Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

LE PTB ET MOI.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 00:43



SUR LES QUAIS DE L AMIRAL COURBET.

Elle gronde la mer furieuse
Sous les blocs de rocs verdis
Par les fines algues en folie.

Elle roule la houle él ghoul*
Sous les poupes et les soutes.
Et les fières proues des chaluts
En route, bravent sous la voûte azure
Le vent qui, de sa folle et belle allure
Emmène vers le large ces voilures
Pour un nouveau voyage.


Elles guettent ces belles jeunes mères
Debout ou assises sur des gris parterres
L’entrée des leurs sur les grands mats bénis
Aux flancs de bois aigris, usés et dévernis,
Tannés par le Roi Soleil à son zénith.

Et ces veuves mamies vêtues d’étoffe noir corbeau,
Courbées et assises sur des parvis pas bien hauts
Filent et refilent les mailles des filets en lambeaux.
Le visage ridé par le chagrin des jours douloureux
Elles impriment sur leur métier la foi en leur labeur.

Et de leurs doigts agiles et habiles, par mille fois sur l’heure
Piqués, coule la patience du travail cent fois recommencé.
Et lorsque de tous ces nœuds enchevêtrés, ils ont eu raison,
Leurs vieilles phalanges usées, les mûrs sillons
Se recreusent au toucher du chapelet bienfaisant.

Les héroïnes amazones des mers ont enfin accostés.
Elles goûtent en paix sous les étoiles éparpillées,
La moiteur d’un été aux accents italiens et maltais.

Au loin, l’horizon est en flamme.
Et sur les quais de l’Amiral Courbet
Monte la voix rauque du patron pêcheur pour sa criée.
A ses cotés, ses chaires bien aimées attendent de repartir
Avec leur père, le bien aimé.


* En judéo arabe Ogre

.


PAR ALBERT LE MENTEUR.
Bon, je file.
Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 01:10
PICCOLA CHICHILIA.

Sur la terre de mes aïeux
Le soleil ne se couche jamais.
L’horizon est toujours de flamme
Sous le beau ciel bleu qui ne crame.
Et le crépuscule à toujours son aube naissant

A la Goulette,
A la Piccola Chichilia
Le curé ne compte plus ses ouailles.
Les cloches se sont tues ma Mireille
Et la Madonna ne sort plus sous les vivats
Et les hourras sortis des voix sont à tout jamais tues.

A la Piccola Chichilia
Le glas s’est endormi
Et le carillon des cloches ont disparu
Avec tous les kifs qui ne sont plus.

A la Piccola Chichilia
Les jeunes filles communiées
Pour la première fois maquillées
Ne passent plus durant les belles journées
Par les ruelles et impasses pavetèes
Dans leur robe blanche immaculée.

‘..Signor ... ! Signor... ! Ma dove questo tempo ché non vivo più... !’

Les balancelles n’épousent plus, les quais de rocs
De l’Amiral Courbet, adossées au fort Charles Quint.

Au loin, le Bou Kornine ne veille plus
Sur les matelots et les marins pécheurs italiens
Et le phare du Bouraz a perdu de sa clarté.

Sur la terre de mes aïeux
Le soleil ne se couche jamais.
L’horizon est toujours de flamme
Sous le beau ciel bleu.
Et le crépuscule à toujours son aube naissant

‘...En chaque soir se lève un matin
Mais jamais un soleil ne s’éteint
Sans qu’un autre à son feu ne s’éveille.

On ogni séra si leva oun alba
Ma mai oun solé si spégno
Senza oun altro a suoi fuocco si sveglio... !



Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 01:17
BONNE FETE DE CHAVOUOT.
Pièces jointes:
PHOTO CAMUS.jpg
Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 03:45
Le chant des sirènes bat son plein.

Ignorants que vous êtes, les balloutins
Sont à l'honneur et les balloutines
Sont donnent à coeur joie.

