! S'authentifier Créer un nouveau compte

Les trouillards les peureux, les degonfles;les munichois

Auteur Suggest.1 
article paru dans le journal La CROIX de ce jour
somptueux
max


Les religions face Ă  la critique

Plusieurs affaires récentes posent la question du droit de juger les religions. L'histoire de chaque religion propose des conceptions diverses de la critique
Les crises ouvertes par le discours de BenoĂ®t XVI Ă  Ratisbonne ou la tribune libre de Robert Redeker dans Le Figaro posent Ă  nouveau la question de la critique des religions. Lâislam est en première ligne, mais toutes les religions se montrent rĂ©actives quand le sacrĂ© est visĂ©

LâISLAM

Des affaires récentes
Le 14 fĂ©vrier 1989, lâayatollah Khomeini proclame une fatwa rĂ©clamant la mort de Salman Rushdie, lâauteur britannique du livre Versets sataniques, jugĂ© blasphĂ©matoire envers lâislam. Il est alors de la responsabilitĂ© de tout musulman « zĂ©lĂ© » dâassassiner Rushdie et ses Ă©diteurs. 3 millions de dollars sont offerts. Le prĂ©sident Khatami annulera la fatwa en 1998. Entre-temps, des attentats ont Ă©tĂ© commis contre des librairies ou des journaux, le traducteur japonais de Rushdie a Ă©tĂ© assassinĂ©, dâautres ont Ă©tĂ© blessĂ©s.

En novembre 1993, au Bangladesh, la tête de Taslima Nasreen, médecin gynécologue, est mise à prix par un groupe fondamentaliste après la publication de son livre Lajja (La Honte) qui raconte les violences subies par une famille hindoue dans ce pays musulman.

Le 2 novembre 2004, Ă  Amsterdam, le rĂ©alisateur Theo Van Gogh est assassinĂ© dans la rue par Mohammed Bouyeri, un NĂ©erlandais dâorigine marocaine sur qui on retrouve une liste de personnes dont la dĂ©putĂ©e nĂ©erlandaise dâorigine somalienne Ayaan Hirsi Ali, connue pour ses critiques sans dĂ©tour de lâislam.

Le 30 septembre 2005 le quotidien danois Jyllands-Posten publie douze caricatures du Prophète. Les rues du monde arabo-musulman se sont embrasĂ©es. Les manifestations et les violences pour lâaffaire des caricatures font des dizaines de morts.

Le 12 septembre 2006, les propos introductifs dâun discours de BenoĂ®t XVI sur lâalliance entre la foi et la raison Ă  lâuniversitĂ© de Ratisbonne en Allemagne ouvrent une nouvelle polĂ©mique mondiale (lire La Croix du 13 et du 18 septembre). Une religieuse italienne est assassinĂ©e en Somalie.

Ă Berlin, la directrice de lâOpĂ©ra annule des reprĂ©sentations dâIdomĂ©nĂ©e de Mozart, qui met en scène les tĂŞtes coupĂ©es de JĂ©sus, Bouddha et Mohammed, par crainte de rĂ©actions⦠islamistes.

Les points sujets Ă  critique
Depuis la multiplication des actes terroristes commis au nom de lâislam (dont les spĂ©cialistes repèrent le commencement en 1979), et plus encore depuis les attentats du 11 septembre 2001, nombreuses sont les critiques de lâislam qui rappellent le parcours du Prophète, passant dâune spiritualitĂ© mystique Ă  une stratĂ©gie guerrière ; ils soulignent que le Coran et la tradition prĂ©disposent Ă  une lecture intĂ©griste et offrent des voies ou des encouragements Ă  ceux qui ne retiennent que les versets instaurant le fanatisme et lâintolĂ©rance, appelant Ă  la guerre. La question de lâautonomie des sphères politique, culturelle, sociale, etc., par rapport Ă  la sphère religieuse est aussi souvent soulevĂ©e.

