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LE PTB ET MOI.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 05:08
Faites gaffe au plat noir qui ne finit jamais.
Il peut vous rester sur l'estomac s'il est mal cuit.
Il est notoriétè publique et c'est bien connu, que ce plat indigeste donne souvent des boutons grassouillets aux joues.
Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 06:29
je ne risque rien moi, car je n'aime pas la p'kaila.
Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 06:36
Continue à ne pas l'aimer.
Voilà pourquoi tu as une AME BLANCHE comme une COLOMBE PURE.
Celles qui en mangent sont noirâtres.
Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 07:40
3°.

Accompagnées par les spahis, nos 7 jouvencelles firent le tour de la Goulette assises sur des zébus drapés aux couleurs françaises. Nous étions un an avant l’indépendance.
Le conseil municipal présidait par un certain MONSIEUR CHAUX décida, au vu du manque de places dans le seul hôtel de la ville, à les installer provisoirement à l’Oukalla Lumbroso.
Autant dire, un pâté de maison des plus pauvres. On alloua à chacune d’entre elle, une chambre sans eau courante ni wc personnel. On déménagea les anciens locataires pour la bonne causse dans des masures, derrière la station Goulette Neuve. Fel khlè khelli ou lââzar i dour. Dans le désert où les immondices de la ville venaient bronzer pas loin de la Sebkha.

Le Conseil prit soin de meubler chacune des ‘studiettes’ par un beau lit, une armoire, deux paillassons et un poste de radio tout cela payé par le contribuable.

Pour ne pas donner le nom de ces jeunes femmes qui pourraient se reconnaître aujourd’hui, je vais les nommer par 1 2 3 4 5 6 7. Donc Mademoiselle 1 etc....Ni une ni deux la septième vient de m’informer qu’elle veut paraître sous le sobriquet de CAUSETTE. Comme chez les anciens THE NARDIER. Au bout d’un mois, nos belles suédoises charmantes à souhait ne tardèrent pas à attirer les moucherons. Elles devenaient célèbres tant par leur beauté que par la façon d’aguicher les jeunes goulettois. Trois mois plus tard, un vieux goulettois du nom de CHECHI, touché par la vétusté et la promiscuité des lieux, leur offrit, toujours dans le même quartier, un ensemble de 8 pièces.

Deux semaines plus tard, on ne parlait plus que du salon SUEDOIS.
Qui recevait à toute heure du jour et de la nuit.
Un BORDEL ce créa pour la première fois à la Goulette avec l’assentiment du MAIRE qui y trouvait là sa part de gâteau gratuitement, des moments de détente, de joie et de plaisir.
Les marins et les ‘saligots’ trouvèrent aussi leur compte.
Les buveries ne se comptaient plus et les orgies étaient courantes.
Même le commissaire Boulakia, pourtant intransigeant sur les mœurs de sa ville fermait les yeux tout en ouvrant sa braguette. Il adorait la pipe ce con.

La numéro 1 voulant tout gérer prit en grippe la CAUSETTE.
Cette dernière gentille et soumise était ce qu’on appelle sa souffre douleur.
Imitée par cela par les 6 autres. Soumise la jeune fille de 17 ans fut en charge de nettoyer les chambres, les cuvettes de WC. L étendage du linge et même de puiser l’eau du puits qui se trouvait en dehors de l’Oukalla. Tout cela sous les regards compatissants des voisins arabes et juifs qui souffraient de l’état de la jeune fille. Un certain Breitousse touché par sa condition de fille mal traitée l’approcha en secret et lui proposa de la prendre en charge.
Or le contrat prit par le conseil Municipal stipulait qu’il était hors de question que CAUSETTE soit accueillie par une tierce personne. La marâtre 1 informait par cette info redoubla les coups envers la CAUSETTE. Les six autres soulageaient leur méchanceté sur la jeune et belle jeune fille qui sans se plaindre jouissait de la sympathie des voisins.

Mais la pire d’entre elles était la 3 iéme. Jalouse comme une teigne et malgré sa beauté, elle l’obligeait à l’enfermer tous les soirs.

Les jeunes goulettois plutôt enclin à se masturber en secret de derrière les fenêtres à la nuit tombée, n’avaient cure de ce qui se passait de derrière les murs et les volets entrouverts. Ce qui comptait pour eux, c’était la tfarra.

Des petits princes de la cour beylicale ne se privaient pas aussi des charmes de ces jeunes filles qui, s’en sourciller outre mesure se vendaient à corps perdus.
L’un deux s’en rendre compte à qui que soit s’empara d’une des jeunes femmes.
Il en tomba amoureux. Personne parmi le conseil municipal n’osa protester.
Il la baptisa du nom de Yasmina. Yasmina vit toujours en Tunisie du coté de la Marsa.
Elle donna au Prince Hassen huit enfants. Six garçons et deux filles tous princes et princesses.
Il interdit cependant à ses autres sœurs de fortune d’assister au mariage pour cause de
De fille de mauvaises vie.

Un riche armateur russe de passage à la Goulette goûta aux charmes d’une autre jeune fille et le soir même il la kidnappa en payant en sous main une forte somme au Maire qui ferma les yeux et fit taire les oiseaux de mauvaise augure. Il baptisa même le futur terrain de volley de VLADIMIR GOURBANOVITCH II. Le premier mourut durant la guerre des Carpettes d’une indigestion de patates douces.

Mais la saga ne s’arrête pas là...

A Suivre....
Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 08:46
LES PECHEURS SICILIENS DE LA PICCOLA CHICHILIA.




Je peux témoigner tout en imaginant cette espèce Ô combien disparue de ces pêcheurs italiens d’autrefois dont la passion pour la pêche était aussi sacrée que l’invocation de la SAINTE MADONNE DE TRAPPANI.

Pécheurs à la ligne ou à la canne, le moulinet étant encore rare, sinon inexistant à l’époque, ils excellaient dans ce sport ‘nationale’ qui mettait leur patience à rudes épreuves.

Imaginons Pepe ou Péppino pêcher.

Il a ses habitudes et surtout son matériel bien tenu, le tout mis en ordre dans son panier d’osier. Jaloux de sa ‘besace’, il ne permettra à personne d’y fourrer sa main.
Ce serait un sacrilège. Que trouve t’on dan sa gibecière... ? Des lignes de fil nylon, gud de toute sortes, du fin au gros et même de la fine corde. Tout ces fils hameçonnés selon le poisson qu’il va pêcher. Pour le mulet, la mie humide et en pâte préparée depuis la veille et surtout enveloppée dans une étoffe blanche. Puis un paquet de feuille de laitues ou autres dans lequel s’entortillent les vers, la trimoligna. Un appât qu’il achètera la veille chez le droguiste du coin AGUGILIARO. Un droguiste/quincaillier bien connu dans le quartier de la Piccolla Chichila. Il a aussi ce qu’on appelle des Tubes, gros vers qu’il aurait prit soin aussi d’acheter ou chasser par lui-même au bord de la mer, la veille. Il a aussi ces CANELONIS, des gros vers de couleur jaune emprisonnés entre deux grosses épaisses cuirasses. D’une longueur ne dépassant pas les 7 centimètres.

Le pêcheur sicilien est un monsieur qui prend son temps et qui ne va pas à la pêche à n’importe quel temps. Non, il est méticuleux sur le choix de sa journée et surtout il connaît les directions des vents. C’est important. Il n’aime pas perdre son temps si ce dernier lui fait faux bond. C’est un kiffeur qui aime surtout pécher sans qu’on vienne l’emmerder.

Il est jaloux de ses petits secrets et rares sont ceux qui partagent leurs petites ficelles. Trucs et astuces.
Souvent affublé d’une casquette, sa silhouette facilement reconnaissable de loin. Fumeur de pipe, il s’accompagne d’une compagne, une bouteille de vin pas de bière, qu’il aura le plaisir de déguster tout en ayant le fil enroulé à son index. Il l’accompagnera d’une tronche de bon jambon de son quartier.

Sur place, il déplie sa petite chaise pas de parasol, le vent aura vite fait de l’emporter , ou pose son tabouret toujours à la même place de son lieu choisi. Il a sa place presque réservée car entre pêcheurs avertis, on ne chipe pas la place d’un ami de quartier.

C’est très important. Il a ses habitudes et n’aime surtout pas qu’on vienne pêcher à ses côtés. Il y a un rituel à respecter, la distance. Entre pêcheurs de même patelin.

C’est un silencieux et le déranger le met en boule. C’est en générale un nerveux, hchaichi, qui n’exprime aucun sentiment quant à ses prises ou pas. Il n’est vantard ni braillard lorsque la chance lui sourit au bout de son fil. Que le poisson soit petit ou gros, il restera de marbre, se concentrant surtout sur son plaisir. Il lui arrive de blasphémer si l’opération de récupération d’une grosse prise échoue. Il devient irascible sur le champ mais ne baisse pas les bras.

Il est surtout un homme qui s’impose des heures de pêche. Il n’aime pas se forcer à pêcher.
Là, où il devient hargneux c’est lorsque son fil s’est emmêlé par le lancer d’un autre pécheur. Tout y passe dans sa colère.

Le soir, c’est autour d’une table d’une gargote qu’il raconte avec beaucoup de gestes et de palabres sa journée de pêche.

‘..Ti riccordo Pépè... ? E cossi no... ?’
Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 08:50
Messieurs,

Je vous laisse le soin de faire la différence entre ce qui est consistant et ce qui est factice.

Avec moi, je vous donne l'occasion de vous instruire.
Je vous nourris l'esprit, d'autres vous gavent l'estomac.

Y'a pas photos. 5X5 sur moi.
Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 09:30
Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 09:36
Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 09:43
EN CHALLAH DIOUR'QOM YEBQAW MEKHLIEN BEL SGHAI'RATE.

Que vos demeures soient mises en desordre pas vos petits enfants.
C EST TOUT CE QUE JE VOUS SOUHAITE.

AMEN.



Re: LE PTB ET MOI.
08 juin 2008, 11:57
tres jolis ces clips , merci.
Désolé,vous ne pouvez pas répondre à cette discussion, elle est fermée.





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