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Tableau comparatif des similitudes Munich1938-Téhéran 2006

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Tableau comparatif des similitudes Munich1938-Téhéran 2006
04 novembre 2006, 01:13
Tableau comparatif des similitudes Munich 1938-Téhéran 2006

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Re: Tableau comparatif des similitudes Munich1938-Téhéran 2006
05 novembre 2006, 03:52
RFI : Débat entre Alexandre del Valle et Abdelwahab Meddeb
Alexandre del Valle le 26/10/2006
RFI : Débat entre Alexandre del Valle et Abdelwahab Meddeb.
« Choc des Civilisations » et « fascisme islamiste »


Diffusée le 20 Septembre 2006

ECOUTER L’EMISSION

[www.alexandredelvalle.com]"

Analyse :
L’idée de base de l’intervention de Del Valle est que l’islamisme n’est pas un simple intégrisme mais un totalitarisme, un nouveau fascisme ou nazisme s’appuyant sur le fondamentalisme islamique. D’après lui, si le premier totalitarisme brun (national-socialiste et fasciste) était statolâtre, nationaliste et raciste, si le second, rouge, était anti-religieux et internationaliste, le troisième, le totalitarisme vert, est à la fois raciste (racisme à base religieuse et civilisationnelle), internationaliste, impérialiste et théocratique.

Le terme de « fascisme » a été utilisé pour la première fois, pour définir l’islamisme, par l’Algérien Rachid Boudjédra, qui, dans son essai pamphlétaire, Les FIS de la haine, voulut dénoncer l’idéologie réactionnaire et barbare « ur-fasciste » du Front Islamique du Salut. Boudjédra explique comment l’islamisme a peu a peu défiguré l’Algérie moderne aux termes d’une action subversive de longue haleine menée par des professeurs issus des rangs des Frères musulmans égyptiens. Pour lui, l’islamisme, dans sa version terroriste comme dans ses apparitions électoralistes plus « respectables », est une idéologie antidémocratique, raciste, judéophobe, machiste, et foncièrement « fascisante », l’intellectuel algérien comparant le FIS au parti nazi des années trente et ses complices aux nouveaux collaborateurs. Une fatwa sera lancée contre lui en 1983. Il est vrai que l’un des fondateurs du FIS et ancien cadre du FLN, Mohammed Saïd, commanditaire du fameux massacre de Bélouza, fut un fervent nazi pendant la seconde guerre mondiale.

Les ressemblances entre l’islamisme et le national-socialisme sont frappantes : tout deux éprouvent la même haine absolue envers les démocraties, le libéralisme, et les « ploutocraties ». En matière de barbarie, d’antisémitisme absolu, de légitimation de la violence, le totalitarisme islamiste emprunte incontestablement au nazisme ses références, à commencer par ses lectures : Mein Kampf et surtout les Protocoles des Sages de Sion, diffusés et cités par les islamistes, notamment sur internet (Moujahideen.com ; qoqaz.fr ; radioislam . net, etc). Citant les travaux de Manfred Halpern, l’islamologue Montgomery Watt avait déjà mis en lumière les proximités idéologiques et psychologiques qui unissent le fanatisme islamiste et les idéologies fascisantes. Il n’hésita pas à présenter les Frères Musulmans - ainsi que les mouvements comme Fida’iyan-i-Islam en Perse et Khaksars et Jama’at-i-Islam au Pakistan - comme les manifestations d’un “ totalitarisme néo-islamique, [qui] montre leurs ressemblances avec le fascisme, y compris le National Socialisme d’Adolf Hitler. [...]. Il est certain qu’il existe des ressemblances.[...]. Il est vrai que ces mouvements se concentrent sur la mobilisation des passions et de la violence pour accroître le pouvoir de leurs leaders charismatiques et la solidarité du mouvement [...] et qu’ils se font les champions des valeurs et des sentiments d’un passé héroïque, tout en réprimant toute analyse critique de leurs origines passées ou de leurs problèmes actuels ” . Autre analogie entre les mouvements islamistes et les fascismes : le culte du chef, le rôle central du Guide (Führer, Duce, etc), terme que l’on retrouve d’ailleurs chez les Frères musulmans à travers le « Guide suprême » de l’organisation, ou encore en Iran avec le « Guide suprême de la révolution » (Khomeiny).

