Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

LE GTB ET NOUS

Envoyé par elsa 
Re: LE GTB ET NOUS
30 novembre 2008, 22:37
J'aurai fais une bonne nuit si elle était face pile et à poils.
Re: LE GTB ET NOUS
01 décembre 2008, 01:15
Vous avez le sommeil fragile tous les deux!

Allez, pour vous réveiller, je vous emmène au Café des délices avec Patrick Bruel.



Tes souvenirs se voilent
Ça fait comme une éclipse
Une nuit plein d'étoiles
Sur le port de Tunis
Le vent de l'éventail
De ton grand-père assis
Au Café des Délices

Tes souvenirs se voilent
Tu vois passer le train
Et la blancheur des voiles
Des femmes tenant un fils
Et l'odeur du jasmin
Qu'il tenait dans ses mains
Au Café des Délices

Yalil yalil abibi yalil yalil yalil abibi yalil

Tes souvenirs se voilent
Tu la revois la fille
Le baiser qui fait mal
Au port El Kantaoui
Les premiers mots d'amour
Sur les chansons velours
Abibi Abibi

Tes souvenirs se voilent
Tu les aimais ces fruits
Les noyaux d'abricot
Pour toi, c'étaient des billes
Et les soirées de fête
Qu'on faisait dans nos têtes
Aux plages d'Hammamet

Yalil yalil abibi yalil yalil yalil abibi yalil

Tes souvenirs se voilent
À l'avant du bateau
Et ce quai qui s'éloigne
Vers un monde nouveau
Une vie qui s'arrête
Pour un jour qui commence
C'est peut-être une chance

Yalil yalil tu n'oublieras pas
Yalil yalil ces parfums d'autrefois
Yalil yalil tu n'oublieras pas
Yalil yalil même si tu t'en vas

Yalil yalil abibi yalil yalil yalil abibi yalil

Une nuit plein d'étoiles
Sur le port de Tunis
Et la blancheur des voiles
Des femmes tenant un fils
Le vent de l'éventail
De ton grand-père assis
Et l'odeur du jasmin
Qu'il tenait dans ses mains
Au Café des Délices

Re: LE GTB ET NOUS
01 décembre 2008, 01:35
boker tov le ptb !!!!
Pièces jointes:
bonnejournee4.gif
Re: LE GTB ET NOUS
01 décembre 2008, 04:39
toujours aussi froid !! donc pour se rechauffer !!^par ici la bonne soupe .............
Pièces jointes:
bonappet.gif
Re: LE GTB ET NOUS
01 décembre 2008, 06:41
Bon, on descend voir la tempête qui fait rage, la mer passe par dessus la Promenade.

Si vous n'avez pas de signe de nous ce soir, appelez les pompiers, please.
Re: LE GTB ET NOUS
01 décembre 2008, 10:50
Magnifiques la mer enragée...

Et sous les galets, le sable.

Le froid, le vent rendent le ciel limpide et le quartier de lune est étincelant de netteté.

Le sieur Breitou serait il tombé dans un trou?

Je crains qu'il ne se soit pas remis de la gracieuse image qui lui souhaitait bonne nuit hier soir, Freddy, dort encore.

Un petit apéro nous fera du bien.

Pièces jointes:
apero.gif
Re: LE GTB ET NOUS
01 décembre 2008, 11:00
ton message d'avis de recherche en cas de non retour !!! de la promenade m'a fait mourrir de rire !!!
fait moi le rappeller, et je te raconterai de vive voix ...

comment a l'époque de nos longues soirées aux dattes.. avions nous prevus avec Raph de nous retrouver sur la promenade !!!!


Pièces jointes:
rmdr.gif
Re: LE GTB ET NOUS
01 décembre 2008, 15:24
Une fuite embrouillée chez les Yakouza.


Selon les informations officielles que Barbes Info vient de recevoir des services d’immigration de Tokyo, parallèlement à l’arrestation de Sieur Breïtou arrêté par la faute de deux traficants (événement que nous vous relations dans l’une de nos éditions précédentes) Sieur La Douda., originaire de Barbes, est lui aussi tombé dans les mailles de la police métropolitaine de Tokyo le 23 août 2005 à Saginomiya, nouveau fief nippon du yakouza Alker Zimeoki.

Cette information a été corroborée à Barbes Info par Sieur La Douda doyen des traficants de Barbes vivant dans le pays de l’Empire du Soleil Levant, puisqu'il a été, selon lui, témoin de l’arrestation.

