SCENES DE LA GOULETTE...GRAVURES...
Scéne de chasse.
Peintre Mr COSTE 1895.
Pièces jointes:
TIR AUX PIGEONS SUR LA LAC BAHIRA.
REMARQUEZ LE TGM ET 0 DROITE UN HOMME QUI TOMBE D UNE NACELLE.
Une farce qu'a voulu faire le dessinateur à son ami.
Pièces jointes:
L'Arsenale et le fort par PASCALE COSTE 1885.
Pièces jointes:
L'ANCIENNE MAISON DE MR GASPARY.Mon maïtre d'italien.
Il a étè malade en revenant voir, après des annèes, sa maison familiale complétement délabrèe. Aujourd'hui, elle n'existe plus.
Sa maman y était née. Et tous ses frères et soeurs y ont vécu.
Pièces jointes:
Dans ma ville natale
La Goulette aux deux ‘canals’
Il n’y a rien de fatal
De chanter mes rives méridionales.
Dans ma ville natale,
Que je connais en long et en large
Et même en diagonale
Y’avais pas de biennales
Mais beaucoup de balancelles sur des cales
Du coté de l’Arsenal.
Elles expiraient un trop plein de vent
Qui faisaient tousser leurs jolis flancs.
Et madame L’Eglise, sur la place,
Sa cloche tintait l’air de nos italiens endimanchés.
Et madame la Tourelle
Gris vert toute en fer,
Flagellée par les fouets de mistral en hiver,
Debout à la verticale.
Veillait.
Elle tenait haut son flambeau
Pour signaler le large et la liberté.
La liberté qui donne aux goélands,
Coincés entre lac et mer, de tourner en rond.
Comme nous autrefois,
Nous gens juifs italiens de bonne foi
Qui, par de beaux matins
Ont franchi le cap du destin.
Emportant illusions et convictions.
Nous avons cessé de tourner en rond
Pour filer vers le large
Dans des cales ou des avions
Vers ces horizons incertains
Et créer selon l’inspiration
Notre imagination, d’autres vies, d’autres chemins
Et gouter enfin à de nouveaux pains.
Dans ma ville natale
Aujourd’hui il n’y a plus rien
Même le fort Charles le Quint
A perdu de son beau teint
A perdu de son beau teint.
De ma ville natale
J’ai gardé à la fin
Beaucoup de choses
Mais en vain.
Albert Siméoni.
J’ai ré-ouvert ma boite à pandoOOre.
Un beau coffre endormi dans mon for
A l’intérieur nenni de pièces d’or
Encore moins des écus en argent
Point de parchemin qui dort
Ni de carte et plan de trésor,
Juste ma mémoire qui vibre au fond
Et ma matière grise en éveil
Pour rappeler ce qui sommeille
En moi……
Tiens Tiens Paulo, mon cher ami Nino
Tu m’as surpris drôlement,
Belle Goulette que t’a filmé
A mon insu il est vrai.
Tiens Tiens Paulo, t’a tourné donc nos quartiers
Mais où étions-nous lors des séquences
Nous les artistes qui sans façon
Etions bien nés sans contre façon.
Tiens Tiens voilà le Lion ressuscité
Qui nous joue un air de pipo
De sa voix galvanisée,
Manque sa grosse femme Mahou
La diseuse de bonnes aventures,
Notre fabrique à feuilles de briks
Celle là tu l’as raté Paulo et pour cause
Elle devait se faire lifter sous son canoun.
Notre Lion trompette c’est le meilleur
Qualité assurée label déposé.
Eh allina Allabina…
Ou Farid el Atrache
Ils n’étaient pas sourds nos goulettois
Cinéma Rex, quel kif….
Mais toujours en alerte lorsque tout devenait obscur
Nos am bassass* d’heures s’en donnaient à cœur joie ( *PETEURS)
En haut et en bas avec un grand réflexe digne d’un dégainèrent
A la Steward dans le film ‘…LE TGM SIFFLERA TROIS FOIS… !
Nos juifs houtte aaliem
Quelle époque bénie,
Celle des glibettes qui pleuvaient
Sur les vicieux d’en bas,
Le voilà notre célèbre train train
Rendez vous à CASINO CITY.
