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S'T'arkozy

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S'T'arkozy


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Re: S'T'arkozy





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DOMMMMMMMMMMMAGEEEEEEEEEEE

Re: S'T'arkozy
MAMILIPAVOT

Mes plus plates excuses;
J'avoue avoir eu à ton égard de mauvaises pensées;
Voici voilà même que j'avais commencé à écrire un message qui commençait ainsi?

"Et bien voici pour la classe « bébé » la classe âbébéâ ce nâest pas la classe âBBâ
La classe âBBâ elle sait mettre à jour ses ordis, copier/coller les liens dans lâexplorer ;" (et bla bla et bla bla bala)

C'est alors? Sans doute sous l'influence d'un ange? venu naturelellment du ciel? Une nouvelle adresse est apparue,



Interview
Israël/Palestine:
garantir le droit à la paix à chacun


Nicolas Sarkozy, président de l'UMP
Tribune Juive - décembre 2004
Propos receuillis par Yvan Levai


Vous vous rendez bientôt en Israël. Quâallez-vous y chercher ?

Je vais en Israël, parce que câest un pays ami et une grande démocratie. La région nâen a pas tant que cela. Par ailleurs, câest un pays francophone qui mâinvite. Je verrai lâensemble des responsables politiques israéliens, que je connais bien, à commencer par Benjamin Netanyahou.

Connaissez-vous aussi Ariel Sharon et Shimon Peres ?

Je nâai jamais rencontré Ariel Sharon, mais je connais Shimon Peres que jâapprécie profondément. En 1991, lors dâun de mes séjours, Peres mâavait beaucoup impressionné en me disant que les Européens, eux, avaient réussi leur réconciliation grâce à la Communauté européenne du charbon et de lâacier. Le Moyen-Orient serait bien inspiré de faire de même avec la question de lâeau, qui ignore les frontières, ou avec le tourisme.

LâEtat palestinien est-il une urgence pour vous, comme pour Michel Barnier ?

Câest une urgence, comme lâest le droit à la sécurité pour Israël, comme pour tous les habitants de la région. Comment Israël peut-il acquérir ce droit dans une atmosphère de guerre ? Il faut apaiser les tensions dans la région. Et garantir pour cela le droit à la paix à chacun. Israël y a droit ! Et, il faut, en même temps, régler la question palestinienne.

Et vous diriez cela à Ramallah, comme à Jérusalem ?

Je dis toujours ce que je pense. Je ne crois pas quâon puisse se dire ami dâIsraël, et penser quâIsraël peut vivre pleinement sa situation de grand pays démocratique respecté de tous, avec la question palestinienne toujours pendante. Il faut un Etat palestinien qui garantisse et reconnaisse le droit dâIsraël à la paix.

Avant la paix que vous souhaitez, il y a quand même un préalable établi par le gouvernement de Sharon : âEradiquer le terrorismeâ. Mettre dâabord les couteaux au vestiaire.

Je vais vous dire deux choses qui pourront paraître contradictoires. La première, câest quâon ne peut pas comprendre Israël si on ignore la réalité dâun petit pays qui nâa pas de matières premières. Les hommes politiques israéliens ont un rapport à la vie et à la mort qui nâest pas le même que dans nos grandes et vieilles démocraties. Celles-ci ne sont remises en cause que par des débats économiques ou culturels. Or, en Israël, les remises en cause portent sur des débats beaucoup plus essentiels qui tiennent à la pérennité même de lâEtat. Il faut toujours avoir cela à lâesprit, et, par conséquent, mettre un bémol de compréhension aux déclarations des politiques israéliens. Je le dis, pour ma part, avec beaucoup dâamitié pour eux. Et, je me garde bien de donner des leçons, tranquillement installé à Paris, dans mon bureau de président de lâUMP. La deuxième remarque, câest que si vous regardez lâhistoire du XXe siècle et si vous prenez tous les conflits â quâils aient eu lieu en Europe, en Asie, dans quelque partie du monde que ce soit, et quelle quâait été la nature de ces conflits, religieux, coloniaux, ethniques â, la force nâa jamais résolu durablement les crises. Câest une constante. Aucune guerre, jamais, ne sâest réglée exclusivement par la force.

Câest votre façon de dire quâen 2005, ou plus tard, il y aura un Etat palestinien, né dâune âPax Americanaâ ?

Ce que je pense de la question palestinienne, je ne suis pas le seul à le dire. De plus grandes voix lâont fait avant moi et, sâagissant de Yitzhak Rabin, lâont payé cher ! On peut même considérer quâAriel Sharon, en demandant le retrait de Gaza, va dans ce sens. Câest heureux que chacun comprenne cela. Ce nâest dâailleurs pas la première fois que les faucons seront colombes. Pour le reste, que les Américains sâinvestissent pour aider à régler le conflit, câest une excellente chose. Ce quâon pourrait leur reprocher, câest plutôt de ne pas sâimpliquer assez.