Les questions de la dĂ©mocratie, de la laĂŻcitĂ©, des droits de lâhomme, de lâĂ©galitĂ© entre hommes et femmes, de la libertĂ© religieuse sont Ă©galement rĂ©gulièrement mises en avant. De manière plus gĂ©nĂ©rale encore, on reproche aux musulmans lâutilisation idĂ©ologique et pratique des textes pour lĂ©gitimer des conduites, comme si le Coran avait vocation Ă  rĂ©pondre Ă  toutes les questions contemporaines.

Le statut de la critique
Le spectacle des dĂ©filĂ©s haineux, les dĂ©clarations meurtrières des fondamentalistes, les menaces, les intimidations et les actes terroristes commis au nom de lâislam peuvent conduire Ă  penser que le monde musulman est opposĂ© Ă  toute critique. La rĂ©alitĂ© est diffĂ©rente. La raison, le libre arbitre, la libertĂ© ne sont pas Ă©trangers Ă  la pensĂ©e musulmane, bien au contraire. Le Coran insiste plusieurs fois sur la responsabilitĂ© de lâhomme dans ses choix. La confrontation de la foi avec la science et la raison fit dâailleurs lâobjet de dĂ©bats dès les premiers siècles de lâislam. Mais depuis, pour diffĂ©rentes raisons, les portes de lâijtihad (lâeffort dâinterprĂ©tation personnelle) se sont fermĂ©es. Dans son livre « La maladie de lâislam » (Ed. Seuil), Abdelwahab Meddeb a remarquablement expliquĂ© les raisons internes et les causes externes qui ont conduit Ă  cette fermeture.
Lâun des obstacles Ă  la raison critique tient au texte mĂŞme : les musulmans croient en lâinimitabilitĂ© du Coran et au miracle du texte rĂ©vĂ©lĂ©, incrĂ©Ă©, Ă  sa perfection. Pourtant de nombreux intellectuels musulmans Ă  travers le monde, Ă  commencer en France par Mohamed Arkoun, ont entamĂ© depuis de nombreuses annĂ©es un travail critique. Ă lâimage de ce qui sâest produit dans le monde occidental depuis la Renaissance et la RĂ©forme, ces penseurs interrogent les textes fondateurs de lâislam, les soumettent Ă  la critique historique et littĂ©raire. Ces nouveaux penseurs ont du mal Ă  se faire entendre. Ils sont perçus comme des menaces par les rĂ©gimes politiques en place mais aussi par les oulĂ©mas (les savants traditionnels), qui ont intĂ©rĂŞt au statu quo. Ils sont aussi combattus par les mouvements islamistes, Ă  cause de leur rĂ©futation du concept dâ« Ătat islamique » que ces mouvements prĂ©tendent voulu par Dieu et par les textes. Plusieurs de ces penseurs ont Ă©tĂ© persĂ©cutĂ©s, contraints Ă  lâexil mĂŞme si leurs travaux circulent et touchent un nombre croissant de musulmans.

Le CHRISTIANISME

Des affaires récentes
Le refus du Vatican de dĂ©clarer lĂ©gitime lâutilisation du prĂ©servatif dans la lutte contre la pandĂ©mie de sida est au cĹur de critiques rĂ©currentes contre lâĂglise catholique. Elles seront particulièrement vives au moment de la visite de Jean-Paul II en Ouganda en fĂ©vrier 1993 (ou lors de lâinauguration de la place Jean-Paul-II Ă  Paris).

Autre dossier faisant lâobjet de critiques rĂ©gulières, lâattitude de Pie XII pendant la Seconde Guerre mondiale. La polĂ©mique a Ă©tĂ© relancĂ©e en 2002 par le film Amen du cinĂ©aste Costa-Gavras. Lâaffiche du film, dont le graphisme mĂŞle la croix chrĂ©tienne et la croix gammĂ©e, a fait lâobjet dâun communiquĂ© de presse des Ă©vĂŞques, dĂ©nonçant « un manque de respect inacceptable ».