Vive les taffards et compagnie
Le trajet en valait la peine…
‘…GUERGUEB…HARA BDOUROU…!’
Ou zizi fi âinou…!’
Salut Jules, on a langui tes artistes sur le murs de ton échoppe.
Les bjilets et les termets…
‘…Helle bic Sghaier, alors comment vont les affaires depuis que les juifs sont partis… ?
Hein, ouffét, les pastèques et les melons ye hassra, tu as gardé au moins les pépins… !
Ye petit… !
Kobarra pour notre architecture style EMPIRE.
Nino c’est devenu pire.
Bon ben je reviendrai pour vous amis fantômes goulettois.
Facile à dire
Facile à s’ l’a rappeler
Facile à l’écrire
OuIII Facile à la chanter.
A la cajoler dans ses souvenirs
Facile oui trop facile
A la bercer dans ses rêves
D’enfants qui ne le sont plus.
Facile à la décrire celle que j’ai serré
Dans mes bras et même gouté sa terre
Mes genoux écorchés ensanglantés s’en souviennent.
Facile oui facile à la tromper quarante cinq ans plus tard
Moi l’infidèle je lui ai tourné le dos,
Elle qui me donnait son flanc.
Mais le temps de la désillusion est venue
Facile le vent gris qui m’a emporté là où jeEE ne suis pas né.
Facile me diriez vous, de franchir d’un bond
Ce qui n’est pas facile mais trop difficile
Comme vous l’avez été, vivre sous un ciel étranger
Et moi, aussi, AUSSIII…AUSSIII… Bien après vous…
Facile à diiIIre
Facile à se l’a rappeLLer
Facile à l’écrire
OuIII Facile à la chanteEEEr.
Quand vous l’avez trompée.
Comme tout est facile.
A LA GOULETTE.[/b]
cher bebert
c'est avec une immense émotion que j'ai lu tes commentaires sur mes micrométrages.c'est vraiment touchant
le bonjour de liliane
A bientot à la boutique
nino
Nino salut, j’ai bien reconnu tes frères et ton cousin Bautis.
Que nous restent-ils aujourd’hui… ?
Des images, des photos, des timbres de voix,
Des échos qui s’évanouissent dans le brouillard
De ma mémoire… !
Que me reste t’il aujourd’hui de mon passé
De notre passé, des petits mots en rimes
Pour dire ‘…Oui, je me la rappelle et j’m’la ramène… !’
Lorsque l’ennui, la nostalgie vient par moment
Réveiller mon havre de paix, loin du carcan.
Même les feuilles mortes de nos secs ficus,
Sur notre sol tardaient à s’envoler en terre étrangère,
Quand passe le vent associé au sable gris
Celui que nous avions bouffé sans parcimonie.
Tu me dis passer, mais qu’elle joie mon ami,
De voir ce que je ne vois plus depuis des décennies.
D’entendre une voix chaude, née là bas dans notre pays
Qui était le nôtre et dont nous ne sommes plus liés.
Je me réjouis d’avance, un lundi ou un mercredi
De te voir debout Nino, au seuil de ma boutique.
Et si on plus, tu acceptes mon invite, nous irons à coté
Chez Guichi le Jerbien mordre le temps et mâcher
Quelques souvenirs anciens d’avant écornés
En laissant sur la table nos appétits
Car rien au monde ne peut régaler un ami
Que de empiffrer de ce qui n’est plus.
Tu trouveras mon numéro de télèphone dans message prive.
Nous n’avons pas eu des temps tristes.
A vivre des événements douloureux.
Nous sommes les enfants de la chance.
La chance d’être nés après la guerre.
La chance de n’avoir pas sursautes en pleine nuit
En nous serrant contre la poitrine de nos mamans.
Sous l’effet des bombes, de n’avoir pas été réveillés
Sous les coups des bottes des innommables hommes vert de gris.
La chance de n’avoir pas vécu sous les ténèbres
Dans le noir de ces jeunesses sacrifiées pour rien.
Notre ghetto était lumière et soleil.
Parfums, ambiances et belles atmosphères
Loin des violons qui pleurent et des pianos qui hoquetent.
Nos chemins étaient de verdure,
Et les roses fleurissaient sur nos passages
Sans que nos bras en portent les stigmates.
Nous les enfants de la Goulette.
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