Et nous ?

Quâest-ce qui empêche lâEurope, qui a la puissance économique, politique et même stratégique, de jouer son rôle ? Je regrette que les Européens ne jouent pas au Proche-Orient un rôle plus important en faveur de lâapaisement. Parce quâil faut bien comprendre une chose, au-delà des contraintes politiques et du poids de lâHistoire, le meilleur facteur dâapaisement sera le développement économique.

Arafat est mort. Il a des successeurs. Imaginez-vous à la présidence de lâAutorité palestinienne un modéré, plus politicien, plus rusé ?

Je ne sais pas quel sera le charisme de ce nouveau chef, mais ce qui compte à mes yeux câest sa désignation démocratique. On ne peut pas envisager de règlement politique avec des gens qui ne sont pas représentatifs de leur peuple.

Croyez-vous, comme lâécrivain israélien Amos Os, quâil faut maintenant aider Israéliens et Palestiniens à divorcer ? Le rêve de Camp David et dâOslo, qui était de les réunir, peut-il toujours se réaliser ?

Il nây aura pas de développement pour lâun sur la misère et lâexploitation de lâautre. Alors que vaut-il mieux ? Un gentlemen agreement : chacun chez soi après un divorce librement consenti ou une vie à deux insupportable ? Je plaide pour le divorce par consentement mutuel. Chacun chez soi.

Dans des frontières sûres et reconnues.

Des frontières reconnues, ce ne serait déjà pas si mal. Quand on voit ce quâon a fait en Afrique, on sâaperçoit que certains pays peuvent vivre dans des frontières dessinées par dâautres au moment de la décolonisation même si elles ne correspondent à aucune réalité ethnique ou historique.

Oui, mais avec des espaces qui nâont rien à voir avec le mouchoir de poche à partager en Cisjordanie.

Câest tout le problème. Car le mouchoir de poche a une force symbolique, une expression politique, à tout point de vue, indéracinable.

Partagez-vous lâinquiétude des juifs de France, devant la montée de lâantisémitisme et de lâhostilité au sionisme, qui nâest quâune autre version de lâantisémitisme.

Jâai toujours pensé que lâantisémitisme était sous-estimé dans notre pays aujourdâhui. Dâune certaine façon, il y a un comportement antisémite ancré de façon plus ancienne quâon ne veut bien le dire. Que sâest-il passé, avec la Shoah ? Cet antisémitisme mondain et politique, qui sâexprimait avant-guerre, a été obligé de se taire. Avec le temps qui passe, ce quâon croyait disparu, réapparaît. Lâantisémitisme nâétait que souterrain. Cela nâa pas été éradiqué. Il y a des racines à cela. La Shoah a obligé lâexpression publique à disparaître, le mal, lui nâa pas disparu. Quand je suis devenu ministre de lâIntérieur, cela mâa beaucoup frappé. Pour que lâincendie dâune synagogue soit déclaré « acte antisémite », il fallait quâil y ait une injure antisémite en plus. Cela expliquait en partie les différences dâappréciation entre les chiffres du Crif sur les agressions antisémites et ceux de la police. Il nây avait aucune raison à cela, si ce nâest une forme de banalisation. Et je suis heureux de voir quâaujourdâhui toutes les forces politiques ont pris conscience de la gravité du fléau. Comment la faire reculer ? Lâignorance crée lâintolérance. Je nâai toujours pas compris pourquoi, dans nos écoles, on prenait tant de soin à apprendre aux enfants lâhistoire des divinités grecques et si peu à comprendre et à expliquer lâhistoire des grandes religions et des grandes civilisations.

Justement, dans votre livre, la République, les religions, lâespérance *, vous plaidez vigoureusement pour dire que ce nâest pas lâislam qui est responsable de cet antisémitisme récurrent.

Enfin, excusez-moi, Gringoire et toute la prose antisémite ont existé bien avant que les musulmans soient nombreux en France. Les responsables de la Shoah nâétaient pas des musulmans !

Les changements démographiques nâexpliquent-ils pas â attention, je ne dis pas quâils justifient â, dans certaines banlieues déshéritées, une inquiétude nouvelle chez les juifs devenus minoritaires. Voyez les chiffres : 60 millions de Français, dont à peu près 600 000 juifs et 5 millions dâarabo-musulmans. Câest peut-être ce rapport-là qui nourrit aussi les inquiétudes ?

Je ne pense pas que ce soit une question quantitative. Ce qui ne va pas, câest que lâon refuse de regarder la situation telle quâelle est. Je ne veux plus quâil y ait des lieux de culte clandestins. Les problèmes viennent des caves et des garages. Je ne veux plus quâil y ait de lâargent étranger pour financer des mosquées. Je ne veux plus quâil y ait des imams qui ne parlent pas un mot de français. Je veux que la République sâen préoccupe. Il faut débarrasser lâislam des influences étrangères. Câest pour cela que je plaide contre un islam en France mais pour un islam de France.

