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LE PTB ET MOI.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI.
10 février 2009, 03:04

Mesdames, Messieurs,

Je suis chargé par le grand boss de vous communiquer ceci.
Monsieur Albert va produire un film don le titre est

'...SUR L'ILE DE LA SENSATION...!

Il vous invite donc à prendre vos dispositions pour un long voyage qui vous conduira sur cet ilot perdu dans le pacifique

'...KFEO KFEO...!'

Le tournage durera trois semaines et bien sur, il a pensé à vous comme artistes.

La liste des acteurs et actrices sera prochainement publiée.

Merci pour votre attention.
Re: LE PTB ET MOI.
10 février 2009, 04:07




Tous les faits narrés dans ce film sont imaginaires.
Les pseudos cités font partie de la troupe BREITOUNA AND C°.

Le paquebot ‘...LE KFE DES DÉLICES...'

L’ilot.............’...KFEO KFEO... ! Perdu dans l’océan Pacifique.

Metteur en scène...... MICHKA.
Décor........................BRAHAM.
Assistants.................SUGGEST et BLATA.
1°Caméra..................CAMUS
2° Caméra.................FREDDO.
Dialogues...................ALBERT.
Scénariste.................Mon-GERMAIN.
Conseiller.................AHMED LAQNICH.
Production................CARLITA GOLDEN MEYER.
Trucages…………...FANFINA.
Électriciens...............VIVI.
Costumes.................HARISSA.COM.

Dans les rôles principaux...


MAMILI.................La cheftaine du groupe.
BRUNETTE............La première cuisinière.
JACQUIE...............La poétesse. Conteuse.
CARLITA.............. La photographe.
FANFINA..............Madame Jolie de la Provence.
TITRITE.................L’invitée.
CLEMENTINE......Madame Clem’s un dame noble.
SUZANNE.............Madame la confidente.
MAYTE..................La gardienne du feu.
SCARLETT.............La dame qui cherche les trésors.
MEYER..................L’homme des situations délicates.
BRAHAM..............Le collectionneur des fleurs.
BLATA ................. L’homme à tout faire.
DOLPHINO ..........Le jeune aventurier.
TAWFIQ............... Le porte bonheur.
POUPEE.................L’ouvreuse.
JERO…..................Le surveillant du camp.
BREITOUCHNO...L’ami des situations bizarres.

Plus ZGOUZINA, ZGOUZINETTE ET ZGOUGOU les trios indigènes de l’ile.

A suivre prochainement.
Dans une salle à désigner.
Le film est interactif.

L’ILE DE LA SENSATION.

D’après une idée originale de Albert.
Certains dialogues sont en judéo-arabe avec traduction.
Il se pourrait que des modifications soient apportées dans les rôles des acteurs.
Re: LE PTB ET MOI.
10 février 2009, 05:08
LA PRODUCTION.
LA C.G.M.






Collection privée.
Copyright.
Re: LE PTB ET MOI.
10 février 2009, 05:21
GRANDS- PARENTS.





De ma grand- mère, j’ai retenu sa sagesse.
Sa patience et son courage. C’est par elle que je tiens mon éducation principale
Alors que tout enfant je m’accrochais déjà à sa robe coincée entre ses fesses.
C’est par elle aussi que j’ai appris de tas de choses que l’école ne m’a pas appris.
Meiha z’al a attendu plus de 25 ans pour que je la mette à l’honneur parce que je n’oublie pas ma mémé.


Elle était bien plus qu’une seconde main pour nous.
Elle était partie prenante dans la famille et elle était celle qui par qui rien ne se brulait lorsque maman cuisinait. Et pour cause, maman était trop occupée par ses taches ménagères.

Elle était chez nous dés la mort de son mari Choua. Soit bien avant ma naissance.

A l’époque, les mémés maternelles habitaient généralement chez leur fille.
Les mamies paternelles beaucoup moins et pour cause d’incompatibilité de caractères avec les brus. Une malédiction repose sur leurs têtes.