De la poudre à perlimpinpin.
Elles vous en mettent plein les mirettes.
De la bouffe matinale plein les yeux
Jusqu’au dîner qui vous donne la nausée
Elles mangent comme bien plus que deux.

Les goinfresses ne vivent que par leur bouche
L'estomac plein à craquer par tant de louches.

Il faut être bien louches pour ne pas le remarquer.
Les bedaines et les arrières trains proéminents
Ne sont rien devant ces belles gonflettes farineuses.

La sobriétèe chez eux connait pas.
Bien plus que de la culture
Elle l'étale comme de la confiture
Sur des mies de pain amidonnées.

Je leur souhaite de ne jamais être mises en garde à vue
Sinon, elles hurlent à la FAMINE.smiling smiley smiling smileysmiling smiley


.
Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 03:47
NOUVELLE...

LE JOUR DU DEBARQUEMENT.

Tout à l'heure.


Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 03:58
LE JOUR DU DEBARQUEMENT.




Les anciens goulettois sont des gens extraordinaires.
Exceptionnels même. Sans eux la terre serait fade.
J’ai de la chance d’être encore parmi ces quelques rares cas extras exceptionnels qui marquent de leur sceau le tméniq, le ballout et le tfedliq.

Un art qui n’appartient ni aux béjaouas, ni aux soussiens encore moins aux sfaxiens.

Je ne parle pas des algériens ou des marocains.
Des gens à part qui ne me soulèvent aucun sentiment.

Comme on dit chez nous ‘...Elli ji mél gharb meï farah el qalb... !’
‘...Celui qui vient du Maghreb ne réjouit pas le coeur... !’

Pour les algériens ‘...Hyout meteqiyen lei i dahqou oulle i beqiou... !’
‘...Des murs penchés qui ne vous ni rire ni pleurer... !’
Pour les soussiennes ‘...Khoud elf tounsiyè mellè me tekhedch soussia.. !’
‘...Epouse milles tunisoises mais pas une soussienne... !’

La preuve est là.

Pour les femmes du sud de la France ‘...Odbrelem el zokra, i qimou yerq’jou... !’
‘...Faites jouer la cornemuse, elles se lèvent et trépignent... !’ Et ‘...Chouffouni ye néch.. !’ ‘...Admirez moi les amis...’ J’ajouterai encore ‘...Lechqoun testah ye mart lââme... !’
‘...Pour qui danses tu Ô toi la femme de l’aveugle... !’

Bref, les goulettois sont des rêveurs.

Des gens qui fantasment à longueur de journée qu’ils soient en bonne compagnie ou en solitaire. Leur plus grand délire et qualité première est de mater les belles et jeunes filles ou les femmes bien en chaire.

Oyez donc la nouvelle d'Albert.

Un jour, un notable bien averti annonça qu’une cargaison de belles filles venant de Suède allait débarquer dans les prochains jours. Cet homme d’un certain âge, connu pour son sérieux et s ayant comme fonction première de faire dans l’import export de bétail domestique n’eut aucune peine à nous rassurer sur la chose.
Le bétail de femelle devait arriver dans les prochains jours.
C'est-à-dire, selon ses dires, dans 15 jours.
Il fut béni mille fois pour cette bonne nouvelle qui embrassa la cité balnéaire.
La plèbe rêvait et les rumeurs allaient bon train.
De mémoire goulettoise pareils faits divers ne s’est jamais présentait.
Connaissant la beauté des jeunes femmes suédoise, ce petit monde de vicieux n’eut aucune peine à compter les jours et les nuits.
Les salons de coiffure pour hommes furent prit d’assaut.
Chacun d’eux, et dans le plus grand secret, affinait sa touche personnelle et certains prétendants se mirent à étudier quelques rudiments de suédois. ‘... Bonjour, salut, je t’aime, etc...’ Des mots simples pour animer la converso au cas où la chance aurait sourit à l’un de ces couillons.

Les jeunes et moins jeunes goulettois, animés par un désir de plaire et de lever la bonne grue, se mirent au parfum.