Plus rĂ©cemment, lâĂ©lection de BenoĂ®t XVI fut lâoccasion de dĂ©rapages dâhumoristes jouant sur la nationalitĂ© allemande du nouveau pape, laissant faussement supposer une sympathie de jeunesse pour le nazisme. La critique rĂ©cente Ă  lâĂ©gard de lâĂglise catholique peut Ă©galement aujourdâhui prendre une forme plus diffuse, comme dans les films ou romans qui â entre fiction et rĂ©alitĂ© â accusent lâinstitution de dissimuler la vĂ©ritĂ© historique sur le Christ ou les origines de lâĂglise, comme lâa fait le Da Vinci Code. Dans un tout autre domaine, les affaires de pĂ©dophilie impliquant des membres du clergĂ©, notamment aux Ătats-Unis et en Irlande, ont provoquĂ© dans lâopinion publique une rĂ©activation de la critique du cĂ©libat des prĂŞtres.

Les points soumis Ă  critique
Pour lâĂglise catholique, câest surtout son passĂ© de religion dominante, voire dominatrice, qui est attaquĂ©. Les collusions du catholicisme avec le pouvoir, la violence, sont rĂ©gulièrement rappelĂ©es : croisades, Inquisition, guerres de religion, soutien dâune partie du clergĂ© au rĂ©gime de Vichy ou collusion de certains avec les dictatures espagnole et sud-amĂ©ricaines⦠MĂŞme si les repentances officielles de lâan 2000 sur plusieurs de ces sujets ont calmĂ© les esprits.

De mĂŞme, la critique dâune Ăglise perçue comme hostile Ă  la modernitĂ© et aux droits de lâhomme â malgrĂ© la rupture rĂ©alisĂ©e par le concile Vatican II â est encore vivace. Dernièrement, câest lâopposition de lâĂglise Ă  la reconnaissance juridique des couples homosexuels et le discours « naturaliste » du Magistère sur les diffĂ©rences sexuelles qui suscitent les plus vives critiques. Dans un rĂ©cent ouvrage, lâhistorien RenĂ© RĂ©mond a Ă©tĂ© jusquâĂ  parler dâun « nouvel antichristianisme » rĂ©pandu par quelques auteurs Ă  succès, tel Michel Onfray, auteur dâun TraitĂ© dâathĂ©ologie publiĂ© en 2005 et devenu en quelques mois un best-seller.

Le protestantisme français a, lui, longtemps Ă©tĂ© protĂ©gĂ© des critiques par son adhĂ©sion prĂ©coce Ă  la modernitĂ© et Ă  la RĂ©publique. Sa branche Ă©vangĂ©lique fait toutefois rĂ©gulièrement lâobjet de critiques depuis lâadhĂ©sion au pouvoir de la droite nĂ©oconservatrice aux Ătats-Unis. Les accusations de sectarisme et de fondamentalisme ne sont dĂ©sormais plus rares.

Le statut de la critique
« La conscience est le centre le plus secret de lâhomme, le sanctuaire oĂą il est seul avec Dieu et oĂą sa voix se fait entendre », Ă©crit le concile Vatican II dans la dĂ©claration Gaudium et Spes (n° 16). Cette reconnaissance de la libertĂ© de conscience due Ă  tout homme va de pair avec celle de la « libertĂ© de jugement » (Dignitatis Humanae, n° 8) et la libertĂ© dâexprimer ses opinions (GS, n° 73), dans les limites du respect des droits dâautrui et le respect du bien commun. Ă lâintĂ©rieur de lâĂglise, le mĂŞme respect de la libertĂ© de conscience des fidèles est valable.