La légende veut qu’une jeune fille trompait son mari et que la maman du jeune homme avait connaissance de cette union et n’avait rien dit à son fils alors D ieu dans sa colère, pour la punir promulgua un décret qui n’est pas inscrit dans les 10 commandements. Il dit cela

‘...JAMAIS TU NE T ENTENDRAS AVEC TA BELLE FILLE... ! VOUS SEREZ TOUJOURS EN BIS BIS POUR TOUTE L' ÉTERNITÉ... !

Et depuis, elles jouent au bis bis les deux. En se détestant du regard et parfois par des paroles horribles. Fin de l’épisode.

Aujourd’hui encore cette incompatibilité demeure hélas.

A cette époque les nouveaux couples, du moins au tout début, vivaient à proximité de leurs parents mais lorsque le papa décédait, en générale, la veuve avait un lit provisoire chez sa fille.

Aujourd’hui beaucoup moins.

La mamie avait surtout pour tache d élever et de garder les enfants d’où certaines familles nombreuses qui pouvaient s’adosser sur cette aide providentielle.
Elles étaient bénéfiques à plus d’un titre. Car ces charges ménagères prises en main par la vieille soulageaient grandement le couple qui pouvait s’offrir qqs sorties.

C’était le cas de Meiha qui sacrifiait sa liberté pour se transformer en gardienne de la maisonnée.

Aujourd’hui, les choses en changeaient. La mamie se déplace pour aller donner un coup de main à sa fille et cela quelque soit la distance.

J’en connais une qui fait des trajets exorbitants six mois par an, pour aider sa fille en Israël qui a des enfants en bas âges. Sa chère fille est veuve a un âge ingrat. D’autres aussi le font surement sans jamais de plaindre.

Nous, nous faisons un plaisir d’aller nos petits enfants pour les garder, les choyer, jouer, les rendre heureux et vice versa.

Je n’ai pas le sentiment de rendre service, c’est tout le contraire.
Je cours ainsi que ma femme pour aller les chercher à la crèche et les ramener à la maison quelque soit le temps ou le moment.

Je cours toute les fois que j’entends mes filles me demander ce qui n’est pas un service mais une grande faveur, celle de voir mes petits-enfants. Et écrire sur eux et pour eux me donne aussi ce sentiment et la satisfaction de les aimer encore plus fort.

Il a de celles qui hélas sans en manque de cette présence enfantine et je les comprends.
Soit la distance est trop longue soit que le vieil époux est malade et ne peut rester seul et ainsi de suite. A celles là, je compatis à leurs situations car ne pas pouvoir s’investir tant soit peu à leurs petits mioches est un grand manque d’affection pour ces derniers et pour elles.

Que peuvent-elles,t’ils, faire à cela sauf que d’entendre par moments leurs petites voix au téléphone pour enlever un peu de ‘houach’.

Ce qui est sur c’est que les mémés et les papis sont la continuation d’une longue histoire qui a débuté il y a fort longtemps et qui a pour nom

L’AMOUR POUR SES ENFANTS ET PETITS ENFANTS.

Je le chante et l’inscrit.


Re: LE PTB ET MOI.
10 février 2009, 06:29
Re: LE PTB ET MOI.
10 février 2009, 08:26
MA SOIREE D HIER.


Je ne suis pas un adepte des anniversaires.
Maman ne les marquait pas.
Non pas que cela soit un oubli mais parce que c’est comme cela.
Le sien est fête grandeur nature mais le notre passe en grandeur zéro.
Un respect à sens unique.

Depuis que je me suis marié, ma femme marque ma date de naissance.
En tête à tête et vice versa pour elle.
Puis sont venus les enfants.
Elles ont grandi et là bien sur au vu de la nouvelle compagnie, Colomba honore le jour nos dates de naissance. Cadeaux gâteaux et bougies.
Elle honorait aussi celui de mon père de son vivant.

J’y ai pris gout bien sur et depuis, on les marque.
Maman ne se rappelle de ma date de naissance que six mois après.
MaiIIIIs, loin de lui en vouloir je passe la serpillère sur son oubli, ce n’est pas bien grave.

