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LE PTB ET MOI.
Envoyé par albert
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Re: LE PTB ET MOI. 14 février 2009, 15:00 |
La Goulette c'est fini, ou la Saga d'un Tune en Indo.
30 avril 1960, cela fait six longs mois que j'ai quitté ma terre natale, pour l'aventure qui m'a plongé dans l'inconnu. Je me remémore encore le triangle d'or de mes jeunes années, passées entre La Goulette, le Kram et Kérédine, et les parents et amis que j'ai laissé au pays, débarqué à Marseille descendant du EL Djézaïr, mon viel ami Calvo à qui j'avais écrit pour le prévenir de mon arrivée, m'attendait à la sortie de la douane de la Joliette, sa voiture un coupé "traxion comme il disait avé l'acent" blanche décapotable, nous amena directement à la villa de la famille qui domine la Corniche, .
Il faut bien dire que Calvo, un "Truand Fils à Papa", sévissait déjà sur le "BIZNESS avé l'estrème Orient, peuchère", car son papa un vieux Tune expatrié d'après la guerre, la grande, avait donné dans le trafic de piastres, et dans bien d'autres activités inavouables.
Après un repas de bouillabaisse, copieusement arrosée de pastagas, et une sieste bien méritée, vers les dix sept heures, le loufiat de la famille vint me réveiller, avec un air de "Diane Debout !", le gars était taillé comme un hercule et une prestance du genre ancien centurion au service, de sa Magestée, " Dites, le Vieux vous demande de le rejoindre au salon ", le Vieux en question c'était le papa à Calvo, celui qui avait bâti, l'Empire de la Famille.
Il était là assis dans un fauteuil en cuir, style indéfinissable, le visage en lame de couteau, que dis-je, en coin de rue, il n'avait pas perdu son accent Tune lui au moins, pas comme son rejeton de Calvo.
Il me regarda, me sourit, on voyait bien à son visage de vieux cuir tanné par de longs séjours, vécus dans les colonies, qu'il était de cette race de prédateurs qui avait sévi partout où son flaire de limier, lui avait donné la chance de satisfaire ses appétits de rapaces insatisfait.
Calvo aussi était là, les trois verres absinthe bien glacée alignés en triangle sur le guéridon, entourés de toutes sortes de Niama Niama, sucrés et salés.
Il entama par un "Dis petit, le grand ami de mon fiston, prends place et faisons connaissance autour du verre de la fraternité", " Mon fils m'a beaucoup parlé de toi, il parrait que tu es pauvre mais très ambitieux", "Ca te plairait de travailler pour nous en Indo, nous avons besoin d'un agent de toute confiance, pour les affaires que l'on traite là bas", "C'est tout à fait honnête, rangé, et au bout de quelques années, tu auras aussi un joli magot, si tu sais te tenir, être discret, et faire fructifier nos affaires".
Je dis rien, mais au fond de moi, j'étais ravi de la tournure des évènements, je me disais que cela débutait bien.
A suivre..........
Pièces jointes:
30 avril 1960, cela fait six longs mois que j'ai quitté ma terre natale, pour l'aventure qui m'a plongé dans l'inconnu. Je me remémore encore le triangle d'or de mes jeunes années, passées entre La Goulette, le Kram et Kérédine, et les parents et amis que j'ai laissé au pays, débarqué à Marseille descendant du EL Djézaïr, mon viel ami Calvo à qui j'avais écrit pour le prévenir de mon arrivée, m'attendait à la sortie de la douane de la Joliette, sa voiture un coupé "traxion comme il disait avé l'acent" blanche décapotable, nous amena directement à la villa de la famille qui domine la Corniche, .
Il faut bien dire que Calvo, un "Truand Fils à Papa", sévissait déjà sur le "BIZNESS avé l'estrème Orient, peuchère", car son papa un vieux Tune expatrié d'après la guerre, la grande, avait donné dans le trafic de piastres, et dans bien d'autres activités inavouables.
Après un repas de bouillabaisse, copieusement arrosée de pastagas, et une sieste bien méritée, vers les dix sept heures, le loufiat de la famille vint me réveiller, avec un air de "Diane Debout !", le gars était taillé comme un hercule et une prestance du genre ancien centurion au service, de sa Magestée, " Dites, le Vieux vous demande de le rejoindre au salon ", le Vieux en question c'était le papa à Calvo, celui qui avait bâti, l'Empire de la Famille.
Il était là assis dans un fauteuil en cuir, style indéfinissable, le visage en lame de couteau, que dis-je, en coin de rue, il n'avait pas perdu son accent Tune lui au moins, pas comme son rejeton de Calvo.
Il me regarda, me sourit, on voyait bien à son visage de vieux cuir tanné par de longs séjours, vécus dans les colonies, qu'il était de cette race de prédateurs qui avait sévi partout où son flaire de limier, lui avait donné la chance de satisfaire ses appétits de rapaces insatisfait.
Calvo aussi était là, les trois verres absinthe bien glacée alignés en triangle sur le guéridon, entourés de toutes sortes de Niama Niama, sucrés et salés.
Il entama par un "Dis petit, le grand ami de mon fiston, prends place et faisons connaissance autour du verre de la fraternité", " Mon fils m'a beaucoup parlé de toi, il parrait que tu es pauvre mais très ambitieux", "Ca te plairait de travailler pour nous en Indo, nous avons besoin d'un agent de toute confiance, pour les affaires que l'on traite là bas", "C'est tout à fait honnête, rangé, et au bout de quelques années, tu auras aussi un joli magot, si tu sais te tenir, être discret, et faire fructifier nos affaires".
Je dis rien, mais au fond de moi, j'étais ravi de la tournure des évènements, je me disais que cela débutait bien.
A suivre..........
Pièces jointes:
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Re: LE PTB ET MOI. 16 février 2009, 10:11 |
LA CARLITA GOLDEN MEYER...'
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Re: LE PTB ET MOI. 19 février 2009, 04:03 |
DÉPART IMMINENT DU PAQUEBOT KFE DES DELICES A DESTINATION DE L ILE DE LA
SENSATION
AVEC A SON BORD LES MEILLEURS ACTEURS DU MOMENT DE LA TROUPE BREITOUNO AND C°.
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