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Torah et Science

Envoyé par lapid 
Torah et Science
28 janvier 2010, 05:08
Un physicien nucléaire essaie d'expliquer un certain nombre de questions à propos de l'approche hébraïque de la science.


En tant qu'auteur de trois livres sur les rapports entre la cosmologie et la Bible, le Dr G. Shroeder a souvent été interrogé à la télévision et à la radio sur des sujets tournant autour des notions de Science et Religion.

NB : les trois livres en question sont : "La Genèse et le Big-Bang", "La Science de D.ieu" et "La face cachée de D.ieu".



Premier type de questions : Y a-t-il eu un commencement à l'Univers ?

En 1959, les 2/3 des scientifiques américains pensaient que l'Univers n'était pas parti d'un point "0". Pour eux, l'Univers était éternel ; réitérant ainsi les 2 400 ans d'enseignement de Platon et Aristote.

C'est seulement en 1965, avec les découvertes de Penzias et Wilson que les idées ont commencé à changer.La Science a alors découvert l'écho de notre création et de ce fait a validé la première phrase de la Bible.

Oui il y a eu un commencement (Genèse 1 : 1) à notre Univers. S'il était nécessaire d'ailleurs d'apporter une preuve scientifique à cet état de fait, il faut remarquer qu'il y a 15 milliards d'années, le Temps / l'Espace / la Matière et les lois de la nature ont été à l'origine de notre Univers et lui ont permis de sortir du néant.

A ces considérations un peu succinctes du Dr Shroeder , il convient d'apporter un certain nombre de Commentaires :

Le Rabbi de Loubavitch dans Iguéroth Qodech - Lettre 5704 déclarait : " Comment peut-on prouver que le monde (l'Univers ) a un Créateur ? "

C'est simple - Si on voit un livre imprimé ayant un certain nombre de pages, on aura la certitude que celui-ci a été conçu par un homme doué de discernement, qui en a choisi les mots et l'a fait éditer. Vous n'imaginerez pas qu'il puisse n'y avoir là qu'un hasard, qu'une bouteille d'encre ait été versée sur un papier et que les mots lignes et pages se soient formés d'eux-mêmes afin de constituer la présentation rationnelle d'un concept.

Combien plus en est-il pour l'Univers, qui a une organisation merveilleuse, des milliards de fois plus qu'un livre comptant quelques pages !

Il est évident, au demeurant, que nous n'avons pas assisté à la création du Monde ; cependant rien ne nous empêche de réfléchir, ni de la commenter ; cela n'aura pas d'incidence sur la Hala'ha.

L'idée qui prévaut aujourd'hui est la suivante : Pour tout ce qui concerne la Kabbala , l'avis du Ari Zal prévaut.

La Torah fut l'architecte de Hachem lors de la création du monde car selon les Sages au début du Midrach Béréchit Rabba (" Il consultait la Torah et créait les mondes " ; d'après le Zohar (Tome 2) " Il observa la Torah et créa le monde " (Ceci incluant bien sûr l'enchaînement des mondes depuis le plus élevé et donc le plus matériel !). Il faut bien comprendre que les récits de la Torah ne font pas uniquement référence à notre monde. La Genèse (Béréchit) commence par " Au commencement D.ieu créa le ciel et la Terre " et la 'Hassidouth rapporte que ce sont les Sefirot dans le monde le plus élevé - celui de l'ATSILOUT - ( Zohar Tome 1 p 30b et 31 b)

Cependant de nombreux textes et commentaires de la Torah envisagent uniquement l'aspect spirituel des Mondes. C'est le cas de l'anthropomorphisme " La main de D.ieu " ; " l'œil de D .ieu … "

D'autres textes font référence à ce qui est matériel ou tout au moins aux modes inférieurs . Ainsi le Rabbi de Loubavitch dans Iguéroth Qodech - 18 Chevat 5717 - lettre 5134 - nous parle de la notion d'INTERDIT : " C'est seulement sur la Terre qu'existe le mauvais penchant " (Traité Chabbath 89 a) et " Rien d'impur ne tombe du Ciel " ! (Traité Sanhédrin 59 b)

Nous ne reviendrons pas ici sur différents points scientifiques abordés dans d'autres textes, nous essayerons pourtant d'aborder la réponse à la question du Dr Schroeder d'une manière plus fouillée. Ne peut-on pas raisonnablement penser que l'Histoire cachée commence au premier verset de Béréchit ?

Pas de témoin, pas de document pour nous raconter ce qui s'est passé quand " D.ieu créa le Ciel et la Terre " ; rien si ce n'est la Torah que les générations cherchent à déchiffrer avec les clés qu'elles ne cessent de se donner (Codes de la Torah ….)

Au premier degré, on pourrait dire que l'Histoire cachée s'identifie à l'Histoire révélée. Le voilement, c'est ici la condition historique de l'Humanité, soumise à la Loi de Dieu et au règne des apparences !

Ces apparences, c'est l'Univers des phénomènes dans l'ordre de la Nature et de la Cité ; pouvant avoir une double lecture symbolique et scientifique ! La première fut immédiate ; la seconde fut lente à démarrer : Elle supposa un esprit, une méthode (critique et expérimentale) une technique (instruments de plus en plus performants) et des archives.

Des sciences Naturelles on est donc passé aux sciences morales et politiques et de l'histoire naturelle à l'Histoire tout court, qui décrit celle des hommes en société " la Civilisation " .

Est venu le jour où la religion est apparue et a été comprise comme l'œuvre des Hommes. A la théologie se sont opposées les " Sciences Religieuses " et à la lecture des Parachiots- l'histoire des religions. La morale de cette histoire, c'est que rien n'échappe à l'histoire et à ses méthodes et que tout, finalement, peut devenir un objet de Science !

En ce début du XXIème siècle, une large réflexion s'est engagée sur la Science et l'Histoire : Elle est en train d'aboutir sur la notion d'histoire cachée et sur un problème fondamental : Que se passe-t-il quand les religions de l'Histoire sont soumises à l'Histoire des Religions ?

La Torah n'a jamais eu la prétention de tout dire , elle garde ses plages de discrétion notamment en ce qui concerne le " message messianique " !


Comment le monde a-t-il pu être créé en six jours ?

Le premier chapitre de Béréchit raconte, jour après jour, les principaux évènements des 6 jours de la Création. Mais le soleil n'est apparu que le 4ème jour (on se rappellera ici que la lumière initiale était Céleste et qu'elle est réservée aux Tsaddikim ; (les hommes ne reçurent en compensation de la Faute, que la lumière solaire ) ! Tous les Sages nous disent que le terme " Jour " se réfère à un laps de temps, et cette unité de temps est 24 heures, indépendamment du fait qu'il y ait (ou non) le soleil.

De ces 6 jours, les Sages rapportent " ils ne furent pas plus longs que 6 jours d'une semaine de travail, mais ces 6 jours contenaient toute l'histoire et tous les secrets de l'Univers. "

Ces jours incluent en fait, des " âges ". Néanmoins, c'est ce que nous lisons 2 fois dans la Torah " Voici les générations des Cieux et de la terre, lorsqu'ils furent créés, le jour où D.ieu fit la terre et les Cieux " (Genèse 2 : 4) et aussi " Voici le livre des générations d'Adam. Le jour où D.ieu créa Adam " (Genèse 5 : 1)
Les travaux d'Einstein ont essayé de comprendre comment les " âges " peuvent se concentrer dans un seul jour.
Scientifiquement parlant, il nous faut faire appel aux théories et travaux d'Einstein pour essayer de comprendre comment les " âges " peuvent se concentrer dans un seul jour.

Les Lois de la Relativité nous introduisent une notion de temps différente ; pour cette théorie, le flux du temps varie selon l'endroit de l'Univers où l'on se trouve - paradoxe des jumeaux - (où Einstein s'était d'abord trompé) et paradoxe du train qui montra que la simultanéité n'est pas un concept absolu.

Imaginons un homme d'Etat et son épouse voyageant dans un train. L'homme se trouve dans la première voiture et la femme dans le dernier wagon. Les secrétaires étant entre ces deux voitures. Alors que le train arrive à la gare, une double explosion survient et les époux sont tués sur le coup. Le problème que pose Einstein est le suivant : " Qui est mort le premier ? "

Il semble que les 2 bombes aient été reliées entre elles par le câble unissant les wagons. Quand le signal électrique a été envoyé à la voiture des secrétaires, même le plus petit délai nécessaire à l'étincelle pour voyager dans chaque direction a été le même.