Et puis est arrivé le site et bien sur, mes amis internautes ont relevé la date révélée dans mes textes et voilà que chaque année depuis 8 ans, Tawfiq le premier, Meyer et mes anciennes amies perdues de vue me le souhaitait avec comme le souhaiterait des frères et des sœurs.

Michka bien sur me le souhaitait sur mes mails et sur LE PTB en grand avec photos etc....

Depuis que mes deux filles se sont mariées mas deux gendres m’honorent et là, cela me fait chaud au cœur d’avoir deux fils. Oui deux fils que j’aime bcp.

Avec l’arrivée des petits -enfants, cette tradition a pris de l’ampleur et ce n’est plus mes enfants et mes gendres qui me souhaitent la formule consacrée mais aussi mes petits enfants.

Hier par exemple Sharon et Lena n’étaient pas de la fête.
Emmanuel et Rachel non plus pour cause de dodo.
Mais ce matin j’ai eu Sharon qui me dit ceci...’ ...Papi je voudrais que tu viennes me chercher pour allumer tes bougies d’anniversaire... !’ Et là je vais la prendre de sa crèche. Chez nous, ma femme lui sert des petits pois, elle raffole de la cuisine juive tunisienne, puis elle lui prépare un gâteau. Elle pose trois bougies et bien sur, d’un même souffle Sharon et moi avions éteints les trois clartés.

J’étais très ému par cela.
Puis Emmanuel m’appelle et me souhaite aussi le bon anniversaire.

Bref, donc je rentre hier soir après mon boulot et bien sur, ma femme aux petits soins me présente mon costume, cravate chaussures etc...

‘...Mais dis moi je ne vais pas à la noce Chérie... !’
‘...Noces ou pas, tu dois maintenant être chic... ! Pour tes enfants et tes gendres... !’
‘....Ah parce que je ressemble à un plouc avec un beau jean et une belle chemise.. !’
‘...Qui a dit celàAAA... !’
‘...Une ancienne amie ... !’
‘...Tu as une amie.... ? Toi... ?’
‘...Non je plaisante enfin, je te fais marcher... !’
‘...Mnih mais fais gaffe ok... ! Sinon, plus d’ordinateur... !’
‘...Oualliya je suis mort là.... !’

Je m’habille chic chic bon genre. Parfum BOSS, normale pour un patron.

Une heure plus tard, nous sonnons chez Valou.

J’ai failli me prendre le tapis à cause de la marche de la porte d’entrée qui donne sur rue.
Je fus rattrapée par mon agilité ye lahdiya.

Bisous Bisous bisous bisous etc....

Une belle table nous attendait dans un joli décor.
Nous étions Huit. 7 ans humains et un animal domestque.
Sam, Doris, Colomba, Rodolphe, le chat SAM ,Valou, moi. Et la belle mère venue d’Israël.
Mon gendre est un pur cordon bleu. Il sait faire la cuisine comme un vrai chef.
Cuisine végétarienne. Hou ââll végétarienne.
Chez cette espèce qui vivote de légumes frais, d’œufs etc... la viande et le poisson sont inexistants. Donc chieh ou nieh, sécheresse et désertification.

Moi, à mon âge brabi, je deviens végétarien chez mon gendre et en plus je dois toujours dire que c’est très bon sinon...

Donc, je m’assieds comme tout le monde et arrive le premier plat.
Un morceau de makoud végétarien servi dans un petit plat en forme de cœur.
J’avais plus envie de manger le petit plat que le makoud végétarien.
Chieh ou nieh.

‘...MMMMMMMMMMMMMMMMM...Que c’est bon, vraiment Rodolphe un vrai kf de kif...Kif qalbi el raqed ( comme mon cœur endomi, si je ne fais pas un peu l’hypocrite ma femme me donne un coup de pied de dessous la table. C’est à ce prix que je dois apprécier.)

