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LE PTB ET MOI.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI.
07 avril 2009, 04:49
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Les Mémoires d'un goulettois
Par Albert Simèoni ( Bébert)
L'Enfant de la Goulette.





LE MECHOUI…!


'….Ainsi découpées, les viande étaient mises, séparées, organe par organe, dans un grand plateau, recouvert d'une serviette blanche dans la balcon à l'abri du soleil. Ils passeront la nuit à contempler les belles étoiles jusqu'au lendemain matin à midi.

Mon père adorait griller les morceaux de viandes; bââd (attributs), taihan ( rate )merguez, côtelettes, 'mimelettes' (grappes de …??? ), 'nkhè'(cordons blancs de moelle osseuse ) 'dmegh'( cervelle) etc…

Il préparait un grand canoun qu'il remplissait avec du charbon de bois. Il arrosait généreusement le tout avec du pétrole et intercalait entre les bois noirs un bout de papier journal imbibé aussi de ce liquide.
Il enflammait le tout et pendant que le feu couvait, il passait de l'huile sur son gril à mains, à deux volets.

Il posait entre ces derniers, ses grillades salées auparavant
.
Il faisait cela avec 'kif' car il buvait, entre temps, son petit coup de boukha en attendant que prenne son feu de braise. Dés que les charbons devenaient incandescents, il posait son gril bien achalandé de viandes et, tout en éventant la flamme, il prenait soin de retourner de temps en temps son gril afin de ne pas noircir 'son kif'.
Nous, agglutinés, autour de la table, nous commencions à goûter aux hachis d’oignons et d'harissa baignés dans de l'huile vierge comme moi. Une fumée épaisse, le gras du merguez, envahissait la maison et le palier. Mon père, pour évacuer cette fumée, ouvrait la porte de la maison afin de faire naitre un courant
d’air bienfaisant.
Le brouillard prenait ainsi la route des escaliers pour se mêler aux autres 'parfums-voisins' et occuper l'air de la rue et tout le quartier….C'était ça aussi ça nos Bichah d 'avant..

Albert l'Enfant de la Goulette…




Re: LE PTB ET MOI.
07 avril 2009, 06:33




In termè te.

Le seul trésor que j’entretiens
Est le fruit de mon imagination.
Il me coute peu d’argent sonnant.
Et à moindre frais, il m’emporte loin.

En ces temps de crise, je ne bois plus le pastiche.
Même d’ailleurs lorsque j’avais plein de bakchich,
Que mes poches débordaient de francs francisse,
Je puisais dans mon imagination, je l’aguiche
Aussi pour ne pas qu’elle s’endorme, ma biche.

Voyager sans débourser
Ce n’est pas donner.

Sans le flouss on reste sur place.
Grâce à D ieu, je voyage souvent.
Surtout devant mon bel écran.
Ca ne me coute rien je vous l’ai dis
Donc voilà, j’ai parcouru le monde
Fait les pentes du ‘Kili Mange à rot’
En négligeant l’Everest, le Mont Blanc.

J’ai traverse le Nil en felouque
Sans m’arrêter devant les ‘Pire Amis de’.
Allez savoir ‘ Guisait... ! Si un jour
J’irais farfouiller dans ces entrailles.
Je ne jure de rien ca ‘viendraille’.
J’ai joué de la cornemuse en Irlande,
A L'envers, dans un brouhaha indescriptible.




Et souffler dans un pipo, les premières
Mesures d’un opéra de Gounod.




Carmen aussi,

<

Freud



pas tout à fait
Je ne connaissais pas les clés de sa partition.
Ben voilà, ce soir je cherche le Hametz en attendant.

Re: LE PTB ET MOI.
07 avril 2009, 06:48
Comme celà doit être triste un pigeon qu'on déplume.
Ca pourrait faire une rubrique dans le PTB. Tiens je vais y penser.

Re: LE PTB ET MOI.
09 avril 2009, 02:03
regardez avant que cette vidéo ne disparaisse

On fait tout pour interdire la diffusion de cette vidéo de la violence ordinaire à Paris.

Que penser de l'inertie de la grande majorité des passagers et du conducteur du bus qu'on aperçoit dans les dernières secondes de la vidéo ?




[www.shopping-nice.com]
Re: LE PTB ET MOI.
09 avril 2009, 03:06
UN SCANDALE !!!!!! UNE HORREUR, C'EST CELA QU'IL FAUDRAIT PASSER AUX INFORMATIONS A LA TÉLÉ ..... CES ACTES GRATUITS ET ODIEUX.

MAIS, ON AURAIT L'AUDACE DE NOUS PARLER DE RACISME !!!!!!!!

JE SUIS ECOEUREE..... ELLE EST BELLE LA FRANCE
Re: LE PTB ET MOI.
09 avril 2009, 07:39
DE ELIANE SUR LE KFE CHERI.

Je viens de recevoir cette vidéo sur ma messagerie de Facebook
C'est un clip qui vient de sortir sur ILAN HALIMI Z'L
pour que le monde soit conscient de la gravité de l'état de GUILAD SHALIT



ilan halimi clip
envoyé par yekout
Re: LE PTB ET MOI.
09 avril 2009, 10:58







Ode à Pâque.


