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LE PTB ET MOI.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI.
27 mai 2008, 07:00
LE DHIMMI DE SA MERE.

Je ne blasphème pas.
J’ai été le dhimmi de ma mère.
J’ose le dire sans joie
Et sans contrainte.

D’une mère soumissionnaire
Autoritaire
J’en garde des traces.

J’ose le dire
Alors que d’autres n’osent l’avouer.
J’en porte les stigmates.
Ne jamais dire à sa maman
Que le ragoût de Pkeila
Brûle par le cul.

Vous voilà traiter d’ingrat.

Je ne parle pas du makoud
Qui a oublié ses œufs.
Non plus de la hosbanna qui est partie en couilles
Mais que je disais être bonne.
Sans oublier la tfina Nikitouche
Qui a prit une telle raclée dans sa marmite
Que ses petits enfants blancs ont disparus.

Tout ceci n’est rien sur les vraies conditions
Que maman m’a imposées depuis l'époque mérovingienne.

ETRE TOUJOURS SOUS SON JOUG.


JOUG JOUG JOUG CARILLON...§§§§§§


Savez vous ce que veut dire ESTAMAAR en ARABE... ???
Colonisation.
Vous avez ici un ancien colonisé.
Repenti.
Achem Merci.

Je l'adore.




Re: LE PTB ET MOI.
27 mai 2008, 07:10
Je suis garant de mon passe.
Gérant de mon présent
Locataire de mon âme
Propriétaire de ma vie
Responsable de mes faits et gestes.

Mais demain… ?
Lorsque je ne pourrai plus rien assumer
A quoi vais-je ressembler ???

Dois-je me contenter de me faire entretenir
De subir les ‘oufs’ et les ‘eufs’…. !
Je voudrais bien savoir à quoi vais-je ressembler.
Aucun mage si puissant soit t’il ne pourra me le dire
Pas même une bohémienne, je ne crois pas aux boniments.
Tous des charlatans.

Je suis là cependant,
Je tiens le coup de partout
J’honore qui de droit
Mais demain ????

Mon avenir c’est demain
Mon mektoub est inscrit sur mon front
Mon destin aussi
Pas sur mes seins.
C’est les vieilles mamans
Qui le disent et qu’on dit bien sages et savantes…

Je fais comme si tout va tenir le coup
Mais je n’en suis pas si sure
Faut que j’en parle aux oracles
Lorsque je sortirai de table…
Re: LE PTB ET MOI.
27 mai 2008, 07:30
Voilà mes joies,
Lorsqu’ils reEEEEntrent.
Je deviens rabat-joie.

Je n’ose leur dire.
Qu’ils font des bêtises
C’est trop mignon
Les p’tits enfants.


Ils sont là et je me prends des airs de vieux dandy.

Chacun son tour, je les kidnappe à mes enfants.
Et je m’isole pour goûter aux charmes grandissants.

De ces beaux petits parleurs qui m’apprennent
Combien la vie me surprend et je les aime.

Je n’ose leur diIIIre
De ne toucher à riIIIen
Ceux qui me donne du biIIen.
Du biIIIIIen....§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Voilà ma joie
Lorsqu’ils entretiennent le désordre
Qui se doit.

Aucun reproche, aucun interdit
Qu’ils fassent tout, je le leur diIIIIIs.


Chacun son coin pour gratouiller
Et moi le mien pour les apprécier.

Voilà ma peiIIIne.
Ils sont partiIIIIIs.
Je retouUUUUrne..... Dans mon liIIIIIt.




je pense à eux.



Re: LE PTB ET MOI.
27 mai 2008, 08:04
Re: LE PTB ET MOI.
27 mai 2008, 08:06
ta goulette bien aimee.

Re: LE PTB ET MOI.
27 mai 2008, 11:57


MES BOITES A CHANSONS.



Comme des boites suspendues aux branches
Mes chansons se balancent au vent.

Leur refrain sent le bon jasmin
Emporté par un souffle divin.

Comme des cloches de muguets blancs
Elles diffusent le bon parfum.

Elles carillonnent à tous les instants
Des notes sucrées par leur instrument.

