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LE PTB ET MOI.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI.
21 janvier 2008, 13:05
AU THEATRE CE SOIR.


Paris le 22/01/2008.

Tous les événements et faits cités dans cette nouvelle ainsi que les noms de famille sont imaginaires.
Cette nouvelle n’appartient à aucune oeuvre connue à ce jour.

Dans les principaux rôles...

Maurice Azria................Le papa Chouchan......48 ans. Employé boucher.
Marguerite Nataf................La maman M’Tira......28 ans. Femme au foyer.
Les enfants.

Joëlle Sarfati................La fille aînée H’nina....16 ans.
Aron Bismuth..............le cadet ...................... 14 ans. Ecolier.
Jean Yaiche................le troisième.................12 ans. Ecolier.
Salem Bouzaïane..........Le quatrième...............10 ans. Ecolier.
Fortuné Assous...............La cinquième............. 8 ans. Ecolière.
Jean Baptiste Norman.......Le sixième.....................6 ans. Ecolier.
François Camelliéri............Le septième...................4 ans. A la maison.
Julien Corcos.................Le huitième...................2 ans. A la maison.




‘...Ou qadech me sba’yat mssé’quen ââlakhater zouaou’la, ouldiém haq’mou ââli’yem béch i ââr’chou ââla khater el flouss.... ! Ye h’nin... ! Ma réjel lé zghir le cheïbe...!'

( Et combien de jeunes filles vierges, honnêtes mais de situation pauvre ont vu leurs parents les obliger à prendre époux avec un homme ni trop jeune ni trop vieux, à un age adolescent et les contraindre ainsi à se marier pour de l’argent... ! Le doux... !’

Et combien de chagrin accumulé en silence et enduré par ces pauvres jeunes filles de maison, autrefois, que l’on vouaient au mariage forcé pour embellir des situations familiales proches de la mendicité... !

Et combien se sont t’elles tues....? Acceptant le destin qu'on leur assignait.

Elles ont baissé la tête pour ne pas offenser un père ou une mère et ont accepté ce contrat, cet état de fait, établi sans amour, sans leur consentement... ! Contre leur gré... !

Une obéissance aveugle qui menait parfois au désespoir.

H’Nina.



En gestation.
Re: LE PTB ET MOI.
22 janvier 2008, 03:47


CHANSON DE '...H'nina...!'

H’nina hlouè ou mess’rara.
Chkhi’fè ou ââ’qla.
H’nina, bne’ye mssaou’ba,
Rihet él yas’mina
Aï’che bahda kherba
Mta Oukella.

Oueldeye zouaw’lla.

Hoq’mou béch te’khed rajel
Aâl flouch ye hnen.
Chaffou me’jele yeq’ber
Mta bne’yét’ém, arroussa jdidè.

Iye qolla m’khech’ba
Ma rdat me’ghir hob
Te’khed rajel merkenti aqbar mena.
Nâr mta lââroussia, hok’met alla rouha.


H’nina la douce et charmante
Sensible et sage
H’nina, la jeune fille rangée
A l’odeur du jasmin
Vit pas loin d’un dépôt de détritus.
Dans une Oukella.
Ses parents sont très pauvres.

Ces parents ont jugé qu’elle devait se marier
Pour de l’argent, mon doux argent.
Ils ont vu la chance grandir
De leur fille, jeune mariée
Mais elle toute retournée
N’a pas accepté cela sans amour.
Prendre un homme riche plus âgé qu’elle.

Le jour de ces noces, elle a jugé autrement.

Nouvelle terminèe.
Re: LE PTB ET MOI.
22 janvier 2008, 04:15


Breitou
Quand tout l'monde dort tranquille
Dans les cafè salon des dates
On voit deux zonardes
Descendre sur la ville
L’une avec une viole et l’autre sans
Le soir dans le parking ?
Qui met l'feu aux chaises longues ?
Toujours les deux zonardes
Alors...
C'est la panique dans le café
Quand elles arrivent au salon

Michka...

Quand on arrive au salon
Tout le monde vient vers nous
On a l'air serein et malin
Et on ne fait pas peur à voir
Comme ces deux zonardes en haillons...
Ça fait rire les clients
Mais quand ils voient de la mayonnaise
Sur nos lames de rasoirs, ils nous embrassent.

Michka et Breitou hlou.

