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Aushwitz !!! commemoration de la liberation

Auteur hajkloufette 
Aushwitz !!! commemoration de la liberation
Un horrible texte a lire

Un témoignage d'intérêt historique, quelques jours avant la commémoration du 60ème anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, le 27 janvier 1945.

A l'heure où les négationnistes relèvent la tête, parce que les témoins et survivants disparaissent, un ancien gratte-papier de la SS, affecté à Auschwitz, apporte son témoignage "parce qu'il n'a plus rien à perdre".
(en document joint, avec la version originale en anglais).

Le Témoignage du nazi Oskar Gröning était à son club de philatélie local quand un collectionneur de timbres émit des doutes sur lâholocauste. Gröning savait quâil avait tort â parce que 50 ans auparavant il avait servi à Auschwitz. Laurence Rees rapporte ce qui arriva quand lâex-soldat SS décida finalement de se confronter à son passé.

Laurence Rees
Mardi 10 Janvier 2005, dans le Journal britannique « le Guardian »
Traduction française de Simon Pilczer, volontaire de lâIHC

Après la guerre, Oskar Gröning se consacra à un hobby. Il travaillait comme responsable dans une fabrique de verre près de Hambourg, mais pendant son temps libre, il devint un fervent collectionneur de timbres. Ce fut lors dâune réunion dans son club de philatélie local, à la fin des années 1980, que Gröning se retrouva à discuter politique avec un homme. âNâest-ce pas terribleâ, dit lâhomme, âque le gouvernement déclare illégal de dire quoi que ce soit contre le meurtre de millions de Juifs à Auschwitz ? » Il allait expliquer à Gröning combien il était « inconcevable » que tant de corps aient été brûlés.

Gröning ne dit rien pour contredire ces déclarations. Mais la tentative de nier la réalité dâAuschwitz, le lieu du plus grand assassinat de masse dans lâhistoire, le contraria et le mit en colère. Il se procura lâun des pamphlets déniant lâholocauste que son partenaire collectionneur de timbres lui avait recommandé, écrivit dessus un commentaire ironique, et le posta à lâhomme du club philatélique.

Soudain, il commença de recevoir de appels téléphoniques de la part dâétrangers qui contestaient son opinion. Il sâavéra que sa dénonciation du dossier des négateurs de lâholocauste avait été publié dans un magazine néo-nazi. Les appels et les lettres quâil reçut « venaient de gens qui essayaient de lui prouver quâAuschwitz était une immense erreur, une énorme hallucination, parce que ça nâétait pas arrivé ».

Mais Gröning savait très bien que câétait arrivé â parce quâil était en poste à Auschwitz en septembre 1942, en tant que membre de la SS à 22 ans.

Presque aussitôt il fut témoin de lâarrivée des Juifs au camp. « Je me tenais devant la rampe » dit-il, « et ma tache était dâêtre parmi le groupe supervisant les bagages dâun transport arrivant ». Il observait pendant que les médecins SS séparaient dâabord les hommes des femmes et des enfants, et puis sélectionnaient qui était apte au travail et qui serait gazé immédiatement. «Les personnes malades étaient hissées sur des camions. Des camions de la Croix Rouge â ils [les SS] essayaient toujours de créer le sentiment que les gens nâavaient rien à craindre ».

Gröning estime que 80 à 90 % de ceux du premier transport furent sélectionnés pour être assassinés immédiatement.

Plus tard, il fut témoin de la crémation des corps : âCe camarade dit, âviens avec moi, je vais te montrer â. Je fus si choqué que je me tins à distance. Le feu vacillait vers le haut et le kapo (un prisonnier en charge des menus travaux) ici présent me donna ensuite des détails sur la crémation. Et câétait terriblement dégoûtant â effroyable. Il sâamusa du fait que quand les corps commençaient à brûler, ils produisaient évidemment des gaz des poumons et ces corps semblaient sauter, et les parties sexuelles des hommes entraient soudain en érection dâune manière quâil trouvait risible. "

Gröning était bouleversé par les scènes quâil avait vues, et il alla voir son chef, un lieutenant SS, et posa une demande pour être transféré dans une unité du front. « Il mâécouta et dit : âMon cher Gröning, que veux-tu faire contre cela ? Nous sommes tous dans le même bateau. Nous avons reçu lâobligation dâaccepter cela â même pas dây penser ».

