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LE PTB ET MOI.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI.
24 mai 2008, 14:11
Tu es fou Albert de polluer ton espace avec ce gourou.
Tu vois le cordon rouge dont je t'avais parlé.
J'ai assisté à des drames qu'il laisse dans la nature après ses séminaires.
Une pompe à fric ce mec.
Re: LE PTB ET MOI.
24 mai 2008, 14:24
Re: LE PTB ET MOI.
25 mai 2008, 00:59
Jeunesse passèe.
Vieillesse s'annonce.

Maux, en coup de semonce,
Réveillent ma carcasse endormie.

A l'ombre de mes errances, elles tombent
Par p'tites poignées ; minutes, heures et secondes.
Avec nonchalance.

Energie qui s'amenuise
Dans un corps use.
Mon dos se voûte,
Et mes pensées doutent.

'Hél'assitude'*, solitude
Qui tue à l'écart des jeunes printemps,
Sous mon toit désert, l’erg m’attend.

Anonyme parmi cent inconnus
Dans un foyer désenchanté.
Aux murs nus.

Je comprends.
Et ce qui t'attend.

*Hélas lassitude...(Contracté)


Re: LE PTB ET MOI.
25 mai 2008, 01:38
Y'a t'il pami vous qq'un qui peut m'organiser un duel???
En hab nati triha el ouhed...!!
Je veux foutre une raclèe à qq'un.
Re: LE PTB ET MOI.
25 mai 2008, 02:15
LES VERS LIBRES DE ALBERT.

SONGE D UNE NUIT D ETE.



Rêver des jours meilleurs.

Les yeux fermés, le ventre nu
La tête sur un oreiller, bienvenu.

Les persiennes closes
Le soleil par travers ose
Comme un voleur, par les interstices
Glisser ses chauds rayons sans risque.

Et ses lames d’or, mille épées
Sur un champ serein de paix
Coupent sans bruit la pénombre
De ma pièce d’un après midi d’été
D’ombres.

Il ronfle l’heureux bronzé, le ‘siestar’
Pas loin de sa mer endormie
Calme, paisible sous le ciel azur de son nid.
Le veinard.

Il dort le dormeur, qui n'est pas du VAL,assoupi après un demi matin d’labeur.

Et sa baignade.

Là,

Il rêve, loin de chez lui, à ces après-midi
De som ; de lointains souvenirs,sa belle vie
Encadrée dans la roupille de son envie.

Dehors,
Un cri, sous la chaleur moite.

Elle porte sa chair enlacée sur son bon dos
Par un fichu de couleur brune.

La degazza enturbannée boite sous les faisceaux.

Ô bonté divine qu’elles sont loin mes soirées
De bonheur.

Ouel hoss mta omi ââ'jij'ti Meiha
Fel bit lasla’niya t’quoul

‘..Ye ou’lidéti fémèchi oue’hed men’qom i ji’bli kess me bared...!’

Et la voix de ma grand mère Meiha
Dans la pièce principale qui dit

‘..Mes enfants, y’a-t-il parmi vous quelqu’un qui m’apporte un verre d’eau froide...’




‘..Et quand vient le soir
De chemise en crépon
Vêtu, je l’étais, jean serré,
Mes fesses bien encérrèes,
Taille basse, ceinturon moderne,
Jasmin accroché à ma feuille
Dare dare au café que l’on appellait Vert.

Et les moustiques ivres de lumière
Tournoient par milliers, au dessus de nos jeunes têtes,
Par paquets, attirés par la lumière.

Ces lucioles, armées d’insectes, par contingents, expiraient sans bruit sur les verres brûlants.Brûlées.

Et les lézards accrochés aux murs blancs
Qui s’en régalent comme à la curée
Sans honte ni pudeur
Sous nos yeux indifférents

Et la fille qui attendait un coup d’œil
Un signe des yeux, de son beau bronzé
Enfin sur pied, pour le rendez vous d’un nuit d'étè.

Baraka, Olivier, Dokhana, Sancho ou les Dunes
Le choix se faisait en cours de route alors que nos mains
S’enlaçent. Déjà.
Quel kif.

Et ma grand-mère qui me disait...

‘...Ye ouldi mah’lè qadeq, tét’chè’bè arrous... !’

‘...Mon fils comme tu es beau, tu ressembles à un marié... !’

‘...Nous voilà arrivés,
Enlacés, amoureux d’un été
On saluait les copains
Jaloux de la dulcine.