A maints égards, l’islamisme est le digne successeur du nazisme. Les convergences sont proprement frappantes : même embrigadement de la jeunesse, même idéologie de la guerre permanente et exterminatrice, mêmes méthodes de manipulation des foules, même complexe « d’humiliation », même mariage entre des élites scientifiques fanatisées et des marginaux desoeuvrés ou autres exlus du système démagogiquement séduits puis recrutés, même culte de la mort, mêmes conceptions paranoïaques et conspirationnistes du monde et même judéophobie pathologique. Les discours violemment anti-juifs et anti-occidentaux de la conférence de Durban retentissent comme un lointain écho recyclé de ceux de Nuremberg, à la différence près que le nouveau « peuple supérieur » est la Oumma islamique du tiersmonde tandis que les nouvelles « races inférieures » et méprisables sont les « blancs-judéo-croisés ». Bref, le Sud islamisé contre le Nord mécréant. Simple substitution. Il ne s’agit point là d’une enième récupération de la rhétorique antifasciste mise à toutes les sauces en Occident. Pétain et Hitler étaient très populaires dans le monde musulman. Le Coran était l’un des livres de chevet préféré de Himmler, tandis que l’ancêtre des fascismes, Edouard Drumont, enscensait dès 1870 la résistance islamique à la « République maçonnique » qu’il vomissait. L’histoire de la seconde guerre mondiale témoigne d’une réelle collaboration entre les précurseurs du Totalitarisme vert et les forces de l’Axe. Ainsi, le Grand Mufti de Jérusalem, l’une des références de l’islamisme des Frères musulmans palestiniens, protégé d’Hitler pendant la seconde guerre mondiale, fut l’un des pilliers de la mise en œuvre de la solution finale dans les Balkans. Les fatwas d’Husseini justifièrent le jihad contre les Juifs, les Alliés, les Serbes et les comunistes yougoslaves.

C’est en effet le Grand Mufti qui présidera aux destinées des divisions SS musulmanes constituées dans les Balkans sous le dictateur croate pro-nazi Ante Pavélic: 13ème légion Waffen-SS Handschar, division SS Skandebeg en milieu albanais, division musulmane SS Kama, milices de Nasid Topcic et Hajji Effendic, appelés Cadres Verts, en Bosnie orientale, Légion Islamique de Huska Milikovic, etc. « La seule voie pour la jeunesse musulmane est celle d’Hitler et de Pavélic » , expliquait en 1943, l’un des plus grands chefs religieux musulman de Bosnie, Muhammad Pacha. En novembre 1944, El-Husseini annonça avec enthousiasme au micro de Radio-Berlin, la création d’une autre entité combattante, la Légion arabe, destinée à permettre la poursuite de la guerre (jihad) contre les Juifs installés en Palestine aux côtés de l’Axe. Parallèlement, le Grand Mufti s’assurait du soutien d’autres grands responsables pro-nazis en terre d’Islam, de l’Egypte (« chemises vertes » de Mustapha El-Ouakil, alias « Kurt Hoffman ») à la Tunisie, en passant par le Caucase, notamment Ali Khan, le « Pétain du Caucase du Nord », la Pologne, avec le Mufti Szymkowicz, et les territoires soviétiques encore occupés (« Ostland »), avec Mohammad el-Gazani, chef de file des Musulmans anti-soviétiques pro-nazis, Mikhaïl Dudanginsky, bientôt chef de la légion SS azerbaïdjanaise, sans oublier les volontaires pro-nazis tchétchènes ou encore l’Obersturmfürher Olzcha, lequel rêvait de créer une légion pro-nazie anti-bolchévique composée de volontaires turco-tatares.