Les mots de son supérieur tintant aux oreilles, et sa demande de transfert rejetée, Gröning retourna au travail. Il avait prêté un serment de loyauté : il croyait que les Juifs étaient lâennemi de lâAllemagne ; Et il savait quâil pouvait mener sa vie au camp de façon à éviter de rencontrer le pire de lâhorreur. Alors il resta.

Gröning découvrit alors quâil y avait des aspects âpositifsâ dans le travail à Auschwitz : « Je dois dire que beaucoup de ceux qui travaillaient la nâétaient pas ennuyeux, ils étaient intelligents ». Quand finalement il quitta le camp, il partit avec quelques regrets. « Jâai laissé un cercle dâamis avec lesquels jâétais familier, jây étais attaché, et ce fut très difficile. A part le fait quâil y a des porcs qui accomplissent leurs motivations personnelles â il existe de tels gens â la situation spéciale dâAuschwitz a conduit à des amitiés auxquelles, je le dis encore aujourdâhui, je pense en retour avec joie. »

Rencontrer Gröning aujourdâhui, et écouter sa tentative dâexpliquer son temps à Auschwitz, est une étrange expérience. En apparence, il est indiscernable dâautres innombrables Allemands prospères âgés. Il porte des vêtements de bonne qualité, mange de la solide nourriture germanique, et épouse les vues politiques conventionnelles du centre-droit. Aujourdâhui octogénaire, il parle presque comme si il y avait eu un autre Oskar Gröning qui travaillait à Auschwitz 60 ans auparavant â il peut être critique de manière surprenante de sa propre jeunesse. Le point essentiel, presque effrayant, à son sujet, est quâil est lâun des êtres humains les moins exceptionnels que vous puissiez jamais rencontrer.

Ce nâest en aucun cas un monstre SS insensé, mais un ancien employé de banque à qui il advint, du fait de ses propres choix et des circonstances historiques, de se retrouver à travailler dans lâune des places les plus infâmes de lâhistoire.

Gröning rejoignit les jeunesses hitlériennes quand les nazis vinrent au pouvoir en 1933. Il prit part à lâautodafé de livres écrits par des Juifs et des « dégénérés ». Il croyait quâil contribuait à débarrasser lâAllemagne des cultures étrangères. A 17 ans, il entama une formation dâemployé de banque.
Quelques mois après, la guerre fut déclarée. Gröning voulut rejoindre une unité âdâéliteâ de lâarmée allemande, aussi il alla dans un hôtel où la Waffen SS recrutait et lâengagea.

Après deux ans de travail de bureau pour les SS, il fut posté à Auschwitz. A lâarrivée, Gröning fut interrogé par des officiers supérieurs sur ses antécédents avant la guerre. « Nous devions dire ce que nous avions fait, le genre de travail, le niveau dâéducation », se rappela-t-il. « Je dis que jâétais un employé de banque et que je voulais travailler dans lâadministration, et lâun des officiers dit, âOh, jâai un emploi pour quelquâun comme ça ».

Comme Gröning commença le travail de compter lâargent des prisonniers, on lui dit que les valeurs prises aux juifs ne seraient pas retournées. Quand il demanda pourquoi, ses collègues répondirent « Eh bien, tu ne sais pas ? Câest la façon de faire ici. Les transports juifs arrivent, et dans la mesure où ils ne sont pas capables de travailler, ils sont débarrassés». Jusquâalors, Gröning avait cru quâAuschwitz fonctionnait comme un camp de concentration « normal ».

âCe fut un choc que vous ne pouvez pas imaginer au premier momentâ, dit-il. Mais alors quâil était à Auschwitz depuis plusieurs mois, le travail, dit-il, était devenu une «âroutineâ. La propagande avait sur nous un tel effet que vous admettiez que les exterminer était fondamentalement quelque chose qui arrive pendant la guerre.

