bénéficient du soutien du gouvernement, d’autant que le sentiment de culpabilité hérité de la période de Vichy reste vivace.
Il est temps que l’État d’Israël oblige les Juifs de France, qui « mangent à tous les râteliers », à se regarder en face. Le Premier ministre Ehoud Olmert et la présidente par intérim Dalia Itzik devraient rendre visite à la famille de la victime assassinée et lui demander pardon au nom de l’État et du peuple juifs. Ils agiraient comme le roi Hussein de Jordanie après le meurtre de sept fillettes de Beit Shemesh, dans l’attaque terroriste de Naharayim en 1997, ou comme le président français et son épouse Jacques et Bernadette Chirac et le Premier ministre Dominique de Villepin l’ont fait après l’assassinat d’Halimi à l’occasion de la cérémonie funéraire à la synagogue de Paris.
Il est temps également pour les dirigeants de la communauté juive française, à commencer par le premier d’entre eux, le rabbin Joseph Sitruk, de se rendre à la Grande Mosquée de Paris pour demander pardon. Pardon pour le meurtre, mais aussi pour le racisme antimusulman qui s’enracine dans leur communauté, et qui est l’une des principales causes de la détérioration des relations entre juifs et musulmans en France.