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LE PTB ET MOI.
Envoyé par albert
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Re: LE PTB ET MOI. 10 mars 2009, 12:16 |
Membre depuis : 19 ans Messages: 4 016 |
SoleiIIIl fait lever le matin
Et dresse nos tables
Pour nos petits déjeuners.
Comment ne pas chanter pour elle.
Elle si discrète presSSSS...//// Que effacée.
Elle, madame le bien être
Juste ce qu’il faut,
Une senteur de hêtre.
Pour nous la ramener.
Cette ambiance qui se permet
De ‘joyeuser’ tant et tant.
Elle termine ses phrases par un bip la loula.
Lola Montés quelle noblesse, oulalala... !
Oui c est de vous qu’il s’agit
Sans Montés, délicatesse, tout en Es.
La particule vous irez si bien Lola altesse.
Un air de chanson d’époque signe vos finesses
Et me rappelle les twist again et tout le reste.
Votre voix, c’est comme du baume au cœur
Notre bonheur s’en caresse.
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Re: LE PTB ET MOI. 12 mars 2009, 10:45 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
Je reviens d’un lieu pas comme les autres.
Plutôt d’un C.A.T. Centre d'apprentissage pour le Travail.
Une institution pour personnes fragiles.
Il y avait là, parmi ces travailleurs, une jolie demoiselle.
Qui apparemment ne souffrait de presque rien physiquement.
Mais qui au demeurant porte en elle, un mal un grand mal.
Elle est épileptique, mais grande épileptique.
Une méchante épilepsie,celle qui tue.
Très jolie, portant allègrement ses 25 ans, un charme fou et une locution à faire pâlir le meilleur orateur qui soit, elle ne sait cependant ni lire ni écrire et pourtant, elle a un grand vocabulaire.
Les personnes fragiles sont dénuées d’arrière pensées, elles sont honnêtes et pures.
Elles portent en elles cette innocence et cette naïveté qui font d’elles des personnes handicapées. Oui, parce que les gens normaux, nous, ne sommes pas fait pour être innocents, nous portons la culpabilité des adultes.
Par trop de mensonges, la vérité perd son essence. Alors qu’eux vivent leur vérité, celle qui nous fait rire et parfois se moquer.
Elle est devant moi la jeune fille de 25 ans et me dit
‘...Albert !...J’ai composé quelque chose que j’ai lu devant tous mes compagnons pendant la fête de pourim, je voudrais vous la réciter... !’
‘...Je t’écoute ma fille... !’
Elle récite...
‘...A quoi rime ma vie présente
Si mon père est absent... !
Je ne sais pas à quoi il ressemble
Mais je le dessine tous les jours pourtant... !
Dans ma tête bourrée de calmants... !’
J’apprends par la suite que son père est parti deux ans plus tard après sa naissance laissant son épouse et sa fille ‘orphelin de lui...’ Oui, parce que son père comme un lâche a fui l’handicape de sa fille.
Parce que ce père qu’elle ne connait pas même en photo, ni jamais entendu sa voix, comme un couard, comme un POLTRON, s’est sauvé devant la maladie.
Ne voulant pas assumer, il a préfère son BIEN ËTRE bien loin de cet enfant ‘raté’.
Lorsqu’elle a terminé son poème à quatre lignes, je sens monter en moi une grande émotion.
Elle me regarde et me dit...
‘...Ca ne vous a pas plus Monsieur Albert.... ?’
‘...C’est magnifique ma fille mais peut être qu’un jour il apparaitra... !’
‘...Ce sera sans doute trop tard parce que ma vie ne tient qu’à ca... !’
Elle me montre une série de cachets.
‘...Il suffit que je rate un seul médicament pour que je meurs sans l’avoir vu... !’
Elle a 25 ans, belle comme une fleur qui éclot à chaque printemps mais voilà, elle peut flétrir sans qu’elle n’est jamais vu son père.
Ceux qui vivent l'handicape, ne peuvent pas comprendre ce que je dis.
