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Special Pessah

Envoyé par lapid 
Special Pessah
29 mars 2009, 22:57
La fête de Pessah - Par Ysa - Sur la route d'Israel



Cette nuit là, à Goshen, Yoshebed et Amran de la tribu de Lévi ne dorment pas. Le pharaon vient de prendre de nouvelles mesures à l'égard des esclaves hébreux et a ordonné à ses soldats de tuer tous les premiers nés mâles issus des familles d'esclaves. Yoshebed ne peut se résoudre à ce nouvel ordre, elle a déjà tant supporté. Son fils, premier né, elle le cache depuis plusieurs jours, depuis que cet horrible décret est tombé, mais combien de temps pourra t'elle cacher l'enfant sans que personne ne s'en aperçoive.....alors elle décide de le confier au destin, ce qui lui permettra d'avoir la vie sauve.....elle place l'enfant dans un panier d'osier et le dépose sur le Nil, entre les roseaux.....



L'enfant est recueilli par la fille du pharaon. Elle décide de l'appeler Moïse et engage sa vraie mère pour le nourrir. Moïse est élevé au palais, c'est un prince. Il pourrait facilement s'assimiler et vivre comme les égyptiens, mais le fait qu'il ait été nourri par sa mère biologique lui a certainement permis de garder les liens et les valeurs qui le relient au peuple hébreu.

Sa vie d'adulte bascule lorsqu'il apprend sa véritable origine, désormais il sait qu'il est le fis d'un couple d'esclaves de Goshen. Un jour, sur un chantier, un contremaître frappe un esclave et le tue. Moïse ne le supporte pas et tue le contremaitre à son tour. Dénoncé par les siens, il est obligé de fuir le royaume et part se réfugier dans le pays de Madian.

Il est accueilli par Jethro, grand prêtre de Madian qui lui propose d'épouser l'une de ses sept filles. Moïse prend pour femme Séphorah "Tsipora". Il devient berger, comme l'ont été ses ancêtres, Abraham ou encore Isaac....



Il est en train de faire paître le troupeau lorsqu'un buisson se met à scintiller, comme s'il brûlait sans se consumer...... par l'intérmédiaire de cet arbuste, D. s'adresse à lui et lui demande de retourner en Egypte pour libérer le peuple hébreu de l'esclavage, de le guider vers la terre promise qui se trouve dans le pays de Canaan. Il demande aussi à Moise de conclure une alliance avec lui. Il lui transmet des pouvoirs qui lui permettront de faire plier pharaon si celui-ci décidait de ne pas accéder à sa demande.



Moise retourne en Egypte et accompagné de son frère Aaron il demande audience au pharaon. "Le D de mes ancêtres t'ordonne de laisser sortir mon peuple d'Egypte"....Pharaon ne comprend pas cette demande et s'interroge sur ce Dieu. Les Egyptiens possèdent plus de 1500 icones différentes qu'ils adorent, quel est donc ce Dieu qu'il ne connait pas...... Il refuse. Moïse prend alors son baton, frappe un coup et le baton se transforme en serpent.... mais cette manoeuvre n'émeut pas pharaon et il ne veut rien entendre. Le bras de fer entre les deux hommes dure un long moment et comme le pharaon ne plie pas, D. va alors infliger au peuple Egyptien les 10 plaies. La dernière et la plus cruelle sera la mort de tous les premiers nés mâles egyptiens. D. ordonne aux esclaves hebreux d'égorger un agneau par foyer, de le consommer et de badigeonner son sang sur les portes et linteaux des maisons de façon à ce que l'ange de la mort qui passera puisse distinguer les maisons et épargner les premiers nés hébreux.

Cette nuit marque le départ du peuple Hébreu et sa délivrance de l'esclavage.



Commence alors l'exode et l'errance dans le désert. Moïse doit faire face à l'exaspération de ce peuple qui ne sait plus où il en est, qui a perdu ses repères et qui parfois le harcèle pour retourner en Egypte. Ils se dirigent vers la péninsule du Sinaï et Moïse monte sur la montagne de D. (Mont Horeb) pour y recevoir les tables de la Loi et conclure l'alliance promise. Il y passe 40 jours et 40 nuits, mais ce temps est trop long pour la foule qui attend en bas. Ils ne croient plus en rien et décident de construire un veau d'or afin de l'adorer. La folie règne et lorsque Moïse redescend il ne reconnaît plus ce peuple qu'il a libéré du joug Egyptien. Il entre dans une colère terrible et brise les 10 commandements qu'il vient de recevoir. D. est en colère, il condamne le peuple à errer dans le désert pendant 40 ans, temps qui sera nécessaire pour remplacer une génération d'esclaves par une génération d'hommes libres prêts à respecter et à transmettre l'alliance conclue entre D. et Moïse.



