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Place Theodore Herzl
Auteur hajkloufette
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Place Theodore Herzl |
Moderateur Date d'enregistrement: 18 Msgs: 1,592 |
J ai recu ce mail ... je vous en fais part !!! Allez y nombreux !!!
Bertrand DELANOE, Maire de Paris
Pierre AIDENBAUM, Maire du 3ème arrondissement
Rafael BARAK Chargé d'affaire à Ambassade d'Israêl en France intérimaire
Vous prient d'assister à l'inauguration de la place THEODOR HERZL
le mercredi 5 juillet 2006 Ã 18h
a l'angle de la rue de Turbigo et la rue Réaumur
à Paris 75003
venez nombreux
AM ISRAEL HAY
Bertrand DELANOE, Maire de Paris
Pierre AIDENBAUM, Maire du 3ème arrondissement
Rafael BARAK Chargé d'affaire à Ambassade d'Israêl en France intérimaire
Vous prient d'assister à l'inauguration de la place THEODOR HERZL
le mercredi 5 juillet 2006 Ã 18h
a l'angle de la rue de Turbigo et la rue Réaumur
à Paris 75003
venez nombreux
AM ISRAEL HAY
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Re: Place Theodore Herzl |
Moderateur Date d'enregistrement: 18 Msgs: 1 |
L'inauguration de la place Theodor Herzl qui devait avoir lieu a Paris le lundi 3 juillet a ete repoussee au 5 juillet a 18 heures 30 et se deroulera au carrefour des Arts et Metiers
AM ISRAEL HAY
AM ISRAEL HAY
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Re: Place Theodore Herzl |
Moderateur Date d'enregistrement: 18 Msgs: 1 |
Monsieur le Maire de Paris,
Monsieur le Maire du 3ème arrondissement,
Mesdames et Messieurs les élus
Messieurs les représentants des associations juives,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
C'est une grande émotion pour moi que de participer à l'inauguration ici, en France, au nom de l'Etat d'Israël, de la Place Théodore Herzl.
Cet honneur, fait au Père fondateur du sionisme, dont la vie et l'ouvre visionnaire mena à la fondation du foyer national juif, est un symbole d'amitié et de mémoire de notre histoire commune, dont je tiens à féliciter les initiateurs, Messieurs Jacky BOBOTH et Laurent DOMINATI. Tous mes remerciements vont également à Monsieur le Maire Pierre ADENBAUM et évidemment, à Monsieur Bertrand DELANOE, Maire de Paris
Le Peuple juif n'oublie pas. Il n'oublie pas son histoire.
Il n'oublie pas qu'il y a presque 150 ans, Ã Budapest, naissait un homme, dont la vision allait bouleverser la vie du peuple juif.
Cette vision du sionisme moderne allait concrétiser cet espoir ancestral, au centre de la vie juive depuis la destruction du second temple : « L'an prochain à Jérusalem, Lachana haba'a biyeruchalaïm ». Cet espoir transmis de prières en prières, de générations en générations, de cour en cour, de revenir un jour au sein de notre patrie historique, pour retrouver enfin la Terre d'Israël et Sion, l'autre nom de Jérusalem.
Et cette vision sioniste, Benjamin Ze'ev de son nom hébreu l'eut ici, en France.
En mille huit cent quatre vingt quatre quatorze (1894) éclatait l'Affaire Dreyfus. L'affaire Dreyfus est importante pour l'histoire de France.
C'est aussi un élément fondateur de l'histoire moderne d'Israël.
Observant les manifestations contre le Capitaine Dreyfus, Théodore Herzl vit un racisme idéologique et religieux se répandre au sein de la patrie de
l'homme universel.
Malgré l'opposition farouche de nombreux Français, malgré le courage politique et humain d'hommes révoltés, tels Emile Zola ou Georges Clémenceau, rien ne semblait empêcher l'antisémitisme de s'étendre au sein du Peuple issu des Lumières et de la Révolution.
