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LE PTB ET MOI.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI.
19 juin 2009, 08:03
Un travesti vient de rentrer dans ma boutique de Hrouchout.

'...Albert, tu sais, ma chatte est enceinte...!'
'...Ah mazel tov...!'
'...Dans un mois et demi, je serai grand-mére...!'
'...Ou siman tov...!!'
Re: LE PTB ET MOI.
19 juin 2009, 12:38
Paris le 19/06/2009.

MEIHA z'al …MA GRAND-MÈRE…3.



Elle avait coutume de dire à maman avec sa voix tendre et douce…

‘..Ye Haye, 3âdec’chi hajé net’lè biyé… ?’(As-tu une tache ménagère…. !)

Alors ma mère qui entendait très bien, ne se le faisait pas dire deux fois.

Elle lui apportait une bonne poignée de petits pois et deux casseroles.
La vieille tjs assise sur son antique lit, se mettait à l’ouvrage sans perdre de temps.

Et lentement avec gout et patience, elle écossait ces filaments verts dont elle en tirait les tendres petits fruits ronds qu’elle lançait à la volée dans la première casserole posée à ses pieds, les épluchures, ainsi dépourvues de leurs grains, allaient dans l’autre casserole, la poubelle.

Elle accompagnait tjs ses taches par des chansons, sans doute que le chant lui tenait compagnie et l’aidait ainsi à mieux supporter cette délicate opération car elle rechignait à en perdre un seul petit pois, non pas par avarice mais par respect pour les aliments. Si par hasard, l’un de ces petits ronds tendres échappait à son contrôle, elle alertait la plèbe familiale pour le retrouver.
Et nous étions là, à genoux, à récupérer soit sur le lit soit sous la table l’absent.

Son obésité ne lui permettait pas de se baisser et bien souvent à cause de cette gêne, il m’incombait de lui apporter presque tous les soirs, une bassine d’eau tiède pour étancher ses pieds malades.
Cette opération lui procurait une bonne sensation et j’étais souvent béni pour cela.

Idem, pour les fèves lorsque maman prévoyait un bon couscous KRAA OU FOUL, accompagné de merguez. Ou alors les HLALEM (petites pattes en forme de losange) qu’elle fabriquait habilement et qu’elle étalait sur un assez grand tamis ou carrément sur une grande serviette blanche.
Ensuite, elle nous ordonnait de les mettre dehors soit sur les fenêtres, soit sur le balcon pour l’ultime séchage sous les griffes du vent.

Elle était très maniaque quant à l’entretien de la maison.
C’est elle qui m’a formée dans les taches ménagères, comme balayer, essuyer tout en étant courbé ou à astiquer les meubles avec de l’huile de paraffine ou de ricin, je ne me le rappelle plus.
Rien n’échappait à son œil critique.

Elle me disait souvent ‘…Ye biber, me ten’ssech el trecen…!’ ‘N’oublie pas les coins et les recoins… !’

Non, je ne pouvais pas les oublier. Elle jaugeait aussi de mon assiduité à ne pas bâcler ces taches domestiques sinon elle me menaçait de ‘s’asseoir sur ma tête’, vaut mieux dans ces cas là éviter cette frayeur qu’elle usait sans qu’elle prenne vraiment un début de commencement.

J’étais aussi celui, qui jusqu’à l’âge de 13 ans, ma bar mitswa, étendait et décollait le linge soit sur les cordes du balcon soit sur les ‘sritats’ de la terrasse. Mes petits calvaires prirent fin ce jour là et c’est mon jeune frère, le cadet qui hérita de ces taches ‘féminines’. Ma sœur est la dernière de la fratrie.

Elle échappa à ces corvées puisque en 1960, à sa naissance, nous avions eu des domestiques dans notre grand appartement de 8 pièces.
Elle mettait un point d’honneur à ce que la maison soit tjs impeccable.
Et sa mise vestimentaire ne souffrait d’aucun reproche.
Ses voisines arabes qui l’invitaient souvent à palabrer durant des heures se mirent au diapason.

Elle leur reprochait souvent une certaine nonchalance dans les travaux domestiques.
Et depuis Mémé Yinyin les tarabustait par ses remarques. Elles avaient compris enfin, combien l’ordre et la tenue vestimentaire et surtout le maquillage étaient importants à ses yeux.
Quelques jours avant son départ, ‘TNEBET’ (elle avait senti la fin) et avant que cela n’arrive quelques jours plus tard, elle avait émis le souhait de voir une dernière fois toutes ses voisines et leurs enfants ainsi que leur époux.

Elles avaient compris les FATOUMA, LES HALOUMAS et les autres que la mémé allait partir.

Elles étaient toutes venues et toutes l’ont embrasée sur le front et ultime respect , elles lui avaient baisé les mains et les pieds avec des larmes pleins yeux. Comme on le ferait pour un OULI. Un saint musulman.


Au delà du rappel du souvenir de ma grand-mère et sans rentrer dans le mysticisme, il y a quelque chose en moi, en mon for intérieur, qui me pousse à réveiller la mémoire de MEIHA. Comme une mission, presque un mot d’ordre venu de nul part pour accomplir une mission. Ne jamais OUBLIER celui ou celle qui m’a donnée tant de joie et de tristesse.
Idem pour mes amis.

SHABATH CHALLOM.

Re: LE PTB ET MOI.
20 juin 2009, 13:10
NOTRE DIVINE MADAME SCARLETT DU KFE NOUS ANNONCE QU ELLE EST POUR LA DIXIÈME FOIS MAMIE D' UNE PETITE FILLE ...