Plutôt d’un C.A.T. Centre d'apprentissage pour le Travail.
Une institution pour personnes fragiles.
Il y avait là, parmi ces travailleurs, une jolie demoiselle.
Qui apparemment ne souffrait de presque rien physiquement.
Mais qui au demeurant porte en elle, un mal un grand mal.
Elle est épileptique, mais grande épileptique.
Une méchante épilepsie,celle qui tue.
Très jolie, portant allègrement ses 25 ans, un charme fou et une locution à faire pâlir le meilleur orateur qui soit, elle ne sait cependant ni lire ni écrire et pourtant, elle a un grand vocabulaire.
Les personnes fragiles sont dénuées d’arrière pensées, elles sont honnêtes et pures.
Elles portent en elles cette innocence et cette naïveté qui font d’elles des personnes handicapées. Oui, parce que les gens normaux, nous, ne sommes pas fait pour être innocents, nous portons la culpabilité des adultes.
Par trop de mensonges, la vérité perd son essence. Alors qu’eux vivent leur vérité, celle qui nous fait rire et parfois se moquer.
Elle est devant moi la jeune fille de 25 ans et me dit
‘...Albert !...J’ai composé quelque chose que j’ai lu devant tous mes compagnons pendant la fête de pourim, je voudrais vous la réciter... !’
‘...Je t’écoute ma fille... !’
Elle récite...
‘...A quoi rime ma vie présente
Si mon père est absent... !
Je ne sais pas à quoi il ressemble
Mais je le dessine tous les jours pourtant... !
Dans ma tête bourrée de calmants... !’
J’apprends par la suite que son père est parti deux ans plus tard après sa naissance laissant son épouse et sa fille ‘orphelin de lui...’ Oui, parce que son père comme un lâche a fui l’handicape de sa fille.
Parce que ce père qu’elle ne connait pas même en photo, ni jamais entendu sa voix, comme un couard, comme un POLTRON, s’est sauvé devant la maladie.
Ne voulant pas assumer, il a préfère son BIEN ËTRE bien loin de cet enfant ‘raté’.
Lorsqu’elle a terminé son poème à quatre lignes, je sens monter en moi une grande émotion.
Elle me regarde et me dit...
‘...Ca ne vous a pas plus Monsieur Albert.... ?’
‘...C’est magnifique ma fille mais peut être qu’un jour il apparaitra... !’
‘...Ce sera sans doute trop tard parce que ma vie ne tient qu’à ca... !’
Elle me montre une série de cachets.
‘...Il suffit que je rate un seul médicament pour que je meurs sans l’avoir vu... !’
Elle a 25 ans, belle comme une fleur qui éclot à chaque printemps mais voilà, elle peut flétrir sans qu’elle n’est jamais vu son père.
Ceux qui vivent l'handicape, ne peuvent pas comprendre ce que je dis.
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Re: LE PTB ET MOI. 12 mars 2009, 13:40 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
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Re: LE PTB ET MOI. 14 mars 2009, 13:26 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
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Re: LE PTB ET MOI. 14 mars 2009, 14:47 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
Je reviens sur la superstition chez les juifs tunisiens.
Il faut savoir que certaines paroles ne doivent pas être dites en présence ou en bonne compagnie de gens que l’on connaît superstitieux.
S’abstenir de dire par exemple lorsqu’on est invité chez une famille traditionnaliste connue pour cela, d’exprimer des propos qui ne respectent pas la tradition. Les règles les plus élémentaires de convivialité.
Par exemple, LE MOT MARMAILLE même dit d’une façon innocente soulève le TZAR’OUIZE chez la famille réceptionnaire.
Cela peut être interprété comme prendre d’un mauvais œil les enfants, le mari ou l’épouse sous son toit.
Ce mot veut dire ‘...TZAR’OUIZE égale FRISSON. Si on ne l’accompagne pas tout de suite après par l’antidote ‘...Tbarcallah...KHEMSSA OUL KHMISS...( 5X5)
D’ IEU BENISSE...AÏINE ME DOROKCH... !’ ( Que mon œil ne t’atteint pas ... !’ Il peut être traduit d’une mauvaise manière si on n’y prend pas garde.
