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Salim Halali

Posted by dethaey.eli 
Salim Halali
October 23, 2003 11:57PM
a quel endroit salim hlali avez sa premier boite de nuit ou ce touver sa desieme boite est le nom



bon.jour.je.ne.sest.pas.pourqoi.mes.mesages.ne.passe.pas.bonne.fete.eli
Re: les boites de nuits et cabart
October 24, 2003 01:05AM
au coq d'or!!!!
Re: les boites de nuits et cabart
October 24, 2003 03:25AM
bravo pour nom du deusiem cabart je n;est pas le nom du cafe ou aux sous sol il a tenu a sont cabart



bon.jour.je.ne.sest.pas.pourqoi.mes.mesages.ne.passe.pas.bonne.fete.eli
Re: les boites de nuits et cabart
October 24, 2003 07:38AM
Concernant Salim Halali, j'ai un avis a vous demander.
Pour developper la rubrique chanteur juifs marocains j'ai voulu faire une bibliographie de Salim. Quelle ne fut pas ma surprise de realiser que Salim n'etait pas Marocain mais Algerien.
A votre avis Salim peut il etre integre dans la rubrique "la musique juive marocaine" ou pas?
Re: les boites de nuits et cabart
October 24, 2003 08:49AM
Je crois avoir quelques part lu que salim etait un juif et que pendant la sconde guerre il avait ete eleve comme un musulaman afin de le proteger des allemamds.
Re: Salim Halali
October 27, 2003 01:00AM
salim hilali est le grand symbol de la musique judéo-marocaine , biensur qu'ilfaut le mettre et l'introduire dans la liste descanteur marocain !! il a travaille comme le hazan je crois d ela synangogue de sportugais de casa et il a donné tous ce qu'il peux au maroc et pour les maraocian!!

c'est tous !!

Yassar



je suis Yassar
Re: Salim Halali
October 28, 2003 05:06AM
Salim Hilali : le chantre de la modernité



Salim Hilali est né à Bône (Annaba) en Algérie le 30 juillet 1920, d'une modeste famille de boulangers, originaire de Souk Ahras ? berceau d'une des plus grandes tribus Chaouia, les Hilali. Très jeune, il quitte ses parents et débarque à Marseille en mars 1934 d'un bateau "moutonnier". Il "monte" à Paris pour l'Exposition universelle de 1937. Il y commence une carrière de chanteur espagnol. C'est sa rencontre avec les chanteurs Bachtarzi Mahieddine et Mohamed Elkamal qui marquera le début d'une carrière fabuleuse de chanteur oriental.
En 1938, il fait la tournée des capitales européennes avec la troupe de Mahieddine et, la même année, il se produit dans un spectacle grandiose dans le plus grand cinéma de Marseille, place du Théâtre. Il ne tarde pas à "monter en flèche". Malgré son amour pour le chant espagnol il est resté très attaché à la musique algérienne et il détiendra le record de la vente des disques en Afrique du Nord.

En 1940 il fut sauvé des camps de concentration grâce à l intervention de Si Kaddour Benghabrit, recteur de la Mosquée de Paris, qui lui délivre une attestation de conversion à l'islam au nom de son père et qui pour corroborer cela, fait graver le nom de son père sur une tombe abandonnée du cimetière musulman de Bobigny. De plus il le fait engager au café de la Mosquée de Paris où il s'est produit régulièrement avec des artistes aussi importants qu'Ali Sriti et Ibrahim Salah. En 1947, il crée un cabaret "Ismaïlia Folies" dans l'hôtel particulier de Ferdinand de Lesseps, avenue Montaigne à Paris. En 1948, il en crée un second, "Le Sérail", rue du Colisée.

En 1949, au sommet de sa carrière, il choisit de vivre au Maroc où il est, comme partout, reçu dans les grandes familles. Il installe à Casablanca un des plus somptueux cabarets du monde, "Le Coq d'Or" avec six salons décorés de draperies tissées d'or et de meubles Louis XV authentiques. A cette époque il est souvent allé à Tunis pour engager des artistes chanteurs et musiciens, entre autres "la grande dame" de la chanson tunisienne, Chafia Rochdi, à laquelle il vouait une admiration sans bornes.


En 1965, il se retire à Cannes dans une magnifique villa où il vit entouré d'oeuvres d'art et de bibelots rares. La passion de la chanson ne l'ayant jamais quitté, le voilà en 1970 qui entreprend une deuxième carrière, cette fois en français, avec une musique qui reste néanmoins très influencée par la musique arabe. C'est la première fois qu'un chanteur oriental tente de faire carrière en Europe en y apportant ce qu'il y a de mieux dans la musique arabe, le rythme et le raffinement de la mélodie. La parution d'un disque chez Polydor en 1970 fut suivie par un grand gala dans une salle inhabituelle pour la musique de variétés: "la salle Pleyel", réservée d'ordinaire aux divas et autres grands interprètes de musique classique. La salle était comble le soir de cette première internationale mais le public habituel de Salim, qui lui faisait fête, le tira insensiblement vers ses grands succès de la musique arabe.Le lendemain, la presse unanime ne tarissait pas d'éloges sur la nouvelle étoile que le monde occidental venait de découvrir. Les radios et la télévision firent le siège de l'artiste pour obtenir une interview ou pour l'intégrer dans leurs grandes émissions. Salim fut terrorisé par cet assaut médiatique qui dérangeait la retraite dorée qu'il s'était construite dans sa grande villa de Cannes.