EL YAIN ME TEHKEMCH...

ALORS
TOUT LE STAFF DU PTB SOUHAITE MAZEL TOV AUX PARENTS ET GRANDS PARENTS...

MAZEL TOV BEL SAD OUL MEZEL...BELLE SCARLETT....


QUI MIEUX QUE LUI POUR NOUS EMPORTER PAR CES VIOLONS DANS LES FÊTES.



Re: LE PTB ET MOI.
21 juin 2009, 04:41
Quel triste destin
D’une mamie qui s’en va
Juste après la naissance de sa petite fille.

D ieu donne la vie
Et reprend une vie,
Quelle vie chanter ou bien pleurer.

Mon D ieu, quel triste destin
De voir une mamie partir
Sous les yeux de sa fille
Qui accouche de sa fille.

Quel triste destin,
Voilà que la vie si belle
Annonce la mort d’une mamie
Sans qu’il nous soit permis
De juger comme on le dit.
Ce que Achem prédit.

Scarlett, dit à ta belle fille,
Qu’il y a des choses dans la vie
Qui nous échappent sans que l’on puisse
Donner son avis.

Il faut savoir se résigner aux intempéries
Du ciel en pensant à la vie.
C'est dur.

RABI YERHEMA AMIN.
Re: LE PTB ET MOI.
21 juin 2009, 12:34



Scarlett,

Tu vois comme l’écran est triste.
Je dirais même qu’il pleure. Tous tes amis, ici, partage ta grande peine.

Hier, tu as eu l’intelligence et le tact de nous annoncer une naissance.

Et nous avons tous chanté à notre façon, cette naissance.
Nous nous sommes endormis avec l’image d’une maman qui donne naissance à la vie.

Et puis ce matin, la tristesse s’est emparée de nous.
Et c’est le choc. Cette douloureuse circonstance, nous as tous remué et le silence dans un cas pareil est de rigueur.

Tu vois, on ne se connait qu’à travers le net et en qqs mois nous avons tissé entre nous des liens’ presque familiaux’. Presque de parenté tant nos sentiments prennent le dessus sur cette amitié que nous avons découvert par le hasard.

Nous somme tous rentrés dans le cœur de chacun et chacun fait parler son cœur.

Ce qui m’attriste le plus dans cet événement est cette association d’images qui se superposent.

Une jeune femme met au monde une fille et voilà qu’à quelques étages plus haut, sa douce maman se meurt le jour de son anniversaire.
Je la vois prendre les escaliers, en laissant son bébé sous la surveillance d’un proche ou d’une infirmière, monter péniblement ces marches, et rentrer dans la chambre de sa maman qui vient d’expirer. Quelle douleur et quel chagrin.

C’est pénible, Scarlett, car cette image ne va plus quitter l’esprit de ta belle fille des années durant et à chaque fois qu’elle va fêter l’anniversaire de la naissance de sa fille, elle fêtera aussi le départ de sa maman. Deux anniversaires, une naissance et un deuil.

Et dans les deux cas, ta belle fille a vécu une délivrance heureuse et une autre délivrance malheureuse, la fin des souffrances de sa maman le jour de la date de deux naissances. Faut t’il en rire ou en pleurer…. ? Ou les deux à la fois. Quel antagonisme.

Qu’elle s’attache à la joie naissance car comme le dit notre THORA,

‘…Je vous donne 23 heures de joie et une heure de tristesse… !’

Je suis comme tout le monde le sait, un petit personnage avec beaucoup d’imagination et cela aurait pu faire la trame d’un récit. Mais vois tu pareille trame ne m'a jamais frôlé l'esprit.

Il y a longtemps aussi un certain RABELAIS nous racontait la naissance du fils de GARGANTUA, PANTAGRUEL né lui aussi sous le signe de la vie et de la mort dans les conditions que l’on sait.

Comme quoi, les signes du destin poursuivent l’humain à travers les âges.

Re: LE PTB ET MOI.
22 juin 2009, 11:33
INFORMATION IMPORTANTE.
Re: LE PTB ET MOI.
22 juin 2009, 11:55
Attention :

A DIFFUSER A TOUS VOS CORRESPONDANTS....

suite à une épidémie qui sévit depuis de longues années sur notre beau territoire français, la 'Maladie du Boulanger'....

MESSAGE TRÈS IMPORTANT.

NE QUITTEZ PAS L'ANTENNE...!

ÉVITEZ DE RENTRER ICI POUR L'INSTANT...!

IL Y VA DE VOTRE SANTÉ.

Merci.

Re: LE PTB ET MOI.
22 juin 2009, 12:06
JE RÉPÈTE ATTENTION.

MESSAGE TRÈS IMPORTANT ET URGENT.

A FAIRE PASSER A TOUS VOS AMIS CORRESPONDANTS.
Re: LE PTB ET MOI.
22 juin 2009, 12:13
Attention :

Suite à une épidémie qui sévit depuis de longues années sur notre beau territoire français, la 'Maladie du Boulanger' va certainement être reconnue maladie professionnelle.

Elle n'atteint que des individus de sexe masculin âgés de plus de 40 ans. Elle se manifeste ainsi : la brioche augmente et la baguette diminue...!
Re: LE PTB ET MOI.
22 juin 2009, 12:15
Yakhed fic el HAC ye BREITOU...YE BLID...!!!FEJATNA...!
Que tu sois jugé....Antipathique que tu es ye Breitou, tu nous a fais peur...!
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