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Une page historique en photos et commentaires

Auteur hajkloufette 
Re: Une page historique en photos et commentaires
La destruction des maisons a commence a Kerem Atsmona ... Nous ne sommes pas encore face aux magnifiques maisons du Goush mais quelques constructions simples ... avant la destruction on a quand meme garde les chambres blindees (de securite ) qui pourraient servir ulterieurement

[www.ynet.co.il]


AM ISRAEL HAY
Re: Une page historique en photos et commentaires
Desolation et tristesse face a cette ville fantome qui etait encore il y a quelques mois la capitale florissante du Goush Katif

Demain debutera la phase de destruction des maisons ... qui devraient durer quelques semaines ...

Parallellement nos soldats continueront la phase d evacuation des implantations de Samarie

Que D protege Israel

AM ISRAEL HAY
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Re: Une page historique en photos et commentaires
Aujourd hui seront evacuees ... Atsmona , Katif , Shalev, et Aley Sinai ... Aujourd hui , sera evacue , Danid Hatouel , qui on se souvient a perdu dans un attentat horrible sa femme enceinte et ses 4 petites filles ...

Il ne devrait pas y avoir de resistence violente mais une passivite ... et encore des images douloureuses ... je ne sais pas si vous etes comme moi ... mais j ai de plus en plus de mal meme d en parler ... Heureusement que le temps imparti a l evacuation sera plus court que prevu ... je pense que personne n aurait supporte une mission qui se serait traine en longueur ...

Que D protege Israel


AM ISRAEL HAY
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Re: Une page historique en photos et commentaires
On redoutait ses images ... elles aussi sont arrivees ... peut etre plus tot que prevu !!!... C est triste ... tres triste !!!



AM ISRAEL HAY
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Re: Une page historique en photos et commentaires
Les implantations de Atsmona , Katif , Shalev ( Slav), et Aley Sinai ont ete evacuees dans le calme mais avec enormement de tristesse et de dignite ...

Les dernieres prieres dans les synas et les ceremonies d adieu ont ete dechirantes ...

Puis ils se sont tous diriges vers les bus pour etre evacues ... certains vers le Kotel , d autres ne le savent meme pas eux memes !!!

AM ISRAEL HAY
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Re: Une page historique en photos et commentaires
Ce matin depuis 9h00 c est le tour de Netsarim...

La aussi les habitants ont promis qu il n y aura pas de violence ... ce matin du toit de la syna qui a ete terminee l annee derniere , les habitants ont enleve la menorah qu ils remettront lorsqu ils reconstruiront ailleurs une syna


Il reste encore quatre vingt familles a Netsarim , plus 20 familles illegalement entrees et environ 150 jeunes infiltres ... hier les habitants de Netsarim ont demande a la police d arreter 3 jeunes qui menacaient d etre violents , qui avaient amasse des clous et de la peinture ... ils ont ete arretes dans la nuit ... D autre part des habitants de Netsarim ont efface a la peinture toutes les insultes qui etaient ecrites sur les murs ...


AM ISRAEL HAY
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Re: Une page historique en photos et commentaires
Il n y a plus d implantations juives dans Gaza !!! Bien triste journee... Fin d une epoque ... Fin d un reve pour certains ... debut d espoir peut etre ...

Dimanche ce sera au tour de nos morts de quitter le cimetiere de Newe Dkalim ... encore un dechirement pour ces familles deja bien ecorchees ...

Tout a ete trop vite ... c est peut etre mieux car on n aurait pas supporte que ca traine en longueur ... mais quand je vois la vitesse de la destruction ... ce qu il a fallu une vie pour construire ... il ne faut que quelques minutes pour le detruire ...

De ce bijou qu etait le Goush il ne rste qu amas de pierre et desolation

AM ISRAEL HAY
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Re: Une page historique en photos et commentaires
Apres l evacuation de Gaza ... se poursuit l evacuation des implantations de la Samarie ... ce matin c est le tour de Homesh et Sa Nour ... et la on nous a promis l apocalypse ... pourtant malgre quelques incidents tous se passe calmement ... mais tou a ete bien prepare ... cette nuit deja plusieurs elements extremistes ont ete arretes , et malgre des actes violents qui ont precede l entree des troupes ... Tout se passe dans le calme .