Les époux sont, a priori, morts au même millième de seconde, a priori seulement, car dans le principe de la Relativité, le repos absolu ne peut exister et donc deux objets ne peuvent être au même endroit exactement s'ils n'y sont pas au même instant.

Cela nous amène donc au fait que si nous ne pouvons pas parler du même endroit, nous ne pouvons pas parler du même instant.

Considérons un secrétaire au milieu du train qui a pressé le détonateur. Si on imagine qu'il émette un éclair de lumière avec une lampe, celui-ci voyage à la même vitesse vers l'avant et l'arrière du train et atteint l'homme et son épouse, au même instant, de son point de vue.

Maintenant si on considère un homme se tenant sur le ballast du train qui observe l'éclair quand le wagon du secrétaire passe devant lui. De son point de vue, l'éclair doit rattraper la voiture de tête qui fuit devant lui alors que le wagon de queue fonce vers lui, l'éclair arrivera donc à la voiture de queue avant la voiture de tête.

Cette théorie d'Einstein nous montre, en fait, que l'ordre des évènements dépend du référentiel du système de référence, de l'observateur. Ceci peut s'appliquer aux 6 jours de la Création, les Sciences ne veulent pas nous parler de 6 jours mais de milliards d'années, tout dépend de quelle période de temps nous nous entretenons.

Cependant, si vous ne comprenez pas comment ceci est possible, ne vous désespérez pas, plus de 5 milliards d'habitants de cette bonne vieille Terre sont dans le même cas que vous.

Faisons un Flash-back, étudions donc l'histoire de l'Univers. De notre point de vue, on constate que des milliards d'années se sont écoulées depuis le commencement, pourtant nos Sages nous ont appris que la Bible nous relate les 6 jours de la Création depuis le commencement.


La question qui se pose alors est comment nos générations se situent dans ces 6 jours ?

L'Univers dans lequel nous vivons n'est pas inerte. Il est en expansion, or il faut savoir que depuis quelques années, l'Univers nous semble plus jeune que les étoiles les plus âgées, ce qui est inconcevable !

A la surprise de la plupart des scientifiques, le satellite Hipparcos a permis de résoudre le paradoxe de l'âge de l'Univers. Mais ce paradoxe est-il résolu ?

Notre Univers est donc en expansion, les galaxies s'éloignent les unes des autres.

En étudiant la vitesse d'éloignement des galaxies, le taux de décélération et les distances qui nous séparent des galaxies, on peut déduire l'âge de l'Univers. Alors que la vitesse d'éloignement est une constante fiable, c'est le Big-Bang qui a donné à la matière l'impulsion, qui est, pour les scientifiques, à l'origine de l'expansion de l'Univers. Les galaxies continuent alors sur leur lancée et donc ne peuvent que ralentir sous l'effet de la gravité.

Les Scientifiques sont en fait divisés en deux clans, les tenants d'un Univers jeune qui cherchent l'erreur dans la théorie de l'évolution des étoiles et les partisans d'un Univers vieux qui refusent de mettre en jeu une théorie établie et qui considèrent l'erreur dans l'évaluation des distances intergalactiques.

Enfin, depuis Hipparcos (1997), les scientifiques ont eu avec certitude les mesures exactes intergalactiques et cela a été une grande stupéfaction car l'Univers est plus grand que prévu et de ce fait son âge est passé à 13 Milliards d'années !

Nous ne parlerons pas ici des théories abstraites de l'Univers, qu'il nous soit permis cependant de parler de la Constante Cosmologique.

En effet, que ce soit la théorie ou l'observation, les conclusions des savants convergent : Hipparcos n'a fait que confirmer le problème de la résolution de l'âge de l'Univers en nous montrant que les distances intra galactiques sont trop faibles. Donc, seul la constante cosmologique peut venir au secours de la cohérence de l'Univers. Ce paramètre ne peut pas être qu'une abstraction mathématique, il a forcément une signification réelle. Cette constante est un leurre mathématique introduit par Albert Einstein dans les équations de la relativité, car sa théorie décrivait un Univers en mouvement qui ne correspondait pas à sa conception d'un Univers stationnaire. Quand Edwin Hubble découvrit que l'Univers était en expansion, Einstein reconnut sa grande erreur. Cependant, depuis que les instruments de mesure sont de plus en plus précis, la constante cosmologique est redevenue " à la mode ".

A l'opposé la direction de l'observation, vers l'infiniment grand ou petit, elle est limitée ; notre vision vient toujours heurter sur un horizon qui semble marquer la limite de l'Univers donc l'Univers n'est pas infini, il ressemble à un Kelli compris entre l'infiniment grand et l'infiniment petit. Cet espace déterminé est délimité par l'horizon cosmologique du côté de l'infiniment grand et l'horizon quantique du côté de l'infiniment petit. Au delà de ces 2 horizons, l'espace n'existe pas. L'espace déterminé s'agrandit (Expansion), ainsi l'Univers s'étend à la fois vers l'infiniment grand et l'infiniment petit : C'est la Symétrie de l'expansion.

Aujourd'hui on considère que le paradoxe de l'âge de l'Univers est résolu par la variabilité de la vitesse d'écoulement du flux du temps, c'est une conséquence de la symétrie de l'expansion ; or ladite symétrie vient " au secours " de l'Univers à chaque fois qu'un problème se pose. C'est très beau pour être vrai !

A moins peut-être que la Torah nous propose une explication de ces six journées il y a 3 300 ans.

Genèse et Science ne sont pas antinomiques, elles utilisent seulement un système de références différent ; quant aux récentes découvertes scientifiques, notamment en ce qui concerne les limites de l'Univers, la Torah les avait sans doute déjà envisagées :" Tu peux entrer dans le Saint des Saints chaque fois que tu veux Me parler, lui dit Hachem. Chaque fois que tu entreras en ayant le désir d'écouter Ma parole, Ma voix venant de l'espace situé entre les deux Kérouvim s'adressera à Toi ." (Torat Cohanim - A'harei Mot)


La Bible a-t-elle occulté l'évolution ?

La Bible est très consciente de l'Evolution, cependant il faut avouer qu'elle ne s'intéresse pas vraiment aux détails du processus. Toute l'évolution animale tient en sept versets :

a - D.ieu dit " Que les eaux fourmillent d'une multitude d'êtres vivants, rampants et que les oiseaux volent sur la terre à travers le firmament du Ciel ". (Genèse 1 : 20)

b - D.ieu créa les énormes cétacés et tous les êtres vivants qui rampent, dont pullulent les eaux, selon leur espèce, et tout ce qui vole (au moyen) d'ailes selon leur espèce. D.ieu vit que (c'était bien). (Genèse 1 : 21)

c - D.ieu les bénit en disant " fructifiez et multipliez-vous et remplissez les eaux dans les mers et que les oiseaux se multiplient sur la terre ".

d - " Il fut soir, il fut matin : cinquième jour ".

e - D.ieu dit " Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce : bétail et reptiles et bêtes sauvages de la terre selon leur espèce et ce fut ainsi " (Genèse 1 : 24).

f - " D.ieu créa les animaux sauvages de la terre selon leur espèce ; et le bétail selon son espèce et tout ce qui se trouve sur le sol selon leur espèce. Et D.ieu vit que (c'était) bien " (Genèse 1. 25)

g - D.ieu dit " Faisons l'homme à Notre image, à Notre ressemblance et qu'il domine les poissons de la mer et les oiseaux du ciel et sur le bétail et sur toute la terre.
Et sur tout (être) rampant qui rampe sur la Terre " (Genèse 1 : 26).

Paléontologiquement parlant , c'est le message que nous délivrent les fossiles, la seule différence réside dans le fait que cette science nous donne une profusion de détails.

Pour la paléontologie moderne, la vie serait apparue sur Terre il y a environ 3,8 milliards d'années.

Les modifications simultanées de la biosphère et de l'atmosphère ont conduit à une diversification des formes de vie.

Le Cambrien situé au milieu de l'ère primaire, il y a 540 Millions d'années a été un " laboratoire " de l'évolution des formes vivantes. C'est dans les schistes de Burgess (Canada) datés du Cambrien moyen que l'on a découvert un grand nombre de fossiles d'invertébrés en bonne conservation, les images synthèse ont fait le reste. La crise qui survint au Premien détruisit 90 % de ces formes de vie !