Comme des pinsons accrochés aux branches,
Elles gazouillent bien loin vers l’horizon.

Comme des feuilles prises dans un tourbillon
Elles font valser le moindre passant.

Si un jour tu passes sous leur champ
Tu entendras leurs jolis petits chants.
Tout en tintement.

Si elles chantent sous le doux alcyon
Elles ne racolent pas les bienveillants.


Re: LE PTB ET MOI.
27 mai 2008, 12:43




YES ONLY YOU...§§§§§




Si ma jeunesse était comptéEEEe
Mes doigts ne suffiraient pas
PouUUUr toute l’énumérée.

J’ai retenu ce qui est importaAAAnt.
Mon premiIIIer baiser à 22 ans.
Mon D ieu quel trac mais si enivrant.
Le toucher d’un premier corps de femme.
Ce premier amour je ne pourrais oublier.

MY FIRST GIRL.







Si je devais tout raconter
Ma belle jeunesse, laAAA narrer
Mon passé que je n’ai pas oublié
Je le traîne comme une bouée
Je ne passerais pas sous silence
Mes amis et mes amies de vacAAAAances.

Et ceux que je côtoyais sur mes chaAAAAmps de gloire
Mes terrains de volley qui n’étaient pas suspeEEEndus.
Je ne passerai pas sous silence meEEEs envolées
Sous un filet tendu aux mailles serréEEes
Comme mon jean l’éEEEEtait à mes fesses.

Je me souviens aussi de mes assises dans les caféEEEEs
Entouré de la meilleur crème qui n’était pas grise.
Et quand le soir toOOOmbait, la frime me prenaiIIIIt.
Et je m’en allais le ceinturon qui m’enserraiIIIIt
Là où tous les cabarets m’attendaIIIIient.
Avec une fille nouvelle aux bras
Que …..//// J’enlaçais.




‘…Yes on the docks of my Goulette…§§§§§§…!’




Re: LE PTB ET MOI.
27 mai 2008, 13:07
‘…AMOUR D’ AVRIL 68...’


Août 1967. Sidi - Bou- Said l’Olivier rouge, discothèque à la mode dans les années 70. ‘Jean’ côtelé bordeaux, chemise crépon orange (de la pure phosphorescence).J’évoluais sur la piste dans un pas de Madison twist parmi les invités ‘gratos’. Une jeune fille, coupe à la garçon, se mêle en solitaire à la foule, en plein milieu de la piste. Elle ‘ s’accote’ et suit mon pas maladroitement. Je lui tiens la main et l’aide. Connaissance et échanges ‘banaux ‘. Nous passons le reste de la soirée ensemble, assis sur les petits tabourets recouverts de tissu rouge/grenat. Elle était en vacance chez sa tante qui habite Kèrrédhine. Marseillaise. Nous avons passé tout le mois ensemble. Echanges de lettres et retour à Pâques. Je l’attendais avec une très grande impatience car je l’aimais.
Un jour, de cette semaine là, elle me fait une confidence et me dit..
‘Je préfère faire ça avec toi…. avec quelqu’un que j’aime.’
C’était la première fois de ma vie que j’entendais une pareille sincérité dite par une jeune fille de 18 ans.. A 23 ans, j’étais puceau dans le vrai amour. Nous avons donc convenu de faire abriter notre premier échange dans la discrète maison d’hiver de sa tante.
Je la trouvais encore plus belle et très attirante. Tout est vraiment beau quand on aime.
La pièce sentait le renfermé. Nous, nous assîmes sur le bord du lit. Une pénombre bienfaitrice et un silence, seulement dérangé par le clapotis des vagues accompagné notre isolement
.
L’angoisse fait toujours allumer une cigarette. Aucun échanges verbals. Pas de murmures. Rien que des regards confus et pudiques.

Je lui pris la main que je portais à ma bouche puis lentement, délicatement comme voulant savourer cet instant de joie refoulée, je pris sa tête entre mes mains et l’embrassais fougueusement. Une étreinte unique pour moi qui n’ai étreint que des betteraves.

