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Que cherche la France?

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Que cherche la France?
La France et les Nations Unies ont expliqué explicitement qu'elles n'emploieront pas la force pour désarmer Hizballah, ou pour empêcher des armes de contrebande d'être passé dedans de Syrie.

Par contre ???

Le porte parole Français de âlâUNEFILâ déclare quâil tirera sur les âforces Aériennes Israéliennesââ (A I F)

[www.haaretz.com] (klic klic)

sugeest.1


Fichiers:
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Re: Que cherche la France?
Traduction de lâarticle du journal Haaretz du 22 octobre 2006

Par Gilberte Jacaret



Le Ministère de la Défense dâIsraël a nié avoir, selon certains rapports, cessé ses vols de reconnaissance au-dessus du Liban.



Selon des sources militaires, les vols vont continuer car ils sont nécessaires pour réunir des informations tant que la Résolution 1701 du Conseil de Sécurité des Nations Unies nâest pas mise en pratique.



Israël exige que le gouvernement du Liban commence à inspecter régulièrement sa frontière avec la Syrie pour éviter toute livraison clandestine dâarmes au Hezbollah.



Israël soutient que la résolution qui a mis fin au conflit ne sera pas complètement appliquée tant que les deux soldats de Tsahal kidnappés par le Hezbollah ne seront pas libérés.



La Ministère de la Défense française Michèle Alliot-Marie a dit hier quâIsraël avait arrêté ses vols au-dessus du Liban pendant 48 heures. Elle a ajouté que ces incursions de lâaviation israélienne étaient « extrêmement dangereuses » et devaient cesser.



Le commandant français de la FINUL a prévenu que celle-ci veille au maintien de la paix et quâelle pourrait recourir à la force pour arrêter les survols israéliens. Selon Alain Pellegrini, ceci exigerait que les Nations Unies écrivent une seconde version des règles dâengagement de ses troupes. Les représentants officiels des Nations Unies ont répondu que, pour lâinstant, il nâen était pas question.



Selon Alliot-Marie, le contingent français de la FINUL, équipé de missiles antiaériens pourrait répliquer seulement en cas de légitime défense. Cependant, on pourrait se méprendre et prêter à un avion israélien une intention hostile. Cela donnerait alors lieu à « un incident très sérieux ».





(cf : voici la reproduction des paroles prononcées par la ministre, dans le journal Le Monde du 22 octobre :

â¦Elle a qualifié ces violations par Israël de lâespace aérien libanais dâ « extrêmement dangereuses » car elles « peuvent être vécues et ressenties comme hostiles de la part de forces de la coalition qui pourraient être amenées à répliquer dans le cadre de la légitime défense, et ce serait évidemment un incident très grave ».)


Fichiers:
survol.jpg
Re: Que cherche la France?
Que cherche t elle en effet ???

Vous avez certainement tous recus ce mail ... mais j avoue qu il me met mal a l aise !!! en sommes nous vraiment la ???



Quote

Objectif Info
[www.objectif-info.com]
Naissance de Jacques Chiraquinejad ?
Jean-Pierre Bensimon lundi 23 octobre 2006

Vous croyez, vous, que le général Alain Pellégrini a déclaré de sa propre
initiative, le 19 octobre, « Si les moyens diplomatiques ne sont pas suffisants [pour faire cesser les incursions aériennes israéliennes], d'autres moyens pourraient peut-être être utilisés », donc que la Finul pourrait tirer sur les vols de reconnaissance israéliens au Liban ? (1) Pas moi. Le général est censément sous les ordres du secrétaire général de lâONU. Pourquoi le porte parole de lâONU a-t-il été contraint de le désavouer officiellement deux jours plus tard ?

Pourquoi, tout en faisant semblant dâignorer cette déclaration Jacques Chirac a-t-il affirmé le lendemain, en Finlande, que « les survols, par l'aviation israélienne, du Liban, sont contraires à l'esprit et à la lettre de la 1701, et qu'il faut, d'une façon ou d'une autre, que cette résolution soit appliquée ».