Alors, à part la fallacieuse théorie Darwiniste de l'évolution des espèces, ne peut-on pas penser que quelque chose " d'exotique " s'est produit pour aboutir à la vie telle que nous la connaissons aujourd'hui ?

Si D.ieu est aussi miséricordieux et omnipotent, pourquoi des choses mauvaises arrivent-elles aux gens biens ?

C'est vrai, D.ieu est tout cela et plus encore. " L'Eternel passa devant lui et proclama : Eternel, Eternel, D.ieu clément et miséricordieux, lent à la colère abondant en bienveillance et vérité ". (Exode 54 : 6) Les Commentaires de Rachi sur ce verset nous apprennent que D.ieu rallonge le temps avant de se mettre en colère et ne se hâte pas de punir ; peut-être (le pêcheur se repentira-t-il).

De la même façon, à la fin des six jours de création, on nous dit " D.ieu vit tout ce qu'Il avait fait : et voici (c'était) très bien ". Pas juste bien mais très bien.

De même, nous pouvons constater malheureusement que si les choses graves arrivent à des gens biens, ceci est compatible avec le rôle de D.ieu.

Au chapitre IV, Caïn tua Abel. Au regard de la Bible, Abel était le bon bougre or D.ieu avait la capacité de prévenir le meurtre et il ne fit rien (Isaïe 45 : 7)

" Je forme la lumière et crée des ténèbres ; j'établis la paix et suis l'auteur du mal, Moi l'Eternel, je fais tout cela ". Que doit-on en tirer, simplement que tout ce que fait D.ieu est pour le Tov (bon) et que tout dans notre Univers matériel est en équilibre instable. La définition biblique de la Création est le retrait partiel de la présence de D.ieu ; D.ieu a crée le Ciel et la Terre ainsi que les Lois de la nature ; puis il a laissé la nature prendre son " envol ". Cependant, tout ceci n'est qu'une infime partie du plan divin.

" J'appelle à témoin contre vous aujourd'hui les Cieux et la Terre ; ce sont la vie et la mort afin que tu vives toi et ta descendance " (Deutéronome 30 :19).

Rachi, dans son commentaire sur la Torah nous explique que, quand nous arrivera le malheur, le ciel et la terre seront témoins que D.ieu nous avait averti ; c'est-à-dire que le ciel et la terre n'ont pas changé depuis la Création par contre vous, si vous êtes méritants, vous serez récompensés. Et si vous pêchez, vous recevrez un châtiment donc à plus forte raison, vous devez obéir à D.ieu.

Si l'espèce humaine dispose vraiment du libre arbitre, le monde restera naturel et de ce fait un tel monde créera des radiations qui engendreront des mutations et des tremblements de terre qui anéantiront l'innocence.

Si D.ieu connaît le futur, comment pouvons-nous disposer du libre arbitre ?

D.ieu connaît la fin. D.ieu connaît le futur mais celui-ci ne doit pas être considéré comme un futur figé. " D.ieu règne, D.ieu a régné, D.ieu régnera " (Prière du matin).

D.ieu a crée le temps et D.ieu est hors du temps. D.ieu est omniprésent dans chaque chose.

Les 4 lettres du nom de D.ieu Y/H/V/H sont formées par les lettres qui, en hébreu, signifient " J'étais, Je suis, Je Serai (dans le même instant) " comme cela nous est expliqué dans Rayâ Mehemna (partie ésotérique du Zohar) où l'on nous montre que D.ieu transcende le temps, c'est-à-dire que D.ieu est en bas, sur la Terre exactement comme en haut dans les Cieux. (Likoutei Amarine. Tome 2).

Pour notre part, nous vivons aujourd'hui et dans un espace à trois dimensions, aussi la notion du futur est intangible !

Les Lois de la Relativité nous ont montré que la vitesse de la lumière physique est une constante invariable.

A notre niveau et avec notre perception, le voyage de la lumière dure 8 minutes entre le soleil et la terre mais si nous pouvions voyager à la vitesse de la lumière (300 000 km à la seconde), le voyage durerait 0 seconde.

Ici sur terre ces 8 minutes nous permettent de varier nos activités ; si nous acceptons l'hypothèse précédente, le début et la fin de l'Univers sont simultanés !

C'est pour cela que D.ieu connaît la fin de l'Univers comme le commencement.

" Moi Y/H/V/H, Je n'ai pas changé " (Mala'hie 3 : 6) signifie que D.ieu n'a subi aucun changement ; il existait seul avant la Création et il est seul après.

Texte basé sur une conférence de Dr G. Schroeder du 06/02/2002
Adaptation et commentaires du Dr Aharon FELDMANN


A PROPOS DE L'AUTEUR le Dr Gerald SCHROEDER

Le Docteur Gerald Schroeder est un physicien atomiste qui a fait partie du personnel enseignant du MIT ainsi que de la Commission à l'énergie atomique des Etats-Unis. Il est l'auteur du livre : Genesis and the Big Bang (Bantam Books 1990) et a récemment publié l'ouvrage : The Science of G-d. Il vit aujourd'hui à Jérusalem avec sa famille
Re: Torah et Science
03 février 2010, 23:33
Science & Thora - Datation du Monde, Evolutions de l'Homme - Par Pr. Goldberg*



La recherche de l’origine de l’univers et de l’homme est une préoccupation ancienne de l’humanité. Pour analyser les convergences entre les intuitions des Sages d’Israël et la Science, nous avons recueilli les propos de notre ami Jacky Goldberg, Professeur d’éthologie à la Sorbonne, lauréat du Grand Prix de Sciences Humaines de l’Académie Française, auteur de nombreux ouvrages sur le comportement animal et de « Science et Tradition d’Israël », (Albin Michel).

Q : Pour un grand scientifique et juif pratiquant, y a-t-il contradiction entre Science et Torah ?

R : Pas dans le fond, bien que certains problèmes se posent, comme par exemple par rapport à l’évolution. Si je me suis occupé des questions d’origine du monde et d’évolution, c’est parce que j’enseignais aussi la Torah et qu’on me posait souvent des questions.
Ce sont des problèmes solubles : il suffit de bien étudier les différents commentaires de la Torah et d’une bonne compréhension des bases en science. Personnellement, je n’ai jamais rencontré de véritable contradiction.
Mon livre Science et tradition d’Israël a pour but de faire connaître le message de Torah par rapport aux sciences à un grand public, et de redresser les idées fausses ou obscurantistes qui peuvent exister dans certains milieux religieux. Si la Torah est toujours « emeth », vraie, la science est très loin de toujours se tromper et s’approche au contraire du vrai.

Q : Un de vos chevaux de bataille est l’obscurantisme, qui visez-vous ?

R : Rejeter la Science au nom de la Torah, c’est de l’obscurantisme. Les Sages juifs se sont servis de la Science pour mieux comprendre la Torah. Elle est le reflet de la volonté de Dieu et la Science est le reflet du monde : du même Auteur, il y a nécessairement adéquation.

Q : N’y a-t-il pas contradiction entre Science et Torah quant à l’origine de l’univers ?

R : Depuis 80 ans, on sait que le monde a une origine, quand scientifiques et philosophes croyaient alors que le monde était éternel. Les Juifs et les fidèles de la Bible étaient les seuls à dire que le monde a été créé à partir du néant. Maintenant, avec le « Big Bang », on sait que le monde a une origine : une fulgurante explosion ; sur une densité impensable et une distance infime. Le point origine est inatteignable pour des raisons théoriques et demander ce qu’il y a avant n’a pas de sens, puisque le temps débute à ce moment-là. La Torah commençant par :'Berechit bara Elokim'. 'Bara', ex nihilo, ne peut avoir que D. comme sujet.

La Torah n’est pas un livre de cosmologie, mais préciser que le monde a été créé à partir du néant c’est dire que D. n’est pas limité par une matière préexistante. C’est la base du libre arbitre humain, car si D. était limité dans sa liberté, l’homme le serait d’autant plus/le libre exercice des mitsvot serait impossible.

Q : L’évolution de Darwin et la Torah ?

R : Darwin est un génie qui a montré que le monde a évolué, qu’on est passé du simple au complexe, même si le darwinisme est dépassé car avec des mutations génétiques apportant des caractères nouveaux et triés par la sélection naturelle la vie se complexifie.

La notion actuelle d’évolution est un vieux concept juif car le monde a été créé de façon potentielle pour évoluer. Pour la Torah, des êtres vivants ont pu se succéder pour arriver jusqu’à l’homme adamique muni de spiritualité et, qui seul, va la concerner. C’est pourquoi elle ne parle pas des humanités préexistantes, pas pour en nier l’existence, comme les « biblistes créationnistes ».