Vous avez pris une volée de bois vert parce que vous êtes apparu comme un homme qui sciait un pilier de la République : la laïcité exprimée dans la loi de 1905.

Les forces de lâimmobilisme sont telles que cela ne mâimpressionne pas. Ce qui compte, câest que ce livre, qui est un succès de librairie, ait ouvert un débat. Comment expliquer quâun maire prenne en charge lâentretien et la réparation de lâéglise et ne puisse rien faire sâagissant dâune synagogue et dâune mosquée. Ce nâest pas juste. Je trouve curieuse lâattitude de tous ceux qui se drapent dans les grands sentiments républicains au service de lâimmobilisme, donc au service de la conservation dâune injustice.

Ãa, câest aussi votre paradoxe. Votre attitude est apparue un peu paradoxale parce vous êtes catholique. Vous le dites clairement.

Ce nâest pas un défaut !

Non, non. Vous aimeriez avoir la foi. Vous souhaitez lâavoir. Et vous avez dâailleurs de très bons rapports avec les religions. Vous voyez dans les religieux, les clercs, tous les clercs, des pacificateurs sociaux.

Tout ce qui donne du sens à la vie et qui explique que la vie est fragile, unique, quâelle nâest pas un bien de consommation mâapparaît, en effet, comme un facteur dâapaisement dans une société qui en a par ailleurs bien besoin.

Mais, curieusement, vous semblez nâavoir dâyeux que pour lâislam. On dit : Sarkozy va prendre des électeurs à Jean-Marie Le Pen, avec son livre Comprendre lâislam et lâintégrer.

Non. Tout mon livre câest éviter les injustices. Quels sont ceux qui nâont pas de lieu de culte ? Quels sont ceux qui ont le moins dâargent ? Quels sont ceux qui ont le moins de droits ? Quels sont ceux qui sont le plus en situation de précarité ? Ce sont les derniers arrivés en France. La République doit sâoccuper des derniers arrivés, leur faire respecter les mêmes devoirs et leur faire reconnaître les mêmes droits. Jâessaie de ne pas mâenivrer de mots, jâessaie de décrire les réalités et dâouvrir des espaces pour les régler. Et vous savez, quand je regarde ce quâa fait le général De Gaulle, ce qui me frappe câest quâil a été un inventeur de chemins nouveaux. Il avait contre lui une partie de son camp quand il a fait la décolonisation. Quand Georges Pompidou a porté lâénergie nucléaire comme quelque chose de neuf, il a été un inventeur de chemins nouveaux. Lui aussi a été critiqué. Quand Valéry Giscard dâEstaing a eu cette vision dâune société française qui pouvait être apaisée et des droits donnés aux plus jeunes et aux femmes, il a été un inventeur, un ouvreur de pistes. Quand Jacques Chaban-Delmas a porté ce concept magnifique de la Nouvelle société, il a été un inventeur. Il a fait bouger des vies. Le rôle dâun homme politique câest dâouvrir de nouvelles perspectives. Ce que je veux câest parler pour la France de 2025. Cette France-là, on ne la prépare pas avec des idées dâil y a cinquante ans, mais avec les idées de notre temps. Des idées fortes.

Vous dites, donc, quâil faut aider les gens qui sont en difficulté.

Exactement. Je suis même pour une forme de discrimination positive. Je pense quâil existe des territoires et des populations qui cumulent tant de handicaps que si lâEtat ne les aide pas plus que les autres, ils nâont aucune chance de sâen sortir.

Vous admettez que cela fasse peur, ça. Lâégalité positive. Par exemple, on vous a reproché le « préfet musulman », bon, câétait un mot malheureux ou quoi ?

Ceux qui me lâont reproché ont fait preuve dâune insuffisance de connaissance historique car le terme « Français musulman », savez-vous qui lâa inventé ? Câest le général De Gaulle. Lâordonnance dâoctobre 1958, suivie dâune ordonnance de novembre 1959, prévoyait pour « nos compatriotes français musulmans » des postes dans la fonction publique. Câest le général De Gaulle lui-même qui a prévu cela. Quâest ce que jâai constaté par ailleurs? Que lâintégration était en place, mais que ça allait de plus en plus mal. Autrement dit, quâon a mieux intégré la première génération dâAfrique du Nord que la troisième aujourdâhui, alors que celle-ci est française comme vous et moi. Il y avait dans nos élites plus de Français dâAfrique du Nord, il y a quarante ans, que maintenant.

Est-ce que vous comprenez que lâUOIF inquiète autant que Tariq Ramadan ?