Moïse ne foulera pas la terre promise, il conduira son peuple jusqu'au seuil du pays de Canaan, et il mourra aux pieds de la terre où coule le lait et le miel. Il sera enterré sur le Mont Nebo. Avant de mourir, il confiera à Josué le soin de faire entrer le peuple dans le pays de Canaan.

PESSAH C'EST DONC :

La sortie d'Egypte et la liberté retrouvée du peuple hébreu qui est célébrée chaque année. C'est aussi le don de la torah, l'alliance entre D. et le peuple juif et la naissance des enfants d'Israël que nous commémorons.

Pendant 7 jours nous mangeons des Matzots (du pain azyme, pain non levé) pour nous souvenir que les hébreux sont partis très vite et que le pain n'a pas eu le temps de lever. Nous ne mangeons aucun aliment qui contient de la farine où encore de la levure.

Le premier soir de Pessah, nous faisons le "Seder". Nous lisons la Hagada et préparons un plateau qui se décompose des aliments suivants :

ZEROA, un os qui rappelle le sacrifice de l'agneau, BETSA un oeuf dur qui symbolise la destruction du temple, MAROR des herbes amères qui rappellent l'amertume de l'esclavage en égypte, HAROSSET un mélange de fruits écrasés qui symbolise le mortier que les hébreux préparaient, KARPASS du persil ou des radis qui rappellent le maigre repas des esclaves, ME MELA'H de l'eau salée en souvenir des larmes versées par le peuple hébreu au cours de leur asservissement. On met aussi du vin ou du jus de raisin et des matzots sur la table.



Pour les juifs qui sont en eretz Israël, la fête dure 7 jours et la prière se fait le premier soir seulement. Pour les juifs qui sont hors du pays, la fête dure 8 jours et il y a deux soirs de séder.





Re: Special Pessah
30 mars 2009, 02:33
PESSAH





Lu sur Harissa

[www.harissa.com] PESSAH





Pour ecouter la Haggada de Pessah : [musique.fnac.com]

Sommaire :

Conseils avant la fete de Pessah

COMMENT PREPARER SA MAISON FACILEMENT POUR PESSAH

Pessah, fete des Matzoth, par Leon Masliah

Pessah par Ruben Corcos

Bichah, par Breitou

Pessah, par Ilan Berdah

Pessah : Quelques traditions du Seder, par Avraham

Nettoyage de Pessah



Etmol Ainou Avadim, par Guy Sadoun

LES PANNEAUX INDICATEURS DU SEDER, basé sur les enseignements de Rabbi Na'hman de Breslev

Chabbat Hagadol, le dernier Chabbat avant Pessah

La recette du Msoki de Pessah, par Annie Boukris

La recette du Osbane du Msoki de Pessah, par Annie Boukris

La recette des Fritesh, par Annie Boukris

Reportage à l’occasion de Pessah : Une journée avec les Juifs de Djerba

RECETTE RAPIDE DU MSOKI DE PESSAH, par Albert

La recette des Yeubrak

Les derniers jours de Pessah, par Leon Masliah

Pessah, par Chlomo

Had Gadya, par Ruben Corcos

Cyber Seder, par Zaza

Pessah’, SHIR HASHIRIM et le Printemps, par Avraham

Am' Akhdar

Cmarra A’m Akher à tous, par Avraham

Haphtarah Pessah 8eme jour, par Bernard Sberro

Chevii Chel Pessah

Legende vecue de Pessah, par Joseph Guedj

La Haggadah: un Dialogue de Questions et Réponses, par Avraham Bar-Shay

La sortie de Pessah et le vert

Ma deuxieme sortie d'Egypte, par Joseph Guedj

La Haggada de Pessah, entierement chantee par Jo Amar

L'Incomparable galette Tunisienne, par Joseph Guedj





Version Tunisienne de Had Gadya



Pour en savoir plus sur les chansons de Pessah :

[fficial%26sa%3DN%26start%3D18" target="_blank" rel="nofollow">images.google.co.il]

HAD GADYA CHANTE EN JUDEO-ARABE TUNISIEN

Devant la mer, par Sarel

LE PASSAGE DE LA MER ROUGE

MANGER DU RIZ PENDANT PESSAH

TUER ET MANGER L'AGNEAU A PAQUES





Haggada de Paque - Djerba



Autres Liens :

[fficial%26sa%3DN%26start%3D18" target="_blank" rel="nofollow">images.google.co.il] CUISINE ET TRADITIONS JUDEO TUNISIENNES a PESSAH

[www.fsju.org] Les coutumes culinaires de Pessa'h

[www.terredisrael.com] PESSA'H

[www.tunecity.net] Pessah.. ..en tunisie tel que me le racontait ma mere...