On trouve des références à ces humanités antérieures sans spiritualité dans plusieurs textes du Midrash bien antérieurs à Darwin (!), dont un qui dit qu’il y a eu 974 générations qui ont précédé le monde !!. Ces êtres vivants ont évolué et, à un moment donné, Dieu a insufflé une fraction de spiritualité. Et ce moment change tout. Cet homme-là va être doté d’un peu de divin en lui et pourra faire les Mitsvot. La Torah, qui ne parle que de Mitsvot démarre là !

Q : Et cet homme, ce serait qui ?

R : C’est Adam. Les autres humanités existent, font des outils, des cités lacustres, des peintures rupestres, mais ne peuvent pas faire ce qui est demandé dans la Torah. Cela ne va être possible qu’à partir d’Adam, il y a environ six mille ans.

La Torah ne se contredit pas avec les Cro-Magnons car les faits scientifiques montrent que vers - 6000, il y a eu des changements drastiques : révolution agricole, néolithique... C’est la création de l’homme tel que nous le concevons, de l’homme adamique par opposition aux humanités qui étaient physiquement /zoologiquement des hommes, mais sans l’étincelle divine.

Mais problème : il y avait néanmoins en eux une certaine spiritualité puisqu’on retrouve des traces de sépultures, avec de la nourriture, des armes et objets familiers. Mais j’ai trouvé un texte de Rabbi Lipchitz qui dit que tous ces mondes pré-adamiques se sont succédé avec d’un monde à l’autre une augmentation et un perfectionnement de la spiritualité.

Q : Pourquoi n’est-il alors pas fait mention de cela dans la Torah ?

R : La Torah ne nous donne que les éléments nécessaires pour accomplir la volonté de D. Ce n’est pas un livre de cosmologie ni de préhistoire. Seul pour l’homme adamique le programme divin est donné : l’homme tel que nous le connaissons et dont ressort toute l’humanité actuelle. Et les Juifs sont très pointilleux pour dire qu’il n’y a qu’une seule humanité, et c’est de là que découlent les Droits de l’Homme, leur fondement éthique. Stephen Hawking dit : « la création se tient en dehors des lois physiques actuellement connues ». De nombreux scientifiques dont les astrophysiciens, prennent de plus en plus les voies d’un cheminement spirituel.

Q : Quelque chose à rajouter pour les gens qui restent dubitatifs ?

R : Il nous faut étudier la Torah, nous renseigner. Il n’y a pas de problème fondamental. Au niveau des datations, il faut savoir que pour 7 jours de la Création, le terme 'jour' ne peut pas dire un jour de 24 H car il n’y a pas de soleil jusqu’au 4e jour et, sans soleil, pourquoi des jours de 24 H ?… Pour certains maîtres, les jours ne sont que des entités permettant des stades de création.

Un grand nombre de textes rabbiniques parlent de durées très élevées, 900 millions d’années, voir un texte de kabbale de Rabbi Itzhak Acco qui évoque (NDLR : des Siècles avant tout le monde et il n’a pas eu le Nobel) 17 milliards d’années pour la durée de l’univers, soit l’évaluation scientifique actuelle !!. Quand on dit que le monde a 5769 ans, on se limite à la création d’Adam, mais le monde est beaucoup plus âgé et jamais les Sages juifs ne sont allés contre la science, au contraire des biblistes créationnistes.


* Directeur du Labo. de sociologie animale de la Sorbonne

Source : [yerouchalmi.web.officelive.com]
Re: Torah et Science
02 mars 2010, 13:11
La Guémara et la Science - par Lionel B.



Rédigée vers la fin du Ve siècle, la Guemara se présente essentiellement comme une rédaction de commentaires et de controverses suscitées par le texte de la Michna......

La michna est :

• la première compilation exhaustive de la loi orale, reflétant environ cinq siècles de tradition halakhique (-300 à 200 l’ère chrétienne),
• constitue le document religieux le plus important après la bible,
• est rédigée vers le 2ème siècle par rabbi Yehouda ha-Nassi.....

L'ensemble Michna+Guemara constitue le Talmud....

Le sens du mot « talmud »

Le mot « talmud » ; forgé sur la racine « l.m.d » qui signifie « étudier », recouvre différents sens. Il désigne en général le corpus incluant la michna et son commentaire par les sages, la guemara. Ce corpus est la source d’autorité principale halakha (loi) et des traditions juives (minhagim).

Pour en savoir plus : [letalmud.blogspot.com]
Re: Torah et Science
02 mars 2010, 14:09
Le problème de l’âge du monde

Introduction

De façon générale, la science et la Torah font très bon ménage. Le judaïsme jette un regard très positif sur la science. L’homme a été investi d’une certaine mission divine qui consiste à « cultiver » le monde et à y rechercher ce que D. y a mis.

Plusieurs versets de la Torah vont dans ce sens. Par exemple, il est dit : « D. installa l’homme dans le jardin pour le travailler et le préserver ». De même, « D. y cessa toute l’oeuvre qu’Il avait créé pour faire », c’est à dire pour
laisser la place à l’homme d’agir à son tour et de percer les mystères de la création du monde.

Plusieurs livres ont été rédigés pour montrer la convergence entre la Torah et la science.

La principale divergence est le problème de la datation du monde. La science nous dit que l’univers est vieux de millions, voire même de milliards d’années.
L’homme de Neandertal aurait vécu il y a trente-cinq mille ans et l’homme de Cro-magnon environ trente mille ans.
La science a montré également que la grotte de Lascaux date de –13.000 ans. Bien plus, l’ère paléolithique a commencé il y a environ un million d’années.
Parallèlement, dans le judaïsme, on considère que la création du monde a eu lieu il y a 5764 ans.
Il nous incombe donc d’expliquer ce contraste entre la datation scientifique du monde et celle de la Torah et montrer que ces deux visions sont parfaitement conciliables.

En effet, il faut veiller à ne pas tomber dans l’extrême de rejeter les théories scientifiques et d’affirmer que la science est dans l’erreur. Cette réaction risquerait d’être taxée d’obscurantiste.

Mais l’autre extrême est aussi à écarter. Il ne faut pas non plus dire que la Torah se trompe. La bonne réaction est plutôt d’accepter la question. De la sorte, nous montrerons que les deux points de vue se concilient parfaitement et qu’une fois de plus, la science et la Torah convergent. Notre étude se fera à partir de différentes théories inspirées des sources juives, à savoir Torah, Talmud,Midrash, Zohar, …

I. La théorie de la création du monde adulte

La Guemara, au traité Roch Hachana (11 a), rapportée aussi dans ‘Houlin (60 a), enseigne :
Rabbi Yehochoua fils de Levi dit : « Toutes les oeuvres de la création ont été créées dans leurs tailles, leurs beautés et leurs forces, comme il est dit : ‘‘Le ciel et la terre furent achevées avec toutes leurs armées’’. Le terme ‘‘Tsevaam’’ traduit par ‘‘leurs armées’’ peut aussi être lu ‘‘Tsivyonam’’, qui signifie ‘‘leurs forces’’. Ainsi, le monde fut créé dans toute sa force ».
Il en ressort de ce passage que le monde fut créé dans sa perfection. De même, Adam, le premier homme, a été créé en tant qu’homme parfait, à un age adulte, alors qu’il n’avait vraiment qu’un jour. De même, l’univers fut créé adulte.
Ainsi, on peut dire que ce monde, créé il y a réellement 5764 ans, est considéré comme s’il avait des milliards d’années. C’est que le premier jour de sa création, le monde était déjà vieux.

De fait, il existe de âges concernant le monde. Tout d’abord, l’âge scientifique, qui décrit le monde tel qu’il apparaît, à savoir vieux de plusieurs millions d’années. Puis, l’âge réel, qui date le monde en fonction du jour de sa création effectif, il y a 5764 ans.

Le Rabbi de Loubavitch s’est fortement inspiré de cette théorie pour construire une critique des méthodes de datation par carbone quatorze. Cette méthode, inventée par monsieur Libbi, est basée sur un postulat selon lequel les processus de datation ont toujours été les mêmes et sont invariables.
En partant de cette hypothèse, il a prouvé que le monde était vieux de plusieurs millions d’années. Or, ce postulat n’est pas vérifiable, car on ne sait pas ce qui s’est passé, il y a plusieurs millénaires. Bien plus,l’enseignement talmudique cité plus haut au non de Rabbi Yehochoua fils de Levi infirme ce postulat puisqu’il a permis d’établir que le monde a été créé adulte, ce qui prouve bien que le processus de croissance n’était pas le même. Ce processus a été très accéléré à l’époque de la genèse et les paramètres n’étaient donc pas les mêmes qu’aujourd’hui.