Ça fait...
Comme un éclair dans le brouillard
Quand on arrive en ville

Nous
Tout c'qu'on veut c'est être heureux
Être heureux avant d'être emmerdès
On n'a pas l'temps d'attendre d'avoir trente ans
Nous
Tout c'qu'on veut c'est être heureux
Être heureux avant d'être emmerdès.
On prend tout c'qu'on peut prend en attendant
Que ces deux zonardes foutent le camp.

Breitou.

Quand on arrive au salon
Ils arrivent de toutes parts
On vit dans des pavillons
On loue des hangars..

OauiIIIs...

Michka et Breitou

Le jour on est tranquille
On se fait remarquer
Le soir on met nos manteaux
Et on frappe les deux zonardes
Alors...
Préparez-vous pour la bagarre
Quand on arrive en ville

Michka..

Quand la ville souterraine
Est plongée dans le noir
Les gens qui s'y promènent
Ressortent comme des fêtards.

Breitou..

On agite nos mobiles
Ça vous parait bizarre
C'est p't'êt' qu'on est débile

Michka et Breitou.

C'est p't'êt' par grand espoir
Du moins
De voir ces deux conards quitter
La place..
Quand on arrive en ville

Michka

Quand viendra l'an 3000
On n'aura plus vingt ans
Mais on sera toujours là...
Jaco... !!

Michka et Breitou

Si on nvit pas maintenant
Demain il sera trop tard

Michka

Qu'est-ce qu'on va faire ce soir?


Breitou.

On va préparer du hlalem..

Michka et Breitou.

Si vous allez bouffer
Ne rentrez pas trop tard
De peur...
Qu'on pique vos Jaguars...
Qu’on pisse sur vos rideaux
Qu’on chie sur vos trottoirs

C'est la panique chez les zonards
Quand on arrive au salon... !!!

Quand on arrive en ville
Préparez-vous pour la bagarre
Quand on arrive au salon
Quand on arrive au salon
Quand on arrive au salon...

Allez viens Michka on va fumer un joint COMMITTE...


Pacs e salute..
Re: LE PTB ET MOI.
22 janvier 2008, 13:02
DANS LE PROCHAIN RECIT '..H'Nina....!'


'...Elle ( H'nina) fut remarquée par le propriétaire de L’Oukalla, donc de la ‘maison’ Azria, si on peut appeler cela maison, par Monsieur Gabison, un homme de 53 ans, célibataire mais généreux.
Un homme pieux mais que la nature n’a pas avantagé. Il était court sur ces jambes arquées.
Un gros visage bien enrobé.

Ill avait surtout au coin de son nez une ‘Dalloula’. Une verrue rouge sang qui venait alourdir ses joues. Un décor ingrat dont seule la nature en connaît le mystère.
Quelques beaux avantages à certains, la laideur à d’autres. Sans aucune explication car il ni en a pas. On ne rend pas des comptes à la nature, on l’a subit sans hausser le ton.

La révolution pour un faciès mal fait n’a jamais eu lieu.
Et ne s’est jamais produite.

Grâce à D ieu, aujourd’hui, certains cas de figure et de corps peuvent être rattrapés si on y met le pactole. L’homme scientifique a su prendre la place du seigneur, le déchargeant ainsi d’une lourde tache.

De nos jours, dans ce monde de progrès chirurgicaux, le bistouri et le laser ont de très beaux jours pour les apollons et les z’apolines dans la détresse qui décident de se rafistoler tout, pour cause de rides à 75 ans, pour râper une culotte de cheval à 80 ans, alors qu’elles ne savent pas monter un canasson, raboter un menton disgracieux, gonfler les seins par des procédés douteux à 76 ans, alors qu’elles sont grands-mères, couper un bout de chair apparu lors d’une soirée couscous partie et zebi et j’en passe sur les délires de certaines femmes pour qui le miroir et le hammam rendent un verdict sans appel.

Et dans la plupart des cas, elles adorent monter sur le brancard pour rien, rien que pour se dire en elles mêmes ‘...Pourquoi pas moiIIIII.... ! Ahhhhh... ? Qenti tssaoubet bel chirourgie esthéticienne... ? (Ma belle fille s’est arrangèe grâce à la ‘chirourgie’...)
Elles sont mêmes prêtes à payer gros rien que pour entendre leur médecin leur dire...

‘...Je ne vois pas ce que je dois amputer... ! Madame... !’
‘...Amputer tout.... !’

El yar ou choue n’ont plus court aujourd’hui. (La honte et le manque de pudeur... !’
Ce qui compte c’est le look.

