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Gunther Guillaume et le conte des deux Levy

Auteur kfir 
Gunther Guillaume et le conte des deux Levy
Gunther Guillaume et le conte des deux Levy

Par Paul Leslie pour Guysen International News

Dimanche 12 août 2007 à 21:41


Il est impossible de savoir si les liens dâamitié entre Tony Blair et le Lord Michael Levy - qui se sont développés depuis leur première rencontre en 1994, au cours dâune soirée mondaine où ils ont été tous les deux les invités du diplomate israélien Gideon Meir - ont fini par souffrir de façon durable des répercussions du « scandale des pairies » qui a défrayé la chronique médiatique ces derniers temps.


Ce sont des « services électoraux » que ce collecteur de fonds expérimenté, bienfaiteur de nombre dâÅuvres caritatives juives et israéliennes (y compris lâorganisation « Jewish Care », dont il est président, ou lâécole « Jewish Free School » - JFS-) a rendu au parti de Tony Blair. Des services qui auraient contribué à le faire élire en 1997 ou lâavoir rendu pour la première fois très visible dans les médias.

Depuis son admission dans les plus hautes sphères politiques, la couverture médiatique consacrée à cet ancien imprésario et promoteur de la musique populaire (depuis les années 1960, jusquâà la fin des années 1980), qui a eu parmi ses clients Alvin Stardust et Chris Rea et qui a fondé les sociétés de distribution musicale Magnet Records et de M & G Records, ne sâexpliquait plus uniquement par son rôle de grand collecteur de fonds.

Aux activités destinées à persuader plusieurs hommes dâaffaires de prêter leur appui au parti travailliste réformé «New Labour» - tout en déployant tous ses efforts pour faire dissiper les réserves susceptibles de décourager certains qui craignaient la persistance de tendances anti-capitalistes au sein de celui-ci â se sont ajoutées celles dâun «haut conseiller», qui allait exercer les fonctions non seulement de trésorier du parti de Tony Blair, mais également dâémissaire britannique au Moyen-Orient. (1)

Au cours de lâascension du Lord Levy, fait baron en 1997, les polémiques se sont multipliées et exacerbées à son endroit. Si, comme dans le cas dâautres hommes et femmes dans la vie publique dont lâappartenance juive est bien connue, certains de ses détracteurs sâinspirent sans doute de préjugés antisémites â y compris au sujet dâune «double allégeance» supposée â cela nâinfirme pas forcément toutes les critiques formulées à son égard.

Le 20 juillet 2007, au motif quâil manque des preuves suffisantes pour que les personnes inculpées soient condamnées, une décision a été prise en haut lieu de renoncer aux poursuites liées à lâenquête entreprise sur des allégations selon lesquelles des sièges à la Chambre des Lords ou dâautres distinctions honorifiques auraient été attribués par des hauts responsables travaillistes en échange de contributions financières versées au Parti travailliste.

La décision de renoncer aux poursuites qui permet au Lord Levy de se déclarer innocent au regard des dispositions pénales des lois Honours (Prevention of Abuses), Act 1925 et Political Parties, Elections and Referendums Act 2000, ne signifie cependant pas que ce dernier nâa pas été impliqué dans certains abus politiques â ni plus ni moins, du reste, que dâautres «copains» de Tony Blair et de son équipe. Qui plus est, la loi Life Peerages Act 1958 qui prévoit la création de pairies à vie, sur la proposition du premier ministre - lesquelles permettent à leurs titulaires de siéger et de voter à la Chambre - prête à des abus non négligeables.

Ces abus risquent de réduire sérieusement les possibilités de faire amender, ou de faire retirer, les propositions de loi nuisibles aux cas où il nây a pas moyen de décourager un pouvoir exécutif aux tendances autoritaires, trop souvent en mesure de pouvoir compter sur une majorité de députés dociles, de chercher à les faire adopter. La reine anglaise se sentant, en pratique, toujours obligée par les usages «constitutionnels» dâaccepter les propositions du Premier ministre, Tony Blair détiendrait le record du nombre de pairies créées à des fins partisanes.

En ce qui concerne les services dâémissaires britanniques au Moyen-Orient, réels ou supposés, rendus au gouvernement de Tony Blair par le baron Levy jusquâà la fin du mandat de celui-ci, comment nier quâune question de conflit d'intérêts réels se pose? Son fils Daniel, conseiller politique de Yossi Beilin, ne joue-t-il pas un rôle de premier plan comme négociateur aux pourparlers israélo-arabes qui se déroulent dans le cadre des accords dâOslo â câest-à-dire, ceux dâOslo B et de Taba - ou bien comme un des artisans principaux des «accords de Genève»? En effet, cette situation renferme une contradiction ironique dont certains des adversaires du Lord Levy sont probablement loin de sâen douter.

Contrairement à ce que certains peuvent sâimaginer, au lieu de promouvoir les intérêts vitaux dâIsraël au détriment de ceux de la Grande-Bretagne, Daniel Levy ne cesse de se livrer à des initiatives dont les conséquences logiques, en cas dâaboutissement de celles-ci, nuiraient sérieusement à la sécurité existentielle des Israéliens.

Il nâa pas suffi à cet imposteur du prétendu «camp de la paix» dâavoir consenti, en sa qualité de négociateur, de nombreuses concessions unilatérales au nom des citoyens de lâEtat hébreu - de concert avec ses collègues - tout en fermant les yeux sur les violations commises par les « partenaires de la paix» palestiniens, jusquâà en devenir complice.