Tariq Ramadan, il se trouve que je lâai affronté. Avant même que je le rencontre, certains disaient que jâavais tort de le faire. Ceux qui disaient cela nâont rien compris sur ce qui sâétait passé avec Le Pen. Jâai affronté Tariq Ramadan et, je vous le demande, depuis notre face-à-face, a-t-il la même place ?

Il passe moins à la télévisionâ¦

Bien sûr. Ensuite, lâUnion des organisations islamiques de France (UOIF) existe. Elle est autorisée par la République. Est-ce que câétait à moi de choisir les courants de lâislam qui seraient dans le Conseil français du culte mussulman (CFCM) ? Et dâailleurs, qui a décidé que lâUOIF serait dans le CFCM ? Câest Jean-Pierre Chevènement. Et Daniel Vaillant lâa confirmé. Ils ont eu raison. Maintenant, quâil y ait dans les religions des courants plus orthodoxes, câest une réalité.

Sauf que, eux, ils veulent revenir sur la laïcité et le disent carrément.

Non. Ils ont dit dans leur congrès que respecter la loi était une obligation religieuse. Et, par ailleurs, depuis que lâUOIF est au CFCM, est-ce que son discours sâest apaisé ou est-ce quâil sâest radicalisé ? Il sâest apaisé.

Non, mais ça câest votre pari global. Vous considérezâ¦

Non, je crois que la liberté emporte tout. Je pense que la République ne combat pas lâextrémisme avec les méthodes de lâextrémisme. Et, chaque fois que la République sâest laissé aller à combattre avec les méthodes du terrorisme, cela sâest mal terminé. Je crois à la liberté, je crois à sa force, je crois aux valeurs de la République et je crois quâelles finissent toujours par triompher. Je pense surtout que le rôle dâun responsable politique câest de tirer tout le monde vers le haut, pas de rabaisser tout le monde vers le bas. Quant à ceux qui veulent que le débat se ferme avant même dâavoir commencé, câest parce quâils ont peur.

En lisant votre livre, on a le sentiment que vous attendez beaucoup des religions, des monothéismes. Pourtant, vous êtes bien conscient quâil y a une tradition, un courant dâathéisme dans ce pays.

Et je le respecte. Mais nous parlons de choses qui sont suffisamment importantes pour ne pas les rabaisser. Nous parlons de la vie dâabord. Nous parlons de la destinée et du hasard. Nous parlons du sens. Je ne partage pas les polémiques entre ceux qui croient et ceux qui ne croient pas. Parce que mon analyse, câest que dans chaque homme, il y a une part de doute et une part dâespoir. Plus on prend des cheveux blancs, plus la part dâespoir augmente et plus la part de doute recule. Parce que, quand on est jeune, on se croit éternel. Et on pense que cela durera éternellement. Et puis les coups, les épreuves, les difficultés, la maladie, la perte dâêtres proches vous rapprochent dâune interrogation. Affirmer quâil y a des athées et des croyants, câest décrire un monde qui nâexiste pas. En chacun de nous, il y a la part du doute et la part de lâespérance. Quand, devant mon cercueil, mon fils demandera à ma femme : « pourquoi ? », ce nâest pas la République qui lui répondra. Câest dâailleurs une question qui va bien au-delà des religions. Câest ce que jâessaie de montrer. La question spirituelle est importante, elle nâest pas prisonnière de la religion. La spiritualité est consubstantielle à lâhomme depuis quâil a conscience de son destin singulier. Tout ceci a-t-il un sens ? Ce nâest pas parce quâon ne va pas à la messe tous les dimanches ou à la synagogue le shabbat quâon ne se pose pas la question. Câest une question qui dure depuis que lâhomme a conscience de son destin.

Mais votre femme peut lire Aragon à votre enfant la Rose et le Réséda : âCelui qui croyait au Ciel, celui qui nây croyait pasââ¦

En moi, il y a celui qui croit et celui qui ne croit pas, comme chez chaque homme. On ne va quand même pas me dire que cela remet en cause la République.

Il y a des contribuables qui nâont pas envie de contribuer à la formation des clercs de toutes les religions et à lâentretien des églises, des temples et des synagogues.

Ce nâest pas ce que jâai demandé. Mais permettez-moi de noter que contribuable engagé à droite, jâaccepte quâon finance les partis de gauche et les forces syndicales. Dâailleurs, la laïcité, à laquelle je crois, nâest pas une loi de prohibition. Câest une loi qui reconnaît un droit. Le droit de croire et de transmettre à sa famille cette éducation et ses croyances. Câest cela, la laïcité.