LâadhĂ©sion de foi est exprimĂ©e par les propositions fondamentales contenues dans le Credo. Pour autant, la pratique de la critique Ă  lâintĂ©rieur de lâĂglise ne se fait pas toujours sans difficultĂ©s. En 1997, lâInstruction sur les synodes diocĂ©sains interdit Ă  ces derniers de formuler un simple « vĹu Ă  transmettre au Saint-Siège sâil divergeait des thèses ou des positions (tenues par) la doctrine perpĂ©tuelle de lâĂglise ou le Magistère pontifical (â¦) ». En 1998, le Motu Proprio de Jean-Paul II Ad Tuendam Fidem tĂ©moigne dâune certaine mĂ©fiance Ă  lâĂ©gard du travail critique des thĂ©ologiens. Quant aux critiques venues de lâextĂ©rieur, lâaffaiblissement du catholicisme en Occident les rend douloureuses.

Du cĂ´tĂ© du protestantisme luthĂ©rien et rĂ©formĂ©, la critique est aujourdâhui assumĂ©e comme Ă©tant au principe de la rĂ©forme permanente des institutions ecclĂ©siales et de la recherche de la vĂ©ritĂ©.

LE JUDAĂSME

Des affaires récentes
Sâil nây a pas eu, Ă  proprement parler, dâ« affaires » qui ont fâchĂ© les juifs depuis ces vingt dernières annĂ©es, ceux-ci souffrent cependant rĂ©gulièrement de paroles et dâactes antisĂ©mites, plutĂ´t en progression, quâil sâagisse de violences faites aux personnes, de synagogues brĂ»lĂ©es, de tombes juives saccagĂ©es⦠« Le judaĂŻsme accepte toute critique et toute libertĂ© dâexpression tant quâon ne franchit pas la ligne jaune », prĂ©cise HaĂŻm Musicant, directeur gĂ©nĂ©ral du Conseil reprĂ©sentatif des institutions juives de France (Crif).

Les juifs souffrent aussi de lâamalgame qui est souvent fait entre IsraĂ«l et le judaĂŻsme. Or « IsraĂ«l nâest pas un Ătat juif », souligne le rabbin parisien HaĂŻm Korsia. Et surtout, lorsque des images des conflits entre IsraĂ©liens et Palestiniens se focalisent sur des soldats israĂ©liens frappant des enfants. « Ce genre dâinfos tĂ©lĂ©visĂ©es, quand il y a dĂ©rapage, nous renvoie au mythe des crimes rituels des juifs, rĂ©sume HaĂŻm Korsia. On ne peut rien contre ça, car câest complètement irrationnel et injuste. »

Les points sensibles
Les sujets qui font mal, du cĂ´tĂ© juif, concernent surtout lâhistoire et la mĂ©moire millĂ©naire de ce peuple. « On a Ă©tĂ© pourchassĂ©s, exilĂ©s, tuĂ©s, brĂ»lĂ©s pour ce que nous Ă©tions, rappelle HaĂŻm Musicant, si bien que toute menace pouvant rappeler ce passĂ© nous replonge dans une crainte existentielle. » Ainsi, la Shoah reste pour tout juif un sujet extrĂŞmement « sensible ». Dans ce domaine, « il y a deux choses inacceptables, ajoute HaĂŻm Korsia : sa banalisation, qui consiste Ă  voir des ââShoahââ partout, et son inversion, qui consiste Ă  dire que les victimes sont devenues bourreaux, ou que victimes et bourreaux finalement, câest la mĂŞme chose ».

Des questions, comme le statut de la femme dans les communautés ultraorthodoxes, ne sont guère évoquées publiquement, sinon par des écrivains ou cinéastes juifs.

Le statut de la critique
Pour autant, le judaĂŻsme nâa jamais rĂ©agi par la violence Ă  ce type dâattaque contre sa mĂ©moire. Il faut dire que, dans le judaĂŻsme, on a lâhabitude, de longue date, de lâautodĂ©rision. Preuve en est le nombre infini dâhistoires de MoĂŻse, du roi David ou de rabbins qui sont racontĂ©es par les juifs eux-mĂŞmes. Dâailleurs, chaque annĂ©e pour la fĂŞte de Pourim, il est permis â et mĂŞme recommandĂ© ! â de boire du vin jusquâĂ  perdre la tĂŞte pour mieux se moquer de toutes les figures dâautoritĂ©.