Interrogé par Barbes Info sur les circonstances de l’arrestation de Sieur Breïtou à Saginomiya , Sieur La Douda nous affirme que les conditions d’arrestation de notre compatriote sont pitoyables. Aux alentours de la gare de Saginomiya, qui est souvent entourée de policiers pendant les heures de pointe, Sieur Breïtou. fut appréhendé par deux agents qui lui réclamaient sa carte de séjour.

N’ayant pas de carte de séjour, ou du moins celle-ci étant périmée («over stay», comme disent les officiers d’immigration nippons dans leur jargon habituel), il leur montrera sa carte consulaire. Aussitôt, La Douda demandera aux agents de montrer leur carte de police pour s’assurer qu’il s’agissait bien de policiers, puisque selon lui, beaucoup de jeunes Japonais, se faisant passer pour des agents d’immigration qu’ils ne sont pas en réalité, extorquent aux étrangers leurs biens, avec la bénédiction de Sieur Alker Zimeoki dit “ Kendo Dojo “, arnaqueur et racketeur notoire.

Il faut toutefois noter que cet acte indigne est rare au Japon, puisque le peuple nippon est connu pour sa bravoure et ses supersticions. Mais sait-on jamais, surtout que le fameux Alker Zimeoki s’y est installé à la tête d’un gang de yakousa faux policiers arnaqueurs et raketeurs?

Pendant que La Douda discutait avec la police, par peur de se voir arrêté par celle-ci, Breïtou a pris la fuite. Pourchassé par les agents, il tombe dans une rivière située non loin de là, et se casse une côte, nous confie le La Douda.

Face à la gravité de sa blessure, La Douda demande expressément aux policiers d’appeler une ambulance afin que le blessé soit transporté d’urgence à l’hôpital. Au moment où nous mettions sous presse, La Douda nous informe que Breïtou est actuellement en soins intensifs à "Daichi Biyoyin", un hôpital situé à Itabashi, avant d’être transféré dans le centre de détention provisoire de Tokyo, où beaucoup d’autres coreligionnaires séjournent actuellement.


Comme promis et suite à la demande formulée par de nombreux lecteurs, Barbes Info revient sur les péripéties ayant conduit à l’arrestation de Breïtou au Japon le 23 août dernier. La Douda et La Douda., accusés à tort ou à raison et Breïtou sois disant grand frère du détenu et noyau central du contentieux nous ont confié en exclusivité leurs versions des faits, qui restent, faut-il le dire, bourrées de contradictions dont nous vous laissons le soin d’apprécier. Bonne lecture!

Breïtou 1er. De Niokolo Koba (accusé): « Alker Zimeoki et moi avons été des partenaires pendant quatre ans. Lorsqu’il venait de commencer, ses affaires ne marchaient pas du tout, c’est ainsi qu’il a sollicité le partenariat avec moi, puisque, selon lui, je détenais des qualités en matière de commerce qui pourraient nous être profitables tous les deux.

À l’époque, je n’avais pas de papiers, ainsi dans ce partenariat toutes nos affaires ont été mises à son propre nom.

Au départ, j’ai essayé avec ma petite expérience dans les affaires, de faire une promotion de notre entreprise (Marabout’s) pour attirer la clientèle. J’organisais des soirées Marabout sponsorisées par notre entreprise avec mes amis japonais dans presque toutes les régions du Japon, où j’organisais des démonstrations de Maraboutage. Au cours de ces soirées, colorées de nos banderoles, nous distribuions nos cartes de publicité, contenant nos offres en matière d’habits Hip-Hop. Il faut souligner que lors de nos différentes promotions, je suis même passé à la télévision Japonaise à cause de mes activités liées maraboutage. Il fallait donc mettre cette occasion à profit pour faire davantage la publicité de Marabout’s.

À ce niveau l’argent était nécessaire pour celui qui sait combien coûte une fraction de seconde de passage sur l’une des chaînes de télévision Japonaises.