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Re: S'T'arkozy
Nicolas Sarkozy, le président de l'UMP en visite en Israël, a défendu devant les résidents français à Tel Aviv, les intérêts de l'ambassadeur de France en Israël Gérard Araud, qui avait tenu dernièrement des propos malencontreux. (Guysen.Israël.News)

''Quand l'un regarde une situation avec passion, l'autre avec raison, ça peut expliquer certains décalages. La France est un pays ami d'Israël, et si parfois, il y a des tensions, ce sont des tensions entre personnes qui attendent beaucoup l'une de l'autre. Je vous demande de ne pas accepter la caricature'', a déclaré M. Sarkozy. L'ambassadeur avait affirmé à la radio que les Israéliens ''souffrent d'une névrose anti-française''.
Re: S'T'arkozy
Au treize heures ils commentaient , visite quasi presidentielle pour le president de l UMP . En effet Sarkosy a ete recu en ami d Israel , il a rencontre le president Katsav et Sylvain Shalom . Apres les propos de l ambassadeur , il semble que Nicolas Sarkosy ait voulu redonner un peu de chaleur aux relations deja si difficiles entre la France et Israel .

Juste une anecdote Nicolas Sarkosy a participe a l allumage de la dernier bougie de Hanouka et son discours aurait "" Mis le feu "" il a enchante la salle ... Nicolas Sarkozy, a déclaré devant la communauté française a Jerusalem : ''L'antisémitisme ne s'explique pas. Il se combat.''



Bravo Nicolas !!!
_________________


00:21 Le 15 décembre, Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, déposera une gerbe sur la tombe de Yitzak Rabin, visitera le Mémorial de Yad Vashem et s'entretiendra avec le président Moshé Katsav, Sylvain Shalom, ministre des Affaires étrangères, Binyamin Netanyahu, ministre des Finances, et Ariel Sharon. (Guysen.Israël.News)


10:16 Nicolas Sarkozy, le président de l'UMP en visite en Israël, a défendu devant les résidents français à Tel Aviv, les intérêts de l'ambassadeur de France en Israël Gérard Araud, qui avait tenu dernièrement des propos malencontreux sur les relations bilatérales entre les deux pays. (Guysen.Israël.News)
''Quand l'un regarde une situation avec passion, l'autre avec raison, ça peut expliquer certains décalages. La France est un pays ami d'Israël, et si parfois, il y a des tensions, ce sont des tensions entre personnes qui attendent beaucoup l'une de l'autre. Je vous demande de ne pas accepter la caricature'', a déclaré M. Sarkozy. L'ambassadeur avait affirmé à la radio que les Israéliens ''souffrent d'une névrose anti-française''.


11:55 Le président de l'UMP Nicolas Sarkozy a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe d'Itzhak Rabin à Jérusalem, avant de se rendre au mémorial de la Shoa Yad Vashem où il a participé à une cérémonie en souvenir des victimes du nazisme. (Guysen.Israël.News)
Re: S'T'arkozy
Bravo Nicolas ... wow cette poigne !!! Bravo d avoir ose !!! envers et contre tous ... il a seclare Israel est un pays ami ... et c est pas souvent le cas en Francais alors oui !!! on en veut encore !!!
Fichiers:
sarko.jpg
Re: S'T'arkozy
Pour un partenariat privilégié avec Israël
"
Discours prononcé par Nicolas Sarkozy,
Président de lâUMP,
Conférence 2004 dâHerzliya le 16 décembre 2004



Mesdames et messieurs,

Câest un plaisir et un honneur pour moi dâêtre votre invité aujourdâhui.
Je remercie Uzi Arad de cette invitation, qui mâa donné lâoccasion de
revenir en Israël. Je sais le très grand prestige de votre conférence
pourtant de création récente. Sâil nây avait la francophilie dâUzi Arad,
qui connaît bien la France pour y avoir vécu à plusieurs reprises,
jâaurais été étonné de cette invitation. Après tout, je ne suis plus
ministre et je suis français. Finalement je nâen suis que dâautant plus
libre pour évoquer avec vous quelques grands sujets.

Puis-je dâabord vous dire ma conviction que la politique internationale,
la diplomatie, les relations entre les Etats doivent gagner en
transparence, en simplicité, en sincérité. Si lâon veut que les peuples
comprennent les enjeux, y adhèrent, les partagent il faut quâils
puissent appréhender les éléments de chaque situation. Le parler vrai,
le parler simple, le parler direct va devenir un impératif de la scène
internationale comme il lâest devenu de la scène nationale. Obtenir des
résultats, affronter des réalités, se dire des choses me semble une
méthode toujours préférable à celle qui consiste à contourner les
problèmes, à emprunter un langage codé et à imaginer que le temps,
comprenez la perte de temps, finit toujours par arranger les choses.

La diplomatie ne peut plus être une affaire de spécialistes dans un
monde interdépendant où tous nous dépendons de chacun. Les limites entre
ce qui est international et ce qui est national sâestompent. Les mêmes
règles doivent donc sâappliquer. La démocratie a ses exigences et au
premier rang la transparence. La diplomatie nâa rien à redouter de cette
dernière.