Lisons bien : il sera mis fin aux vols « dâune façon ou dâune autre », donc
éventuellement par des moyens militaires. Et pourquoi encore le lendemain Michèle Alliot-Marie a-t-elle enfoncé le clou ? « Ces violations de l'espace aérien » a-t-elle dit « peuvent être vécues et ressenties comme hostiles de la part de forces de la coalition qui pourraient être amenées à répliquer dans le cadre de la légitime défense.. »

Nul doute. Câest Jacques Chirac en personne qui a orchestré une nouvelle accusation dâIsraël sur la scène internationale, faisant jouer la grosse caisse à Pellegrini et le premier violon à Michèle Alliot-Marie.

Mille fois plus grave, ce faisant, Jacques Chirac a levé un tabou. Depuis
lâopération médiatique des 19, 20 et 21 octobre, depuis les déclarations dâun général, du ministre de la défense et celle du président de la République française, il nâest plus strictement inconcevable que des armes françaises frappent Israël. Des armes françaises pourraient attaquer lâÃtat juif, alors que la France et les Juifs dâIsraël ont été des frères dâarmes depuis les campagnes dâAfrique du général Koenig contre Rommel. Alors que le compagnonnage des deux pays sâest poursuivi tout au long de lâédification de lâÃtat hébreu, jusquâà lâembargo décidé par De Gaulle en 1967.

Depuis, ceux qui ont représenté la France ont décidé de sâéloigner dâIsraël, pire encore, de devenir les meilleurs soutiens occidentaux de ses féroces ennemis. Mais jusquâà hier, une confrontation de nature militaire entre les deux pays était inimaginable. Lâun et lâautre sont des démocraties qui ont en commun les valeurs occidentales les plus essentielles. Les libertés publiques, les droits de lâhomme, la liberté dâexpression, lâégalité des citoyens. Ce sont deux pays qui connaissent
la liberté dâentreprendre, qui misent sur la science et qui donnent un prix à la santé et à la protection de leur population. La dernière gifle de Chirac, qui tire un trait sur ce lien de parenté fondamentale, fait lâeffet dâun coup de tonnerre.
Le tabou de la guerre française à lâÃtat juif est levé. Or les tabous jouent un rôle essentiel. Quand on lève un tabou, on change dâépoque, on entre dans une nouvelle ère, où le déroulement de lâhistoire suit des chemins parfaitement improbables, dans une direction que lâon ne connait pas.

Le président français souhaite que la résolution 1701 soit appliquée « dans sa lettre et dans son esprit ». Très bien. Lâa-t-il relue cette résolution, le président ? Elle prévoit dâemblée « la libération inconditionnelle des soldats israéliens enlevés », Ãhoud Goldvasser et Eldad Regev. Ont-ils été libérés ? Non.
Elle prévoit que « l'armée israélienne se retire en deçà de la Ligne bleue ».
Sâest-elle retirée ? Oui. La résolution prévoit « le désarmement de tous les
groupes armés au Liban » et que « seul l'Ãtat libanais sera autorisé à détenir des armes ». Le Hezbollah a-t-il toujours ses armes ? Oui, et son chef a répété, menaçant et triomphant à la fois, quâil les garderait. La résolution prévoit « quâaucune autorité ne s'y exerce [au Liban] autre que celle du Gouvernement libanais ». Ce dernier a-t-il entrepris de désarmer la milice qui concurrence son pouvoir ? Non seulement il ne lâa pas fait, mais son chef, Fouad Signoria a déclaré à plusieurs reprises quâil nâavait nullement lâintention de la désarmer.