[www.tunecity.net] Pessah

[www.cheela.org] Reponse a des questions sur Pessah (Cheela)

[www.consistoire.org] Le Guide de Pessah 5769 du Consistoire



[www.entrefeujs.com] La fête de Pessa'h

Special Pessah
30 mars 2009, 04:44
Souvenirs de Pessah en Tunisie

Certains souvenirs des Pessah passes a Tunis avec toute la famille ressurgissent de ma memoire :

Tout d’abord le menage de Pessah que ma mere, aidee par mon pere et certains des enfants, commencait apres Pourim et se prolongeait jusqu'à la veille de la fete ; on vidait les armoires, on nettoyait soigneusement les interieurs jusqu’au moindre recoin. Certaines annees, on profitait pour repeindre toute la maison.

Quelques jours avant Pessah, mon pere achetait les galettes a la fabrique des pains azimes qui se trouvait a la rue Arago a proximite du marche El Bahri ou mon pere avait l’habitude de faire son marche quotidien. Mon pere revenait a la maison avec deux portefaix qui portaient dans de larges couffins ou des genres de hotte la dizaine de paquets de ces galettes epaisses, ayant la forme d'une roue de charrette, et tellement seches qu'elles en etaient etaient presque indigestes. Souvent on les trempait dans le cafe au lait ou dans le msoki pour faciliter leur digestion. En attendant de les consommer a Pessah, nous les stockions dans un endroit qui avait ete prealablement nettoye avec minutie.

[www.harissa.com] L'INCOMPARABLE GALETTE TUNISIENNE par Joseph Guedj

Par la suite mon pere allait acheter une quantite impressionante de patisseries orientales surtout des gateaux secs specialement prepares pour Pessah : macarons aux amandes, boules aux pignons, rokh-el-bey (ver-blanc-rouge), galettes au vin ……. ; on savourait ces gateaux delicieux durant la fete de Pessah.

Deux jours avant le soir du Seder, ma mere s’affairait dans la cuisine pour nous preparer les mets traditionnels de Pessah : le Msoki et le Fad accompagnes de la Osbana et la Tabahaya. Cela representait un travail enorme surtout l’epluchage de toute la variete de legumes necessaires a la preparation du Msoki. Souvent mon pere l’aidait dans cette tache et aux enfants on confiait le decorticage des feves toutes fraiches dans leurs gousses vertes.

Je me souviens que, tout petit, j’ai assiste chez mon grand-pere a la ceremonie du sacrifice de l’agneau juste avant Pessah. Mon grand-pere achetait un agneau vivant plusieurs jours avant Pâques. Il etait garde dans une courette, ce qui faisait la joie des enfants.

« La veille de Paques, le schohet faisait le tour des maisons et procedait a l'abattage de la bete (souvent a la grande tristesse des enfants). Le schohet trempait ensuite sa main dans le sang de l'agneau et mettait une marque sur l'entree de la maison, pour rappeler le signe protecteur que les Juifs durent mettre sur leur porte quand l'ange de la mort s'abattit en Egypte pour tuer les premiers nes. Les cotes d'agneau etaient utilisees pour les grillades, l'epaule pour rotir…. ».

Plus tard, de la courette de notre appartement, j’ai pu observer cette ceremonie dans celle des voisins . Mais la tradition de cette ceremonie s’est perdue par la suite et on se contentait d’acheter la viande d’agneau toute prete chez le boucher. La veille de Pessah, on se regalait deja avec les grillades traditionelles accompagnees de cette delicieuse sauce piquante que mon pere nous preparait, coutume qui etait propre aux juifs tunisiens.

Selon la tradition, on procedait a la « Bdikat Hametz » et on recuperait les petits morceaux de pain enveloppes dans du papier que mon pere et ma mere avaient disperses dans toute la maison. On les mettait de cote et le lendemain matin vers 10 heures on allait les bruler au jardin en compagnie d'autres enfants, nos voisins, tout a la joie, d’alimenter ce feu sous la surveillance des parents. A partir de ce moment la, le pain ne rentrait plus a la maison. Avant de bruler le hametz, il etait de tradition d’aller manger dehors un sandwich tunisien, en face, chez Manino a l'avenue de Londres pres du Passage.