En tant qu'écrivain, qui cherche à comprendre l'espèce humaine et qui en découvre la bassesse, Théodore Herzl fut profondément choqué.
En tant que journaliste, qui désire témoigner de son temps, en tant que Juif, en tant qu'homme tout simplement, Théodore Herzl prit conscience de la haine contre les Juifs.
Il prit alors conscience avec force et courage, que malgré l'émancipation donnée en Europe aux hommes et aux femmes par la Démocratie et la République, celle-ci ne permettait pas l'intégration des Juifs au sein de la Société.
Et parce qu'il découvrit qu'un peuple sans terre ni langue commune est un peuple sans droit, il écrivit dans son livre Der Judenstaat, L'Etat Juif, les
éléments clefs du sionisme politique. : « Il n'y a qu'une solution à la persécution des Juifs, c'est un Etat indépendant qui leur appartienne en terre d'Israël » un Etat juif indépendant « . que le judaïsme aurait la charge d'organiser et de faire prospérer. »
Et comme vous le savez, c'est sur cette idée majeure et révolutionnaire qu'il réunit à Bâle, en mille huit cent quatre vingt dix sept (1897), pour la
première fois depuis la destruction du Temple, les représentants juifs du monde entier.
«Si vous le voulez, ce ne sera pas une légende » déclara-t-il lors de ce premier congrès sioniste. Cette phrase célèbre de Herzl , devenue la devise du sionisme, galvanisa des milliers de juifs qui vinrent du monde entier rejoindre les leurs en Terre d'Israël, pour assécher, défricher, reboiser, et affirmer ainsi le lien entre le peuple juif et sa
terre. Ce mouvement politique de libération nationale et de retour en terre d'Israël, cette vision et sa réalisation constituent le sionisme.
« A Bâle, déclara Herzl, j'ai fondé l'Etat Juif. Dans cinq ans peut-être, dans cinquante ans sûrement, tout le monde en conviendra ». Herzl, le
visionnaire, ne s'est trompé que d'an an. Pour un homme politique ce n'est pas mal, croyez-moi !
Hélas, comme Moïse, Théodore Herzl conduisit son peuple aux portes de la liberté mais n'entra jamais au royaume d'Israël. Mais en tant que fondateur du mouvement de libération nationale du peuple juif, c'est autour de son tombeau, à Jérusalem, capitale d'Israël, après l'hommage à ceux morts par la guerre et le terrorisme, que débutent chaque année les festivités de l'Indépendance de l'Etat d'Israël.
L'inauguration de cette place Théodore Herzl honore et témoigne aussi du présent. Elle honore le fondateur du mouvement sioniste, l'Etat d'Israël, la communauté juive de France et la Ville de Paris. Elle rappelle aussi que l'antisémitisme est encore un fléau qu'il nous faut combattre. Je tiens ici à rendre hommage à l'action énergique du Gouvernement
et des autorités françaises, au Maire de Paris en particulier, pour votre combat actif et déterminé.
Monsieur le Maire de Paris, j'étais votre invité il y a quelques jours lors de l'inauguration d'une autre place dans le 13e arrondissement, celle des
quarante quatre (44) enfants d'Izieu, arrêtés le six avril mille neuf cent quarante quatre (6 avril 1944) par les nazis et tués, parce qu'ils étaient juifs. Je saisis cette occasion pour saluer ici l'ouvre que vous avez
entreprise pour perpétuer le devoir de mémoire.
Il y a quelques jours, nous commémorions les trente ans de l'heureux dénouement de la prise d'otages de l'avion d'Air France à Entebbe. Une fois encore, des Juifs avaient été séparés des autres hommes parce
que Juifs. Mais aujourd'hui, contrairement au drame de la Shoah, l'Etat juif existe. Et la force d'Israël fut là pour les protéger.
Mesdames, Messieurs, voilà la réalité que Théodore Herzl, par sa vision sioniste et son action est parvenu à rendre possible. Et l'on se rend compte aujourd'hui que la création de l'Etat d'Israël a permis au Peuple juif de retrouver sa langue, de changer comme il était écrit le désert en oasis, de créer une démocratie vive, énergique où la culture juive, les arts, la littérature, la religion et l'Etude peuvent s'épanouir.