Le verre de scotch on the rock
Dilué dans le soda et la fumèe,
On pointait les yeux sur nos immigrès de Paris.
Nos amis d’hiver, jeunes étudiants qui revenaient
Comme des hirondelles au bercail, leur nichée.


Et la soirée qui commençait
Sous les rythmes langoureux des slows
Ou les pas de danse à la vogue
Mille fois répètes chez soi.

Et les lèvres qui s’entrechoquent.
Sous la lumière tamisèe,
Les yeux fermés sous le regard du disquaire.

Et l’amour qui naissait pour une courte saison d’été.


Et ma grand-mère qui m’ disait...

‘..Sétha jdidè ehdi...? Yè ouldi?’
‘..C’est une nouvelle danse ... ? Mon fils... !’

Re: LE PTB ET MOI.
25 mai 2008, 10:09
Vieille branche sèche
L’vent goujat te suspecte
A terre, de tomber.

Tu t’accroches encore
A ton sarment tremblant
Et ta sœur te retient
Pour encore plus de temps.

Vieille branche usée
Mince... ! Que ta vie est fragile
L’espace d’une saison
Et le papillon
N’en est pas moins loti.

Tu supportes la grêle
Le frimas, l’chaud sous ton ciel gris
Vieille branche endurcie
Que de soucis.

Vieille branche rêche
Qui ne tombe à terre
Ignorant la bêche.

Liée par le serment
A la jeune et belle branche.

Tu es mon vrai et seul soutien.
Oui, J’en ai bien besoin.



Re: LE PTB ET MOI.
25 mai 2008, 10:23
LES VERS LIBRES DE ALBERT.


L’amitié que l’on chante
Correspond à s’y méprendre
A des berceuses d’un autre temps.

Des amitiés que je croyais sincères
Moi l’innocent sans manières
Je me suis foutu bien dedans
Par des paroles de fausses semblants.

J’ai passé tout cela au crible
J’ai tamisé ces pierres hybrides
Une seule d’entre elles, un rubis
Mon amitié solide, je l’ai conquis
Et je la mérite.

Je n’ai pas besoin de contingents.
Ils ne sont pas aussi plaisants
Mais tous goinfres bien portants.
Pas si importants.
Le nombre m’importe peu.

J’ai fais le bon choix,
De très beaux fleurons font partie
De mon cercle de mes choisis.

Les traîtres et les mal appris,
Je n’ai pas besoin de repentis
Ils ne feront jamais partie de mes amis.


Re: LE PTB ET MOI.
25 mai 2008, 10:28
Je parts en tournèe aux Iles Paquerettes.
Pour deux semaines.
je reviendrais avec un SKETCH...'..BARBIES SHOW...!'
Re: LE PTB ET MOI.
25 mai 2008, 13:03
HYMNE A L'AMITIE

Ecrit en Judeo-arabe parce que, je m'excuse, c'est intraduisible.

Breytou el ghaly

Klameq leh'laou yidaouab el h'ajra ouyekleb essah'ra, jenna.
Hette ennemra touelli katoussa.

Shakhantly ly kalby ya khouyé, ouneshitny.
Gharaktni fi bh'ar el ouard, laa'ssel oul ekhaouya.

Hedde yesser aa'leye, ou ynedeff ellabza elli bazou' aa'leye.

Rebby yefarh'ak actar ma farah'tni, oua'al el blassa elli aa'maltli fi kalbeq

Bghir tarjim, Ouelli me yefhemsh, yemshy yibii' kshour el foul.


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De tous tes pseudos, je préfère Breytou parce qu'il est le plus Tune et le plus espiègle.

Si on peut dire Papi Albert, ou Sabba Abraham, le titre de Grand père ne colle pas à Breytou.
Jeune, mes meilleurs amis m'appelaient ainsi, et je pouvais leur répondre par "Ntaa' jartec reytou."

J'ai reçu d'autres messages persos, mais les tiens m'ont ému jusqu'aux larmes.

Même si je ne suis pas pour les partitions en Clans qui s'etablissent, ici malheureusement, laisse moi un peu de place chez toi, j'y reviendrai plus souvent.

.

Pièces jointes:
LE RETOUR.jpg
Re: LE PTB ET MOI.
25 mai 2008, 14:35
Super Braham, tu apportes le vin pour boire le verre de l'amitié et moi je dépose quelques roses de mon jardin pour ce retour.
C'est Albert qui va être content quand il va voir son théâtre reprendre quelques couleurs avec les fleurs du pays où coule le lait et le miel que tu déposeras ici comme à ton habitude...



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