Arrivait enfin le soir du Seder ou nous etions tous reunis autour de mon pere qui lisait cette fameuse haggada illustree de tres belles gravures en couleur et dont certaines pages etaient tachees par le vin du Harosset.

"Pour que tous comprennent les histoires de la sortie d’Egypte, les Haggadot de Tunisie avaient une double traduction pour chaque paragraphe (en français et parfois en judéo-arabe.) On pouvait aussi lire les directives, à remplir à chaque phase du Séder, traduites dans les 2 langues. Ces consignes ont aidé à conserver une cérémonie assez semblable dans la communauté ; mais il arrivait que de petites variations soient introduites sous l’initiative du chef de famille."

"Au milieu de la table tronait une grande corbeille d’osier dans laquelle avaient ete deposes le zroa (« Draa » : cuisse rotie au four , prise sur la partie anterieure-droite du mouton qui avait ete sacrifie pour l’occasion mais souvent achete chez le boucher), le maror (feuille de laitue , le harosset, le carpass (le celeri), parfois un œuf dur) .
Apres les etapes du Kadesh suivi du Rh’atz (lavage des mains sans faire de priere), du carpass, du Yah’ats, on commencait a chanter ensemble le Alakhma ania (voici le pain de misere) connu par tous et enfin le « Ma nichtana » ou contairement a la coutume d’usage aujourd’hui ou les plus jeunes sont sollicites pour poser les questions, c’etait plutot le chef de famille qui posait tout a la fois ces questions et donnait les reponses."


[www.harissa.com] PESSAH (quelques traditions du Sédér) par Avraham Bar-Shay (Benattia)

Arrivait alors l’etape de cette coutume particuliere qui se trouve dans la haggada des juifs tunisiens : « Le Etmol hayinou aved (a’vadim)…. , ayom bene horim» qu’on recite en tournant la corbeille du seder sur la tete de tous ceux qui etaient autour de la table du seder.



[www.harissa.com] ETMOL

Mis a part tout le processus de la lecture de la Haggada, que la plupart d’entre nous connaît bien, un autre moment fort etait la lecture de « Had Gadya » * (beaucoup disaient « haj gadia » que papa se plaisait a lire et meme chanter a la maniere judeo-arabe « …Bezoz eflouche, pour deux zouzes, »:

Pour ecouter cette version de HAD GADYA :

[www.harissa.com] HAD GADYA EN JUDEO-ARABE TUNISIEN

A la fin de Pessah, nous avons garde cette vieille tradition (transmise de generation en generation ) de mettre dans tous les coins de la maison des feuilles de laitue en repetant cette phrase en judeo-arabe : « Hadarna ou amm ehdar » (« Fais-nous rentrer dans une anne verte » .

[harissa.com] AM' AKHDAR

[www.harissa.com] La sortie de Pessah et le Vert - Par Avraham Bar-Shay (Benattia)


* HAD GADYA en arabe judéotunisien


« ‘had gadya ‘had gadya eldi chrâli bâba bezoz efloûch

Un chevreau, un chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes


Ou jât elqattoûs ou klât elgdi eldi chrâli bâba bezoz efloûch

Or vint un chat, il mangea le chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes


Ou-jât elkelba ou guedmet elqattoûs eldi klât elgdi eldi chrâli bâba bezoz efloûch

Puis vint un chien, il mordit le chat
qui avait mangé le chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes


Ou-jât ela’sa ou darbet elkelba eldi guedmet elqattoûs eldi klât elgdi eldi chrâli bâba bezoz efloûch

Vint un bâton, il frappa le chien
qui avait mordu le chat
qui avait mangé le chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes


Ou jâ elnar ou ‘hraq ela’sa eldi darbet elkelba eldi guedmet elqattoûs eldi klât elgdi eldi chrâli bâba bezoz efloûch

Vint alors le feu, il brûla le bâton
qui avait frappé le chien
qui avait mordu le chat
qui avait mangé le chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes


Ou jâ elma ou tfâ elnar eldi ‘hraq ela’sa eldi darbet elkelba eldi guedmet elqattoûs eldi klât elgdi eldi chrâli bâba bezoz efloûch

Vint ensuite l’eau, elle éteignit le feu
qui avait brûlé le bâton
qui avait frappé le chien
qui avait mordu le chat
qui avait mangé le chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes


Ou jâ eltawr ou chrab elma eldi tfâ elnar eldi ‘hraq ela’sa eldi darbet elkelba eldi guedmet elqattoûs eldi klât elgdi eldi chrâli bâba bezoz efloûch

Puis vint le taureau, il but l’eau
qui avait éteint le feu
qui avait brûlé le bâton
qui avait frappé le chien
qui avait mordu le chat
qui avait mangé le chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes


Ou jâ eldabâ’h ou dba’h eltawr eldi chrab elma eldi tfâ elnar eldi ‘hraq ela’sa eldi darbet elkelba eldi guedmet elqattoûs eldi klât elgdi eldi chrâli bâba bezoz efloûch

Vint alors l’égorgeur, il égorgea le taureau
qui avait bu l’eau
qui avait éteint le feu
qui avait brûlé le bâton
qui avait frappé le chien
qui avait mordu le chat
qui avait mangé le chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes


Ou jâ melk elmawt ou qtel eldabâ’h eldi dba’h eltawr eldi chrab elma eldi tfâ elnar eldi ‘hraq ela’sa eldi darbet elkelba eldi guedmet elqattoûs eldi klât elgdi eldi chrâli bâba bezoz efloûch

Vint alors l’ange de la mort, il égorgea l’égorgeur
qui avait égorgé le taureau
qui avait bu l’eau
qui avait éteint le feu
qui avait brûlé le bâton
qui avait frappé le chien
qui avait mordu le chat
qui avait mangé le chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes


Ou jâ aqqadoch baroukhou ou dba’h melk elmawt eldi qtel eldabâ’h eldi dba’h eltawr eldi chrab elma eldi tfâ elnar eldi ‘hraq ela’sa eldi darbet elkelba eldi guedmet elqattoûs eldi klât elgdi eldi chrâli bâba bezoz efloûch

Vint alors le Saint Béni Soit-il, il égorgea l’ange de la mort
qui avait égorgé l’égorgeur
qui avait égorgé le taureau
qui avait bu l’eau
qui avait éteint le feu
qui avait brûlé le bâton
qui avait frappé le chien
qui avait mordu le chat
qui avait mangé le chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes »

HAD GADYA en arabe judéo-tunisien : fac similé extrait de la haggada intitulée Or Israel éditée en 1935 par Maklouf Nadjar
Re: Special Pessah
04 avril 2009, 22:05
HAG PESSAH SAMEAH A TOUS LES HARISSIENS





Table du seder de Pessah





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Les grillades de la veille de Pessah


Recette filmée du msoki de Pessah

Source : [fficial%26sa%3DN%26start%3D504" target="_blank" rel="nofollow">images.google.co.il]


Gateaux tunisiens de Pessah





Re: Special Pessah
21 mars 2010, 21:55





Pessah : les points de repères

Le mois de Nissan est le mois de la naissance du peuple d’Israël. C’est pourquoi selon les maîtres de la Michna, le premier nissan - le jour où D.ieu annonça à Moïse et Aaron la libération prochaine des Hébreux – est considéré comme un Roch Hachana «tête de l’année».

Le mois de Nissan

Ainsi au Roch Hachana de tichri qui rappelle la naissance d’Adam et Eve, couple géniteur de l’humanité, s’ajoute ce Roch Hachana de notre naissance, sans pour autant remettre les compteurs de l’Histoire à zéro. Car la vocation juive n’a de signification qu’au cœur de l’humanité même.

Si la sortie d’Avram (futur Abraham) de Ur en Chaldée marque le début de l’identité d’Israël au niveau individuel, la sortie d’Égypte marque la naissance de tout un peuple. Et c’est parce que D.ieu nous a libéré « d’une main forte et d’un bras étendu » que nous sommes devenus Son peuple, appelé à respecter la Torah et les mitsvot, qui constituent notre sagesse aux yeux des nations. Comme l’enseigne le Midrach, «le Saint, béni soit-Il, n’a pas libéré Israël durant l’hiver glacial ou durant les chaleurs étouffantes de l’été». Il a choisi le mois du printemps, ‘hodech haaviv. Durant ce mois la nature se réveille de sa léthargie, et Israël, par sa vocation spirituelle, devient printemps et espérance du monde.....









recette du msouki de Pessah
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Pour en savoir plus :

[www.juif.org]

[fr.morim.org] Cap sur l’Exode

[fr.wikipedia.org] Pessa'h

[www.fr.chabad.org] Le calendrier de Pessa'h 2010 - Vue d'ensemble de la fête de Pessa'h en 2010