Fuyant la vie trépidante qui risquait de devenir la sienne, il préféra retrouver sa vie paisible et tranquille, ne donnant accès à personne dans sa vie privée et ne prenant de "bain de foule" que de temps à autre, selon son bon plaisir et non par obligation professionnelle. Il indemnisa totalement la compagnie de disques pour les frais engagés et reprit sa liberté .

Il avait consacré près de quarante ans à la musique maghrébine qu'il avait servie avec tout son talent, suscitant des vocations et une multitude d'imitateurs qui ne se cachaient pas pour lui emprunter un style qui a marqué toute une génération ou puiser allègrement dans son répertoire. Bien des artistes, dont Enrico Macias, n'ont fait que suivre une voie toute tracée. Depuis les années 70, il n'a jamais cessé d'enregistrer des chansons, dépensant des sommes colossales pour monter d'abord un studio à Cannes et ensuite un autre à Paris, pour son plaisir personnel. Il y passait des nuits entières et y conviait les meilleurs musiciens arabes et espagnols. Mieux encore, le "métier" aidant, sa voix et son art se sont affirmés, apportant à son interprétation une souplesse et une sûreté infinies et faisant de lui un artiste inégalable.

En dehors de ses activités d'antiquaire, où il a montré un goût sûr et délicat, il n'a jamais refusé de faire des galas sur la Côte d'Azur, à Paris, au Maroc, à Montréal. Sa spécialité était l'animation des mariages des grandes familles du monde arabe: le roi du Maroc qui avait pour lui la plus grande admiration l'a convié au mariage de sa fille aînée, lui faisant un pont d'or. Pour cerner ce personnage hors du commun, je vous invite à vous reporter à ce que dit de lui un journaliste canadien, Nighthawk, de la Gazette de Montréal, qui a assisté au spectacle que Salim a donné en novembre 75 à Montréal, Place des Arts, devant mille huit cents personnes: "Ses chansons sont presque toutes arabes, avec une touche de modernisme, dans le style qui a donné naissance au flamenco. (...) Salim Halali est énergique, dynamique, plein de charme et il établit une relation très intime avec son public, à la façon de Manitas de Plata. Il entre en discussion avec un spectateur, tourne un compliment à une dame au milieu d'une chanson. Il s'arrête pile dans une chanson triste et s'embarque sur un solo de daraboukha qui fait naître des battements de mains dans le public, dans une frénétique accélération de rythme. Il s'investit totalement dans son chant, se donne dans la joie avec des caprices d'enfant gâté. (...) Il vocalise sur chaque syllabe et les variations se succèdent en une arabesque fleurie dans une orgie de couleurs.(...) D'une chanson française assez pauvre quant au texte, (...) il a su faire un kaléidoscope de sons d'une durée de quinze minutes. Il connaît à la perfection tous les secrets du chant oriental".

Voici donc, pour finir de retracer cette carrière éblouissante, un dernier album consacré à "Salim Hilali au Maroc". pays où il a résidé pendant plus de dix ans. Il y est présenté les oeuvres typiquement marocaines qu'il interprétait régulièrement au "Coq d'Or" et dans ses galas au Maroc et à l'étranger.

Re: Salim Halali
October 28, 2003 05:55AM
AVENT LE COQ DOR IL A TENU UN CABARET AUX SOU SOL DU CAFE MONPARNAS RUE DE L'ORLOG FACE AUX JARDIN D'ETE JE NE ME RAPELL PAS DU NOM MEME QUE JE FRECONTER L'ENDROI



bon.jour.je.ne.sest.pas.pourqoi.mes.mesages.ne.passe.pas.bonne.fete.eli
Re: Salim Halali
October 28, 2003 06:31AM
Bravo Marc!! tu as retrouve ce dont j'avais lu et mentionne ici! etait-ce sur Kazaa ?? car la aussi j'avais lu la biography sammy al moghreby!!

Bravo encore!!!
Re: Salim Halali
October 28, 2003 04:49PM
Merci marc pour cette bibliographie, mais justement on voit bien qu'il est ne en Algerie et qu'il n'a vecu que 20 ans au Maroc.
Ma question est donc toujours : as t il le droit de figurer dans la rubrique "la musique juive marocaine" . Qu'en pensent nos specialistes Albert Ettedguy et Ariel ??C'est vrai que eux sont plus musique andalouse. C'est comme si on demandait a un amateur de musique classique son avis sur Johnny Halyday.
J'attends vos avis et surtout vos arguments pour ou contre
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