Puis-je ensuite défendre lâidée que dans le monde multipolaire qui est
le nôtre depuis la chute du mur de Berlin, il nây a plus de pays qui
sous prétexte quâil soit petit par la taille, par lâéconomie ou par la
démographie puisse accepter que dâautres parlent en son nom ou que
lorsquâil parle sa voix ne soit pas respectée. Je ne suis pas venu en
Israël pour donner des conseils, dâailleurs à quel titre. Je suis venu
pour écouter, pour comprendre et pour partager. Je sais, ce ne sont que
des mots. On ne partage pas la souffrance et la peur de lâextérieur.
Mais câest ma façon de vous dire que la souffrance et parfois la peur du
peuple israélien sont des éléments de sa dignité. Câest pour cela que
vous devez bénéficier du respect du monde pour cette démocratie que vous
avez réussi à construire ici.



Je sais très bien quâau-delà des grandes déclarations dâamitié entre
Israël et la France, il y a eu entre nous beaucoup de malentendus qui
ont pu conduire à des incompréhensions. Vous aimez la France, mais vous
doutez que la réciproque soit vraie. En particulier, pourquoi cacher les
choses ? Vous êtes inquiets de la vague dâactes dâantisémitisme quâa
connu la France ces dernières années. Disons même les choses comme elles
sont : selon un sondage de mai 2004, 86 % des Israéliens interrogés
pensent que les Français sont antisémites. Vous le voyez, câest ma
manière de faire. Je dis les choses telles quâelles sont. Jâessaye
dâétablir un diagnostic sans complaisance. Câest la seule solution pour
trouver les bonnes réponses et surtout rétablir la confiance.

Alors je vous demande de me croire lorsque jâaffirme que la France nâest
pas antisémite même si hélas il y a de lâantisémitisme en France. Ceux
qui me connaissent savent que la première chose que jâai faite lorsque
je suis devenu en 2002 ministre de lâIntérieur de la République
française, ce fut de reconnaître lâampleur du problème, qui avait trop
longtemps été sous-estimé. Nier le problème, câétait ajouter à la
souffrance de ceux qui avaient été agressés lâhumiliation de se voir
dénier le statut de victime.

Jâai demandé aux services de police dâharmoniser leurs statistiques avec
celles des organisations juives de France.

Jâai ensuite fait protéger par la police les synagogues et les écoles
juives. Jâai demandé aux forces de police dâagir sans faiblesse, de ne
rien laisser passer, et jâai fait poursuivre ceux qui sâétaient rendus
coupables dâactes antisémites.

De même je nâai pas accepté que lâon outrage le drapeau dâIsraël : ceux
qui au cours dâune manifestation lâont souillé dâune croix gammée ont
été mis à la disposition de la justice qui les a condamnés à de la
prison ferme. Cette stratégie de refus de toute complaisance a fini par
porter ses fruits puisque ceux qui avaient tenté de détruire un local de
la synagogue de Montpellier ont été condamnés à des peines allant
jusquâà quatre ans de prison ferme, comme ceux qui avaient tenté de
détruire la synagogue de Cronenbourg, en Alsace. Cette année-même, le
tribunal correctionnel de Dijon a condamné un homme qui avait tenu des
propos antisémites à deux mois de prison ferme. Et dernièrement, le
jeune homme de 22 ans qui avait profané le mémorial de
Fleury-devant-Douaumont dans la Meuse a été condamné à deux ans de
prison dont un an de prison ferme.

Enfin à lâinitiative du parlementaire Pierre Lellouche, nous avons à
lâunanimité de toutes les forces politiques françaises aggravé les
peines punissant les infractions à caractère raciste ou antisémite. Vous
le voyez, câest maintenant la France entière qui est engagée dans la
lutte contre lâantisémitisme. Nous le devons à tous ceux qui ont disparu
dans lâhorreur de la Shoah, comme à tous ceux qui en sont revenus. Nous
vous le devons.

Jâajoute deux choses. La première, câest que lâantisémitisme ne
sâexplique pas puisquâil est inexcusable. Il se combat. Chercher à
expliquer lâinexplicable, câest se préparer à excuser lâinexcusable. La
deuxième, câest que la lutte contre lâantisémitisme nâest pas lâaffaire
des juifs de France. Câest lâaffaire de tous les Français. Insulter un
juif parce quâil est juif, câest insulter la république dans son
ensemble. Et la république doit réagir, comme elle doit réagir contre
toutes les formes de racisme et de xénophobie.

Sâagissant de la diplomatie, je sais aussi que les Israéliens se
demandent parfois si la France est toujours votre amie. Et je sais
quâalors quâIsraël a fait presque quotidiennement lâépreuve cruelle du
terrorisme aveugle et barbare, vous avez eu le sentiment quâen France,
on restait trop insensible à votre souffrance, et quâà tout le moins
vous nâaviez pas toujours ressenti notre compassion.

