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Un super cadeau pour Chavouot!

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Un super cadeau pour Chavouot!
Enfin sur Internet la bible du Rabbinat²

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Re: Un super cadeau pour Chavouot!
J ai vu c est super bien fait ... c est genial ... sauf que lederoulement n est pas top ... mais la traduc ... geniale ... ca fait plaisir winking smiley


AM ISRAEL HAY
Re: Un super cadeau pour Chavouot!
5767 (2006-2007)
23 et 24 mai 2007

Câest après la fête de Paques âPessahâ symbole du passage de la servitude, de lâesclavage, vers la Libération que vient la fête de Chavouot :

Chavouot câest le don de la torah au peuple Hébreu :

La torah câest les dix commandements têtes de chapitres des 613 mitsvoth qui régissent le quotidien du Peuple Juif ;

Il ne suffit pas de passer de lâesclavage à la liberté si cette liberté nâest pas organisée sous tendu par la loi :

Il nâest point de liberté sans lois ;

Soumission par choix, à la loi, égal LIBERTE.

Que ceux qui prétendent que ces dix commandements incarnent des idées surannés, vieillottes, dépassées alors que celles-ci sont le fondement de notre civilisation,se......... détrompent ;

Que Ceux qui sâimaginent que seul le peuple Juif a besoin de âcesâ lois, se fourvoient !

Câest lâhumanité toute entière, celle de notre temps qui en a l'utilité et cela plus que jamais !

1. Je suis l'Eternel ton Dieu qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte.
2. Tu n'auras pas d'autres dieux que moi. Tu ne te feras point d'idole.
3. Tu n'invoqueras point le nom de l'Eternel en vain.
4. Pendant six jours tu travailleras, mais le septième jour tu te reposeras.
5. Honore ton père et ta mère.
6. Tu ne tueras point.
7. Tu ne commettras pas d'adultère.
8. Tu ne voleras point.
9. Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
10. Tu ne convoiteras point ce qui appartient à ton prochain.



Pas question ici de faire les commentaires de chaque commandement :

Cependant nous sommes encore à une époque ou par exemple
'LE'
âTu ne fera point dâidole â
Nâest pas sans nous interpeller, et garde tout son sens !

Les hommes ne cessent précisément de sâen créer de ces nouvelles idoles et de plus hélas ! De leurs rendre hommage :

Les Hitler, Mussolini, Staline le petit père des peuple, Ceausescu le conducator, Mao, Nasser, Ahmadinejad, Poutine, Khomeiny Castro et autres Ayatollahs tous avec ou derrière leurs bannières, leurs idéologies, leurs photos, leurs effigies, brandies !

Le tout monté en indigeste mayonnaise nâen sont que quelques exemples ;

Oui ! Câest Abraham qui avait raison en brisant les idoles, exemple de ce que nous nous devrions de suivre chaque jour:

Que ceux quâeffleure lâidée que parce que vivant au 21eme siècle, ils habitent dans une civilisation plus avancée que celle du temps du don de la torah se détrompent :

âLEâ â Tu ne tueras point â Ne voleras point â est toujours aussi actuel:

Câest avant-hier quâun homme a été tué à Epinay pour lui dérober son appareil photo :

Câest il y a peu de temps que Vous avez entendu cette histoire sordide de la jeune fille brûlée vive dans une cave de la cité des Bleuets, pendant les vacances de Noël [...] Les policiers ont embarqué les gamins sous les applaudissements et les vivats dâune partie des habitants, de jeunes hommes pour la plupart.

Les suspects avaient le sourire et la tête haute, fiers de lâappui du peuple face à lâoppression." Vous avez bien lu !

Ou encore ? Vous en avez encore ce récent souvenir

Une étudiante marseillaise d'origine sénégalaise de 26 ans se trouve entre la vie et la mort, dimanche 29 octobre, après avoir été grièvement brûlée dans l'incendie d'un bus, la veille au soir à Marseille.

Et encore ? Mais cela câest hier !

Un Pakistanais de 44 ans, Arshad Mohammad, frappé à coups de planche par sept jeunes de la cité de la Forestière, le 31 mars dernier. Ce peintre en bâtiment, décédé à lâhôpital après plus de deux semaines de coma, rendait visite à son frère, habitant de la cité. Il avait été pris à partie par des jeunes qui, après lui avoir demandé une cigarette, avaient tenté de lui arracher son téléphone portable. Aidé dâun ami et de son frère, Arshad Mohammad avait résisté avant dâêtre violemment battu

Mais cela quotidien !
Changeons de braquet :
Parlons donc de lâépoque !

