LE PTB ET MOI.

Un peu sage.yandi el mard mta el chbouqi. Hacheq.

'...constater combien les noirs sont racistes -réaction de retour revanchard naturelle- mais la n'est pas le problème....


Traiter les noirs de racistes ???? Quelle logique. Moi qui travaille avec eux depuis 20 ans.

Je reviens sur cette connerie.

Donc où j’apprends que les noirs sont racistes.
Bizarre que l’on laisse passer cela dans une rubrique qui se veut plaisante mais qui au fond laisse libre cours à certaines pensées médiévales.

Dany le rouge avec son air genre plaisant nous impose une pensée qui va à contre courant avec nos valeurs. A contre sens. Mais qu’elle mouche l’a donc piquée pour blesser une dame ou une jeune fille africaine si tant est qu’elle le soit. Car nous avons eu affaire ici et ailleurs à des internautes qui usent sans complexes de divers pseudos.
Pas moi. Je ne me cache pas sous le masque de l’oprobre.

MADAME LANEGRESSE je peux aussi affirmer sans complaisance que nous avons aussi nos juifs racistes. Oui et même beaucoup plus nombreux qu’on le pense.

Vous êtes entrée dans une rubrique avec beaucoup de finesse la seule chose que je vous reproche et d’avoir déclarée vous convertir. Et bien vous voilà servie. Convertissez-vous,vous trouverez toujours parmi nous des femmes ou des hommes qui pointeront du doigt votre couleur de peau.Juive ou pas.

Je travaille à Barbes avec les gens de couleur. Ignorant ainsi toute les autres races.
Et je suis fier de travailler avec des gens gentils, chaleureux, ouverts, plaisants, polis aimables aimant leur foi et pacifiques. Et croyez moi vous faites honneur à votre race.
Que vous restiez ou partez là n’est pas le problème.
Ce n’est pas vous qui devriez fuir mais ce Dany sanguinaire tants ses propos soulèvent l’indignation de bon nombre d’entre nous et je ne mastique pas mes mots.

Bien à vous.

Hammamet le 9/08/2008.

Récit.


Dans la culture traditionnelle judéo-arabe tunisienne, les maximes et les proverbes tiennent une place importante.
Dans la plupart des conversations dans ce parler, nos parents, pour appuyer leur conviction, terminaient souvent leurs proses par une maxime, un proverbe en parabole.

C’est le mauvais comportement dans ce récit d’une épouse qui permet d’avancer ce qui va suivre.
Et le comportement de l’époux aussi qui va alimenter les faits.




‘...Lech’qoun tha’mar ou tgha’bar ye mart lââ’ma…?


Pour qui te maquilles- tu Ô toi l’épouse de l’aveugle... ?

Il faut entendre par le mot aveugle non par non voyant mais quelqu’un qui a les yeux brodés par la passion et qui ne se rend plus compte des mauvais agissements de son épouse.

Il est très courant chez nous, du moins autrefois de s’entendre dire par les parents cette phrase

‘...CHEHRETOU... !’ OU CHEHERA ... !’Elle l’a ensorcelée où il la ensorcelé... !’. Disons que cela est un prétexte pour donner une excuse à ce fils ou fille qui, sous le coup de l’amour ne discerne plus rien.

Suivront...

'...BECH MET RAJ LEQ YE MRÂÂ...!'
'...TEMECHI CHERJRE ELLI MADRABACH EL RIH...!'
'...NAR EL YAITA FI HALQ EL OUED...!'
'...MOUMOU ATTIA...!'
'...RENCONTRE IMPREVUE...!'

Etc...

4 VALETS MAIS CAPO.



Camus, Freddyd et Vivi el diavolo sont assis sur la terrasse d’un café à Sfax. Face mer.
Ils attendent un quatrième larron pour jouer aux cartes.
Breitou le quatrième larron, un couffin à la main, passe devant eux.

‘...Ye Breitou... ! Ye BreitouUUUUUUUU... !’ Camus.

Breitou s’arrête les toise puis...

‘...Mou labech... ?’ (Qu’est ce qu’il y a... ?’)
‘...I khoss’na ouhed bech en mech’qiou el carta... !’
(Nous sommes à la recherché d’un quatrième joueur pour une partie de belotte.. .!)
‘...Khe’mem’tou ââliya melle... ?’ ( Vous avez pense à moi alors... ?’)
Yandi él ftour mta el jmaya, fél koffa ou marti tes’tenna fiyè.... !’
(‘J’ai dans mon couffin les victuailles pour le déjeuner, et ma femme m’attend... !)
‘...Breitou, ye baba, on ne va pas s’éterniser juste deux parties pour le kif... !’

Breitou est un peu bu.

‘...Mnih, el ftour il sténa... !’(Le déjeuner attendra... !)

Il s’assoit devant Vivi. Son compagnon.

Les cartes sont tirées.