Si le Grand Mufti de Jérusalem se fit national-socialiste, la réciproque s’est également vérifiée : deux protagonistes d’envergure du nazisme embrasseront l’islam pour les mêmes raisons que Hussein le nazisme : la haine des Juifs. Il s’agit d’abord du Suisse François Genoud, le célèbre banquier du nazisme et héritier testamentaire d’Hitler et Goebbels, devenu le financier des terroristes palestiniens et du FLN algérien avant d’embrasser lui aussi l’islam et de rejoindre les options islamistes, se liant d’amitié, à Genève, avec le pionnier des Frères musulmans en Europe et propre gendre d’Hassan al-Banna, Saïd Ramadan. Genoud, pour qui la cause arabo-musulmane et le nazisme ne font qu’un, écrit ainsi dans une profession de foi préfacée par l’orientaliste islamophile Louis Massigon : « Il n’existe pas d’opposition fondamentale entre l’Europe, mère de l’Occident […]. Le monde arabe […] renaît aujourd’hui à la vie, […] les Arabes ont fondé une des plus puissantes religion qui aient regné sur le monde, une de celles dont l’influence est la plus vivante encore. […]. Au point de vue intellectuel et moral, ils ont civilisé l’Europe ».

En 1935, déjà, lors d’un voyage en Iran en compagnie de Jean Bauverd, le très islamophile chef du pro-nazi suisse Front National, Genoud expliquait: « l’Iran est une nation musulmane et l’islam, au contraire de la Chrétienté, a toujours été imperméable aux influences dissolvantes et matérialistes » . Puis du dignitaire nazi Johannes Von Leers, ancien adjoint de Goebbels, responsable de la propagande anti-juive sous Nasser. Devenu musulman sous le nom d’Omar Amine, van Leers reste jusqu’aujourd’hui, avec Genoud et le Grand Mufti, l’une des références absolues de nombreux militants d’extrême-droite convertis à l’islam, dont certains ont empreinté le nom d’Omar Amine, notamment Claudio Mutti en Italie, idéologue néo-fasciste et éditeur des Protocoles des Sages de Sion outre-Alpes. On peut citer également l’ex-journaliste socialiste Ahmad (Albert) Huber, devenu Musulman dans les années soixante dans le cadre de la lutte en faveur de l’Algérie indépendante et de l’Egypte nassérienne, où Huber s’emballera pour la cause révisionniste et néo-nazie après avoir rencontré au Caire Johannes von Leers et le Grand Mufti en 1962, avant de se ranger du côté de l’ayatollah Khomeiny dès 1979…

On oublie trop souvent que l’islamisme et le nazisme - qui se réfère au paganisme germain - communient dans une même détestation de l’héritage judéo-chrétien de l’Occident. Ceci explique les étranges accointances unissant aujourd’hui encore les islamistes et les représentants d’une certaine extrême-droite néo-païenne (ou « nouvelle droite ») tout aussi radicalement anti-chrétienne qu’anti-juive, appelant de ses vœux, comme les Islamistes, à la destruction des sociétés « judéo-maçonniques » et « chrétiennes ».

En fait, les disciples et nostalgiques d’Hitler n’ont jamais fait que suivre les indications du maître suprème, Adolphe Hitler, qui déclare dans son « Testament », rapporté par Martin Bormann lui même au quartier général du Fürher, du 4 février au 2 avril 1945, préfacé par François Genoud : « Tout l’Islam vibrait à l’annonce de nos victoires. Les Égyptiens, les Irakiens et le Proche-Orient tout entier étaient prêts à se soulever. Que pouvions-nous faire pour les aider […], comme c’eût été notre intérêt et notre devoir. La présence à nos côtés des Italiens […] créait un malaise chez nos amis de l’Islam [elle nous] a donc empêché de jouer l’une de nos meilleures cartes: soulever les pays opprimés par les Britanniques. Cette politique aurait suscité l’enthousiasme dans tout l’Islam. C’est en effet une particularité du monde musulman que ce qui touche les uns, en bien ou en mal, y est ressenti par tous les autres, des rives de l’Atlantique à celles du Pacifique. […] les peuples régis par l’Islam seront toujours plus proches de nous que la France, en dépit de la parenté du sang. […]. La France et l’Italie [ont empêché] l’Europe de faire une audacieuse politique d’amitié à l’égard de l’Islam …


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