MA BELLE AMIE….MICHKA
DU MEKTOUB
Ami mais pourquoIIIII soupirer… ?
-AmiIIIe c’est trop d’mélancoliiIIe… !
AmiII toi qui revient de ton pays…. !
-Ami, j’ai laissé une grande partiIIIIIIe… !
AMIIIIIII…. !Mais pourquoi donc pleures-tuUU… ?
-Ma soeur….. !!! J’n’ai pas fait le deuil de ma patrie…. !
AmiIIIIe, j’ai réimprimé mes semelles
Sur mon tapis usé sous un ciel bleu
Ma plage, elle me recevait.
A nouveau.
Celle qui fut ma compagne,
Dans mon adolescence, elle m’côtoyait,
Point encore j’n’l’ai oubliEeee….
AmiE, je suis passé la voir
Entre onze et midi, ma mer
Celle qu’ j’ai laissée sans un grand cri,
Pour assouvir mon enviIIIIIIIe.
Et lui parler de mes soucis.
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AmiE je n’ai plus le jeune corps
Celui de mes 20 ans…. !
AmiEEE, MimIIIchka
Je n’ai plus la peau
De mes 20 ans….
Le même talon d’hier
Celui de mes 20 ans,
MaintenaAAAnt,
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AmiEEE, j’ai eu le frisson à un âge
Décadent en la surprenant bien en rage.
Dans son grand lit d’Océan…. !!!!
AmiIIIIIEEEEEEEE,
J’ai tremblé à l’idée
De plonger ma tête dans son corsage,
Dans ma tête, j'ai vu l'orage,
Entre ses flancs il y’a longtemps
Elle m’enveloppait comme une maman
Lorsqu’gamin de trop chaud, j’ l’étaiIIIs.
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Sans doute qu’hier mon vieux geste, ce plongeon
A ses yeux écumeux, Il aurait pu être ressenti
Comme un outraAAAge, un affront
AAAAAHHHH…. !!!!!!
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AAAAmiE, adieu Héroïsme
Témérité qui firent de moi
Bien autrefois, un gosse bravant tous les risques.
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AmiIIe…A cette idée d’fouler l’eau froide et salée
Avant même qu’ mes orteils délavés furent posés
Je me suis imaginé que mes C…… gelaient,
Alors il m’valait mieux préserver mon capital
Qui depuis longtemps a cessé d’exister.
REFRAIN DE MICHKA.
Ami mais pourquoIIIII soupirer… ?
-AmiIIIe c’est trop d’mélancoliiIIe… !
AmiII toi qui revient de ton pays…. !
-Amie, j’ai laissé une grande partiIIIIIIe… !
AMIIIIIII…. !Mais pourquoi donc pleures-tuUU… ?
-AmiE….. !!! J’n’ai pas fait le deuil de ma patrie…. !
Et je vis encore dans son lit.
Ma mer sans arrêt roulait ses galeEEEEts
Elle tressait ses algues à son cheveEEEt
Au bord de l’eau, je les ramassais
Bien enchevêtrées, je les dénouais
Avant d’aller flotter sur ma bouée.
Ma mer déjà je la regardais
Tout enfant bien émerveillé
Je m’invitais à ses avances sans rechigner
Et dans son fond, mes yeux écarquillés
Vicieux comme je l’étais, je lorgnais
Les petites fesses des filles qui nageaient.
Parfois sous marinier, je l’étais,
Je m’approchais pour les frôler
Ces petites jambes toutes raffinées.
Aujourd’hui trop frileux et bien âgé
Et surtout bien élevé
Je n’oserai refaire ces pratiques de dégénéré
De l’enfant peu vertueux, qui plus tard
Commençait à les triturer sans aucun regrets.
Ni respect.
JUSTE UNE QUESTION....
SKETCH...
AVEC MAMAN CHÉRIE.
[ harissa.com]
Albert Simèoni
Le Papi de Maisons-Alfort.