Le travail de Gröning était de trier les différentes sortes de monnaies prises aux nouveaux arrivants et de les envoyer à Berlin. Dans son bureau, il était isolé de la brutalité. Le seul rappel de ce que différentes nationalités arrivaient au camp était la variété des monnaies qui se croisaient sur le bureau de Gröning â et la gamme des alcools pris aux nouveaux arrivants. « Quand il y avait beaucoup dâOuzo », dit-il, « cela ne pouvait venir que de Grèce â autrement il nây avait aucune raison pour nous de distinguer dâoù ils venaient. Nous buvions beaucoup de vodka. Nous nâétions pas ivres tous les jours â mais cela arrivait. Nous allions nous coucher ivres, et si quelquâun était trop paresseux pour éteindre la lumière, ils tiraient dessus â personne ne disait rien ».

En 1944, la demande de Gröning pour un transfert au front fut finalement accordée et il rejoignit une unité SS dans les Ardennes. Il fut blessé avant que lui et ses camarades se rendent finalement aux Britanniques en Juin 1945.
Ils furent soumis à un questionnaire, et Gröning réalisa que « implication dans le camp de concentration dâAuschwitz vaudrait une réponse négative », aussi il mentionna quâil avait travaillé pour le bureau administratif et économique SS à Berlin.

« Le Vainqueur a toujours raison, et nous savions que les choses qui arrivèrent là [ à Auschwitz ] ne respectaient pas toujours les droits de lâHomme », observe-t-il, apparemment inconscient à quel point un tel euphémisme pouvait paraître grotesque.

Avec ses camarades SS, Gröning fut emprisonné dans un ancien camp de concentration nazi : « Ce nâétait pas très plaisant â câétait la revanche contre les coupables ». Mais la vie sâaméliora quand il fut expédié par bateau en Angleterre en 1946, où, comme travailleur forcé, il eut « une vie très confortable ». Il retourna en Allemagne en 1948.

Peu après son retour, il était assis à table avec ses beaux-parents et « ils firent une remarque idiote au sujet dâAuschwitz », sous-entendant quâil était un « assassin potentiel ou réel ». « Jâexplosais ! » dit Gröning. « Je frappai du poing sur la table et dit, âce mot et cette liaison ne doivent jamais, au grand jamais, être mentionnés de nouveau en ma présence. Ou bien je sortirai ! ». Je me fis clairement entendre, et cela fut respecté et ne fut plus jamais mentionné de nouveau ».

Ainsi la famille Gröning sâinstalla dans son futur de lâaprès-guerre, jouissant des fruits du « miracle économique » allemand. Gröning monta dans la hiérarchie à lâusine de verre, devenant chef du personnel. Avant sa retraite, il fut nommé juge honoraire des prudâhommes aux affaires industrielles. Même aujourdâhui, il considère que lâexpérience quâil a acquise dans la SS et la jeunesse hitlérienne a contribué à sa carrière. « Depuis lââge de 12 ans, jâai appris sur la discipline », dit-il.

Quand son passé fut finalement découvert (il ne fit jamais aucune tentative pour changer de nom ou se cacher), les procureurs allemands ne retinrent pas de charges contre lui. Cela était, de fait, typique. Lâexpérience de Gröning illustre comment il est possible dâavoir été membre de la SS, dâavoir travaillé à Auschwitz, été témoin du processus dâextermination, contribué à la Solution Finale, et nâêtre toujours pas considéré « coupable » par lâétat de lâAllemagne de lâOuest de lâaprès guerre. Sur les 6.500 membres de la SS qui travaillèrent à Auschwitz entre 1940 et 1945 et dont on pense quâils ont survécu à la guerre, environ 750 seulement furent poursuivis, la plus grande partie par les Polonais.

Toute sa vie durant, Gröning croit quâil fit ce quâil pensait être bien ; câest seulement que ce qui était « bien » alors, dit-il, est devenu quelque chose de « pas bien » aujourdâhui. Ce nâest que lors de sa rencontre philatélique avec les négateurs de lâholocauste quâil décida de parler ouvertement sur son temps au camp de la mort. Lorsquâil prit sa retraite et quâil sut quâil ne serait pas poursuivi par les autorités allemandes, il décida quâil nâavait rien à perdre à se confronter à son passé. Des décennies après son temps à Auschwitz, Gröning sortit finalement du rang.