Donc MARMAILLE tout seul est un mot inconvenant.
Si par mégarde vous insistez sur la tenue d’une dame, ou vous lui dites
‘...ÔÔÔ.... ! Mais ton mari te gâte avec ces bijoux... ?’ Tneket. C’est foutu. Ce ‘Ô’ est mal vécu.
C’est la catastrophe dans ce cas précis.
Il peut s’en suivre une querelle si la dame qui reçoit cela ne maitrise pas sa réponse.
Dans ce cas précis, il faut ne rien dire mais prendre de son pas lorsqu’elle sort. C'est-à-dire, que dés la personne franchit la porte de sortie, caresser le sol, l’endroit où elle a posé ses pas, avec sa paume et la porter grande ouverte à hauteur de son front, le caresser en disant ‘...Lei houc ou lei hac.. !’ ‘...Que cela ne soit ne me porte pas préjudice... !’ A la rigueur encenser la maison après son départ.
Ne jamais grogner, ni se plaindre, ne jamais jalouser le bien de quelqu’un devant votre interlocuteur ou trice.
Idem lorsqu’on visite la nouvelle maison d’un couple, d’une famille nombreuse ou pas. Essaimer des pièces dans le salon pour montrer à leur égard votre générosité, votre désintéressement totale afin que votre visite soit payée en espèces et trébuchantes vis-à-vis des nouvelles acquisitions. Idem pour une voiture neuve.
Eviter ‘...ÔÔÔ comme ils sont beaux vos meubles ... ! Robert.... Nous devrons changer les nôtres par un style comme celui là... !’ A bannir.
Visiter les lieux avec détachement sans insister sur les choses qui vous paraissent belles.
-Ne pas parler de maladie devant une amie ou ami juif tunisien.
Il va fuir ou changer de conversations. Il faut dire dans ces cas la ‘..Aderti mouch mââc... !’ ‘...Mes paroles te concerne pas... !’ Fel bhar... !’ Dans l’eau de mer... !’
Il vaut mieux que les poissons se prennent le mauvais œil à défaut d’un filer que votre interlocuteur que vous ne serez plus prêt à revoir de si tôt... !
Beaucoup de nos coreligionnaires ayant vécu dans cette atmosphère utilisent souvent dans leurs propos s’ils sentent de la part de l’autre un mauvais œil, d’appeler à leur rescousse le JEUDI. Ce jour étant le cinquième de la semaine, une façon de TAH’OUIT.
Le chiffre 5 est un chiffre protecteur, un antidote contre l’œil ‘ah’rech’ (qui rape). Ah’rèche égale granuleux.
A suivre...
Les conseils de Breitou.
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Re: LE PTB ET MOI. 14 mars 2009, 15:11 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
Les conseils de Breitou.
En présence d’un nouveau né chez une famille juive tunisienne même débarquée à Paris depuis longtemps, ne jamais employer ce fameux ‘...Ô.. ! On appelle cela ‘...DECHE... !’ (Ebahissement) devant le berceau du bébé. Eviter le. Par contre toujours 5 sur lui, houtte,
Ou ‘...En challah bél fertouna ou bél sad ou mezél... !’ (Avec chance, et bonheur). Dire qu’il est beau mon D ieu sans rien après, c’est mauvais. TNECET DEUX FOIS. Il faut dans ce cas précis, faire semblant d’arranger la literie de l’enfant en imposant sa paume sur son front. Avec délicatesse ou alors découvrir les orteils du petit ou de la petite. Haj véchallom. Un petit cinq ou un petit poisson serait le bienvenue s’il est accroché sous son oreiller ou discrètement à coté.