‘...Mechqi yé Breitou... !’ (Mélange....)
‘...Koss ye Camus... !’ (Coupe... !)
‘...Kassit... !’ (J’ai coupé... !)
‘...El labé bel ghmij oulle bléch... ?’ (La partie se joue avec des signes ou pas... ?) Le larron.
‘...Le bléchi ghmij... !’ Camus.
‘...Melle qoli allaish oukhouq yel‘yab bssaqui taht el midéh... ?’
( ...Alors dis-moi pourquoi ton frère te fait des touches avec son pied... ?’)
‘...Lé, edeq qayad i mélech fél saq el taou’la... !’
(...Non, il caresse le pied de la table... !)

Les cartes sont distribuées.

Breitou et son ami Vivi perdent la première partie.
L’ardoise est retournée.
La seconde partie commence.

‘...Vivi, louqen en qollok elli el ftour bech i tahraq... !’
(‘...Vivi si je te dis que le déjeuner va bruler, tu me dis quoi... ?’ (Sous entendu que nous allons être mis capo.)
‘...En qoloq elli yandi zouz houtét fi yedi... !’
(Je te dis que j’ai en main deux beaux poissons... !) (Sous entendus deux valets)
‘...On a dit sans signes alors Breitou, tu triches... ?’ Freddyb.
‘...Pas du tout enfin, je suis en droit de parler de poissons quand même... !’

La seconde partie tourne à l’avantage de Breitou et de Vivi.
Breitou sous le coup de l’alcool s’emmêle les cartes.
Voilà qu’en ouvrant son pli quatre valets lui sourit. Soit une annonce de 200 points.

‘...Ye Vivi, taref euchkoun jeni el bereEEEh.. ?’
(‘ Eh Vivi sais tu qui est venu me rendre visite hier soir... ?’
‘...Aâlli smat en dalli Boukarra ou arba klibet... !’
(‘... D’après ce que j’ai entendu, Boccara et ses quatre petits chiots... !’)

Contre toute attente, Breitou et son compagnon Vivi sont mis capos malgré les 4 valets. Chose impossible dans la belotte.

Breitou tout énerve et ne comprenant rien à l’embrouille se lève et lance à leur adresse...

‘...Brabi ye jmaya sfaxia, kifféch rabqom, b’yarba moujiret nejjem netkhol qabout... ?’
(...Dites moi vous, bande de sfaxiens, comment suis-je rentré capo avec mes quatre valets... ?’)
‘...Lejjem el boukha lââbet fi blasteq... !’ Vivi.
(Ca doit être la Boukha qui a joué à ta place.. !)

HOMMAGE A LA FAMILLE BOCCARA.




Aux Boccara, qu’ils trouvent ici toute notre reconnaissance pour avoir fait à notre égard, à cette époque lointaine, le geste de solidarité. 50 Dinars 1958. Madame Antoinette Boccara, que D.ieu repose son âme, nous a prêté cette somme alors que ma famille rencontrait des difficultés financières. Les Boccara sont d’origine ‘Grènéh’( Livournais). Le papa, Gilbert, un monsieur à principes tenait sa maisonnée avec rigueur et autorité. Mme Boccara, une épouse hors paire imposait par sa gentillesse. Une vraie maîtresse femme. Aldo, Marco, Mona, Jean-Jean et Pierrot ..des enfants et des hommes merveilleux, sportifs pour trois d’entre eux…diplômés et ayant accédés à des postes honorifiques. Jean-Jean le quatrième de la ligné rata sa scolarité. L’O.R.T.( L’Organisation Reconstruction du Travail = un centre d’apprentissage) l’accueilla. Il en fit des gorges chaudes pour la bonne raison que cette nouvelle école n’avait pas bonne réputation dans son esprit. Il fût choisi quelques années plus tard parmi les 6 partants pour Genève. Il obtint son diplôme d’ingénieur.. Pierrot eut un parcours sans faute en volley. Nous fîmes partie du même contingent sportif L’U.S.G/ C/S/G/. Un grand passeur en volley. Une fière chandelle qui brilla sur toutes les terres battues et les rectangles sablonneux de notre plage. Nous avons trébuché ensemble, tout petit, sur les carreaux cabossés de notre palier. Nous avons échangé nos premiers ballons (gonflés avec nos expirations) à travers une corde tendue, entre deux barreaux de fenêtres, donnant sur cour.
Son père d’une voix autoritaire….
‘Pierrot.. ? Pierrot… ? …alors …c’est pas fini…c’est l’heure du repas… ?’
Un peu plus tard……
‘Comment… ? Pierrot… ? Il fait ses devoirs… ! il ne faut pas le déranger… !…Reviens plus tard…. !’
Un peu plus tard….
‘Monsieur Boccara… !
‘Mais dis-moi toi… ! tu n’as pas de devoirs…. ?…il dort…. !
Parfois quand ses parents s’absentaient, je m’introduisais furtivement, le cœur craintif, dans la petite chambre donnant sur le balcon pour tapoter sur le piano….
La grand-mère Lulu……’ Pierrot… ? …Pierrot… ? c’est quoi ce charabia…., et puis c’est pas l’heure de jouer…’
Je fermais rapidement le clavier de peur qu’il soit réprimandé.
Leur maison, tenue impeccablement, sentait la lavande alors que la nôtre sentait la ‘Gnaouiè’ ( ragoût de gombos). Des cadres d’époque ornaient les murs. Une ancienne horloge avec coucou, accrochée au mur, marquait l’heure des repas sacrés.
Moi……….’ Monsieur Boccara…. ! Pierrot est là… ?’
Lui…………’Mais…je ne comprends pas …tu es toujours dehors. ? ...tu ne fais jamais de sieste.. ?’
Bèlyafié yal sieste.
Ces interventions ne supportaient aucune remarque. Mon ami était minuté comme les repas durant sa tendre enfance. Plus tard, il s’envola jusqu’au terrain du Charbonnier.