Mais, il faut aussi expliquer la découverte des fossiles. Ceux-ci sont la preuve que le monde existait il y a des milliards d’années.
Deux réponses peuvent rendre compte de ce phénomène de fossilisation :
- Le processus de vieillissement du monde ayant été infiniment plus grand, il est donc logique d’admettre qu’il en a été de même du processus de fossilisation. Cette explication se retrouve dans le commentaire du Netsiv (Rabbi Naftali Tsvi Yehouda Berlin de Vologine), dans son ouvrage Hé’émek Davar, sur la section de Noa’h. Il attribue le processus de fossilisation au déluge. Cette pluie diluvienne a entraînée la fossilisation. Ainsi, le déluge a vieilli le monde.

- Mais, le Rabbi de Loubavitch considère qu’il y a une constance totale des paramètres de croissance après la création du monde. La seule exception, où le processus de vieillissement du monde a été accéléré, fut au moment de la création. De fait, selon lui, comment expliquer la fossilisation ?

Ce que l’on peut dire à ce propos, c’est que D. a créé un monde contenant des fossiles. Lors de la création déjà, parmi les créatures se trouvaient des fossiles. Cette vision paraît cependant étonnante car pour quelles raisons le Tout-Puissant aurait-Il fait une telle chose ? Quel aurait pu être son intérêt ?
Malgré cela, les voies de D. étant impénétrables, il n’est pas si impossible que D., pour une quelconque raison que l’on ignore, aurait créé un monde déjà fossilisé.

D’après tout ce qui précède, l’affirmation selon laquelle le monde existe depuis des milliards d’années ne nous pose plus de problème.
Cependant, cette théorie qui était suffisante il y a une période, peut aujourd’hui être critiquée et a vieilli. En effet, la datation par carbone 14 a été précisée et prouvée par d’autres méthodes qui convergent dans le même sens et qui prouvent que le processus de datation n’a pas changé (citons par exemple la méthode par luminescence thermique, ou l’analyse des anneaux des arbres.)
D’autre part, l’hypothèse de création de fossiles reste inopérante concernant les groupes humains organisés, avec l’utilisation d’outils vieux de plus de 120.000 ans. Or, il est un peu difficile de dire à chaque fois que chaque phénomène s’explique par un processus de datation qui a changé.

II. La théorie des mondes successifs

Le Midrash Berechit Rabbah chapitre 3, paragraphe 8 et 9 enseigne :
Rabbi Youda fils de Simone a dit : « Le verset écrit : ‘‘et il y eut un soir et il y eut un matin’’ et non ‘‘qu’il y ait un soir…’’. Ceci suggère que le temps préexistait la création de notre monde et n’a pas été créé avec ce monde ».

Ainsi, Rabbi Abahou apprend de là que D. créa des mondes puis les détruisit, jusqu’à ce qu’Il en vienne à créer ce monde.

De même, rapportons un enseignement du Zohar (24 a), à la section de Berechit, qui suit cette idée :
Il est dit : « Voici l’histoire du ciel et de la terre lorsqu’ils furent créés ». Or, nous avons établi qu’à chaque fois que le texte s’exprime par le terme de « et voici », cela vient ajouter sur ce qui précède. En revanche, le terme de « voici » vient annuler ce qui précède. Ainsi, la vocable « voici », présente dans le verset précité, vient couper court avec l’histoire du chaos dont parle le verset : « la terre fut chaos ».

C’est à propos de cela qu’il a été enseigné que D. créa des mondes qu’Il détruisit.
Ainsi, il ressort de ces enseignements que ce monde a été créé sur la poussière d’autres mondes.
L’auteur qui s’est inspiré de cette idée et l’a développé fut Rabbénou Be’hayé fils de Acher, dans son commentaire sur la section de Béhaalotekha, au chapitre 10, versets 35-36. Voici le verset commenté :
« Ce fut, lorsque l’arche voyageait, Moché dit : ‘‘Lève-Toi donc, Eternel, et que Tes ennemis se dispersent, que Tes opposants fuient devant Ta face’’. Et lorsque l’arche faisait halte, il disait :
‘‘ Reviens siéger, Eternel, parmi les myriades de milliers d’Israël’’ ».

Rabbenou Be’hayé explique que ces deux versets font allusion à toute l’histoire de l’univers. C’est ainsi que dans la version hébraïque de ces versets, on peut compter sept fois la lettre Alef (première lettre de l’alphabet hébraïque, qui signifie aussi 1000). Cela fait allusion à un enseignement de nos Sages qui détermine la durée de vie du monde à 6000 ans. Le septième millénaire sera désolation et destruction. Ce monde est donc bien limité dans sa durée. C’est ainsi que la septième fois que la lettre Alef apparaît, faisant référence au septième millénaire, celui de la destruction, c’est sur le mot « Israël ». En effet, le terme « Israël », lu « Yasar El », signifie « retrait de force ».

Cela évoque la destruction, caractérisée par un retrait absolu de toutes forces. D’autre part, le terme « Israël », signifie aussi étymologiquement « puissance ». C’est qu’après le septième millénaire, après l’annulation des énergies, il y aura un retour de la puissance et un retour des forces. Ce processus se répétera jusqu’au grand jubilé (période dont la durée est un multiple de 50), de sorte que la durée de tous les mondes est de 50000 ans. Cela sera suivi d’une destruction. C’est pourquoi, le passage de la Torah cité plus haut est encadré de deux lettres Noun (14ème lettre de l’alphabet hébraïque), dont la valeur numérique est de 50. De plus, ces Noun sont renversés, faisant allusion à la destruction qui suit ce jubilé.
Mais, après ce jubilé de 50000 ans, il y a de nouveau un renouvellement du ciel et de la terre. C’est pourquoi, ces deux lettres Noun sont chacune suivit du terme « ce fut », suggérant une nouvelle existence suivant la destruction. Ce processus de jubilés sera répété 18000 fois, de sorte qu’il y ait 18 jubilés, chacun suivi d’une destruction. De la sorte, la durée totale des mondes successifs est donc de 50000 ans multipliés par 18000, soit 900 millions d’années (fin de l’exposé de Rabbénou Bé’hayé).

Ainsi, si nous nous trouvons vers la fin du processus, notre monde a donc été précédé de plusieurs millions d’années. On peut donc considérer que les fossiles et autres découvertes scientifiques remontant à des temps bien éloignés n’appartiennent pas à ce monde. Ils sont en fait la trace des autres mondes qui l’ont précédé.

La même idée a été reprise par le Tiféret Israël, dans un de ses exposés qu’il prononça en 1842. Cet auteur présente cette théorie comme étant un appui aux découvertes scientifiques. Selon lui, la vision de la Torah, plutôt qu’en désaccord avec les scientifiques, est en parfaite concordance, car comme eux, le monde est extrêmement vieux, datant de plusieurs millions d’années. Lorsque le judaïsme affirme que le monde est âgé de 5764 ans, il se réfère à l’existence de ce monde-ci, le dernier à avoir été créé.

Le Tiferet Israël rajoute à cela que nous disposons d’une tradition selon laquelle, notre monde est le quatrième cycle de 7000 ans d’un jubilé (peut-être bien le dernier…)

Nous pouvons donc penser que les différents hominidés antérieurs à l’homo sapiens proviendraient d’un monde antérieur.

Cependant le Netsiv, qui développait la première théorie (la création d’un monde adulte), s’élève contre le Tiféret Israël. En effet, le Netsiv pense que les mondes antérieurs au notre ont totalement été détruits et il n’en reste plus aucune trace. De fait, cela ne peut servir de preuve pour répondre à la science. Mais cet argument n’est pas décisif et on n’est pas forcé de se ranger selon la position du Netsiv.

Cependant, cette théorie des mondes successifs ne peut répondre que partiellement à notre problématique, car elle établit que les différents mondes ne peuvent n’avoir qu’une existence de 900 millions d’années. Or, la science a découvert que le monde est vieux de milliards d’années. Malgré tout, on peut lever cette difficulté en associant la première théorie, celle de la création d’un monde adulte.