Dans les Ă©coles rabbiniques, les Ă©lèves singent leurs enseignants ; dans les familles, les enfants se moquent de leurs parents ; et en IsraĂ«l, câest dans la rue quâon se moque des hommes politiques. Le judaĂŻsme encourage donc le dĂ©bat en son sein. « Du fait de notre statut de minoritĂ©, depuis des siècles et dans tous les pays oĂą nous vivons â sauf en IsraĂ«l depuis quelques dĂ©cennies â, nous avons appris Ă  respecter lâautre, Ă  sâenrichir de sa culture et Ă  relativiser les comportements », insiste encore HaĂŻm Musicant. Du coup, la critique interne ou externe, dès lors quâelle est pensĂ©e et proposĂ©e de manière intelligente et respectueuse, ne peut pas ĂŞtre refusĂ©e. Au contraire. « La critique est le sport national juif », aurait dit Shimon Peres.

Claire LESEGRETAIN, Ălodie MAUROT et Martine DE SAUTO
Vous DEVEZ regarder cette vidéo... en entier !
Si vous devez regarder Al-Jazeera une fois dans votre vie, ce sera cette fois-ci !





et Ă©couter cette femme (sous-titrĂ©e en Anglais) sâexprimer sur lâIslam, les mahomĂ©tans, etc.
JusquâĂ  sa conclusion, qui est inattaquable.

Ce quâa VRAIMENT dit le Pape BenoĂ®t XVI
15 septembre 2006
Voici des extraits de son intervention, selon une traduction française de lâAFP Ă  partir du texte allemand fourni par le Vatican.
« Le dialogue repose sur tout le concept de la foi dĂ©crit dans la Bible et le Coran et porte en particulier sur les images de Dieu et de lâhomme, tout en revenant nĂ©cessairement sans cesse sur le rapport entre ce quâon appelle les "trois lois" : lâAncien Testament, le Nouveau Testament et le Coran.
« Dans ce discours, je voudrais seulement aborder un point â plutĂ´t marginal dans le dialogue â qui mâa captivĂ©, en rapport avec le thème de la foi et de la raison, et qui me sert de point de dĂ©part pour mes rĂ©flexions sur ce thème.
« Dans la septième Controverse Ă©ditĂ©e par le professeur Khoury, lâempereur aborde le thème du Jihad (la Guerre sainte). Lâempereur devait savoir que la sourate 2-256 dit : "Il nâest nulle contrainte en matière de foi" â selon les spĂ©cialistes, câest lâune des premières sourates, datant de lâĂ©poque oĂą Mahomet Ă©tait encore sans pouvoir et menacĂ©.
« Mais lâempereur connaissait aussi naturellement les commandements sur la Guerre sainte contenus (â¦) dans le Coran. Sans sâattarder sur des dĂ©tails, comme la diffĂ©rence de traitement entre les "croyants" et les "infidèles", il pose Ă  son interlocuteur, dâune manière Ă©tonnamment abrupte pour nous, la question centrale du rapport entre religion et violence.
"Il lui dit : Montre-moi donc ce que Mahomet a apportĂ© de nouveau. Tu ne trouveras que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de dĂ©fendre par lâĂ©pĂ©e la foi quâil prĂŞchait".
« Lâempereur, après avoir tenu des propos si forts, explique ensuite en dĂ©tails pourquoi il est absurde de diffuser la foi par la violence. Une telle violence est contraire Ă  la nature de Dieu et Ă  la nature de lââme : "Dieu nâaime pas le sang et agir de manière dĂ©raisonnable est contraire Ă  la nature de Dieu. La foi est le fruit de lââme et non du corps. Celui qui veut donc conduire quelquâun vers la foi doit ĂŞtre capable de parler bien et de penser juste, et non de violence et de menace⦠Pour convaincre une âme raisonnable, on nâa pas besoin de son bras, ni dâarmes, ni dâun quelconque moyen par lequel on peut menacer quelquâun de mortâ¦".
« La phrase dĂ©cisive dans cette argumentation contre la conversion par la violence, câest : "Agir de manière dĂ©raisonnable est contraire Ă  la nature de Dieu".
« LâĂ©diteur, ThĂ©odore Khoury, commente Ă  ce propos : pour lâempereur, un Byzantin Ă©duquĂ© dans la philosophie grecque, cette phrase est Ă©vidente. En revanche, pour la doctrine musulmane, Dieu est absolument transcendant. Sa volontĂ© nâest liĂ©e Ă  aucune de nos catĂ©gories, pas mĂŞme celle de la raison.
« Khoury cite Ă  ce propos un travail du cĂ©lèbre islamologue français (Roger) Arnaldez (ndlr : dĂ©cĂ©dĂ© en avril dernier), qui souligne que Ibn Hazm (ndlr : un thĂ©ologien musulman des Xe et XIe siècles) est allĂ© jusquâĂ  expliquer que Dieu nâest mĂŞme pas liĂ© par sa propre parole, que rien ne lâoblige Ă  nous rĂ©vĂ©ler la vĂ©ritĂ©. Sâil le souhaitait, lâhomme devrait mĂŞme se livrer Ă  lâidĂ´latrie ».