MONSIEUR BREITOU,

Effectivement ce n'était pas très brillant de la part de Dany, de généraliser au sujet du racisme de la race noire.

C'est surtout le ton agressif a mon égard qui m'a offusqué, je n’ai même pas eu droit à des excuses de sa part ou a quelconque sentiment de regret.

Il s’est contenté d’approuver la délicate réponse de la chère GIRELLE qui m’était adressée, venant à son secours, en constatent l’énorme maladresse qu’il a commise.

J’aime ce que vous écrivez, et j’apprécie votre généreuse passion au sujet de ma race.

Merci Monsieur Albert

LANEGRESSE

chere kahlousha (noire en arabe) soyez la bienvenue parmi nous, avec notre frere biber(breitou)vous n'allez pas vous ennuier.
d'ailleurs, voici une chanson de bienvenue:

kahla kahla bint 'ammi (noire noire fille de mon oncle)
hilwa hilwa min demmi ( douceur douceur de mon sang)

kahla kahla soudaniya (noire noire soudanaise)

haya bousini bousini ( embrasse moi embrasse moi)

hotti sedrek 'ala sedri (mets ta poitrine sur la mienne)

kahla kahla bin 'ammi ect....

marhaba ! (bienvenue)
tawfiq el hindi.

MADAME LANEGRESSE,

Comme votre langue est de miel, comme vos mots sont délicats, que vous êtes jolie si vous aviez un fromage entre les dents, je mordrais dedans avec grande joie. Je sens déja ce parfum exquis qui embaume vos lévres.
Ah, je sens que je vais m'entendre avec vous quitte à noircir ma peau bronzèe.

Nous allons vous et moi nous entendre à merveille car votre couleur m'a toujours inspirée et pour une fois qu'une siréne noire rentre chez nous, je sens déja quelque chose vriller en moi.

Votre présence ici illumine ce petit espace si sombre.
Il y a en moi comme un petit sentiment qui prend sa source au mont Gerbier de mon Jonc.

Tant de poémes je vais composer pour vous lorsque je rentrerai de mon boulot.

Quel bonheur ma chére et belle grâce.
n'auriez vous pas une jolie photo m^me écornèe de vous afin que je puisse reposer mes joues sur votre......Faciés...? Même une vieille photo..!

-Ye Tawfiq, ta chanson est une merveille, un kif, vraiment quel talent.
En dali bech nedrebella el youd ye khouyebél chefout.
Je crois que je vais gratter mon instrument de musique avec une aiguille
à brik.

Honoroble dame LANEGRESSE.
Laissez-moi chanter avec allégresse
Votre doux pseudo plein de délicatesse.

Pardonnez ma maladresse
Si je vous confie avec justesse
Que vous êtes devenue prêtresse
Dans ma rubrique qui sans cesse
Ne parle de tmeniq avec adresse.

Un sentiment noble sans bassesse
Fait frémir mon cœur qui se blesse
Par tant de mauvais mots.
A vous lire, vos mots guérissent mes maux.
Et l’émoi qui est en moi me surprend.

Un frisson parcourt mon être
Depuis l’instant où votre plume
Si belle, si enchanteresse m’a transpercé le cœur.

Je n’ose m’épancher plus longtemps
Car cette pudeur m’étreint tant
Mais vous avez compris combien manant
Je suis en vous abordant de pareilles façons.

Ebène bois précieux que vous êtes, faites sonner en moi
Votre douce voix si suave, si douce que je l’imagine ma foi
Si tendre à mes ouïes qui jouissent par tant de bonheur.

Je vous attends pour vous lire avec ravissement.

Merci pour votre belle introduction ici.
Pénétrez ce lieu saint sans hésitation.
Charmez-moi, Madame, charmez-moi.
Vous ne le regretterez point,
Vous serez pleine d’attentions.

Je sens déjà monter en moi
Ce musc qui vous embaumera.

Je vous présenterai mes jeunes amis
D’ici, des compagnons charmants.
Croyez madame en ma sincère affection.