La belle-mère avait apporté une petite bouteille de vin Yarden, une demi-bouteille pas plus, à la seconde, elle aurait payé une surtaxe faramineuse et en plus, elle était pour elle pas pour être partagée ‘...Ah si je savais j’aurai apporté un litre... !’ En une demi-heure, j’ai bu la demie bouteille, ( un petit savon fut offert comme cadeau à ma femme. Moi les bulles.) Elle était au bord de l’émotion ma femme pour cette mini savonnette mta ze.... Heureusement, que je l’ai retenue ma femme sinon elle aurait pleuré de joie toute la soirée pour cette savonnette de 5 cm sur 5. ‘...C’est le geste qui compte chérie... ! On s’en fout de la valeur... !’ Moi.

Puis arrive le second plat. Un plat serti de haricots verts bien sur et un beau morceau de pizza.
Ni thon, ni zamarra, olives sans anchois, fromage fondu dégoulinant. Bel ghassra, j’ai eu mal au ventre, deux fois. Pas une câpre, pas un pied de carpes, pas une pince de crabes, rien en AB , ye zizi. Terminaison RIEN DE ....VEGETA... !!

Voilà que, alors que je mastiquais mon bout de pizza avec délice, le portable sonne chez Doris.
Elle me dit ‘...C’est mémé Louise... !’
‘...Ah bon, mou elle n’a rien au moins passe la moi... !’

Ma mère qui m’appelle un 9 alors là c’est le miracle.

‘...Bébert, aujourd’hui c est le 9... ?’
‘...Oui Maman... ! Mon estomac fait glou glou.
‘..Et bien tu sais, je voyais la télé et là je vois quoi sur l écran... ?’
‘...Tu as vu quoi achakom smalla... !’
‘...9... !’
‘...9... ? C’est la grille du Loto... ?’
‘...No ye bim, c’est le jour de ton anniversaire, il y a 64 ans tu dormais prés de moi... !’Texto.
‘...Oui, je prenais la bejoula aussi... !’
‘...Oui, ah si tu savais qadech adeb’tni, ( tu m’a fais souffrir) mes yeux tu mes les as enlevés tellement tu étais difficile... !’
‘...Ah merci maman mais apparemment, tu vois encore grâce à D ieu... !’
‘...Allaish tab taminiIIII.... ? (Pourquoi veux-tu m’aveugler... !’)
‘...Jamais, maman enfin, tu vois bien et que Dieu te donne la bonne vue jusqu’à... !’
‘...120 ans... !’
‘...Bien sur, pourvu qu’on soit là... !’
‘...Dis moi, comment se fait t’il que tu ne m’es pas invitée... ?’
‘...La tempête maman... !’
‘...Je suis une tempête moi, voilà el om dime mahkoura ... !
(La maman est tjs méprisée... !’)
‘...Makroud... ! Je ne pouvais pas, en plus nous avons pris le RER... !’
‘...Raison de plus, le RER ne peut pas s’envoler... !’
‘...En plus nous avons marche une demi heure sous la pluie... !’
‘...Allaish je suis handicapée moi, je marche mieux que toi... !’
‘...Alors pourquoi tu as une béquille lorsque tu vas chez l’assistante sociale... ?’
‘...Pour qu’elle est pitié de moi... ! En hachecha... !’
‘..En plus nous avons attendu Valou, elle n’était pas chez elle, nous étions sous le vent et le froid... !’
‘...Vas y donne moi encore des motifs fallacieux, ye ghedeb... !’
‘...Tiens tu me rappelles une ancienne amie... ! Gueddeb qu’elle me disait il y a dix jours... !’
‘...Guedeb ou noss... !’ MENTEUR ET DEMI... ! Pourquoi tu ne viens pas me chercher... ?’
‘...Justement, nous avons fini et nous rentrons à la maison en voiture... !’
‘....Ah pas en RER alors... ?’
‘...Il est tombé en panne juste devant la maison... !’
‘...Bon bon ca va ye Bébert, bon anniversaire quand même... !’