L’ancien enfant de la Goulette.
Paris le 15/4/2004
Récit imaginaire raconté par Breitou.
Les faits rapportés ici ne sont que pure imagination et ne peuvent constituer un plagiat ou inspiration de quelque nature qu’elle soit. Les noms cités sont fictifs.
Ma Conseillère bien aimée...I
Narration.
BIENTÔT...SALLE JERO..555555....AU Petit Théâtre de Breitou.
J’ai marché de long en larRRRge
Sur le gré mouillé de son bord d’elle,
Les yeux fixés sur l’horizoOOOn.
J’ai foulé pas à pas la terre
De mes ancêÊÊÊtres….
EEEEETRE…./////
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J’ai respiré à pleins poumons
Une nouvelle fois
L’air marin de CE pays
Qui est aussi le mien….HEIN HEIN HEIN…..
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Et le vent CALIN en secreEEEt dans mes oreilless
A chuchoté…
Amour… ! Amour de mon pays.
De ma belle TUNISIEEEEEE…
IIIIIIIIIIEEEE…IIIIEEEE…..§§§§§
AMOUUUUUUR… !
OUUUUUUURRR….
AMOUR de ma viIIlle
Qui m’a vu naitre et partir sans un cri.
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Sans doute le tien aussi
Mon amie, Michka, le Mektoub
Fait de nous esclaves soumis….
IIIIIISSS….§§§§§
Rien ne me fait oublier mes souveniIIIrs
D’avant et maintenant, oui, aujourd’huiIII
Grands caprices inassouvis d’un vieil enfant
Et j’en ris oui et j’en ris à préseEEEnt
Lorsque penché sur la grève
Je choisis mon galet bien poli….
Et redonner à mon geste ce ricoche
Qui n’a plus le même élan et pour cause
Il a vieillIIII…IIIIIIII…§§§§§§
AMOUR…AMOUR DE MON PAYYYYS…
MA PATRIE dans mon cœur vieilliIII…
EEEEE…§§§§§§
Sur mes milles et mes cents
Lieues D ieu a vouluUUU
UUUUUUUUUUUUUUUUUU…§§§§§§
Que j’refasse mes chemins
Là bas, de mes anciens hier
A travERS les rues et ruelles brulées
J’ pas senti les dards de mon soleil,
Bien occupé à revivre mes sommeils
Mes siestes derrière les clos voleEEEEts
§§§§§§§§
Je n’avais pas de vallées ni d'monts merveilles
Rien que du calme plat
Sérénité ‘Paisibilitè’ étaient
Reines dans mon plat pays qui fut le mien….
MMMMMMMMMMMMMMMMMMmmmmmm///
MMMMMMmmmMMMMMMMMMMMMMMMM…§§§§§§§§§
Sur mes milles et mes cents pas,
Et même Décembre m’est apparu
Avec ses pluies et ses inondations
Ma Goulette je l’a chante comme avant.
ANNNNTTT…§§§§§§
Préférée d’entre touuuuutes, elle était
Ma ville, ma coquille dont l’écho
Titille mes feuilles vives à l’écoute
De tous mes comptines dans mon berceau.
OOOOOOOOOOOOO…§§§§§§
La nostalgie me colle à la peaAAAu
Comme arpètes sur mes rocheEEErs,
Glissants par le vert qui n était pas gris,
Comme toison sur son héros,
MES ROCHERS.....EEEEEEEE...§§§§§§§§§§
OOOOOOOOOOOOOOOOO…§§§§§
Je la garde encore sur mes ÉPAULES….
Courbées d’avoir trop joué, trop aime
Et même supporté mes haloOOOOOs.
OOOOO…§§§§§
Sur mes milles et mes cents pas….
MMMMmmmmmMMMMMMMM
L’ETE DE MES ÉTÉS…….J'Y ETAIS...
Ce soir l'interview presque vrai de Monsieur Albert par Mon_Germain.
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