ENFIN! Y'en a qui se réveillent!

Straw suscite chez les Britanniques un vif débat sur le voile islamique
AFP
Ădition du samedi 7 et du dimanche 8 octobre 2006
Londres -- Le débat s'est enflammé hier au Royaume-Uni sur le voile intégral islamique, dénoncé comme le symbole «visible» de la séparation des communautés par le ministre chargé des relations avec le Parlement, Jack Straw.

Pesant soigneusement ses mots, mais déterminé à «mettre ce problème sur la table d'une façon calme et mesurée», l'ancien ministre des Affaires étrangères s'est inquiété d'un «développement de communautés parallèles» et a affirmé sur la BBC qu'il préférerait que les femmes musulmanes ne soient pas voilées du tout.

M. Straw avait sciemment lancé la polémique jeudi, révélant dans le journal de sa circonscription, le Lancashire Evening Standard, qu'il suggérait, apparemment sans problème, aux femmes portant le niqab (couverture islamique ne montrant que les yeux) de se dévoiler lorsqu'elles venaient discuter avec lui lors de ses permanences parlementaires, ceci toujours en présence d'une employée féminine.

M. Straw est Ă©lu de Blackburn, une circonscription du nord-ouest de l'Angleterre, qui compte 30 % de musulmans.

«Avec toutes les précautions qui s'imposent, je préférerais» que les musulmanes ne portent pas le voile du tout. «Je pense que nous devrions avoir une discussion à ce sujet dans notre société», a insisté hier M. Straw, qui voit dans le voile un obstacle à la communication entre les communautés.

«On peut être inquiet des conséquences en matière de séparation et je le suis, a-t-il confié. J'ai été frappé en discutant avec les femmes concernées par le fait qu'elles n'avaient pas, je pense, complètement conscience des conséquences en matière de relations communautaires.»
Dans un pays qui compte 1,6 million de musulmans (2,8 % de la population), majoritairement originaires du Pakistan, du Bangladesh et de l'Inde, et qui s'interroge de plus en plus sur un «communautarisme» remis en cause par les attentats du 7 juillet 2005, ces déclarations ont touché une corde infiniment sensible. Les réactions des musulmans ont été immédiates.

Le Conseil des mosquées du Lancashire a affirmé que M. Straw «n'avait pas compris» la question et a dénoncé des propos «très insensibles et manquant de sagesse», car, a-t-il souligné, le port du voile intégral ne nuit à personne.
La Commission islamique des droits humains a dénoncé une «discrimination sélective».

Mais le Conseil des musulmans de Grande-Bretagne, l'une des principales organisations, a dit comprendre que «le voile crée un malaise chez les non-musulmans».

Downing Street a prudemment affirmé que M. Straw défendait des «opinions personnelles».