L’image que TITA et Titine de l’ancien quartier de BELLEVILE, immigrées à DAUMESNIL, veulent se donner pour les gens, les amis et la famille.
Paraître, oui paraître sans comparaître rafistolées.
Et vas y la seringue dans les fesses, et vas y le rabotage du nez et vas y le ftilling pardon le lifting et vas y les anneaux et les barres parallèles. Avec au final un changement total de la devanture de la pachyderme bien en chair qui laisse souvent des séquelles.

Mais ce n’est pas pour autant que l’on ne se refait pas.
Autant vous l’avouer puisque je suis partie prenante, je me suis fais une chirurgie esthétique

Savez où ???? Mon zizi a retrouvé sa longueur, sa grandeur grâce à un morceau de plastic introduit dans ma verge mais là où cela ne va pas c’est que lorsque je m’assoie, le plastic sort de sa braguette devant tout le monde et me voilà obligè de rendre des comptes à ces curieux qui n’osent pas m’interroger sur ce morceau...Alors je leurs réponds, pour satisfaire leur curiosité ma saine, ‘...Que c’est un OS A MOELLE ... KASBA... ! Qui est resté coincé là depuis vendredi soir... !’ Sans rentrer dans les détails.

A suivre...

Et de vieilles carlingues reprises, j'en connais pas mal et pas très loin d'ici. Ce n'est pas la rançon du bonheur mais celle de la connerie envellopèe de bcp de charme et de trallalals.
De la poudre aux yeux pour ceux qui sont borgnes.
Sans compter la surenchére bien sure et la jalousie sans bornes aussi.
Re: LE PTB ET MOI.
23 janvier 2008, 14:00
ITINERAIRE D UN JUIF GOULETTOIS EN PLEIN DESARROI.


Ye Monsieur Jacquot lââziz,

Enti tqoul ( toi tu dis) si nous avions eu pareilles histoires... ? Bien sur que nous avons eu pareilles histoires mais dans des situations différentes. Ce qui n’enlève rien aux problèmes.

J’avais 22 ans à cette époque, teint bronzè, pantalon grenat cotellè, look d'enfer,lunette RAYBAN, jasmin aux oreilles, verre de boukha aux lévres,coudes accoudès au comptoir, cigarette au bec, parfum EAU SAUVAGE.... Et voilà qu’un soir, je rencontre une jeune fille dans une boite de nuit fort connue à l’époque L’Olivier Rouge du coté de Sidi Bou Said.

Elle avait 17 ans, vierge de tout, ce qui à l'époque était rare, un joli minois et surtout elle avait les cheveux courts. J’adore les cheveux coupés courts.
Elle habitait Marseille.

Bref, tout le mois d’Août fut un mois de rencontres et de confidences.
On a flirtait au bout de deux semaines dans sa terrasse sous l’œil de la lune.
Le reste est venu après sous l’oeil de personne.

Durant ses vacances là, elle logeait chez une tante du coté de Kherredine. En été et en hiver à Tunis.

Quand vient la fin de l'étè...§§§§

ITINERAIRE D UN JUIF GOULETTOIS EN PLEIN DESARROI.

Ye Jacquot lââziz,

Enti tqoul ( toi tu dis) si nous avions eu pareille histoire... ? Bien sur que nous avons eu pareil histoire dans des situations différentes ce qui n’enlève rien aux problèmes.

J’avais 22 ans et voilà qu’un soir, je rencontre une jeune fille dans une boite de nuit fort connue à l’époque L’Olivier Rouge du coté de Sidi Bou Said. Elle avait 17 ans, un joli minois et surtout elle avait les cheveux courts. J’adore les cheveux coupés courts.
Elle habitait Marseille.

Bref, tout le mois d’Août fut un mois de rencontres et de confidences.
On a flirtait dans sa terrasse sous l’œil de la lune.
Le reste est venu après sous l’oeil de personne.




Durant ses vacances, elle logeait chez une tante
du coté de Kherredine. En été et en hiver à Tunis.
Nous avons donc, après son départ, entretenu une correspondance assidue.
3 lettres par semaine sans compter les nombreux coups de fil.

Les vacances d’hiver arrivent et elle revient me voir.
Ainsi que pour les vacances de Pâques.
Nous étions tombés amoureux l’un de l’autre.
Elle me dévoila dés le début que son père est un Lévy (nom de famille changé) et que sa maman est catholique. Mais lorsqu’on aime on ne fait pas attention à ce genre de choses.