En sa qualité de conseiller politique de Yossi Beilin, il sâest assuré la collaboration de bon nombre des hommes et femmes politiques les moins pro-israéliens de lâEurope â y compris dâanciens ou actuels ministres dâAffaires étrangères Dominique de Villepin (France), Louis Michel (Belgique), Micheline Calmy-Rey (Suisse), Igor Ivanov (Russe) - pour préparer le terrain de lâéventuelle imposition dâaccords, jusquâici non officiels, dont lâapplication des dispositions finirait par mettre tous les Israéliens en péril mortel.

Traitant dâagresseur lâÃtat hébreu qui, sans cesse ciblé par des attaques meurtrières, continue dâassurer sa survie contre les tentatives dâune partie du monde musulman de le faire anéantir, les rédacteurs desdits «accords» lui imposent (Article 15) la libération inconditionnelle de «tous les prisonniers palestiniens et arabes détenus dans le cadre du conflit israélo-palestinien» - quels que soient les crimes quâils ont commis.

Se gardant de mentionner tous les réfugiés juifs engendrés par le conflit israélo-arabe, tous les Juifs originaires des pays arabes obligés de se sauver, les «accords» exigent (Article 7) le paiement dâ«indemnités» compensant uniquement les réfugiés et les descendants de réfugiés palestiniens, réels et supposés, «de leur état de réfugiés et de la perte de propriété», tout en reconnaissant «aux Ãtats qui ont accueilli les réfugiés palestiniens le droit à une rémunération».
Donnant une valeur légale au prétendu «droit au retour» - dont la réalisation est destinée à amener le suicide démographique dâIsraël - tout en prétendant reconnaître la souveraineté de cet état en matière dâimmigration, les rédacteurs desdits «accords» veulent contraindre Israël à procéder à la cession absolue et inconditionnelle de tous les territoires dits palestiniens, tout en liant les mains des soldats des forces de défense israéliennes. Selon les Articles 3 et 5, il sera interdit aux forces de Tsahal de pénétrer dans les territoires palestiniens pour contre-attaquer si des opérations terroristes sont lancées depuis ces territoires, quelle que soit la mesure dans laquelle elles menacent la survie des Israéliens.

Voyant ainsi sâimposer des limites à ses droits dâautodéfense que nulle autre nation ne serait tenue de supporter, Israël devra se soumettre à lâautorité du Groupe d'Application et de Vérification (GAV) - établi «en vue de faciliter, dâaider, de garantir et contrôler la mise en Åuvre de cet Accord et de résoudre des conflits le concernant» et comprenant «les Ãtats-Unis, la Fédération de Russie, l'UE, l'ONU, et autres parties régionales et internationales à convenir par les Parties».

à lâheure actuelle, Daniel Levy est très actif à la fois comme un des «penseurs» de la « Century Foundation », groupe de réflexion établi en 1919 aux Etats-Unis, et comme membre dâun «lobby juif» soi-disant «progressiste», «en faveur de la paix». Certains amis de lâEtat hébreu craignent quâavec lâappui financier de personnalités comme le milliardaire George Soros, le «lobby» de Levy et ses compagnons de route risque dâaffaiblir les organisations pro-israéliennes soutenues par la plupart des Juifs américains.

Dans son travail de sape, le fils du Lord Levy nâhésite pas à se faire lâécho de certaines insinuations antisémites plus ou moins subtiles et, par exemple, à accuser le «lobby juif» officiel de se livrer à une intimidation systématique des «dissidents» et des critiques dâIsraël.

Selon certaines sources, il est possible que le fils du Lord Levy prodigue ses conseils sur les affaires proche-orientales au successeur de Tony Blair. Et il convient ici de souligner par exemple que ce grand «spécialiste» juge nécessaire la fin de lâexclusion de représentants du Hamas.

Lâhistoire de lâascension de Lord Levy nâest pas unique. Au sein du Parti social-démocrate de la République Démocratique dâAllemagne, Günter Guillaume (1927 â 1995), agent de la Stasi (Staatspolizei), police secrète de lâAllemagne orientale â dont il émigra en 1956 â parvint à se faire admettre dans le cercle intime qui entourait le chancelier Willy Brandt, chef dâÃtat de 1969 à 1974 â dont il devint un des conseillers. Démasqué et condamné en 1974 pour des actes dâespionnage, il ne fut jamais en mesure de porter atteinte à la sécurité existentielle de son pays dâadoption, malgré les dégâts provoques par ses manipulations, à la différence de certains hauts fonctionnaires, députés et ministres israéliens, aveuglés ou fanatisés par leurs préjugés et/ou leurs haines idéologiques. Même si, autant quâon sache, il nây a pas de Günter Guillaume israélien, il est légitime de demander sâil existe suffisamment de mesures législatives pour mettre les ennemis intérieurs dâIsraël hors dâétat de nuire.

Les défenseurs de lâEtat hébreu devraient penser sérieusement à déployer tous leurs efforts pour faire adopter des mesures analogues à celle quâévoque Michel Gurfinkiel dans son article excellent, «La falsification de Genève», paru le 8 décembre 2003 (voir [www.desinfos.com])

« Faut-il rappeler à lâexcellent M. Powell et à ses conseillers, que la loi de leur pays, les Etats-Unis dâAmérique, assimile depuis 1799 à la haute trahison toute négociation menée par une personne privée en lieu et place du gouvernement, ce qui est exactement, par rapport à Israël, le cas de Beilin» (2).
Re: Gunther Guillaume et le conte des deux Levy
Il suffit souvent de presque rien !!! pour etre mis a nu !!! Une seule petite faute d inattention ... et ... le plagiat est decouvert ...

Alors Kfir ... ca vous amuse ???

Au fait tres joli prenom the finger smiley

AM ISRAEL HAY
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