L'Etat d'Israël est aujourd'hui un pays à l'économie puissante, dont l'excellence en matièred'innovation, de recherche est enviée et reconnue
dans le monde entier. Il est aussi, au besoin, l'ultime garantie de la sécurité du Peuple juif.
Quand nous voyons à quelle vitesse et malgré quels obstacles, tout ce que le peuple d'Israël est parvenu à créer, à bâtir, nous ne pouvons que nous émerveiller.
Mesdames, Messieurs, Herzl avait raison : Si vous le voulez, ce n'est pas une légende..
Je vous remercie.
IM TIRTSOU EYN ZO HAGADA
AM ISRAEL HAY
Monsieur le Maire du 3ème arrondissement,
Mesdames et Messieurs les élus
Messieurs les représentants des associations juives,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
C'est une grande émotion pour moi que de participer à l'inauguration ici, en France, au nom de l'Etat d'Israël, de la Place Théodore Herzl.
Cet honneur, fait au Père fondateur du sionisme, dont la vie et l'ouvre visionnaire mena à la fondation du foyer national juif, est un symbole d'amitié et de mémoire de notre histoire commune, dont je tiens à féliciter les initiateurs, Messieurs Jacky BOBOTH et Laurent DOMINATI. Tous mes remerciements vont également à Monsieur le Maire Pierre ADENBAUM et évidemment, à Monsieur Bertrand DELANOE, Maire de Paris
Le Peuple juif n'oublie pas. Il n'oublie pas son histoire.
Il n'oublie pas qu'il y a presque 150 ans, Ã Budapest, naissait un homme, dont la vision allait bouleverser la vie du peuple juif.
Cette vision du sionisme moderne allait concrétiser cet espoir ancestral, au centre de la vie juive depuis la destruction du second temple : « L'an prochain à Jérusalem, Lachana haba'a biyeruchalaïm ». Cet espoir transmis de prières en prières, de générations en générations, de cour en cour, de revenir un jour au sein de notre patrie historique, pour retrouver enfin la Terre d'Israël et Sion, l'autre nom de Jérusalem.
Et cette vision sioniste, Benjamin Ze'ev de son nom hébreu l'eut ici, en France.
En mille huit cent quatre vingt quatre quatorze (1894) éclatait l'Affaire Dreyfus. L'affaire Dreyfus est importante pour l'histoire de France.
C'est aussi un élément fondateur de l'histoire moderne d'Israël.
Observant les manifestations contre le Capitaine Dreyfus, Théodore Herzl vit un racisme idéologique et religieux se répandre au sein de la patrie de
l'homme universel.
Malgré l'opposition farouche de nombreux Français, malgré le courage politique et humain d'hommes révoltés, tels Emile Zola ou Georges Clémenceau, rien ne semblait empêcher l'antisémitisme de s'étendre au sein du Peuple issu des Lumières et de la Révolution.
En tant qu'écrivain, qui cherche à comprendre l'espèce humaine et qui en découvre la bassesse, Théodore Herzl fut profondément choqué.
En tant que journaliste, qui désire témoigner de son temps, en tant que Juif, en tant qu'homme tout simplement, Théodore Herzl prit conscience de la haine contre les Juifs.
Il prit alors conscience avec force et courage, que malgré l'émancipation donnée en Europe aux hommes et aux femmes par la Démocratie et la République, celle-ci ne permettait pas l'intégration des Juifs au sein de la Société.
Et parce qu'il découvrit qu'un peuple sans terre ni langue commune est un peuple sans droit, il écrivit dans son livre Der Judenstaat, L'Etat Juif, les
éléments clefs du sionisme politique. : « Il n'y a qu'une solution à la persécution des Juifs, c'est un Etat indépendant qui leur appartienne en terre d'Israël » un Etat juif indépendant « . que le judaïsme aurait la charge d'organiser et de faire prospérer. »
Et comme vous le savez, c'est sur cette idée majeure et révolutionnaire qu'il réunit à Bâle, en mille huit cent quatre vingt dix sept (1897), pour la
première fois depuis la destruction du Temple, les représentants juifs du monde entier.