« Je voudrais que vous me croyiez », dit-il. Jâai vu les chambres à gaz. Jâai vu le crématoire. Jâai vu les feux ouverts. Jâétais sur la rampe quand les sélections avaient lieu. Je voudrais que vous croyiez que ces atrocités sont survenues, parce que jâétais là ».
Les declarations de Le Pen justement a cette epoque sont tout simplement inadmissibles . J ai entendu que Perben voulait qu il soit defere ... j attends plus pour porter un grand coup ... il est depute Europeen cet enfoire , paye par vos impots ... ne serait il pas temps qu il aille aux oubliettes ... et qu il y pourisse ???
Le jeune prince Harry fait encore parler de lui , et pas de la meilleure maniere ... Il est alle a un bal costume deguise en officier Nazi ... tres mal vu en Grande Bretagne a la veille de la commemoration des 60 ans de la liberation d Aushwitz .

Harry pris sur le fait s est publiquement excuse en reconnaissant avair fait une faute de tres mauvais gout !!! ( c est vraiment le minimum qu il puisse faire !!!)



La communaute juive est satisfaite des excuses publiques publiees par le palais ... Bon Ben Alors !!!
Fichiers:
Harry.jpg
Re: Aushwitz !!! commemoration de la liberation
Le chant des âpartisans de Vilnoâ(Vilnius)

Contrairement à la légende les Juifs, de tous temps et en tous lieux furent plus que de valeureux combattants ou résistants :
Ceci dâaussi loin que le souvenir remonte :
De Nabuchodonosor, en passant par pharaon ou Isabelle la catholique :
Plus récemment contre le fascisme nazi

Pour ce qui est de la France combien ignorent lâaction de la MOà (âMâain dââOâeuvre âÃâmmigrée)
Un des plus important mouvement de la résistance Française :

(http://perso.wanadoo.fr/d-d.natanson/resistance_juive.htm)



Câest sûr la vie nâest pas un long fleuve tranquille !
La vie est remplie dâépreuves !
Petite confidence ? Pour ce qui me concerne ? Et a une échelle qui frôle le dérisoire !
Je me suis fréquemment inspiré du chant qui suit : ââ NE DIS JAMAIS !!ââ


(http://suggest1.free.fr/zog%20nicht%20kein%20mol.rm) (voter1 en bas)

Cet air câest vrai, mâa souvent aidé, à continuer en me disant que,,,,,,
âCe nâest pas mon dernier cheminââ et que rien ne pouvait se comparer à ce quâ âILSâ, ces insurgés avaient enduré !
Puisse ce chant de courage vous aider et vous inspirer de même

La même par Chava Alberstein peur être un peu moins martiale ?

(http://suggest1.free.fr/05%20-%20The%20Partisan.mp3) (voter2 en bas)



NE DIS JAMAIS !!

Ne dis jamais que tu vas ton dernier chemin,
Quand les nuages noirs obscurcissent les matins
Lâheure que tant nous espérons, encore viendra
Et notre pays résonnera : NOUS SOMMES LA !

Des vertes palmeraies aux grands pays tout blanc
Tous nos martyrs, tous nos héros serrent les rangs
Et à ou notre sang coule sur terre
Rejaillira lâesprit, le souffle de nos frères
Le soleil de demain guide notre âaujourdâhuiâ
Et quand âdâhierâ, aura péri la barbarie
Quand les jours sombres à tout jamais seront enfuis
Que notre chant dâespoir traverse les pays
Ce nâest point dâencre que sâécrit ce chant mais de sang
Cânâest pas celui dâoiseaux libres volant au vent !
Cette chanson des insurgés qui ont lutté.

Alors ne dis pas que tu vas ton dernier chemin,
Quand des nuages noirs obscurcissent les matins !
Lâheure que nous espérons viendra !
Et notre pas résonnera : NOUS SOMMES LA !

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Afin de dire laquelle de ces deux interprétations incarne le mieux un esprit de résistance

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