‘...ItmoOOOOOl... !’
Chanté sans bémoOOOl.

Elle passe trois fois la corbeille
Au d’ssus d’nos têtes courbées.
La merveille.


Arrive le Ma nech tena
La belle soirée a’zi
Et tout le monde est assis.
Lââziz.

Y’en a qui prient et ceux qui remuent
Les lèvres, ils mastiquent déjà
Un bout de galette les mièvres.

A peine la première incantation commencée
Que mon voisin de table, cet imbécile né
Déjà impatient agite son bout de nez.

Il me dit en chuchotant ‘...A quelle heure ca fini... ?’

Arrivent les quatre mousquetaiIIIres,
Tam il dit, l’autre redit, l’autre poursuit
Et enfin le dernier suit sous la belle mélodie.

Arrive le Bezroya nitouyaAAA... !
Et son compagnon l’œuf de ‘BICHAHHHH...!!!’
Puis le ‘...Matza zoooOOOO... !’
Et l’amer aussi MARORRRRR....Zi...dane... !’

‘...Ah... !’ Enfin me dit le pressé d’en finir.

La mémé apporte le sceau d’eau et le halleb.
Les dix plaies sont récitées en silence.

‘Semsillinou’ tous en chœur.

Ah enfin... ! Me redit mon voisin impatient.

Dix minutes plus tard,
Les femmes sont à pied d’œuUUUUvre.
Les salades à bâbord, la kemia à tribord.
D’abord la boukha.
Le vin est oublié.

‘...Ouf, me dit mon voisin, enfin... !’
Et le voilà piquer de partout, la mzoura,
Les boulettes, les concombres, le ajlouc,
Le bechbéch, les amandes et tout le reste.
Le tout ‘...Alla badou... !’

Y’a plus rien dans les assiettes.
Mon voisin le goinfre s’est empiffré.

On attend la suite, mais les ventres sont remplis.
La OsbannaAAAA, et la MkhaltaAAA puis le fade
Sont servis à raz les bords des assiettes.

Y’a de quoi manger pendant trois jours.


Ainsi sont nos Pâques.
Tant qu’il y a la foi
A bas la crise de foie...
Et toutes les crises de la bourse.

Les miennes sont bien remplies
Et je peux aller m’endormir.

Toujours plus et jamais en moins.
Amen.










DE BRUNETTE...




Re: LE PTB ET MOI.
09 avril 2009, 11:23
VIVE NOS BELLES MAROCAINES ET TUNISIENNES DU KFE.




Re: LE PTB ET MOI.
11 avril 2009, 14:13
Matin de Paque Juive 8/04/09 Place Kikkar Rabin a Tel-Aviv.
Rendez-vous exceptionnel avec le soleil 5h45mn pour une priere qui a lieu tous les 28 ans.




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Re: LE PTB ET MOI.
16 avril 2009, 02:29
La plupart des Séfarades terminent solennellement les huit jours de Pessah. Pessah étant la fête du renouveau, à la fin de Pessah, on inaugure un temps nouveau en associant la nature à la joie de l'entrée dans cette nouvelle période. C'est pourquoi l'ensemble des communautés décoreront les maisons de fleurs et de végétaux. Le problème va donc être de savoir comment se procurer ce hamets alors qu'il est autour de 22 h et que généralement les magasins sont fermés.




Coutumes de plusieurs pays et régions :

En Afrique du Nord et en Egypte, on met de la verdure sur les lustres. En Syrie, la dernière nuit de Pessah, le chef de famille rapporte des épis de céréales, et symboliquement, bat chacun avec ces épis en le saluant : cette cérémonie s'appelle leil hamets (de l'hébreu laila hamets, la nuit du hamets).

Au Maroc, ce sont les enfants qui flagellent gentiment leur père avec les rameaux de verdure cueillis.

Chez les Judéo-Espagnols, la dernière nuit de Pessah, le père ou le grand-père cueillent des brins d'herbes et les apportent à la maison, puis, en arrivant, jettent avec l'herbe de l'argent et des bonbons sur le sol pour les enfants qui doivent les ramasser. Cette cérémonie est appelée “prass in agua levadura” et il y a une chanson spéciale qui est alors chantée par toute la famille. Cette cérémonie symbolise le fait que l'on peut désormais manger du hamets et exprime l'espoir d'un bon été et d'une année verte.

Les jeunes gens,se rendaient le soir auprès d'oliviers, en cueillaient quelques branches et se frappaient les uns les autres en se souhaitant de rester en vie et de vivre en paix.

A Salonique, les enfants cueillaient des fleurs qu'ils offraient à leur mère qui en décorait la maison en les couvrant de sucre et en récitant “ana verde que no se seca” que l'année soit verte et ne se dessèche pas.

Dans certaines communautés, le grand-père tient les herbes au dessus de la tête des enfants et de sa femme, avant de les bénir.

Ailleurs, les enfants caressent doucement leur père avec des rameaux de verdure. Les herbes fraîches souvent des épis de blé mur glanées sont éparpillées, parsemées à l'entrée de la maison, sur le seuil des chambres, sur les meubles.