Pourtant la police sait qu ils risquent de trouver des poches d oppositions plus violentes mais on espere disent les policiers qu aucune ligne rouge ne sera depassee

Il faut aussi signaler qu une trentaine de familles laiques pour la plupart ont decide de partir , hier dans la nuit , pour ne pas se trouver dans des scenes de violence ... ils ont baisse le drapeau , l ont plie et ont demande a l armee de les aider dans l evacuation .

Que D protege Israel


AM ISRAEL HAY
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Re: Une page historique en photos et commentaires
Le dementellement prevu par Arik Sharon , du moins dans sa partie civile est termine .... Vers quel avenir ??? on ne sait pas vraiment ... Il reste encore tellement de choses , tellement d inconnus ...

Sur place , il reste aussi beaucoup de travail ... d abord dimanche ce sont les tombes qui se trouvent a Newe Dkalom qui seront deplacees , avec tout le dechirement et toute la sensibilite qui s y attache ... ensuite , la haute cour a decise que les aynagogues que l on pouvait deplacer ... serait rapportees a l interieur de la ligne verte ... les autres seront detruites par explosion . Puis la demolition des maisons doit de poursuivre ... l armee se donne encore un mois ... Mais que se passerat il pendant ce mois ... on ne sait pas vraiment ... combien de temps l AP va t elle encore pouvoir retenir les foules Pa;estiniennes ... mais aussi les attentats ??? Tout est encore tellement dansgereux

Que D protege Israel

AM ISRAEL HAY
Re: Une page historique en photos et commentaires
j ai trouve ce texte tres interessant ... la point de vue d Arno Karsfeld est toujours tres juste sur les choses et sur les evenements !!!

Gaza : théâtralité et leçons d'un retrait, par Arno Klarsfeld
LE MONDE | 30.08.05 | 13h15 ⢠Mis à jour le 30.08.05 | 13h30



Il ne se passe vraiment rien ici" : cette complainte d'un photographe de la presse italienne, au deuxième jour de l'évacuation des colons de Gaza, représentait bien l'état d'esprit spontané du vaste corps de la presse, plus nombreux sur l'étroite bande de terre de quelques centaines de kilomètres carrés que sur tout le vaste, tumultueux et sanglant continent africain.


Huit mille juifs, répartis en 21 implantations, vivaient sur près d'un quart des terres de la bande, parmi un million et demi de Palestiniens. Ils en sont partis : certains de gré, d'autres de force. En Israël comme à l'étranger, certains avaient prédit l'apocalypse : des milliers de soldats désobéiraient. Des députés avaient prévenu : "Nous ne partirons du Goush Katif que dans un cercueil", ce serait un second Massada. Jusqu'au bout, certains rabbins prédisaient un miracle.

Il était juste et raisonnable de se retirer de Gaza. Huit mille israéliens ne peuvent vivre en dehors des frontières internationalement reconnues dans des oasis, même si leur ardeur les a fait germer, tandis que les Palestiniens vivent un quotidien sordide ­ même si c'est le destin que leurs leaders ont choisi pour eux.

Pourquoi Sharon a-t-il changé d'avis, lui qui était opposé, il y a deux ans encore, au retrait de Gaza ? Ce désengagement permet de reprendre l'initiative d'un point de vue diplomatique, de ne pas se voir dépasser par des propositions extérieures, de placer théoriquement les Palestiniens au pied du mur afin qu'ils démantèlent leurs réseaux terroristes.

Enfin, Sharon ne croit pas à la paix dans le contexte actuel. Ou, s'il y croit, il ne la voit qu'à long terme. Autant, alors, se replier sur des lignes plus défendables, tout en cherchant à consolider sa position sur les implantations dans la banlieue de Jérusalem.

Ce désengagement indispensable est cependant, pour Israël, une défaite, ou le révélateur d'une erreur d'analyse historique. Depuis 1967, Israël affirmait : "Nous ne quitterons les territoires qu'en échange de la paix." Aujourd'hui, Israël s'en va, sans rien obtenir en échange, si ce n'est la promesse du Hamas de tirs de roquettes sur les villes du Sud israélien.