Câest en juillet 1976, que le dictateur Amin Dada sur le tarmac dâEntebbe a trié entre les Juifs et les autres:

Câest tous les jours quâon envois des enfants à la mort, eux devant les autres derrière ;

Câest à notre époque quâa été égorgé le journaliste Daniel Pearl égorgé comme on égorge un vulgaire mouton pendant La fête de l'aïd al kabir:

Câest tous les jours quâon martyrise Ilan Halimi puisque câest tous les jours que nous pensons à lui !

Daniel Pearl et Ilan Halimi ne sont quâun des Symboles de la barbarie suprême de notre époque:

Cette Epoque des dix lois élémentaires méconnues ;

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Ne ratez rien !
Vous verrez Moïse donner les tables de la loi et les Hébreux enfermer celles-ci dans le Michkan (Tabernacle) surmonté de ses deux séraphins:
Ecouter jusquâau final c'est très émouvant:

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Pour ceux qui désirent lire les paroles

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Re: Un super cadeau pour Chavouot!
CHAVOUOT (SUITE)

Chavouot marque le début de l'été. Les paysans venaient offrir les prémices de leur moisson.

Le mot Chavouot est le pluriel de Chavoua "semaine", qui lui-même contient le chiffre 7 (cheva). La fête de Chavouot se célèbre les 6 et 7 Sivan (en Israël, seulement le 6), soit plus précisément 7 semaines après le début de Pessah. La fête de Chavouot vient en conclusion de la fête de Pessah, tout comme le Chabbat vient couronner la semaine juive. Mais il y a d'autres noms pour qualifier la fête :

⢠Khag HaKatsir : Fête de la moisson, puisque c'est à cette époque que les paysans font la moisson des champs.

⢠Yom HaBikourim : Fête des prémices, en rappel à l'offrande que l'on apportait au Temple.

⢠Atséret : Fête de clôture, puisqu'elle vient en conclusion de Pessah.

Voici une histoire qui sâest passée au temps de Chavouot

Dans le cadre de ââCes écrivains et Poètes qui en savent plus sur notre histoire que nous même !!

BOOZ ou BOAZ

Préambule !
Quand on est jeune, on a des matins triomphants ;
Le jour sort de la nuit comme une victoire ;
(Comprendra qui voudra ! Cependant Victor Hugo semble connaître la vie !)



« Booz endormi »........Victor Hugo

1 Booz s'était couché de fatigue accablé ;
Il avait tout le jour travaillé dans son aire ;
Puis avait fait son lit à sa place ordinaire ;
Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé.

2 Ce vieillard possédait des champs de blé et d'orge ;
Il était, quoique riche, à la justice enclin ;
Il n'avait pas de fange en l'eau de son moulin ;
Il n'avait pas d'enfer dans le feu de sa forge.

3 Sa barbe était d'argent comme un ruisseau d'avril.
Sa gerbe n'était point avare ni haineuse ;
Quand il voyait passer quelque pauvre glaneuse :
â Laissez tomber exprès des épis, disait-il.

4 Cet homme marchait pur loin des sentiers obliques,
Vêtu de probité candide et de lin blanc ;
Et, toujours du côté des pauvres ruisselant,
Ses sacs de grain semblaient des fontaines publiques.

5 Booz était bon maître et fidèle parent ;
Il était généreux, quoiqu'il fût économe ;
Les femmes regardaient Booz plus qu'un jeune homme,
Car le jeune homme est beau, mais le vieillard est grand.

6 Le vieillard qui revient vers la source première,
Entre aux jours éternels et sort des jours changeants ;
Et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens,
Mais dans l'Åil du vieillard on voit de la lumière.

7 Donc, Booz dans la nuit dormait parmi les siens.
Près des meules, qu'on eût prises pour des décombres,
Les moissonneurs couchés faisaient des groupes sombres ;
Et ceci se passait dans des temps très anciens.

8 Les tribus d'Israël avaient pour chef un juge ;
La terre, où l'homme errait sous la tente, inquiet
Des empreintes de pieds de géants qu'il voyait,
Ãtait encor mouillée et molle du déluge.