Mais plusieurs députés ont sauté sur l'occasion pour réclamer un débat, dans un pays très tolérant envers tous les styles vestimentaires religieux et où les voiles sont de plus en plus courants.

Shahid Malik, jeune élu musulman de Dewsbury (West Yorkshire), devenu depuis les attentats de 2005 l'une des voix politiques musulmanes, a reconnu que la question du vêtement traditionnel islamique était un problème dans sa circonscription, où l'extrême droite du British National Party avait fait son meilleur score national lors des élections l'an dernier.

Et la baronne Uddin, membre de la Chambre des lords, également musulmane, a aussi réclamé un «débat mesuré» sur la question et «sur le statut des Britanniques musulmanes dans ce pays». «Je pense que c'est une question de droits humains des deux côtés», a-t-elle ajouté.

Les déclarations de M. Straw surviennent dans un climat de méfiance croissante depuis les attentats suicides du 7 juillet 2005 à Londres (56 morts), commis par de jeunes musulmans britanniques, et le complot contre des avions transatlantiques apparemment déjoué en août, impliquant là encore de jeunes musulmans.

Mercredi, l'annonce qu'un jeune policier musulman avait obtenu de ne pas être affecté à la garde de l'ambassade d'Israël durant les bombardements du Liban cet été a ainsi provoqué un tollé et une enquête immédiate de Scotland Yard.



Ce qui a énervé monsieur Straw:
suggest.1
Fichiers:
sug3.JPG
Comprendra qui voudra!
DĂ©pechez vous de lire:
Attention Ă  la censure!
suggest.1

Fichiers:
sug4 copy.jpg
Actualité | International

Le Danemark de nouveau face à la colère musulmane
Le Parti du peuple danois, (PPD, extrĂŞme droite) a de nouveau fait parler de lui, jeudi, en
mettant en ligne, sur son site Internet, une caricature de Mahomet.

Le dessin montre le prophète Ă  un âge avancĂ©, couchĂ© sur lâune de ses femmes, AĂŻcha, âgĂ©e de neuf ans, qui porte un bĂ©bĂ© dans ses bras. LĂ©gende:
« Quand un prophète aime... »


[www.lefigaro.fr]


Mais cela n'a pas empêché des manifestants islamistes en colère de lancer des cocktails molotov dans l'enceinte de l'ambassade du Danemark à Téhéran mardi soir, criant "Mort aux sionistes".

[66.249.93.104]


Fichiers:
AICH3 copy.jpg
Les territoires perdues de la RĂ©publique



(klic klic)



(klic klic)

suggest.1
Dans son Ă©ditorial Ă  Charlie Hebdo, Philippe Val sâintĂ©resse au dĂ©bat
des trois candidats socialistes Ă  lâinvestiture.

Il analyse plus particulièrement la politique de Ségolène Royal.

Sur la question du Moyen-Orient, elle a, dâaprès Phillippe Val, « accumulĂ© les Ă©trangetĂ©s
». Il note :
« Sur le Moyen-Orient, davantage soucieuse de sĂ©duire son Ă©lectorat dâextrĂŞme gauche que de faire avancer la cause de la paix,

elle prĂ©conise de rĂ©tablir âimmĂ©diatementâ les aides europĂ©ennes aux Palestiniens. »

« En lâoccurrence, immĂ©diatement signifie inconditionnellement. Sans la moindre garantie de reconnaissance de lâEtat dâIsraĂ«l par le Hamas ?
Sans moyen de contrĂ´ler que lâargent va bien aux hĂ´pitaux, Ă  la nourriture et aux Ă©coles, et non aux milices, Ă .......................;;;;;;;;

lâachat dâarmes et aux rĂ©seaux terroristes ? », commente t-il.

suggest.1


Alors lĂ  entre les deux??

[www.lefigaro.fr] Klic klic

[oumma.com] (klic klic)



suggest.1
Seules les personnes enregistrées peuvent poster sur ce forum. Pas encore enregistré(e) ? cliquez sur S'authentifier ci-dessus.






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved