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LE PTB ET MOI.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI.
19 juin 2008, 09:01
Mon garçon,
Mon blondinet,
Mon petit d’homme.
............................................
Tu pars cette nuit en vacances.
Pour trois semaines.

Déjà tu me manques et je vois d’ici
Ta petite main qui me salue du pas de la porte.
Puis tu es monté sur le fauteuil
Pour me resaluer par la fenêtre.

Trois semaines ma petite crème,
Ce n’est pas très long,
Le temps passe si vite.
Je t’aime.


Tu verras, tu recommenceras à piétiner ton jardin,
A reprendre la truelle, et à m’aider à gâcher le ciment.

Tu verras lorsque tu reviendras le gazon aura poussé.
Et nous le foulerons ensemble, d’ici là il aura grandi.
Comme tu pousses aussi. Mon petit.
Et comme tu lui ressembles chéri.
..................................
Reviens vite, je t’attends.


Re: LE PTB ET MOI.
19 juin 2008, 09:50
Et Baudelaire disait


« Comme il m'en vient des souvenirs de jeunesse sous la douce caresse du premier soleil ! Il est un âge où tout est bon, gai, charmant, grisant. Qu'ils sont exquis les souvenirs des anciens printemps! »







EL CHARRA II.
El HOUMA.

LA RUE, CETTE ECOLE.









Elle était aussi le grand théâtre de nos jeux.
L’espace étriqué de nos maisons nous imposait d’être souvent dehors après avoir fait nos devoirs. Ce qui donnait à nos mamans un grand répit.

Les jours fériés nous donnaient l’occasion de jouir à heures complètes de nos rues.
Il y régnait une belle ambiance, presque festive.

Notre chef de bande, parce que nous en avions un, il y en avait un dans chaque quartier, décidait des jeux de la journée. Il lui appartenait de conduire les opérations dans la rue.

Un jour, durant la récré, une altercation se produit entre lui et un autre chef de bande.
Notre chef outragé, décide d’une expédition punitive en bonne et due forme contre ce chef qui osa pendant la pause lui enlever qqs images.

Charlino était un garçon qui ne supportait pas perdre. Il nous convoque donc dans son quartier général. Un abri de fortune dans un ancien emplacement de garage qui n’avait pas de toit.

Nous étions une quinzaine à écouter ce farfelu qui nous imposait une guerre contre la bande des Takket’s.

Des amis aussi mais lorsque la guerre est déclarée, il n’y a plus d’amis il n’y a que des ennemis. Et il faut que le sang coule. A défaut la salive.

Nous devions donc, selon sa stratégie, les surprendre sur leurs lieux d’amusements et de réunions. A la plage. Il fallait aussi que nous tombions sur eux comme des sioux attaquant une caravane de pionner.
Le FAR WEST revu et corrigé.

Charlino nous présente des boites de cirage de couleur noires et bien sur nous avons compris la manœuvre.

Dix minutes plus tard, nous avions le visage grimé. Tatoué par deux larges bandes.
Le front ceint par une corde. Oui, nous avions l’attirail du parfait guerrier.

Heureusement que ma mère était loin de se douter de ce que son fils allait entreprendre.

Nous étions donc une bonne quinzaine de copains âgés entre 10 et 12 ans.

Nous avions aussi des arcs et des flèches aux extrémités pointues. Un clou était retenu par une petite boule de goudron préalablement fondue et mise au bout de la flèche.
Nous n’avions pas par contre des chevaux, pas même un âne, encore moins une mule.
Nous avions comme mascotte un con idiot que nous mettions en première ligne et qui nous disait souvent ‘...Pourquoi toujours moi le premier...’ Alors le chef lui rappelait ‘... Parce que tu es le dernier de la classe... !’ Une chance pour moi, j’étais avant dernier. Donc, je n’étais pas mis sur le front en première ligne.

Certains de nos amis n’approuvaient pas ce genre de choses mais si l’un d’eux refusait, il était admonestait et voyait sa fonction rétrogradait et sa carrière foutue en l’air. Charlino ne tolérait pas toutes sortes de discussions pas avec les couards. Et ces derniers le savaient. Soit le récalcitrant combattait avec les honneurs soit il était banni.

Il y régnait un esprit de groupe et de solidarité.

Nous voilà donc marcher sur la rue du Capitaine Bourdenneau. Quinze petits cons armés jusqu’aux dents. Chantant un air guerrier, concocté par notre chef. Nous étions impressionnants. Marchant presque aux pas.

Nous abordons l’avenue principale Habib Bourguiba.

Nous défilons comme de vrais soldats de plomb allant au combat. Sans peur et sans risque mais avec quelques appréhensions au ventre car si nos mamans avaient vent de ce qui se tramaient, nous étions quittes pour une TRIHA. Mais nous étions censés être de grands hommes et pas des petits gringalets qui avons peur de nos parents. Cela était un déshonneur pour celui qui avait peur de sa mère ou de son père car il se faisait traiter de poule mouillée.

Nous voici arrivés en ordre de bataille devant le célèbre café TAKKET’S lorsque le chef voit surgir de chez le cordonnier Gzal, sa maman MATILA z’al (une très bonne femme).
Un mauvais calcul de la part du chef qui ne s’attendait pas à cette vision. Ni une ni deux, il claironne l’ordre de dispersion. Ce fut LE WATER LOL dans un désordre indescriptible.

Donc, il avait peur de sa maman le CHARLINO.

La Bataille de TAKKET’S pour qqs misérables images fut reportée et nous l’attendons toujours.

C’était cela la RUE.

A Suivre...

C'est très marrant.



Re: LE PTB ET MOI.
19 juin 2008, 10:08
Mon doudou,

Je n’ose pas te le dire.
Mes foutus yeux larmoient
Chéri.

Je te le dis à toi seul.
L’amour d’un papi pour son petit fils fait pleurer.
Un vieux papi qui pleure cela fait toujours de la peine.

Mon chéri,
Les sentiments d’un papi gâteau et gâteux
Sont durs à retenir, mon enfant.
Sans doute parce que je ne suis pas habitue.

Si je t’appelle mon fils, Chéri, tu le sais pourquoi... ?
Tu es certes petit mais je sais que tu comprends.
Tous les petits enfants de ton âge ont cette faculté de comprendre.
De lire dans les yeux, ce regard d’amour que porte
Au fond de son vieux regard usé
Celui qui compte ses jours.

Merci ma fille, merci Mon Dieu.
Merci Emmanuel de m'avoir donné ce droit de t'aimer.


Re: LE PTB ET MOI.
20 juin 2008, 02:51
UN ETE A LA BARAKA.





Re: LE PTB ET MOI.
22 juin 2008, 11:06
Paris le 22/06/2008.

VERS LIBRES.

REMERCIEMENTS.





‘...Papi, peux tu m’apporter de la terre....
J’ai des belles petites graines à planter... !’

Sa voix dans le combiné, si belle et si fluette,
Mérite toute mon attention, et sans réfléchir
Sans même enfiler mes vieilles chaussettes
Me voilà déjà bien prêt à démarrer et partir.

Mais avant la mise en route, je taquine
Une vulgaire demi-bouteille en plastic.
Je lui confectionne un pot pour son basilic.

Je le remplis de terre et dare-dare
Je file chez ma petite reine.
Elle m’attend.
Elle dessine.

‘...Bonjour papi, tu m’as apporté la terre... ?’

Elle se lève.
Elle veut planter toute seule ses semis.
J’abandonne le 'paqueton', sa belle envie.
Elle sème.

J’en profite pour lui coller une bise, deux, trois.
Ma barbe naissante la pique. Elle fait la moue.

Elle arrose sa future plante.

Enfin, L’opération est terminée
Elle s’en retourne à son chevalet.

‘...Tiens papi, c’est pour toi... !’

Deux dessins, deux belles œuvres.
Comme remerciements.

Elle m’explique...

‘...Ca c’est ton immeuble... !’




Là, c’est le chemin qui y mène... !’







‘...Merci chérie, ils sont vraiment beaux... !’

J’ignore de quel coté je dois apprécier ses tableaux.
En deviner le sens pour mieux interpréter les sujets.
Ses belles et fraiches esquisses, je vais les cacher.
Dans son classeur fait tout exprès.
J’ai déjà sa voix de deux ans dans une K7.
A présent, j’ai ses chefs-d’œuvre dans mon cœur.

Et lorsqu’elle aura un peu plus grandie
Et moi un peu plus vieilli,
De tous ses biens cachés,
Je les lui dévoilerais,
Un matin ou un soir, lorsque qu’elle aura mieux compris
Ce qu’un papi porte comme tants d’amours sans parti pris
Pour ses petits-enfants chéris.
Merci Sharon.
Re: LE PTB ET MOI.
22 juin 2008, 11:37
Paris le 22/06/2008.

SKETCH.

0,000.

Sa voix grésille dans le combiné.

‘...Bébert mon fils, est-ce que j’ai rêvé ou quoi... ?’
‘...Rêver de quoi maman.... ?’
‘...Que je recevais un chèque... !’
‘...Non, tu n’as pas rêvé, j’ai oublié... !’
‘...Ah tu vois, merci mon D ieu, je n’ai pas perdu encore ma tête.. !’
‘..Je vois, tu n’as même rien perdu, ta tête est encore là, surtout lorsqu’il s’agit d’argent... !’
‘...TAHCHED FIYE.... ? ( Tu m’envies).
‘...Pas du tout, je t’en ai parlé hier, c’est comme je te l’ai dis pour la fête des mères... !’
‘...Je vois, la fête des mères est déjà passée depuis plusieurs semaines, et je n’ai rien reçue... !’
‘...Ce n’est pas un oubli, j’attends un nouveau chéquier... !’
‘...Oui, qaouat rabbi, lorsqu’il s’agi de moi, ton chéquier se termine toujours... !’
‘...Tu me dois quoi toi hein... ?’
‘...Mais tu dois tenir ta parole enfin... !’
‘...Mais c’était hier que je t’en avais parlé, maman alors soit patiente... !’
‘...Les charges n’attendent pas, la baguette non plus, le boucher aussi... !’
‘...Mais dis moi toi, tu attends mon chèque pour manger, t’habiller, payer tes charges, etc... !’
‘...Combien tu vas me mettre dedans ... ?’
‘...Mille Euros, ca te convient... ?’
‘...Rabi lei yechouiq... ! Ok, je l’attends avec plaisir... !’
‘...Dis moi maman, qu’est ce tu m’as offert pour mon anniversaire... ?’
‘...C’est quand ton anniversaire, i rani gbar fél jebenna.... !’
‘...Il attendra celui là, tu n’as pas l’air pour l’instant de franchir le pas... !’
‘...Je suis bien ici pourquoi veux tu me tuer... ?’
‘...mais c’est toi qui te prédit le gbar fél jébenna... !’
‘...On dit cela comme cela mais sans y penser... ! Qui veut vivre dans une tombe HEIN... ?’
‘...Mon anniversaire est passé depuis 5 mois... !’
‘...Oualiye, comment cela je l’ai oublié, je me rattrape Bon anniversaire mon fils in challah 120 ans.. !’
‘...Pourvu que tu ne sois pas là pour mes 120 ans... ! Ce n’est pas la première fois que tu oublies mon anniversaire mais un chèque tu ne l’oublies JAMAIS hein... ?’

Deux jours plus tard...

‘...Dis-MOI TOIIIIIII ???? Tu ne m’as pas dis que tu allais me donner 1000 €... ?’
‘...Oui, j’ai dû oublier un zéro... !’
‘...UN ZERO.... ? UN ZEROOOOOOO.... ? Tu sais à qui donner le zéro en plus mais à ta vieille maman seule, veuve et éplorée, elle ne le mérite pas ce zéro en plus HEIN.... ? Que du moins avec moi... !’
‘...Ok, je vais t’envoyer un chèque 0, 000 mais tu l’encaisseras dans un MOIS... !’

J’ai décroché le téléphone et baissé le rideau du magasin.
Re: LE PTB ET MOI.
23 juin 2008, 12:35
Un english tout british se renseigne.

'...Chsuse me sire, the FUNKULINAIRE..!' (FUNICULAIRE)
'...Funk you...!'
Re: LE PTB ET MOI.
23 juin 2008, 14:06
5 BILLETS POUR TROIS TELES.



Je viens d’acheter un billet du Millionnaire.

Les morpions, je n’aime pas les gratter. Les astros aussi. Le solitaire, je le suis déjà, le black jack, me rappelle le casino, donc je suis resté fidèle à mes premiers amours.

La fidélité à un jeu est aussi importante que ma fidélité dans l’amitié.
Surtout avec les femmes.

Quoique de ce côté là.... Et puis moi, je ne réponds jamais mal à une dame même si je suis en colère sauf bien sur dans certaines circonstances.


Mais jamais je ne me montrerais odieux, inélégant envers une dame, sauf bien sur dans certaines circonstances et encore, dés fois je le regrette, je vous assure mais hélas, une fois que je me suis soulagé de ma colère, la rancune des femmes se fait jour.

Les hommes ne sont pas en reste mais bon, nous n’avons pas tous la même perception des choses. Si j’ai pris le parti de gratter mon millionnaire ce matin ce n’est pas pour gratter qqs
anciens copains et copines. Pas du tout, le grattage me donne au moins une chance sur, je ne sais pas combien de millions de chance de découvrir trois télés.

Et oui et remporter ainsi le gros lot. Soit 1 000 000 €. Ce n’est pas beau cela, rien qu’avec la force de son ongle, je peux devenir riche et faire l’imbus parce que l’argent donne de l’arrogance et engendre le mépris. Ce n’est pas une généralité mais dans la plupart des cas, l’oseille change les individus. Les caractères. Qui peut ici me prouver le contraire.... ?

Ah si je gagnais au millionnaire, et bien je fermerais définitivement le PTB, cette perte de temps d’autant plus que je travaille seul, sans aide et sans éloges. On a voulu genre m’’aider et bien non, on a voulu comploter.

Mes souvenirs bof, personne n’en a rien à foutre... !

Parler tout seul rend fou et je commence à le devenir. Je vous l’avoue avec une petite larme de nectar dans l’iris.

Au pays, lorsqu’ on ne sent pas capable d’assurer seul sa défense on fait appel à des indigènes. Moi, je fais appel à mon intelligence et à ma petite culture de perles. Rares sont ceux ou celles qui se targuent d’en faire autant. Je suis un monument. Je l’étais déjà mais je me sens encore plus. Et j’en suis fier. J’entends les papillons noirs voler.

De toutes les manières, une fois riche, je penserais à tout le monde.
Oui à tout le monde, et beaucoup seront surpris de mes actes.
Supposons que je vous annonce que j’ai gagné 1 000 000 €.
Et bien... ! Sur la tête de mes petits enfants, que tout le monde aura sa part.
Tout le monde sans exception surtout ceux et celles qui ont dit beaucoup de bien de moi.
Du mal aussi. J’ai le cour bon que voulez vous. Ca me joue des tours mais ce n’est pas grave tant que je n’ai pas la tête sous leur guillotine.

Surtout ceux ou celles qui manigancent en secret pour me noyer, pour m’étouffer mais bon, après tout, c’est un métier d’étrangler les anciens amis juifs. Mais bon, le bon roseau ne plie jamais sous le typhon.

Je pense à celle dont j’ai pris la défense autrefois parce qu’elle fut bannie mais bon la gratitude se résume à l’imparfait. Faites du bien, on vous retourne de la merde.
Faites quelque chose de grandiose et vous ne recevez pas même un remerciement
ou un compliment Ne faites rien et vous êtes bien oublié.
Ainsi est faite la nature humaine et c’est normal. On se nourrit d’ingratitude avec un peu d’huile.

Bon, je gratte. Je gagne 2€. Bis. Un autre me fait gagner 10 €, le jack pot. Je continue et là j’ai 5 tickets. Je ftile le premier en priant.

‘...Ye rabi, brass rabi mta el youd, fais moi découvrir trois télés... !’
( D ieu, je t’en prie celui des juifs.................................................... !)
‘..Je vous déjà une...Puis plus rien... !’ Je déchire et je maugrée.

Le second ticket...

‘...Ye rabi, tu sais que je suis vierge de tous les soupçons dont on m’accuse, juste trois télés, trois images, ce n’est pas trop demander hein... !’

Je gratte. Rien. Je jette.

Arrive le troisième sous mon ongle devenu noir.

‘...Ah, là, je sens D ieu que tu vas me récompenser... !’
Une télé, deux ...Puis plus rien.

Là, je panique...

‘...Ye rabbi, premièrement 10 % pour la syna de la rue Cadet, ensuite, 10% de ce qui me reste pour la fondation Harissa. Ben oui... ! Grande mistvat... ! 10 % de ce qui reste pour Meyer... Normal il est resté avec moi... ! 10 % du reste pour Tawfiq...Normal il est toujours avec moi...
10 ¨% du restant pour Braham, à cause de ses fleurs sabbatiques, il lui faut bien les entretenir....Ensuite 20 % pour mon amie Michka... ! Quoi, il y a un souci ... ? 8 % pour ma mère le reste les 2 % plus tard si elle ne m’emmerde pas... ! 4 % du reste pour Emile, bien qu’il ne me parle plus... ! 7 % à partager enfin, je ne la cite pas mais elle se reconnaitra, 5 % pour celle qui se reconnaitra aussi. 5 % pour l’italienne... ! 28 % pour mes petits enfants un peu plus 35 % , 40 % pour ma femme sinon je pars en couilles ( du moins pour ce qui me reste). 30 % pour mes enfants... ! 8 % pour mes frères. 12 % pour Maxo, alors D ieu est ce bien... ?

Là j’entends un grand orage....


‘...Ah pardon, j’ai oublié Henri, et oui Henri tu bénéficies de 3 % à cause que....Bon... !’

L’orage fait place au soleil. Je reprends...Et là, je gratte et RIEN.

Donc, je me dis que j’ai oublié quelqu’un. Je réfléchis.

‘...Ah oui, bien sur, écoutes D ieu, moi, je me contenterais de 9 % ... !’

L’orage revient et le quatrième ticket ne me donne rien

Je suis découragé mais pas accablé.
Je revois mes pronostics.

‘...Tu penses que je dois donner plus à la syna.... ?’ Le soleil revient.

‘...Ah bien sur j’ai oublié Rose... ! ROOOOOSE... ? Tu as 11 % de ce qui reste... ! OKKKK... ??? Une petite voix venue d’Israël...’...Oui.... !’ ‘ ...Ok... !’

Je gratte le premier éventail. Rien.

J’envoie de grandes prières le psaume 135 puis le 124. 12. 15. Tous.

Là, une éclaircie. ‘ ...Ah c’est bon signe... !’ Deux télés au grattage du second éventail.

J’ajoute la minha. Il ne me reste plus que le dernier volet. Je me mets à pleurer.

‘..D ieu mon dernier éventail, ma dernière chance, hein D ieu tu ne vas pas me laisser travailler ce matin, j’ai tant envie d’annoncer à mon frère que je ne travaille pas ce matin de bonheur parce que j’ai gagné et surtout à ma mère, elle sera bien contente et les amis, je leur annoncerais ce soir mon gain ... ! Hein... ?’

Je fais Arbit. Je continue en faisant une baracha, puis un passouk de mon crue en judéo, je fonds en larmes, j’implore...’ Je gratte et là je vois une télé... ! Merci mon D ieu, je m’en contenterais mais si tu pouvais infléchir le cours de ce billet hein... ?’

Là, une seconde télé apparaît et le soleil se fait plus resplendissant, une auréole vient se poser sur ma tête... ! Je sens que je vais gagner...L’émotion est trop forte, je ne peux la contenir.

‘.... Meyer, c’est moi... !’ ‘...Qu’est ce qui t’arrives Albert... ?’ ‘ Je sens que je vais gagner une troisième télé... ! Et tu as 20 % sur mon gain... !’ ‘...Attends, j’arrive alors, parce que je ne veux en aucun cas rater cet événement.. !’ ‘...Je vais commencer Meyer, prie pour moi... !’ ‘..Je te fais un Kidouch... ?’ ‘...Oui fais ce que tu veux mais nous ne sommes pas vendredi soir enfin... ?’ ‘...Un kidouch est annonciateur de bonnes choses... !’
‘ Ok, fais le et j’attends que tu termines... !’ ‘...Yom achichiIIIII.. !’ ‘....Je sens que cela va marcher... !’ ‘... Ajoute une sortie de shabath... !’ ‘...Ok... !’ ‘...Shabat est sorti... ?’ ‘...Oui... !’
...Et moi je suis rentré dans le désespoir... ! Y A RIEN MEYER....RIEN... ! Tu aurais du faire une montée au seffer... ! Personne n’aura rien... !’...’...Albert tu es bien au moins.... ?’
‘...Non Meyer pas du tout... ! J’ai une grande NAUSEE... !
Re: LE PTB ET MOI.
24 juin 2008, 02:51
Echbiqom thayertou kolkom. A sbah el fetah.
Qu'est ce que vous avez à être remuè en ce matin béni.

Bon je vous envoie un JOE COKER.
Je vais faire un strip tease avec mes tripes.
Vous dévoiler mes fesses. Et mon corps d'Appollon genre coquille ST JACQUES.

Re: LE PTB ET MOI.
24 juin 2008, 03:32
Malgré tout ce qu’on a pu dire et écrire sur moi de méchant et de mauvais dans le machin, je suis et reste toujours HLOU selon l’expression de celle qui a fui en laissant aux autres le soin de travailler pour elle. Un peu comme les patronnes pas les matrones.

Oui, je suis toujours DOUX. On ne peut pas me haïr ni me détester.
On ne peut que m’AIMER contre vents et marrés.

Je suis FELFEL HLOU. Dés fois HAR. Piquant.
Je ne laisse personne insensible sauf les sans cœur. Ceux et celles qui n’ont pas de vrais sentiments. Ou de faux sentiments.

Ici, au risque de me répéter, je fais du spectacle alors qu’ailleurs on se goinfre de brioches beurrées, de lait rance et de pain mie rassis. Depuis, j’ai horreur des brioches et des petits déjeuners. Passe encore pour ces mensonges car ces petits cakes et autres petites gourmandises ne sont que PIPO PIPO PIPOOOOOOOOOOOOOOOO. Il n’y a rien de tout cela sauf que des photos- copiés de petits déjeuners en images qui ne se nourrissent même pas les mouches.

Je suis certain que si un jour vous êtes invités chez l’une d’elle, vous serez servi d’un bol d’eau chaude avec une ou deux mies de pain datant du 16 iéme siècle.
Mensonge sur toute la table, ourass khelti MESSAOUDA.

Et puis ces vieillottes qui se dorent au soleil sur des bouées. OLALALALA comme dirait ma petit Léna... C’est quoi cela. Hein... ? Genre CHOUFFOUNI YE NECH... ! Mais qu’on ne s’y trompe pas. Et les robes de soirèes et les mousselines et les talons hauts et vas y que j’y ajoute du fond de teint et vas y que je me farde et vas y que je me parfume et vas y que je m’embellie et vas y vas za... !’

La vérité je préfère mon PTB poussiéreux que cet étalage de frisettes.
Désolé,vous ne pouvez pas répondre à cette discussion, elle est fermée.





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