9 Comme dormait Jacob, comme dormait Judith,
Booz, les yeux fermés, gisait sous la feuillée ;
Or, la porte du ciel s'étant entrebâillée
Au-dessus de sa tête, un songe en descendit.

10 Et ce songe était tel, que Booz vit un chêne
Qui, sorti de son ventre, allait jusqu'au ciel bleu ;
Une race y montait comme une longue chaîne ;
Un roi chantait en bas, en haut mourait un Dieu.
(Par ce vers V.H. récupère Ruth comme aïeule de Jésus) (Max)

11 Et Booz murmurait avec la voix de l'âme :
â Comment se pourrait-il que de moi ceci vînt ?
Le chiffre de mes ans a passé quatre-vingt,
Et je n'ai pas de fils, et je n'ai plus de femme.

12 â Voilà longtemps que celle avec qui j'ai dormi,
à Seigneur ! A quitté ma couche pour la vôtre ;
Et nous sommes encor tout mêlés l'un à l'autre,
Elle à demi vivante et moi mort à demi.

13 â Une race naîtrait de moi ! Comment le croire ?
Comment se pourrait-il que j'eusse des enfants ?
Quand on est jeune, on a des matins triomphants ;
Le jour sort de la nuit comme une victoire ;

14 â Mais, vieux, on tremble ainsi qu'à l'hiver le bouleau ;
Je suis veuf, je suis seul, et sur moi le soir tombe,
Et je courbe, ô mon Dieu ! Mon âme vers la tombe,
Comme un bÅuf ayant soif penche son front vers l'eau.

15 Ainsi parlait Booz dans le rêve et l'extase,
Tournant vers Dieu ses yeux par le sommeil noyés ;
Le cèdre ne sent pas une rose à sa base,
Et lui ne sentait pas une femme à ses pieds.

16 Pendant qu'il sommeillait, Ruth, une moabite,
S'était couchée aux pieds de Booz, le sein nu,
Espérant on ne sait quel rayon inconnu,
Quand viendrait du réveil la lumière subite.

17 Booz ne savait point qu'une femme était là,
Et Ruth ne savait point ce que Dieu voulait d'elle.
Un frais parfum sortait des touffes d'asphodèle ;
Les souffles de la nuit flottaient sur Galgala.

18 L'ombre était nuptiale, auguste et solennelle ;
Les anges y volaient sans doute obscurément,
Car on voyait passer dans la nuit, par moment,
Quelque chose de bleu qui paraissait une aile.

19 La respiration de Booz, qui dormait,
Se mêlait au bruit sourd des ruisseaux sur la mousse.
On était dans le mois où la nature est douce,
Les collines ayant des lis sur leur sommet.

20 Ruth songeait et Booz dormait ; l'herbe était noire ;
Les grelots des troupeaux palpitaient vaguement ;
Une immense bonté tombait du firmament ;
C'était l'heure tranquille où les lions vont boire.

21 Tout reposait dans Ur et dans Jérémiade ;
Les astres émaillaient le ciel profond et sombre ;
Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l'ombre
Brillait à l'occident, et Ruth se demandait,

22 Immobile, ouvrant l'Åil à moitié sous ses voiles,
Quel Dieu, quel moissonneur de l'éternel été,
Avait, en s'en allant, négligemment jeté
Cette faucille d'or dans le champs des étoiles.



[img254.imageshack.us] (klic klic)
(je légende le tableau)

Ce vieillard possédait des champs de blé et d'orge
⦠Sa gerbe n'était point avare ni haineuse ;
Quand il voyait passer quelque pauvre glaneuse ;
"Laissez tomber exprès des épis", disait-il.
Les grelots des troupeaux palpitaient vaguement ;
Une immense bonté tombait du firmament
C'était l'heure tranquille où les lions vont boire.
Tout reposait dans Ur et dans Jérimadethâ¦
â¦et Ruth se demandait,
Immobile, ouvrant l'Åil à moitié sous ses voiles,
Quel Dieu, quel moissonneur de l'éternel été,
Avait, en s'en allant, négligemment jeté
Cette faucille d'or dans le champ des étoiles.

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PS La ville " jerimadeth " n'existe pas.
Victor Hugo a forgé ce mot = j'ai rime à dait " pour le faire rimer avec " demandait "





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