Alors soyons clairs : la France nâa jamais transigé et ne transigera
jamais avec la sécurité dâIsraël. A nos yeux il nây a pas plusieurs
formes de terrorisme dont certaines seraient plus acceptables que
dâautres : toutes sont abjectes. Je sais lâhorreur de ces attentats : le
Dolphinarium, Netanya, la pizzeria Sbarro, les deux enfants de Sderotâ¦
Nous sommes solidaires de la souffrance de vos victimes. Face à ce fléau
commun, notre détermination est totale : rien nâexcuse, rien nâexplique
un attentat.

Je nâoublie pas non plus que 27 Français ont été tués en Israël dans des
attentats. Quâil me soit donné ici lâoccasion de redire ma compassion
sans réserve pour toutes les victimes du terrorisme, et mon admiration
pour le courage et la force de caractère des citoyens israéliens, qui
font face à ce danger permanent et continuent de bâtir un grand Etat,
une démocratie vivante et une économie vigoureuse. Je ne dis pas cela
parce que je suis votre invité. Je le dis parce que je le pense !


Je voudrais aborder maintenant trois questions avec vous.
Où en est la relation entre Israël et la France ?
Jâai lu que des sondages récents montraient une faible sympathie des
Israéliens pour les Français. Je le regrette, car malgré les désaccords,
cette situation est à bien des égards paradoxale, câest même un
contre-sens. Il y a 80 000 Français et 500 000 francophones en Israël et
600 000 Français de culture ou de confession juive en France, qui
représentent la troisième communauté juive au monde par le nombre, après
les Etats-Unis et Israël.

Lâhistoire elle-même nous a davantage rapprochés quâelle nous a séparés.
Câest à Paris que Ben Gourion établit son quartier général après la
deuxième guerre mondiale. Câest en combattant en Syrie au côté des
forces françaises libres que Moshe Dayan perdit son Åil. Nos soldats ont
combattu ensemble en 1956. Et je sais dâexpérience que nos services de
renseignement travaillent très étroitement ensemble, y compris sur des
missions difficiles.
Quant aux liens économiques et commerciaux entre nos deux pays, ils sont
chaque jour plus solides. Le commerce franco-israélien a quasiment
doublé depuis le début des années 1990, atteignant aujourdâhui près de 2
milliards dâEuros. Nous constatons à la fois une forte progression de
nos exportations vers Israël et de celles dâIsraël vers la France. Et,
preuve de la vitalité de lâéconomie israélienne, cette progression nâest
pas limitée à tel ou tel secteur. Tout au contraire, elle concerne en
pratique tous les secteurs dâactivité.

Concrètement, les entreprises françaises qui ont fait le choix
stratégique de sâimplanter en Israël sont de plus en plus nombreuses ces
dernières années : Veolia, Danone, Schneider, lâOréal, Aventis, Alcatel,
Vilmorin, Rhodia, ⦠Dans le secteur bancaire : BNP-Paribas, Calyon, CIC,
Dexia ou la Compagnie Edmond de Rothschild. Réciproquement, un véritable
courant dâinvestissements israéliens en France tend désormais à se
développer. Câest le cas en particulier dans lâélectro-ménager, avec le
rachat de Brandt par le groupe israélien ELCO, de la filiale française
de Bayer par le groupe pharmaceutique israélien TEVA, ou plus récemment
dâAllibert par le groupe israélien de plasturgie KETER.

Les investisseurs français ne doutent pas du potentiel de votre
économie. Plus profondément encore, ils ont confiance en Israël et en sa
population. Je citerai à cet égard deux projets exemplaires où nos
entreprises se sont engagées.

En premier lieu, le groupe Véolia, avec ses partenaires israéliens, est
en train de construire à Ashkelon une usine de dessalement dâeau de mer
de 120 millions de mètres cubes, la plus grande du Moyen Orient, qui
devrait être opérationnelle dès lâannée prochaine. Par ailleurs, Alstom
et Connex vont construire et exploiter, avec leurs partenaires
israéliens, la première ligne de tramway de Jerusalem. Ces deux projets
représentent chacun plusieurs centaines de millions dâEuros
dâinvestissements et sont parmi les plus importants dâIsraël en termes
dâinfrastructures publiques : il nây a pas je crois de meilleure
illustration de lâintensité et de la qualité de notre coopération.

Je souligne dâailleurs que les entreprises françaises nâont pas eu tort
de faire le pari israélien puisque lâéconomie israélienne a retrouvé le
chemin dâune croissance vigoureuse, qui avoisinera cette année les 4%.
Je voudrais à cet égard saluer la courageuse politique de réformes
structurelles mise en Åuvre en Israël en termes de fiscalité, de
transferts sociaux, de privatisations ou de réformes du système
financier. Ces réformes sont le gage dâune meilleure compétitivité et
dâune croissance durable.