III. Le mystère de la création

Dans le Talmud, au traité ‘Haguiga (11 b), il est rapporté l’enseignement suivant :
On ne développe pas les sujets qui ont trait à l’oeuvre de la création du monde à deux personnes.
C’est à dire que ce thème ne doit être transmis que de maître à un élève. On est donc amené à conclure que le récit de la création du monde rapporté dans la Bible ne peut être pris à son sens simple. En effet, si c’était le cas, pourquoi ce sujet à un caractère si mystérieux et de doit être étudié en comité si restreint ?
C’est en s’inspirant de cette thèse que le Ramban (Rabbi Moché fils de Na’hman) explique la question du Midrash, rapportée par Rachi dans son premier commentaire sur la Torah, qui demande pourquoi la Torah commence-t-elle par le récit de la création. En effet, la Torah aurait dû débuter par le premier commandement, à savoir la sanctification du mois ! Le Ramban montre son étonnement sur cette question. Nous savons bien que toute notre foi en D. est principalement encrée dans ce récit de la création. De fait, comment envisager d’en faire l’impasse ? Le Ramban répond qu’en réalité, l’oeuvre de la création est un mystère qui ne peut être compris qu’à travers la tradition transmise par D. à Moché.
Bien plus, celui qui le connaît n’a pas le droit de le divulguer. De fait, la réalité de l’oeuvre de la création ne peut nullement être comprise par une lecture du sens simple du texte biblique. Ainsi, la question du Midrash est justifiée. Pourquoi la Torah commence-telle par l’oeuvre de la création si ce récit ne nous apporte rien de précis ? (Voir la réponse à cette question dans le commentaire de Rachi).

Il en ressort que le récit de la création rapporté dans la Bible n’est pas à prendre au sens simple.
Le Rambam (Rabbi Moché fils de Maïmon) également, dans son ouvrage Le guide des égarés, confirme que ce qui est rapporté dans la Torah au sujet du récit de la création ne doit pas être compris dans son sens simple.
Le Rav Eliahou Eliezer Dessler écrit dans son Mikhtav Mééliahou au tome 2, page 151, que les jours évoqués tout au long du récit de la création ne sont pas les mêmes jours de 24 heures que nous connaissons aujourd’hui. En effet, déjà depuis le début de la création, la Torah parle de jour, comme il est dit : « Il y eut un soir, il y eut un matin, un jour », « Il y eut un soir…, deuxième jour »,…
Or, le soleil et la lune, qui déterminent la durée du jour proprement dit, n’ont été créés qu’au quatrième jour. Bien plus, le Midrash enseigne que le soleil et la lune attendirent le septième jour pour commencer à officier. Avant cela, lumière et obscurité fonctionnèrent ensemble.

La notion de jour évoqué par la Torah concernant la genèse est donc bien différente que celle que l’on connaît et renvoie à un concept plus abstrait. Seulement, la Torah qui s’attache à s’exprimer avec un langage humain, a opté pour le terme « jour », qui exprime le plus fidèlement cette notion spirituelle dont la Torah veut faire état. Cela, à l’image d’un aveugle à qui on essaie d’expliquer une image, on sera contraint de lui parler avec un langage qu’il appréhende. On fera ainsi correspondre cette image à une odeur ou à quelque chose qu’il a pu percevoir par ses autres sens. De même, la Torah exprime des idées transcendantales avec des mots humains. Pour rendre accessible un concept spirituel, la Torah est obligé de le matérialiser. C’est ainsi qu’en réalité, lorsque la Torah parle de sept « jours », elle fait en fait allusion au sept Sefirot ou sphères spirituelles, qui sont les sept modes d’expression de la divinité dans les mondes.

Il en ressort que la définition du jour dont parle la Torah lors du récit de la création, est nécessairement différente de notre définition du jour. De fait, on n’est plus limité par le temps. Chaque jour a bien pu duré en fait des milliards d’années.
On peut ainsi dire que les scientifiques décomptent l’âge du monde à partir du début de la création, d’où une estimation extrêmement élevée, dépassant les milliards d’années. Mais, la Torah commence le décompte à partir de la création de l’homme, vers la fin du sixième « jour ». Il s’agit là de la création de l’homme pensant, doté d’une âme pensante. C’est Adam, en l’occurrence. Mais, les hominidés, qui remontent à environ quarante mille ans, ont existé lors de la première partie du sixième « jour », qui a bien pu se prolonger des milliers d’années.

Ainsi, le calendrier juif, qui parle de 5764 ans, remonte à la création de Adam. Cette théorie est confortée par un enseignement du Talmud qui dit que D. a créé le monde le 1er Tichri (premier mois de l’année hébraïque). Or, selon la tradition, le 1er Tichri fut le jour de la création de l’homme, et non des autres créatures. Cela prouve bien que le calendrier juif démarre à partir de la création de l’homme.
Le Midrash Berechit Rabba, chapitre 9 verset 16, soutient cette thèse en affirmant, au nom de Rabbi Chimon fils de Marata, que :
Jusqu’au sixième jour inclus la Torah s’intéressait au décompte du monde. Mais à présent, nous comptons d’après l’ère de l’homme.
Cela fait donc intervenir clairement deux modes de décomptes, qui sont en réalité le décompte des scientifiques et le celui du calendrier juif.
Ainsi, le problème posé est totalement levé.

Mais, dans la revue israélienne « Channa Bechanna », le professeur Mordekhay Kislev se pose la question de savoir à quoi correspond Adam, le premier homme, à partir de qui débute le calendrier juif, s’il y avait d’autres hommes, des milliers d’années avant lui.
Pour répondre à cette question, il rapporte une Michna (enseignement oral), dans les maximes des pères, qui enseigne que D. créa dix choses le sixième jour de la création, un peu après le coucher du soleil.

Parmi elles figure la création de l’écriture, qui, selon Rabbi Cherira Guaon, consiste en la capacité d’écrire. Ainsi, Adam fut le premier homme à avoir été doué de la capacité d’écrire. Or, les scientifiques ont expliqué que le premier mode d’écriture était l’écriture culliforme (sous forme de clous), et ils s’entendent pour dire que cette écriture remonte à environ 5700 ans ou 5800 ans… ! Il s’agit bien approximativement du nombre d’année auquel se réfère le calendrier juif. D’après notre tradition, nous pouvons ainsi dire avec plus d’exactitude, que cette première forme d’écriture remonte à 5764 ans.

De fait, les autres hominidés qui existaient avant Adam ne détenaient pas cette capacité d’écrire.
Seulement, on peut encore s’interroger. Si on admet qu’avant Adam, il y avait d’autres hommes, la tradition juive aurait dû en parler. Or, il semble qu’elle n’en fasse pas mention !
Pour répondre à cette question, le professeur Mordekhay Kislev dit que c’est peut-être à cela que fait référence la 5ème Michna du 8ème chapitre du traité Kilaïm, qui fait état d’une divergence d’opinions entre nos Sages, pour savoir si la créature nommée « Adné Hassadé » est un homme ou un animal. Cette créature n’a pas été exactement identifiée par la tradition. Certains commentateurs disent qu’il s’agit d’un animal qui vit dans les champs et qui est relié à la terre par une sorte de corde qui lui assure sa vitalité et lui permet de vivre. Cet animal a en fait une apparence humaine. Mais, il n’est pas si improbable de dire qu’il s’agit en fait de ces hominidés qui précédaient l’existence de Adam.

En conclusion, trois théories permettent de répondre au problème de l’âge du monde et de rétablir l’approche du judaïsme par rapport aux théories scientifiques, puisque il n’y a pas d’oppositions fondamentales entre eux. Ces trois théories ne doivent pas être pris indépendamment, mais doivent au
contraire être cumulées, car elles sont toutes vraies. C’est ainsi qu’en les associant, les faiblesses présentes dans chaque théorie isolément sont résolues.
Re: Torah et Science
21 mars 2010, 23:27
Attention : trop de science peut vous rendre religieux ! - par le professeur Velvel Greene *

Avant de naître, un bébé vit entouré d’eau dans le ventre de sa mère. Il ne respire pas, ses poumons sont repliés sur eux-mêmes entre les deux cavités supérieures du cœur. Celui-ci est percé d’un orifice pour que le sang puisse circuler et un tube relie l’aorte à l’artère pulmonaire.

Au cours des dix minutes qui suivent sa naissance, ses poumons doivent se déployer, l’orifice dans son cœur doit se refermer et le tube doit se boucher.