Mes goulis goulis ont redouble depuis ce coup de fil et ce matin, je n’ai pas levé le combiné, le numéro de ma mère était affiché.

Arrive enfin le troisième plat. Des menus PENNEES, ca se dit comme cela... ?
Des petites pattes ensevelies sous une fondue de fromage et préparées avec de la crème fraiche...Et un peu de vin...

’....MMMMMM...Rodolphe... ! Comme c’est délicieux et surtout sain... !’

Comme les seins de madame Sarfati. Lobza ââla mââdti (Un cataplasme sur mon estomac. Durant toute la nuit les PENNEES n’ont fait que danser la JAVA sous un rythme de SAMBA.

Arrive le gâteau avec les bougies. L’une d’entre elle signalait mes 64 piges.
Je souffle alors que la fenêtre du salon ne s’ouvre comme pas possible. La bourrasque commençait.
Les bougies se sont envolées sauf les flammes qui sont restées au dessus du gâteau.
Vite vite, je les re-ssoufle encore avant la cata.

Enfin dessert et la soirée se termine sur une vidéo de MADAME SARFATI.

Voilà.

Re: LE PTB ET MOI.
10 février 2009, 10:18
albert, en lisant toute ton histoire d'hier je suis pliee!!!!
dis moi , elle est vraie l'histoire de ta maman?
elle doit etre formidable a l'entendre.
pauvre albert, a ton anniversaire un diner vegetarien? faut le faire.

bonne soiree
Re: LE PTB ET MOI.
10 février 2009, 10:43
Oui Suzanne texto.Bemet.
Re: LE PTB ET MOI.
10 février 2009, 10:50
Ce que j'ai oublie de signaler SUZANNE, c'est qu'elle me dit

'...Toi je vais te déshériter....!'

Elle est a découvert à la banque.
Et c est nous qui payons la couverture.
Ca veux dire qu'on va hériter de notre argent, une misère.

ESDALEQ...YE MIMTI CADESH EN HABEQ...! AMROC TOUIL AMIN OU BLECHI KHLEF...
Re: LE PTB ET MOI.
10 février 2009, 12:07
DE CAMUS RECU SUR LE PTB.

Ils disent

Par Rachel Franco



Ils disent……..


Ils disent des mots de haine

Qui tranchent comme des épées de guerre;

Ils disent des mots de rage

Qui posent mon âme sur des buchers en flammes.


Ils disent que je suis Satan sur terre

Et qu'en enfer, il faut me renvoyer;

Ils disent que je suis un cancer pour le monde,

Que de la terre des vivants, il faut m´éradiquer.


Ils disent……….


Ils disent que je suis moins qu´un homme

Juste un singe ou un porc

Et qu´à l abattoir, il faut m´égorger;

Comme ils savent dire !


Ils disent encore et encore

Les mots de violence dont ils se nourrissent ;

Ils disent la guerre et les ténèbres,

Ils disent le mal et la mort.


Ils disent……..


Non, je ne sais pas répondre

Aux hommes dont le regard est habité par la haine,

Je ne sais pas dire

Aux autres dont le regard est habité par la suspicion.


En moi, un sentiment d´étrangeté,

Le tourment et le questionnement,

Pourquoi mon Dieu,

Suis-je toujours au centre de la haine ?

Pourquoi veulent-ils me retirer ma part d´humanité ?


Les mots que je dis dans mon cœur

Et que le monde ne sait entendre,

Ces mots, je les tais devant l´offense

Mais dans l´Amour, ils germent sans peur.


Mon âme sait porter au loin une prière silencieuse,

Mon regard sait ouvrir les portes du Ciel;

Ma voix sait chanter l´espoir

Et mon cœur chuchoter les mots.


Que jamais, je ne devienne comme l un d´eux,

Habile à dire la haine et à semer la terreur,

Que toujours en moi respire le souci de l´Autre

Qui m´offre son visage, comme un cadeau divin.


Qu'elles sont belles tes tentes, Oh Jacob

Tes demeures Israël !


Rachel Franco



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