Voilà qu’un jour maman ouvre mon courrier. Et bien sur, elle lit le contenu de la lettre.

‘ ...Echqoun el massoukAAAAa ehdi... ?’ D’emblée. (Qui est cette amoureuse là. ???)
‘...Je l’aime et je veux l’épouser... ! Aussi... !’
‘...Krah mebin termiq ou theb tya’réch zede.... ?’ ( Tu as de la merde aux fesses et tu veux te marier en plus... !’)
‘...Oui je l’aime et personne ne viendra m’emmerder.... !’

Mon papa z’al, coupa la conversation qui allait tourner au vinaigre.

Mais maman toujours sur des charbons ardents, me harcelait pour savoir un peu plus sur la jeune fille. Elle délégua un de mes frères qui habitait sur place à Marseille, pour faire son enquête.
Elle n’a rien pu obtenir parce que personne sauf moi, ne connaissait son adresse.
Choux blanc.

Notre relation durait jusqu’au jour où ma mère apprit qu’elle n’était pas juive.
Sa tante avait vendu la mèche à une voisine qui connaissait très bien ma mère.
Le début de mon calvaire allait commencer.
Harcèlement, propos offensants, moquerie bref tout y passa.

‘...Iye oule ehnè... !’ Elle ou moi.
‘...Iye..... !’
‘...Ahhhhhhh ...AHHHHHHHHHHHHHHHHHH....... ! Rabiteq, yatitèq demi, met alla kha’treq ou toue’jeb’bni ehqe bahda khoueteq ???? Bech EN MOUTTTTTTTT..... ! ( je t’ai élevé, donne mon sang ( 25 cl époque 1945), je suis morte pour toi, et tu me réponds ainsi.... ? Je vaiIIIS MOUUUUUUUU...RIRRRRRRRE.... !’
‘...Meurt... !’ Lorsqu’on aime, on voudrait que nos ‘ennemis’ meurent. Du moins tous ceux qui voient mal pareille union rien que pour avoir la voie libre.

Entre temps, ma meuf était là, pour passer son mois d’Aout.
Mais, passer un mois sous les feux des remarques désobligeantes et acerbes, c’est passer un mois en enfer, avec maman.

‘...Mais c’est une Levy maman... !’
‘...LèEEEE.... ! El borma baranyaAAAA... !’ La marmite est étrangère, sous entendu que le ventre de la maman est taref donc pas juif.
-‘...Mais zebou youdi ye Maaaa.... ?’
-‘...Il ne compte pas... !’

De guerre lasse, je cherchais un stratagème pour que ma famille puisse la voir.
Ma meuf était devenu entre temps coiffeuse diplomèe. Deux mois plus tard, son papa lui offrait son salon de coiffure...

A suivre.... Ye Monsieur Jacquot....




Re: LE PTB ET MOI.
24 janvier 2008, 11:35
Michkou, toi qui aime la MININA...Te voilà servie...


RECETTE DE LA MININA DE TATA SUZANNE
envoyé par AZRAIIN


-Juste une question quel TON tu préfères pour le costume de la MININA..???
Re: LE PTB ET MOI.
24 janvier 2008, 14:58
on dirait ma tante sakina,comme deux goutes d'eau.et en plus la meme voix.
Re: LE PTB ET MOI.
26 janvier 2008, 12:23
Re: LE PTB ET MOI.
26 janvier 2008, 12:45
Re: LE PTB ET MOI.
27 janvier 2008, 04:12
DANS '...H'NINA...!!'

La dérnière des nouvelles terminèes de SIR ABRAHAM DE SIMIONAT....

'...Chez les Azria, le mot confort n’existait pas.

La pauvreté était partout, omniprésente mais jamais Ô grand jamais, un gémissement ou une complainte n’est sortie de la bouche de chez ces gens là.

Pauvres, certes mais dignes et respectables. Honnêtes. Ordinaires.

N’est ce pas l’ordinaire qui fait parfois de ces braves gens leur richesse... ?????
La richesse ne peut tout.
Elle calcule souvent alors que la modestie et la pauvreté ne calculent rien.
Elles sont générosités.
On apprécie souvent l’humble que le richard. On trouve plus à rire en compagnie d’un ordinaire qu’en présence d’un extraordinaire. N’est ce pas là l’essence même de la plus belle vertu qui soit.... ?
La particule n’est qu’après tout qu’une virgule, un tiret de l’histoire généalogique, donc rien que des signes parmi les signes...!

A suivre....
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