«Si vous le voulez, ce ne sera pas une légende » déclara-t-il lors de ce premier congrès sioniste. Cette phrase célèbre de Herzl , devenue la devise du sionisme, galvanisa des milliers de juifs qui vinrent du monde entier rejoindre les leurs en Terre d'Israël, pour assécher, défricher, reboiser, et affirmer ainsi le lien entre le peuple juif et sa
terre. Ce mouvement politique de libération nationale et de retour en terre d'Israël, cette vision et sa réalisation constituent le sionisme.
« A Bâle, déclara Herzl, j'ai fondé l'Etat Juif. Dans cinq ans peut-être, dans cinquante ans sûrement, tout le monde en conviendra ». Herzl, le
visionnaire, ne s'est trompé que d'an an. Pour un homme politique ce n'est pas mal, croyez-moi !
Hélas, comme Moïse, Théodore Herzl conduisit son peuple aux portes de la liberté mais n'entra jamais au royaume d'Israël. Mais en tant que fondateur du mouvement de libération nationale du peuple juif, c'est autour de son tombeau, à Jérusalem, capitale d'Israël, après l'hommage à ceux morts par la guerre et le terrorisme, que débutent chaque année les festivités de l'Indépendance de l'Etat d'Israël.
L'inauguration de cette place Théodore Herzl honore et témoigne aussi du présent. Elle honore le fondateur du mouvement sioniste, l'Etat d'Israël, la communauté juive de France et la Ville de Paris. Elle rappelle aussi que l'antisémitisme est encore un fléau qu'il nous faut combattre. Je tiens ici à rendre hommage à l'action énergique du Gouvernement
et des autorités françaises, au Maire de Paris en particulier, pour votre combat actif et déterminé.
Monsieur le Maire de Paris, j'étais votre invité il y a quelques jours lors de l'inauguration d'une autre place dans le 13e arrondissement, celle des
quarante quatre (44) enfants d'Izieu, arrêtés le six avril mille neuf cent quarante quatre (6 avril 1944) par les nazis et tués, parce qu'ils étaient juifs. Je saisis cette occasion pour saluer ici l'ouvre que vous avez
entreprise pour perpétuer le devoir de mémoire.
Il y a quelques jours, nous commémorions les trente ans de l'heureux dénouement de la prise d'otages de l'avion d'Air France à Entebbe. Une fois encore, des Juifs avaient été séparés des autres hommes parce
que Juifs. Mais aujourd'hui, contrairement au drame de la Shoah, l'Etat juif existe. Et la force d'Israël fut là pour les protéger.
Mesdames, Messieurs, voilà la réalité que Théodore Herzl, par sa vision sioniste et son action est parvenu à rendre possible. Et l'on se rend compte aujourd'hui que la création de l'Etat d'Israël a permis au Peuple juif de retrouver sa langue, de changer comme il était écrit le désert en oasis, de créer une démocratie vive, énergique où la culture juive, les arts, la littérature, la religion et l'Etude peuvent s'épanouir.
L'Etat d'Israël est aujourd'hui un pays à l'économie puissante, dont l'excellence en matièred'innovation, de recherche est enviée et reconnue
dans le monde entier. Il est aussi, au besoin, l'ultime garantie de la sécurité du Peuple juif.
Quand nous voyons à quelle vitesse et malgré quels obstacles, tout ce que le peuple d'Israël est parvenu à créer, à bâtir, nous ne pouvons que nous émerveiller.
Mesdames, Messieurs, Herzl avait raison : Si vous le voulez, ce n'est pas une légende..
Je vous remercie.
IM TIRTSOU EYN ZO HAGADA
AM ISRAEL HAY
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Re: Place Theodore Herzl |
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