[www.harissa.com] La Page de PESSAH des Juifs Tunisiens : coutumes, traditions, recettes et textes

[www.terredisrael.com] Pessa'h

[www.modia.org] Tout sur la Fête de Pessa'h

[www.fr.chabad.org] Pessa'h La fete de la Liberte : du 29 mars au 6 avril 2010 - Guide pratique - Calendrier de Pessa'h

[www.un-echo-israel.net]
Vous êtes dans : Accueil >> Dossiers > > Les fêtes et les célébrations juives > > Pessah

Présentation de la fête de Pessah
Re: Special Pessah
21 mars 2010, 23:16
Re: Special Pessah
24 mars 2010, 01:28
Video - Quelques conferences sur Pessah

Pessah: une mise en ordre de la mémoire (35 mn) - Par Claude Riveline, Chercheur en sciences de gestion - Akadem - Paris, avril 2008
[www.akadem.org]

Pessa'h: 'hamets et matsa (30 mn) - Par Claude Riveline, Professeur - Akadem - Paris, mars 2008
[www.akadem.org]

Le sens caché de l'afikoman (41 mn) - Yeshaya Dalsace, Rabbin de la communauté massorti - Akadem - Paris, février 2009
[www.akadem.org]

Deux mois pour sortir d'Egypte (84 mn) - Claude Sultan, Rabbin et directeur de l'Institut universitaire
Rachi - Centre communautaire - Paris, avril 2006
[www.akadem.org]

Chabat hagadol: Les lumières de la Hagada (45 mn) - Par Yossef Attoun, Rabbin - Centre Meïr d'Etudes Juives (CMEJ) - Jérusalem, mars 2007
[www.akadem.org]

Le sens de l'exil dans la Cabale (55 mn ) - Par Josy Eisenberg, Rabbin - Synagogue de la Victoire - Paris, mars 2010 (son très médiocre)
[www.akadem.org]
Re: Special Pessah
26 mars 2010, 03:06
Voyage au cœur de la fabrication des Matsot - Par Laly Derai - Pour Hamoudia No 116 - 24 mars 2010



Visiter une usine de Matsot à quelques jours de Pessah est une expérience unique en son genre. Chaque étape de la fabrication est minutée, chaque geste est réfléchi, chaque stade a une signification particulière. Hamodia s'est rendu dans le quartier de Guivat Chaoul à Jérusalem, au siège des « Matsot Yehuda », l'une des plus anciennes fabriques de matsot d'Israël, pour mieux comprendre comment l'on confectionne ce « pain de misère » qui sera sur nos tables le soir du Séder...



De l'eau et de la farine. Deux ingrédients et pas un de plus. A priori, rien de plus simple que de fabriquer des matsot. Et pourtant, obtenir une Matsa est un art qui obéit à des règles extrêmement strictes. D'abord, parce qu'il ne s'agit pas de n'importe quelle farine ni de n'importe quelle eau, et puis parce qu'il y a bien d'autres raisons encore que nous allons tenter d'expliquer dans ce reportage réalisé « sur le terrain », c'est-à-dire au cœur de l'usine de « Matsot Yéhuda » à Jérusalem.
Mais avant de détailler les étapes de fabrication de ces matsot, une première précision s'impose: pour celui qui pénètre dans la salle principale de l'usine, celle où la farine et l'eau sont mélangées dans d'énormes pétrins avant de passer par une machine qui aplatit la pâte, puis la coupe en carrés égaux, une seule image vient à l'esprit: celle d'une énorme fourmilière. Car, comme chez nos amies les fourmis, dans cette salle, chacun a un rôle bien précis.

Première étape : le blé est moulu

Avant même d'arriver à la fabrication proprement dite, il faut parler des ingrédients. Nous l'avons dit : la farine utilisée pour la confection des Matsot n'est pas une farine comme les autres. Qui plus est : la farine qui sert à la préparation de la « Matsa Chmoura » n'est pas la même que celle qui servira à produire une « Matsa normale », bien qu'elle soit évidemment dans les deux cas strictiement « Casher LéPessah ».