Selon les communautés, elles pourront être, de plus, arrosées de quelques gouttes de lait par la maîtresse de maison. Les herbes cueillies décorent également les sources de lumière, les portes, ou jonchent le sol en signe bénéfique.

A Tlemcen (Algérie), on versait du lait dans une soucoupe qu'on plaçait dans chaque coin de la maison et les herbes disposées de ci de là dans chaque pièce restaient ainsi jusqu'à Chavouot.

En Tunisie, après la havdala de la sortie de Pessah, le père prenait une feuille de laitue, la trempait dans le vin qu'il venait de bénir et la partageait entre les membres de la famille. On décorait la maison de verdure ne récitant en arabe “nous avons posé le vert et l'année sera verte” ou “rhdrna oulham rhdar”.

Ailleurs, en Tunisie, on place des feuilles d'une salade verte sur les lustres au cri de “khadarna el am okhder”, le coeur de la salade est ensuite consommé avec du sucre, (la laitue symbolisant le printemps). Dès le coucher du soleil, on garnit une belle table de pâtisseries et de fruits et c'est l'occasion de sortir les plus beaux ustensiles possédés, ustensiles d'or ou d'argent. On dépose sur la table dressée un poisson cru habillé de feuillages, et au centre de la table, un plat rond rempli de farine dans laquelle sont plantées des branches de fèves fraîches entourées d'épis d'orge et de blé. Sont également disposés sur la table, fruits et gâteaux, lait et laitage, beurre frais, le miel et confiture.

Cette combinaisond'aliments symboliques qu'on retrouve dans plusieurs ville d'Afrique du Nord, a pour but d'appeller une année d'abondance et de bonheur, les herbes et le lait devant attirer santé et prospérité. Le repas de clôture se déroule fort tard car on ne commence à cuisiner le hamets qu'à la tombée de la nuit.

En Algérie, on compose une tablée de douceurs : crêpes (beghrir) au miel, couscous au beurre avec des raisins secs et des fèves, du petit lait et la mouna.

On trouve aussi en Algérie, notamment à Constantine, l'habitude de préparer deux tables : l'une encore de Pessah portant essentiellement des fruits secs, l'autre avec du hamets. On fabriquait également avec de la farine et du vin du levain qu'on déposait sur la table de la fête, ce levain qu'on s'était interdit durant huit jours trône désormais au centre de la table pour proclamer la fin de Pessah. Dans le plat où est déposé le levain, on met une bague ou un louis d'or pour espérer la prospérité.

Ailleurs au Maroc, dans un grand plat en terre ou en cuivre, on mélangeait farine et eau, chacun à son tour, mettant la main “à la pâte” et y jetant un bijou ou une pièce d'or, pendant que les femmes chantaient des cantiques. On recouvrait ensuite le tout de laine et de foulards en soie. Plus tard dans la soirée, seront fabriquées, à base de cette pâte, une sorte de crêpe au beurre et au miel : la moufleta.

p1010040.jpg

Sur la nappe, dans certaines villes du Maroc, on disposait outre les épis de blés et d'orge, des bouquets de camomille sauvage et des pains à l'anis. Certaines femmes diluent le levain de la Mimouna avec l'eau de pluie qu'elles auront pris soin de recueillir depuis le premier Nissan. Les femmes pour l'occasion se parent de tous (ou presque) leurs bijoux. “Les yeux mangent avant le ventre”, dit un proverbe judéo-marocain, tant il est vrai que la table de la Mimouna était magnifiquement dressée avec toutes sortes de pâtisseries et de confitures avec si possible la confiture de pétales de fleur d'oranger, de zaban (nougat blanc), la mrozya (confiture de raisins secs) et de mofleta. Au centre de la table trôner la khmera, c'est-à-dire du levain, dans un plat saupoudré de farine piquée de cinq fèves vertes, de cinq épis de blé vert et de cinq pièces d'argent ou d'or. Faire tremper la main droite par chaque convive dans cette farine, lui faire faire un voeu. La légende dit qu'avant la prochaine Mimouna le souhait sera exaucé. A côté sont posés un bol de miel, des pommes pelées, de la laitue, du lait, du petit lait et du beurre. Dans certaines familles, un grand poisson symbolise chance et protection. Avant de consommer pâtisseries ou mofleta, tremper les cinq doigts de la main droite dans le levain, lécher le cinquième doigt, tremper un morceau de pomme dans le miel, une feuille de laitue dans le beurre et le miel, boire du lait ou du petit lait, faire un voeu et goutter enfin à la mofleta et aux pâtisseries en criant terbhou ! c'est-à-dire gagner, réussir. Terbhou sera le leitmotiv de toute la soirée de lailla Mimouna.


Vraiment quelle belle fête la MIMOUNA et surtout toutes ces coutumes différentes de pays et de région, c'est tellement magnifique, évidemment toutes veulent dire la même chose. N'hésitez pas à me raconter vos coutumes sur “commentaire” car j'ai du surement oublier des pays et des régions.

BONNE FETE DE LA MIMOUNA…………………..

by LOLA DU KFE DES DELICES
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