Israël n'aurait sans doute jamais dû conquérir Gaza. Le zèle a joué contre la prudence et Gaza a été conquise. Israël s'était promis une occupation éclairée. Arrogance ! Même si une des premières mesures prises par Moshe Dayan, à l'issue de la guerre de six jours [juin 19 67 ] fut d'ouvrir les frontières de Gaza et de la Cisjordanie vers Israël. On a pu alors circuler librement. Il n'y avait pas de check-points, car il n'y avait pas d'attentats. Quand les Egyptiens occupaient Gaza [1949-1967], les Palestiniens ne pouvaient travailler ou même se rendre en Egypte...

Mais Israël occupait. Et toute occupation est insupportable aux populations conquises. Avec qui négocier ? Face au refus du monde arabe et des Palestiniens, Israël a laissé le mouvement des colonies se développer. Il fallait qu'il y ait des civils pour que les militaires trouvent une raison à leur présence. On parle de colonisation, mais les Israéliens tirent-ils des revenus de matières premières extraites d'une terre par des autochtones exploités, comme la France le faisait en Algérie ou en Nouvelle-Calédonie, l'Angleterre aux Indes ou les Portugais en Angola ?

La colonisation a été d'abord sécuritaire, ensuite idéologique. Elle aurait pu être évitée si une offre de paix s'était manifestée ou si les Israéliens étaient parfaits. Les Arabes n'ont pas voulu la paix et les Israéliens ne sont pas parfaits. Le problème de fond n'a cependant pas changé : les Palestiniens et le monde arabe sont-ils prêts à accepter qu'au Moyen-Orient se développe un Etat juif et indépendant ?

Il n'est pas encore midi et on s'ennuie un peu dans l'implantation de Netzer Hazani. On hésite à désigner le plus désagréable : la canicule, l'humidité, les mouches, nombreuses et agressives, ou l'absence de café. Régulièrement, quelqu'un crie : "Les soldats !" Les premières fois, tous se ruent vers la barrière de sécurité. Mais rien n'arrive, et tout le monde repart déçu. Les hommes continuent à prier. La religion est un solide appui pour cette vie consacrée au travail, à la famille, à l'amour et l'étude de la Torah. Dans combien de villages français de 700 habitants les gens parlent-ils plusieurs langues, étudient à l'étranger et font souvent partie d'unités d'élite ?

Je cherche à joindre les anciens camarades de mon unité de gardes-frontières. "On avait reçu l'ordre de sortir. Il a été annulé", me répond-on. L'armée est une longue attente, avec des périodes de rush. Ce sera sans doute pour demain, ou après-demain. Les soldats ont reçu des cours de psychologie pour procéder à l'évacuation. Exemple de question : "Vous entrez dans une maison, la famille dîne. Que faites-vous ? a) Vous les évacuez en laissant la nourriture sur la table. b) Vous les évacuez en emportant la nourriture. c) Vous mangez la nourriture et vous ne les évacuez qu'ensuite. d) Vous vous asseyez pour discuter en tentant de les convaincre."

L'action était bien pour le surlendemain. A Kfar Darom, devant chaque maison était constituée une force d'une vingtaine d'hommes et de femmes issus de la police, des gardes-frontières et de l'armée. Après le refus des habitants de partir, les portes ont été ouvertes. Certains ont été persuadés de sortir, il a fallu extraire les autres.

Les scènes étaient tristes, mais pas tragiques. Les familles seront raisonnablement indemnisées, pas envoyées vers une destination dangereuse. Scandaleuses, les scènes où certains sortaient les bras en l'air, une étoile de David cousue sur la poitrine. Honte à ceux qui traitaient de nazis les soldats qui les ont si longtemps protégés et sans lesquels ils auraient été égorgés !

Quant aux fanatiques, ces jeunes qui avaient promis de combattre et peut-être de se donner la mort ou de mourir, regroupés sur le toit de la synagogue, ils ont été évacués sans la moindre perte et avec quelques blessés légers. L'armée et la police leur ont permis de ne pas perdre la face devant les journalistes. Il est probable que certaines règles avaient été négociées auparavant : ces jeunes s'abstenant d'user d'une violence excessive, les forces d'intervention leur permettant de se montrer et, elles aussi, s'abstenant de frapper.


par Arno Klarsfeld




AM ISRAEL HAY
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