Michaël Kandel, ingénieur agro-alimentaire, directeur de l'assurance-qualité et de l'exportation à « Matsot Yehuda », explique la différence : « Pour les Matsot 'normales' nous avons un fournisseur à Yaffo, qui est une sorte de monopole, ici en Israël. Il importe son blé d'Europe, moud la farine et chaque jour, nous recevons à peu près 50 tonnes de farine que nous utilisons immédiatement. Pour ce qui est de la Chmoura, quelques jours après la fête de Chavouot (précédant Pessa’h ! voir encadré), nous procédons nous-mêmes à la moisson du blé, cultivé ici, en Israël. Nous stockons ce blé et il est moulu sur place, dans des meules de pierre. Bien entendu, ce blé étant ‘israélien', nous devons en prélever la dîme et les offrandes (Troumot Ou'Maasrot) ».

Seconde étape : « Mayim chéLanou », « les eaux qui ont dormi »

Non, le terme « Mayim chéLanou » ne veut pas dire « notre eau », comme on pourrait le penser mais « de l'eau qui a reposé ». Explications de Michaël Kandel : « Pour éviter de la manière la plus certaine que la farine ne fermente pas au contact de l'eau, nous utilisons de l'eau qui a été stockée durant toute une nuit afin qu'elle refroidisse totalement. Techniquement, cela veut dire qu'après le coucher du soleil, nous ouvrons les robinets et nous remplissons une énorme bassine d'eau qui va reposer durant toute la nuit. Nous avons deux bassines qui s'interchangent, afin de nous permettre de travailler 24h/24 à l'approche de Pessah ».

Troisième étape : la farine est tamisée

Il y a une chose dont j'ai oublié de vous parler: c'est le bruit incessant qui règne dans l'usine de « Matsot Yehuda ». Et ce bruit atteint son crescendo dans la salle des tamis. Oubliez tout ce que vous connaissez au sujet de l’action de tamiser la farine et ses aléas : ici, tout est automatique. La farine descend des silos directement dans d'énormes tamis électriques, qui secouent la farine pour la débarrasser de tout « invité inopportun ». La farine tamisée descend ensuite directement par le biais de tuyaux dans la salle de fabrication proprement dite.

Quatrième étape : mixage, pétrissage et laminage

La farine « atterrit » donc dans le pétrin qui a été nettoyé très consciencieusement pour être certain qu'il ne contient aucun résidu de pâte. L'eau – qui a reposé toute la nuit – est ensuite versée sur la farine à l'aide de tuyaux directement reliés aux bassins. A partir de là, le compte à rebours commence. Il ne faut pas dépasser les 18 minutes, depuis le moment où l'eau entre en contact avec la farine et celui où la matsa est enfournée. Tout est donc minuté à l'aide d'un chronomètre électronique et dans la salle, chacun sait exactement ce qu'il a à faire. La pâte est grossièrement mélangée dans le pétrin. C'est à ce moment qu'on prélève la 'Hala. Michael me propose de « mettre la main à la pâte » (avec un gant!) et de m'acquitter de cette mitsva. J'ai donc pour la première fois de ma vie l'occasion de prélever la 'Hala d'un pétrin de « pâte à Matsa » : un grand moment... Ensuite, un ouvrier la transvase dans une autre machine, un laminoir, qui se chargera de la mélanger uniformément et de l'étaler. Le laminoir étale la pâte jusqu'à la bonne épaisseur. Elle passera ensuite par la « perforeuse », qui perce la pâte de petits trous, puis par la « découpeuse », qui la coupera en carrés réguliers. Durant tout ce processus, des surveillants vérifient qu'il ne reste aucun résidu de pâte sur les tapis, dans les machines, ou sur les laminoirs et nettoient constamment. Après la coupe, les matsot continuent leur parcours sur le tapis et pénètrent dans un four dont l'énorme entrée ressemble à celle d'un tunnel.

Cinquième étape : le four et la salle de conditionnement

600° de température. Quinze mètres de long. Trois mètres de large. Une minute trente de voyage sur un tapis roulant. Et des dizaines de matsot sortant toutes chaudes de l'autre côté.
Pendant ce temps, dans la salle de fabrication, l'alarme a sonné pour indiquer aux ouvriers que 17 minutes s'étaient écoulées et que, s'ils ne l'avaient pas déjà fait, il fallait rapidement nettoyer toute la ligne de production.

A la sortie du four, des employés regroupent plusieurs matsot pour en faire des tas de 500 grammes qui seront ensuite enveloppés dans un emballage en plastique avant d'être introduits dans des cartons de 1 à 2,5 kilos. Un autre employé est chargé tout spécialement de vérifier que chaque matsa est bien cuite comme il se doit et qu'elle n'a pas été pliée durant le passage entre le laminoir et le four, une Matsa pliée étant susceptible d'être mal cuite et donc de fermenter.