La résolution « Demande au Gouvernement libanais de sécuriser ses frontières (â¦) de manière à empêcher l'entrée au Liban sans son consentement d'armes ». Les envois dâarmes ont-ils cessé ? Bien sur que non, et la Finul a refusé de se déployer là ou passent lâessentiel des trafics, dans la plaine de la Bekaa, à la frontière avec la Syrie. Et il ne sâagit pas de cartouches ou de fusils. Les services de renseignement espagnols nous apprennent que 200 missiles Zelzal ont été livrés par lâIran. Dâune portée de 150 à 400 km, ils peuvent lancer 600 kg dâexplosifs. Les voila désormais déployés, dans la Bekaa justement. Ces fusées peuvent atteindre à présent tout le territoire dâIsraël du Nord au Sud et dâEst en Ouest, alors quâavant la guerre de lâété leur portée ne dépassait pas Tel Aviv.(1)

A lâévidence la partie libanaise nâa rempli presquâaucune de ses obligations, et une menace militaire de très haute intensité continue de peser sur Israël. Pourtant, avec une mauvaise foi sans égale, Michèle Alliot-Marie a osé dire à Washington que « la situation reste fragile au Liban sud en raison des violations quasi quotidiennes de l'espace aérien libanais par l'armée de l'air israélienne ».
Elle a ajouté de façon menaçante : "Pour l'instant, les missiles sol-air sont
destinés uniquement à l'auto-protection et ne sont pas utilisés autrement". Ce ne sont pas les armes du Hezbollah et sa proclamation de les garder, ce nâest pas son réarmement avec une panoplie encore plus meurtrière qui fait peser un risque. Ce sont les vols de reconnaissance dâIsraël, des vols de défense qui mesurent la montée des périls. Quand Israël tente de se défendre, il est coupable pour Jacques Chirac, qui le menace alors des feux de lâenfer.

Il nâest pas le seul. Le même jour, ce fameux 20 octobre, le président iranien Ahmanidejad lançait une incroyable diatribe. Sâadressant aux Ãtats-Unis, il menaçait. « Il est de votre intérêt de prendre vos distances par rapport à ces criminels [les Israéliens] (...) Ceci est un ultimatum. Ne venez pas vous plaindre demain⦠tout gouvernement qui se tient aux côtés du régime sioniste ne doit s'attendre désormais qu'à la haine des peuples du monde. La colère des peuples de la région bouillonneâ¦Cet Ãtat, grâce à Dieu, a perdu la raison même de son existence (...) Vous pouvez être certains que cet Ãtat est en train de disparaître ».

Voila donc Israël pris entre deux feux. Dâun coté Jacques Chirac qui menace dâemployer la force militaire contre lâactivité de renseignement aérien « existentielle » de lâÃtat Hébreu, et de lâautre, quasiment à la même heure, Ahmanidejad qui lançe son offensive la plus féroce, privant le même Ãtat de toute justification et de tout destin. Aux deux bouts de la planète les deux présidents destinaient en même temps Israël à une mort lente. Si le second est le dirigeant dâun régime fasciste et raciste, le premier est censé être à la tête dâune démocratie sÅur, quâil arrache de fait à son socle culturel et civilisationnel. Ce vendredi-là Chirac et Ahmanidejad se tenaient par la main.

Les amis de Jacques Chirac lui ont donné la réputation dâun pitre. Ils le
surnommaient « lâhélicoptère » parce que ses bras sâagitaient comme des pales. Marie-France Garaud, qui fut une de ses « gourous » assurait quâil « continue à sauter les obstacles quand il court sur le plat ». Pierre Juillet répondait à ses félicitations par un cruel « Câest la première fois quâun cheval remercie son jockey ».

Avec Jacques Chirac, on passe vite de la pitrerie à la tragédie. Le sang nâétait pas très loin quand il forçait lâEurope à financer toujours davantage Arafat et ses milices terroristes, quand il préservait le Hezbollah de lâinscription sur la liste des factions terroristes, quand il orchestrait des campagnes virulentes contre Israël au plus fort de lâoffensive terroriste qui tuait les gens par dizaines dans les café et dans les autobus. Et sur le plan symbolique quand il fit donner la garde républicaine en gants blancs au plus grand terroriste du 20ème siècle, Yasser Arafat, son ami. Quel bilan !

(1) L'entièreté d'Israël à portée de missiles du Hezbollah? Rapport militaire en Espagne Madrid (LatinReporters.com) dimanche 22 octobre 2006, 14h45

AM ISRAEL HAY
Re: Que cherche la France?
FRANCE-ISRAÃL
Alliance Général KÅnig

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