Les hommes mariés ne furent pas en laisse.
Ils voulaient faire partie de la fête d’autant plus que la renommée des suédoises libres et sans tabou avait déjà devancée de loin les frontières de leur pays.



A Suivre....
Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 04:46
2°.

Le jour tant attendu arriva.
Le grand paquebot le ‘...Chanzy... !’ Légèrement en retard, accosta à la Goulette.

Certains goulettois, bien avisés, dormirent à la belle étoile, pour être aux premières loges.

Un bataillon de tirailleurs sénégalais fut réquisitionne de la caserne de l’Amirauté qui se trouvait à qqs deux mètre du port. En tenue de spahis et sur leurs grands chevaux blancs, ils mirent un point d’honneur à canaliser la foule qui, dés les premières heures, avait investi les quais.

Les éclopés et les tordus goulettois de tous bords étaient de la partie.
La Goulette se vida et, à l’étranger de passage qui visitait la ville devenue soudainement déserte, on lui avait dit qu’un grand match capital de football se jouait au STADE MENSERON.

Les AIGLONS de la Piccola Chichillia contre L’UST pour le Huitième finale de la Coupe de Tunisie. Un mensonge dont sont dignes et fiers les goulettois.

Enfin, les amarres furent jetées du navire comme une paire de dés sont jetés sur un tapis vert. Les bittes furent encerclées par les grosses cordes de lin.

Tous les regards étaient braqués sur la passerelle première classe qui surplombait les quais.

Un silence de cimetière enveloppa le grand port et les mouettes qui, d’habitude se jouaient de tous les temps, se sont tues. Pas un vol d’oiseaux au dessus de tous ces coucous.

Enfin, on vit apparaître une très belle jeune fille, puis deux, trois, quatre, cinq, six.

Puis plus rien. Plus rien après. Zut sept belles femmes mannequins d’entre 18 et 20 ans pour 1500 goulettois...? Le compte n’y était pas. Des échanges de regards déçus prirent la forme d’une grande amertume. Qqs sans gênes osèrent aborder le commandant de bord qui tout aimable leur montra le colisage. Et oui, il n’y avait que 7 femmes suédoises à bord de son navire.
Lorsque les mêmes curieux demandèrent ‘...Mais où sont les autres jeunes filles... ?’ Le commandant répliqua ‘...Qu’elles avaient quittées le navire à bord de chaloupes pour la SICILE.

Voilà pourquoi les goulettois n’aiment plus la SICILE.

On cria au scandale mais le scandale fut vite étouffé à la vue des baïonnettes sénégalaises
qui mirent en joue toute la smala goulettoise qui ne due son salut que dans la fuite.

Une indescriptible cohue s’empara de cette foule qui ne s’attendait pas à une pareille réception et déconvenue. On courrait dans tous les sens et comme jamais rien ne vient sans rien, le terrain fut abandonné devant la menace des coups de feu.

La vie valait bien plus que ces putes importées à la longue chevelure façon viking.

La foule s’éloigna de quelques centaines de mètres pour ne pas rater la suite du spectacle.

A suivre.....
Image:
Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 04:49
Pour un homme, c'est par césarienne ou par cléopatrienne ?
Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 04:53
Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 05:00
KHIT..

HAS VECHALLOM.... LES GOINFRETTES SONT PARMI NOUS ...

ATTENTION LES AMIS GARDEZ VOS LIGNES EVITEZ LE CHOLESTEROL, IL Y VA DE VOTRE TENSION, NE VOUS LAISSEZ PAS TENTER PAR CES AMAZONNES DE LA FRITURE AUX PETITS PIEDS VERMOULUS smiling smiley smiling smiley smiling smiley

Entre nous, elle m'adore toujours. Mais elle n'ose me le dire.
A cause des mércenaires


Désolé,vous ne pouvez pas répondre à cette discussion, elle est fermée.





HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved