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LE GTB ET NOUS
Envoyé par elsa
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Re: LE GTB ET NOUS 10 mai 2008, 12:52 |
enfin cette villa appartient a fanfan.
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Re: LE GTB ET NOUS 10 mai 2008, 13:05 |
Waouh Jackye !!!
Un rêve ta maison.
J'arrive aussi, même si Mamili essaie de m'éliminer: Tu as vu le coup du transat?
Pour Toi ces fleurs
Pièces jointes:
Un rêve ta maison.
J'arrive aussi, même si Mamili essaie de m'éliminer: Tu as vu le coup du transat?
Pour Toi ces fleurs
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Re: LE GTB ET NOUS 10 mai 2008, 13:19 |
Pas du tout Gigi - toi tu es si mince qu'on te case n'importe où !!!!mais pour Elsa il en faut deux au moins - tbarkella
et Fanfan tu crois qu'elle nous invitera comme Jackye ? si oui on prend aussi -
On est ok Jackie en bonne santé sdv on vient !
et Fanfan tu crois qu'elle nous invitera comme Jackye ? si oui on prend aussi -
On est ok Jackie en bonne santé sdv on vient !
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Re: LE GTB ET NOUS 10 mai 2008, 13:21 |
Jackye, Toi au moins tu es plus chaleureuse que Mamili, même pas un transat elle prévoit pour moi !
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Re: LE GTB ET NOUS 10 mai 2008, 13:25 |
Pour toi aussi belle Suzanne, des fleurs qui essaient d'être aussi fel fel que toi
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Re: LE GTB ET NOUS 10 mai 2008, 13:31 |
oh girelle, comment t'as devine mes fleurs preferees? les fleurs d'oranger, j'adore , le jasmin aussi.merci de tout coeur, je sentais resque le parfum.
pour toi cette rose givree.
pour toi cette rose givree.
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Re: LE GTB ET NOUS 10 mai 2008, 13:34 |
Caractérisées par un militantisme actif, nourries de revendications concrètes, mais certainement pas uniforme, comme en témoigne la revendication très minoritaire du droit de vote.
Mais l’aspect le plus spectaculaire de cette sans-culotterie féminisne est bien la fougue de ces « tricoteuses » qui participèrent activement à l’avancée de la démocratie. Proches des sans-culottes, de tendance « enragée », les plus déterminées jouèrent un rôle non négligeable dans la chute des Girondins, alimentant le fantasme de furies sanguinaires armées jusqu’aux dents.
Un temps organisées dans des clubs mixtes ou féminins comme celui des Citoyennes Républicaines Révolutionnaires créé le 10 mai 1793, interdit le 30 octobre, certaines réclament le statut et les droits du citoyen, telle Pauline Léon qui, en mars 92, revendique vainement le droit à porter les armes.
Restreint mais néanmoins symbolique et chargé de sens, l’espace de la participation féminine apparaît tout de même à travers la manifestation de leur approbation de la Constitution de 93 ou bien la « mise en sublime » du corps de Marat. Sans doute à l’apogée dans l’été 93, l’extrémisme féminin, caractérisé par des demandes de plus en pressantes en faveur de la Terreur et de l’égalité expliquerait en partie l’interdiction de toute association politique féminine en novembre 93.
Malgré leur exclusion définitive de la sphère politique, les femmes continuent à marquer de leur présence la scène révolutionnaire. La troisième partie témoigne de l’importance de la culture politique des femmes du peuple, une culture frottée aux pratiques nouvelles du Paris révolutionnaire. Sur fond de passion d’un égalitarisme absolu, de vénération de la « sainte guillotine », on trouve les engagements les plus divers, des dons, collectes, etc., à la participation active et citoyenne à la délation contre les « ennemis de l’intérieur » ou bien, plus héroïque, à l’engagement dans les armées de la République puis de l’Empire.
Cette histoire est aussi celle des hommes et de leurs peurs : rares sont les députés comme Condorcet qui revendiquent le droit de vote des femmes au nom de la lutte contre le despotisme et l’esclavage. Ce sont aussi bien les fantasmes masculins liés au pouvoir des femmes qu’une certaine conception de la femme idéale, proche de celle de l’Emile de Rousseau, qui les rejettent dans la sphère privée, dans leur rôle d’épouse et de mère.
Mais là encore, les femmes ne désarment pas, et ceci nous montre l’apogée d’un mouvement féminin de masse lors de l’insurrection du printemps 95, au mot d’ordre « du pain et la Constitution de 93 », un slogan emblématique d’une sans-culotterie féminine qui dissocie rarement lutte contre la faim et revendication politique. On en dégage un processus révolutionnaire, du rôle de boutefeux joué par les femmes avant d’être relayées par les hommes derrière lesquels elles finissent par s’effacer, suivant une complémentarité inégalitaire mais nécessaire.
Cette belle démonstration de l’importance de la part féminine de la Révolution s’achève avec la répression qui mit fin à la parole de ces militantes, dont l’étude statistique traduit une appartenance majoritaire au monde de l’artisanat ou de la boutique.
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