Je l’aidais à dégrafer son soutien gorge, et là sous mes yeux purs, je découvris ses petits seins garnis de deux belles cerises, couleur grenat. Mon dard était levé depuis longtemps. Il salivait dans sa cache. Mon pantalon à terre formait avec sa jupe un ensemble coloré.

Nos deux culottes, l’une sur l’autre s’enlaçaient à notre insu..
Nous nous découvrions. Mes doigts, tout tremblants naviguaient à vue. Ma tête reposait sur son ventre. Je gardais les yeux fermés de peur de faire fuir cette fleur aux pétales doux. Mon cœur battait une symphonie curieuse. Un halètement. Comme une fin de course, courût par un forcené. Je pris mon courage à deux mains et la, j’ai vu. J’ai vu pour la première fois ce que j’imaginais dans ma tête encore adolescent. Je perdais à cet instant là mon regard vierge.

Oui, pour la première fois, j’ai vu en chair et en poils ma fleur de lys. Lentement, je désirais sans effaroucher mon flirt, palper cette inconnue en éveil qui dormait à quelques cm de mon nez.. Puis détournant légèrement ma tête …. je levais mes yeux vers C…., elle qui attendait le reste et moi qui demandais un consentement acquis dès l’instant où nous fûmes là. Mes doigts, mûs par l’instinct et pleins d’audace osèrent…..

Et là …je descendais dans le creux de son vallon, pur et vierge , encaissé dans le plus beau carrefour du monde. Je découvrais cet énigmatique bourgeon en éveil sur lequel était posé une goutte de rosé au goût et à l’odeur si parfumé que je restais plusieurs minutes à boire dans ce calice ce flot de jouissance, m’enivrant jusqu ‘ à l’ivresse.

La porte du Paradis s’ouvrait sous mes yeux pudiques, honorant plusieurs fois de mon étalon impatient ce fourreau de velours, sans retenue. Pour le bien de notre désir.

La lisière de l’orée fut franchie. Nos deux corps ne formaient plus qu’un. Ils s’enivrèrent tellement que nous chavirions ensemble dans un même élan. Dans ce qu’on appelle communément l’amour. Non ce n’était pas de l’amour commun. C’était un accouplement paradisiaque, une union que maints poètes, chacun à sa façon, ont su dans leur délire, décrire avec engouement, beauté et une telle explosion d’images et de verbes que je me suis permis, à mon tour, de vous faire découvrir naïvement, sincèrement et sans culot ma première vraie expérience d’amoureux.

La femme est très belle lorsqu'elle n'est pas très grosse et débordante de chair.

Je l’aime non pour ce qu’elle a mais pour ce qu’elle ait. Un morceau de Paradis sur terre qu’il faut écouter avec des oreilles de sourd.
Re: LE PTB ET MOI.
27 mai 2008, 13:21
Anecdotes goulettoises.


Mon ami qui n’était pas d’un genre nouveau, eut le bonne idée, un après midi, nous raconte t’il alors qu’il était prit d’un grand ennui de se la branler dans son lit sous les couvertures.

Il oublie de fermer la porte de sa chambre.

Et voilà que catastrophe sa maman entre et le trouve dans une gymnastique effrénée contre la montre pour le moins déplacée.

Elle hurle et s’en va rapporter la chose à sa mamn Fritnè..

‘..Ye Maaa.... ! Teméchi G....Kaâyad yelââb mnen’galtou... !’
‘Maman, tu te rends compte G...Joue avec sa montre... !’

‘..Echbi yekhir elli I ââmââr men’ghel’tou hram... !!’
(Et alors celui qui remonte sa montre commet un péché…!’)


Il y a trois jours, je le rencontrais dans une fête après 40 ans de perdu de vue.
Il s’en ai rappelle et tout surpris me dit ‘...Mais Bébert qui te la racontait... ?’
Comme si à la Goulette tout se cachait.

Ciao.
Re: LE PTB ET MOI.
28 mai 2008, 06:08
eh albert, t'etais vraiment beau jeune toi.
tu es le 3 emme sur la photo en haut a cote des 2 filles , pas vrai?
Désolé,vous ne pouvez pas répondre à cette discussion, elle est fermée.





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