Au-delà des malentendus de circonstance, la réalité, câest que nous
avons beaucoup en commun et que nous ne pouvons nous permettre des
désaccords durables qui nâauraient comme résultat que de nuire à nos
deux pays.


Comment pouvons-nous construire une relation désormais indispensable
entre lâEurope et Israël ?

Là aussi, je veux parler librement. Je sais que lâEurope évoque encore
parfois pour vous les souffrances indicibles du peuple juif, des
persécutions du Moyen Age, de lâexpulsion des Juifs dâEspagne et du
Portugal en 1492, à la Shoah. Mais regardons en face les choses. Notre
avenir est commun, car nous sommes voisins, et ni vous ni nous nâallons
changer dâadresse. Nous partageons la même mer : la Méditerranée. Vos
valeurs sont celles des Européens. Vous êtes plus proches de nous
culturellement que de certains de vos voisins. LâUnion européenne est
votre premier partenaire économique : 40% de vos importations, 30% de
vos exportations. Par ailleurs, et ce nâest pas rien, nous nâavons pas
besoin de visa pour venir en Israël, et vous non plus pour venir dans
lâespace Schengen. Alors, même si votre premier réflexe est de vous
tourner vers les Etats-Unis, vous ne devez pas oublier lâEurope.

Quel est mon raisonnement ?

LâEurope doit être un pôle de stabilité pour elle-même, et un garant de
stabilité pour les autres. LâEurope est une puissance économique qui
peut vous aider à développer la croissance dans votre région, à faire
reculer la pauvreté dont se nourrissent tous les extrémismes, à créer
des intérêts entre vous et vos voisins qui mieux que tous les traités
enracinent la paix. LâEurope ne doit pas, ne peut pas oublier quâelle
est une puissance méditerranéenne. Derrière la question de la Turquie,
câest en fait toute la problématique de nos rapports avec la
Méditerranée qui se profile. Question vitale pour toute lâEurope du Sud
mais également pour lâidentité européenne qui doit tant à la
civilisation méditerranéenne. Câest la raison pour laquelle je milite
pour des partenariats privilégiés avec les pays de la région, au premier
rang desquels jâinscris Israël. Cette solution me semble bien préférable
à celle de lâadhésion à lâUnion européenne.

LâUnion fonctionnait déjà difficilement à 15, nous découvrons maintenant
la difficulté de prendre des décisions à 25, et nous devons dès
maintenant préparer un nouvel élargissement à la Bulgarie, la Roumanie
et, très vite sans doute, la Croatie.

Mais tout nouvel élargissement, quâil apparaisse légitime ou non au
regard de lâhistoire et de la géographie des nouveaux candidats,
reviendrait à revoir nécessairement à la baisse les objectifs de lâUnion
européenne. Plus nous serons nombreux, moins nous serons intégrés. Moins
nous serons intégrés, plus nous serons fragiles. Câest ce que je ne veux
pas. LâUnion européenne est un projet en soi. Elle ne doit pas être une
simple zone de libre-échange. Le cadre européen doit nous permettre de
bénéficier dâeffets dâéchelle et de partager des valeurs bien au delà du
seul grand marché de 450 millions de consommateurs.

Je crois à la logique, à lâintérêt mutuel et surtout à la nécessité de
Partenariats euroméditerranéens pour organiser la coopération autour de
notre mer commune. Dâailleurs, les outils de coopération se sont
multipliés depuis 10 ans : Fondation Anna Lindh pour le dialogue des
cultures, Facilité euroméditerranéenne dâinvestissement et de
partenariat, Fonds Meda, sans il est vrai que des résultats concrets
puissent dâores et déjà être valablement mis en avant.

Ma conviction est que nous devons ensemble être plus pragmatiques pour
être plus efficaces. Nous, les Européens, nous avons entamé la
construction européenne pour enraciner la paix. La première pierre de
cet édifice, la Communauté Européenne du Charbon et de lâAcier (CECA),
était un projet extrêmement concret, avec une logique supranationale.
Pourquoi ne pas imaginer pour vous et vos voisins immédiats une
organisation régionale en charge de la gestion des ressources en eau ?
Pourquoi ne pas réfléchir à des réseaux régionaux de transport, et
concevoir des voies de communication entre Israël et ses voisins ? Nous
devrions aussi favoriser lâintégration de la zone euroméditerranéenne
par des grands projets régionaux dans le domaine des télécommunications.
Israël, avec sa très grande compétence en matière de haute technologie,
doit y prendre toute sa part.

Et, pour aller encore un peu plus loin, pourquoi ne pas envisager un
marché commun de la Méditerranée de lâEst, avec Israël, le futur Etat
palestinien
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