Dire ‘...Mchit el marche ou lcit HOUTE mta kif... !’ ‘ J’ai acheté au marché du BEAU POISSON, sous entends que vous ‘cinquifiè’ votre voisine, le MOT HOUT doit être remplace par ‘..MTA EL BHAR... !’ De la mer. La personne peut vous répondre par ‘..Haouét ââla termic... !’ Cinqifie tes fesses. Elle peut en prendre ombrage.
Si c’est moi, je lui dirai ‘...Atic asba... Ye khemoucha...!’
Dans tous les cas, si vous sentez que votre interlocutrice insiste sur des choses que vous n’aimez pas entendre, faites discrètement le chiffre 5 sans qu’elle s’en rendre compte.
Si une ‘injustice’ à l’encontre d’une personne a été proféré et que cette personne qui l’a vécue et qui la reçoit lui dit ‘...En khélic fi yed RABI... !’ ‘ Je te laisse entre les mains de D ieu... !’ Il faut verser du sel devant sa porte afin que ces paroles soient dissoutes et éviter ainsi les désagréments que cela peuvent causer à l’encontre de la personne qui s’est rendue coupable de mots méchants.
A bon entendeur salut.
Il y a d’autres cas mais il faut que je consulte mon vieux grimoire.
Le GRAND ALBERT.
Pour tous renseignements, ma ligne MP est ouverte.
Dans tous les cas E'MCHOU BOU'LOU AÂLLE YEDEI'KOM...Allez faire pipi dans vos mains.'
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Re: LE PTB ET MOI. 14 mars 2009, 15:18 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
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Re: LE PTB ET MOI. 15 mars 2009, 03:26 |
Membre depuis : 19 ans Messages: 4 016 |
Madame Janet CASTRO z'al nous a quitté il y a 5 ans si mes souvenirs sont exacts.Un 15 MARS.
Elle était mon amie.
Je lui avais promis de ne jamais l'oublier.
Et je ne l'ai pas oubliée.
Elle était presque notre grande dame dans l'ancien Adra.
Celle qui nous remontait les bretelles.
Et jamais personne ne lui a mal répondu.
Elle était vraie, sincère, franche et pleine d'humour.
Ma chère Janet z'al que votre âme repose en paix et Albert inscrira toujours votre nom tant que D ieu lui donnera la force de le faire.
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Re: LE PTB ET MOI. 15 mars 2009, 04:04 |
Membre depuis : 19 ans Messages: 4 016 |
Y’en a pour qui,
le temps c’est de l’argent.
Y’en a pour qui, compter les étoiles c’est leur passe temps.
Y’en a qui, perdent leur temps à mater le ciel
En espérant qu'un jour il leur tombe sur la tête.
Et ceux qui attendent le Machiah.
Y’en a qui prient Achem, Mohamed et Bouda
Leur fond de commerce avec un fusil comme bas de laine.
Qui prêchent la bonne parole en dissimulant leur haine
Et qui chient sur le pain comme je pisse sur les chiens.
Y’en a qui chantent leurs enfants
Et aussi leurs petits-enfants.
Y’en a pour tout le monde
Dans ce monde de fous.
Y’en a qui attendent dans la douleur
Le retour incertain de leur môme
Qui vivent d’espoir dans la lassitude
De leur quotidien, sous des latitudes.
Y’a des vieux pourris
Presque en fin de vie,
Qui s’approprient
Le bien des autres,
Qui font fi du chagrin des parents dignes.
Des escrocs du bonheur, des indigents de l’esprit,
Des assassins de la haute voltige
Des ‘creveurs’ de cœur,
Sans foi ni loi, visages hideux,
Qui flirtent avec l’indécence,
Sans savoir qu’un jour ils crèveront
Seuls , loin de tous,
Dans le malheur comme des pourris.
Incestueux.
NB/Lidia ceci est pour toi.
Merci pour ton mail.
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Re: LE PTB ET MOI. 15 mars 2009, 04:53 |
Membre depuis : 19 ans Messages: 4 016 |
Désolé,vous ne pouvez pas répondre à cette discussion, elle est fermée.