Ce sont en tout 67 étapes qui doivent se succéder pour que, de l’état de créature immergée, le bébé devienne un être humain qui respire de l’oxygène. Miraculeusement, ce phénomène est tout à fait ordinaire et se produit à chaque minute.

C’est cela, la science : lorsque l’on comprend ce qui se passe. Et nous savons qu’il n’existe aucun être humain, aucun scientifique, qui aurait pu concevoir et mettre en œuvre pareille séquence. Si un laboratoire essayait de la reproduire, cela ne marcherait jamais.

En fait, si nous étions vraiment conscients de ce qui arrive dans notre propre existence, si nous savions tout ce qui se passe à la naissance d’un bébé, nous tomberions à genoux et remercierions D.ieu éternellement. Toutes les études scientifiques qui ont été produites au cours des cent dernières années n’ont eu de cesse de montrer comment les phénomènes naturels reflètent les notions d’ordre et de séquence, et donc, d’après moi, la réalité d’un Créateur.

Un professeur de mathématiques m’a rendu visité à mon labo un jour. Un véritable athée. Et pourtant, il m’a dit ce jour-là : « Je viens de calculer qu’il est impossible que l’œil humain évolue pendant les 5 milliards d’années dont on nous parle. » Il ajouta : « Ce sont ceux qui croient en l’évolution qui font vraiment un acte de foi. »

La science ne contredit pas la Torah. Elle nous enseigne, au contraire, que lorsque que D.ieu dit « J’ai créé le monde, » « Je pourvoirais, » « Je vous guérirais », il disait vrai ! En 1998, il a été rapporté, pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, qu’il avait été produit suffisamment de nourriture pour nourrir toute la planète. En théorie, donc, personne sur Terre ne devrait être affamé. Ainsi quand un célèbre verset des Psaumes affirme « Tu ouvres Tes mains et Tu procures à tout être vivant sa subsistance, » il dit vrai ! Lorsqu’un médecin guérit un patient, c’est ce que démontre la science : D.ieu disais vrai, Il a pourvu.

Aucun rabbin n’a jamais dit à un scientifique « Arrête de chercher. » Aucun rabbin n’a jamais dit « Cesse d’explorer. » Parce que celui qui croit en la vérité – et la Torah est toute vérité – croit aussi que toute chose vraie que l’on découvrira dans la nature sera un reflet et une expression de la gloire de D.ieu.

Lorsque j’étais plus jeune, j’ai travaillé pour la NASA. Et j’ai recherché la présence de vie sur Mars. Nous avons dépensé des centaines de millions de dollars en cherchant de la vie sur Mars. A cette époque j’ai demandé au Rabbi de Loubavitch, « Est-ce correct ? Puis-je vraiment me livrer à ces recherches ? D’autres religions disent qu’il ne faut pas. Et la Torah ne dit pas qu’il y a de la vie sur Mars. » Le Rabbi répondit en yiddish, « Professeur Greene, vous devez rechercher la vie sur Mars. Et si vous ne la trouvez pas là-bas, vous devrez chercher ailleurs. Et si vous ne la trouvez pas là-bas non plus, alors vous devrez chercher encore ailleurs. Parce que rester là et dire que D.ieu n’a pas créé de la vie ailleurs revient à mettre des limites à D.ieu, et personne ne peut faire ça. »


* Pionnier de l’exobiologie, le professeur Velvel Greene a passé des années à la NASA à chercher de la vie sur Mars. Il est aujourd’hui Professeur Honoraire de santé publique et d’épidémiologie à l’école de médecine de l’université Ben Gourion de Beer Chéva.
Re: Torah et Science
21 mars 2010, 23:47
Science et Tora en quête d'unité- Par Jacques Goldberg, Directeur du laboratoire de biosociologie, Université Paris V - Institut universitaire d'études juives Elie Wiesel - Paris, janvier 2006

cours Video (61 mn)

Source : le campus numérique juif AKADEM

[www.akadem.org]
Re: Torah et Science
22 mars 2010, 00:08
La création du monde: Big Bang et judaïsme Par Jacques Goldberg, Directeur du Laboratoire de biosociologie, Université Paris V - Institut Universitaire d'Etudes Juives-Elie Wiesel - Paris, janvier 2006

Cours video (77 mn)

Source : AKADEM le campus numérique juif

[www.akadem.org]
Re: Torah et Science
23 mars 2010, 09:58
HA MAAPAH - La Révolution.



Il s'avère maintenant que de très nombreuses découvertes scientifiques contemporaines étaient déjà connues du peuple juif depuis l'époque biblique, c'est-à-dire depuis des millénaires !

Le monde scientifique reste cependant surpris devant un fait troublant : une grande partie de ces découvertes n'ont vu le jour que grâce à la mise au point de moyens technologiques complexes. Or, il s'avère que la Torah, le Talmud, le Zohar et de nombreux autres textes des sages d'Israël, écrits avant les bonds technologiques de l'époque moderne, évoquent ces connaissances avec une précision littéralement stupéfiante.

Avec la collaboration de scientifiques et de spécialistes, Zamir Cohen, conférencier spécialisé dans les domaines du judaïsme, de la science et de l'actualité, présente une série de textes qui illustrent cette fantastique révolution dans plusieurs domaines :

L'âge de l'univers ; comment est-il apparu ?
La vie mystérieuse des végétaux
L'atome et l'âme de la matière
Le secret qui se cache derrière la mise au point du vaccin par Louis Pasteur
Les lois de la génétique sont-elles déjà écrites dans la Bible ?
Le fœtus peut-il voir et entendre ?
Caractère, destin et libre arbitre ; sommes nous maîtres de nos choix ?
Le secret de l'interprétation des rêves
L'aura de lumière de chaque être humain
La vie après la vie

Ce livre contient des centaines de photos et d'illustrations et notamment des clichés du photographe Wally Patchkolle qui ont été retenues comme photo de l'année par le magazine Times, l'Encyclopédie Britannique et le National geographic.

L'auteur de ce livre ; Zamir Cohen, est un des conférenciers les plus célèbres en Israël. Ses séminaires attirent un public varié. Spécialisé dans les domaines du judaïsme, de la science et de l'actualité, il organise des conférences dans tout le pays. Il a également créé une chaîne de télévision. Hamahapakh, (La révolution) a été un best seller en Israël. Sa traduction a été assurée par une équipe de conférenciers francophones.


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Commentaire :

HA MAAPAH.La Révolution. C'est tout simplement le titre d'un livre qui est littéralement en train de révolutionner une partie de la société israélienne dans ce qu'elle a de sceptique ou qui "ne demande qu'à croire", en ce qui concerne l'essence divine de la Thora.

Le succès de ce livre est en fait lié à son concept tout simple. Prendre les plus grandes découvertes scientifiques, astronomiques, médicales.. De les analyser et de trouver leur explication dans les textes sacrés du judaïsme. La rédaction du livre est intelligente, le but étant de pouvoir accrocher le lecteur Lambda qui n'est pas "branché "théologie". Il s'agit non pas d'une explication simpliste mais d'une véritable analyse de chaque "dossier" expérimentations à l'appui, avec un luxe de photos, graphiques, images et commentaires des scientifiques eux même. Une fois que nous "maîtrisons" le dossier scientifique, le parallèle des découvertes et leurs origines dans les écritures sont déroulés

Ce livre est passionnant, déstabilisant , et interpelle réellement le pur cartésien. L'auteur est le Rav Zamir Cohen. Il est jeune, brillant et passionnant. Il nous permet, de plus, d'accéder gratuitement par le biais de son site à des centaines de conférences, audio et Vidéo: une pure merveille! On le retrouve à la télévision et son discours est accessible à tous. Il y a quelques années il avait fait une ébauche de ses écrits en français dans "La Thora venue des cieux". Que ce soit la dimension précise de la Terre, la distance de la Terre à la lune ou au Soleil, le nombre estimé d'étoiles, la durée exacte de la révolution lunaire au millionième de seconde prés (confirmé par les américains avec une horloge atomique au début des années soixante)., pas une seule de ces données ne manque dans nos livres Saints. Saviez-vous qu'une carotte a des sentiments, que si vous dites à une plante que vous allez prendre des allumettes et lui brûler ses feuilles, les appareils de mesure connectés à cette plante se mettent à s'affoler. Des japonais ont démontré que la structure moléculaire de l'eau prenait des formes différentes selon la façon et surtout les mots que nous prononcions. Dites "Amour" et vous aurez une magnifique organisation cristalline des molécules. Je ne vous raconte pas la forme si l'on dit des "Gros mots". La vie après la mort, la vie du nourrisson dans le ventre de sa mère, décrit parfaitement plusieurs milliers d'années avant le premier échographe.