Quant aux Matsot qui se sont cassées entre la cuisson et l'emballage, elles sont directement dirigées vers le moulin à farine où elles seront transformées en... farine de Matsa !

Sixième étape : Ha La'hma Ania.., ce pain de misère.

La visite est terminée. Les Matsot sont emballées et embarquées dans des camions qui les conduiront aux quatre coins du pays et même aux quatre coins du globe. A la fin du parcours, elles trôneront sur le plateau du Séder, symbole du pain de misère que nos ancêtres ont mangé en Egypte, symboles d'humilité mais aussi de liberté et de Guéoula...
Re: Special Pessah
26 mars 2010, 04:28
Hagada Pessah - Rite Tunisien





HAGADA DE PESSAH DES JUIFS DE JERBA "TUNISIE"


Hagada tunisienne avec explication en hebreu en lettres RASHI et traduction a l'arabe en lettres d'imprimerie.


En enlevant le hametz de ma maison, en lavant, epoussetant, recurant et frottant, je me souviens avec tendresse et emotion du Pessah de mon enfance.

Les melodies du seder me reviennent.
Celles que l'on entonnait, alors, que le plat du Seder, passait sur nos tetes...
Etmol !
Le Manichtana que mon pere me faisait chanter...
Le Dayenou...et combien encore...
Je me souviens de l’odeur incomparable du Msoki qui flottait dans la maison, du osbane que ma mere preparait avec tant de fierte...
Des olives, du beldi, de l’adhem el h’out, des matsot que mes parents appelaient "galettes"

De la coupe du prophete Elie sur la table.... de la porte ouverte.. "Que tout étranger qui a faim vienne a notre table et fete Pessah !"
Et lorsque choulh’an orekh, etait prononce alors, dans un silence quasi religieux ma mere (zal) entrait triomphante avec son msoki fumant...
Les premieres bouchees etaient degustees et comme chaque annee invariablement Papa (zal) lui disait : Bravo ! Il est encore meilleur que les autres annees..
Apres birkat hamazone, le hallel et la 4eme coupe de vin bue jusqu’a la fin..
Nous entonnions le Lechana habaa be Yerouhalaim ha benouya... L’an prochain a Jerusalem reconstruite..
Et enfin pour clore la soiree, a qui le chanterait le plus vite sans se tromper, le fameux Had Gadya ! ! !

J’ai retrouve un seder tune dans les regles de l’art a Jerusalem, c'etait le merveilleux et charmant et venere Maitre Charles Haddad qui le conduisait chez moi .
En effet je suis a Jerusalem depuis quelques annees... mais vous n’etes plus la, avec moi, mes parents tant aimes..
Mon msoki n’a plus le gout de celui que tu preparais maman..

J’essaye de me rappeler... c’etait comment cet air papa que tu chantais... ? Oui je sais :
-Khalini nessker ya youdi..fi bissah’ farh’at jdoudi !
-Laisse moi m’enivrer, o juif, a Pessah a la joie de mes ancetres !

Je suis a Jerusalem, je bois dans la ville tant revee, je prepare chaque annee mon msoki, mes friteches, je me souviens des melodies... je garde la corbeille en osier, maman, dans laquelle tu preparais le plat rituel du Seder avec le voile de mariee de ma soeur, qui elle aussi vous a rejoints au paradis...

Je me souviens.. et la tendresse refoulee.. Oui je suis à Jérusalem.
Papa comme tu l’avais reve.
..
Oui je prepare les plats comme tu me l’as montre maman, oui ma soeur cherie, ton voile de mariee est toujours la avec moi... la vie continue.
Le jasmin refleurit sur ma terrasse comme chaque annee.. et Pessah revient ... et vous me manquez ; la nostalgie m’envahit, quelques larmes roulent sur ma joue.... et je me souviens.
Etmol !


Source : Annibal - Pour Tunecity.net
[images.google.co.il]
Re: Special Pessah
26 mars 2010, 04:48
FAMILLE LAHMI: PESSAH A TUNIS(HAJ GADYIA)


FAMILLE LAHMI: PESSAH A TUNIS(HAJ GADYIA)
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[musique.fnac.com]
Haggada de pessah Tunisie - CD album . Paru le 4 avril 1997 - Rite tunisien Lectures et prières soirée pascale


Retrouvez la Haggada de Pessah en Hébreux et en Français provenant de Hebrewbooks.org sur [issuu.com]
Vous pourrez la consulter comme un livre !

Vous pouvez aussi la télécharger ici : [referencethora-leslistes.blogspot.com]
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