Protocole d'expérience à faire soi-même:

Prenons des haricots et disposons-les dans 3 récipients différents (avec du coton pour les faire pousser).

Mettons chaque récipient dans une chambre différente et pendant 15 jours, tous les jours, vous irez arroser chacun. Le premier sans rien dire, ni en bien ni en mal. Le second en disant au haricot qu'il était le plus beau, qu'il allait bien grandir, en récitant quelques psaumes. Dans le 3ème défoulez-vous, profitez de sortir toutes les malédictions et les méchancetés.

Au bout de 15 jours le résultat est impressionnant. Vous verrez une différence phénoménale, par rapport au neutre, entre celui qui aura reçu des bénédictions et celui qui aura reçu des malédictions et autre défoulement verbal. Essayez, c'est garanti. Cette expérience à été effectué par un étudiant de l'université de BariIlan.

Il y a deux mille ans, on savait déjà que la rage était une maladie qui existait et que le remède pour celui qui était mordu par un chien enragé était. De prendre le foie de ce chien et de le donner en remède à la personne mordue. Le vaccin de Pasteur avant la date. Comment expliquer que l'on peut profaner Shabbat pour soigner une simple blessure par un morceau de fer rouillé. Or profaner le Shabbat n'est possible qu'en cas de danger de mort. Seulement nos sages avaient appris de Moshé qui a reçu la Thora du Sinaï que le fer rouillé était dangereux et que la personne blessée, même par une petite entaille pouvait en mourir. Le bacille tétanique et la maladie mortelle du Tetanos étaient déjà connus par eux.

Enfin une des expériences les plus intéressantes effectuées en Israël par des spécialistes physiciens absolument pas religieux (Purs "hilonim" (laîcs) est le reflet de ce livre. Il est aujourd'hui possible, grâce à des caméras spécialisées, non seulement de confirmer l'existence d'une "HORA" autour de chaque individu, à savoir un halo de lumière, mais de pouvoir voir les différents spectres de couleur de cette lumière.
Le professeur qui faisait l'expérience a pris 6 étudiants avec lui, tous non croyants et a enregistré leur spectre de lumière avant et après.. La mise des tephillin. Le résultat est hallucinant. Le changement de couleur d'un spectre jaune-orange vers un spectre mauve, pourpre, le plus proche de la pureté selon les écrits de nos sages. Si vous comprenez l'hébreu ou l'anglais, si les codes de la Thora vous passionnent et si tout simplement vous souhaitez être convaincu que la Thora est vraiment "Divine" alors faites un tour sur le site www.hidabroot. org.


Source : [ringofmystery.over-blog.com]

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EXTRAITS :

Durée de la révolution de la lune: une précision Talmudique époustouflante.



Il a fallu attendre les années 1970 et le développement d’outils de mesure suffisement sophistiqués afin de connaître avec une précision au MILLIONIEME DE SECONDE, la durée d’une lunaison. Cela est facile à comprendre; aucune horloge n’était assez précise avant le 20ième siècle. Mais…Est- vraiment le cas?

La NASA, dans les années 1970 a pu déterminer que la Lunaison, le renouvellement de la lune est de : 29,530588 jours

Soit une précision exceptionnelle au millionième de seconde!!!

Les astronomes allemands sont arrivés au chiffre de: 29,530589 jours.

Le renouvellement de la lune conditionne pratiquement toute la vie juive car c’est en fonction de la nouvelle lune que sont décrétées les fêtes, les débuts de chaque mois.

A l’époque du Sanhédrin, deux témoins qui avaient vu de façon précise le moment exacte du renouvellement de la lune devaient venir témoigner. Leur témoignage était analysé avec précision et les questions du président du Sanhédrin étaient d’une précision absolument extraordinaire … Lorsque l’on ne dispose pas de télescope et d’horloge atomique. Ce qui a été le cas afin de connaître avec précision la durée d’une lunaison.
A quelle précision la Thora est-elle arrivée?

Ramban Gamliel, Président du Sanhédrin déclarait:

“La lune ne peut se renouveler en moins de 29 jours et demi, 2/3 d’heure et 73 parts”

Dans le Talmud une heure est divisée en 1080 parts car ce chiffre est divisible par 2,3,4,5,6,8,9 et 10, permettant ainsi une précision maximale

29,5 + 2/3 d’heure + 73 parts…

* 2/3 d’heure = 720 parts (1080X2/3)
* + 73 parts d’heure = 793 parts
* 793/1080 =0,734259 heures
* Soit 0,734259/24 = 0,03059 jours
* Au total 29,530590 jours
* Comparé au chiffre de la NASA 29,530588 jours Et comparé a des résultats de chercheurs allemands: 29,530589… Encore plus proche

Comment est-il possible de parvenir à une telle précision il y a 2000 ans? La réponse est évidente. A partir du moment où TOUTE la vie juive est réglée sur la déclaration de la Noémie, l’erreur ne doit pas être permise, même au millionième de seconde près. C’est au don de la Thora sur le Mont Sinaï que Moïse a reçu ce calcul dans la loi orale et, comme une multitude d’autres choses, a été transmis aux sages de génération en génération.

Dommage, les experts de la Nasa auraient juste ouvert un livre, Le livre de Gemarah et ils auraient évité tout “le dérangement”.


Source : Hamaapah: Rav ZAMIR COHEN

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La comète de Halley



En 1705, Edmund Halley publia un livre avançant que la comète qui était apparue dans le ciel en 1531, 1607 et 1682 était chaque fois la même. Expliquant que la comète voyage sur une orbite elliptique, elle prend 76 ans pour faire une révolution complète autour du Soleil. Halley prédit qu’elle reviendrait en 1758. (wikepedia)
Dans le Talmud, une anedocte “insignifiante” en dit long sur le niveau de connaissance des sages de l’époque.Ranban gamliel est le même qui connaissait parfaitement le cycle lunaire et qui nous a transmit la durée de la lunaison… Et pourtant ce n’est même pas lui qui fit les calculs du retour de la comète.
“Rabban Gamliel et Rabbi Yochoua (Traité Orayot 10a) firent ensemble un voyage en mer. Rabbi Yochoua s’était largement
pourvu de provisions, si bien que Rabban Gamliel dut en profiter quand les siennes furent épuisées.
Rabban Gamliel demanda : D’où présumais-tu que notre voyage serait d’une si longue durée ?Rabbi Yochoua : Tous les 70 ans apparaît au ciel une étoile (comète de Halley ?) qui d’habitude déroute
les navigateurs. Selon mes calculs, cette étoile devait apparaître en ce moment et c’est arrivé”

Même si cette comète est connue depuis l’antiquité, connaître la durée de sa révolution, il y a plus de 2000 alors que pour la science c’est la découverte de Halley qui fait foi est tout de même troublant. Imaginez seulement que quelqu’un vienne avec une barbe, des papillotes , à l’entrée de l’académie royale des sciences demande, à l’époque, à parler à Mr Halley et lui dit “Votre découverte est extraordinaire mais… Ce n’est pas vraiment une découverte… Et elle n’est pas vraiment extraordinaire. J’ai ici un vieux livre qui date de 2000 ans ou on parle déjà de votre comète. Et si on l’appelait la comète de Rabbi Yoshoua”!!!!


Source : Rav Zamir Cohen Amapah
Re: Torah et Science
18 septembre 2010, 12:47
DECRYPTER L'UNIVERS Hidabroot

L'une des énigmes les plus fascinantes peut-être même la plus fascinante est l'énigme posée par l'univers et sa complexité Rav Zamir Cohen

Re: Torah et Science
18 septembre 2010, 15:50
Science et Thora en quête d'unité (61 mn) - Par Jacques Goldberg, Directeur du laboratoire de biosociologie, Université Paris V

[www.akadem.org]

Plan de la conférence

Le comment de la science face au pourquoi de la Thora
démarche de l'homme de science et de l'homme de Thora ( 10m 01s )

Des contradictions apparentes
science et judaïsme sont étroitement liés ( 07m 20s )

La science est un outil pour la Thora
mais le judaïsme n’encourage pas la spéculation métaphysique ( 05m 00s )

Une même analyse du monde pour des finalités différentes
la recherche d'unité comme point de convergence ( 18m 14s )

L'unité de la connaissance:
le daat, un lien entre l'intellect et l'affect ( 20m 27s )
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