Pour réussir dans cette promotion, au moins 2.000.000 de Yens (environ $ 19.048 US) étaient nécessaires. Breïtou de Niokolo Koba promit donc de me payer cette somme pour la publicité de King’s après ma prestation à la télévision Japonaise, malgré que nous soyons des partenaires. Mais voilà, il refusa de me payer cet argent, et de promesse en promesse, il ne me l’a toujours pas payé. Il me laissait seulement entendre que lorsque nous aurions beaucoup d’autres profits, il essayerait de me rendre l’argent. Les différentes promotions ont abouti à un boom de nos affaires. Partout on parlait de Marabout’s au Japon; nous avions fait beaucoup de bénéfices à l’époque.

Ainsi, vu l’augmentation de la demande, nous avons ouvert une autre boutique à Takasaki, sous ma responsabilité.

Pour signer le contrat, il fallait investir beaucoup d’argent, que je n’ai pas hésité à sortir d’ailleurs. J’ai mis plus de 5.000.000 de Yens (environ $ 47.619 US) de mes fonds propres pour que cette boutique soit ouverte sans avoir pris le soin de lui faire signer un papier, puisque la confiance existait très bien entre nous ( Tu parles d’un Yakousa ce Breïtou !). Mais, par mesure de sécurité, puisque je savais qu’en matière d’argent, en fin de compte, il y a toujours des problèmes, j’enregistrais toutes nos conversations (Ainsi j’exhibais un dictaphone qui contenait la voix enregistrée de Breïtou le nouveau Yakousa NDLR).

La boutique de Takasaki fut alors ouverte et toute notre clientèle se dirigea vers là-bas, à cause de moi. Ainsi, celle qu’il gérait n’arrivait même pas à vendre une somme de 100.000 Yens (environ $ 952 US) par jour alors que celle de Takasaki pouvait vendre entre 500.000 à 600.000 Yens (environ 4762 $ à 5714 US) par jour.

Il n’en revenait pas, et à chaque fois, après le travail, bien que nous nous soyons entendus pour que je lui envoie le montant de la recette journalière par fax, il m’appelait toujours pour me demander: «combien avez vous vendu là-bas aujourd’hui?» Je lui ai toujours dit que les professionnels ne travaillent pas comme ça, qu’il devait donc attendre le fax, comme convenu. Et à chaque fois que je lui disais le montant, il n’en croyait pas ses oreilles, puisque la différence était énorme entre leur recette à Tachikawa et la nôtre à Takasaki.

Ainsi, commença une jalousie sourde de sa part, puisqu’il était sûr de tout perdre à mon profit, vu le rendement sur le terrain. Je suis tombé subitement malade. Quand j’étais à l’hôpital, il est venu me dire qu’on ne travaillerait plus ensemble et qu’à ma sortie de l’hôpital de ne plus mettre les pieds à la boutique, sans se soucier de ma maladie! J’aurais rendu l’âme, si je n’étais pas fort de caractère.

Avant que je ne sorte de l’hôpital, le fameux Breïtou procéda au changement des clés du magasin ainsi que du stock, pour m’empêcher de gérer mes propres biens. Mais Dieu merci, je me suis très bien rétabli et lorsque je suis sorti de l’hôpital, je suis allé reprendre tout mon stock de marchandises à Takasaki et attendre que ma femme accouche (puisqu’elle attendait un enfant) pour réclamer mon argent.

Au moment où je vous parle, je suis titulaire d’une autorisation d’admission dans une université américaine depuis l’année dernière. Je n’ai pas pu m’y rendre par manque d’argent, car il faut laisser l’argent pour les frais de la famille ici et payer les d’études, puisque je compte me spécialiser en cinématographie (et d’exhiber sa lettre d’admission à l’université de Harvard NDLR).



C’est pour cette raison que je me suis rendu à Takasaki pour réclamer mon argent dans un premier temps. Ce jour-là, son jeune apprenti Yakousa Boulakia jr. et lui m’ont sérieusement malmené. C’est au cours de cette dispute que son apprenti a percé ma main avec un stylo et lui en personne a appelé la police. Mais, quand la police est arrivée, je n’étais plus sur les lieux.

Ainsi, il a donné ma photo et mon numéro de téléphone aux policiers en leur disant que je lui dois plus de 10.000.000 Yens (environ $ 95.238 US). J’ai répondu à la convocation des policiers et je leur ai donné ma version des faits. Ces derniers furent surpris d’ailleurs après que je leur ai brossé les faits tels qu’ils se sont passés, car ils ne pouvaient pas comprendre comment quelqu’un qui doit un tel montant puisse s’exprimer avec tant de cohérence, précision, lucidité et objectivité.

J’appelais souvent Boulakia Jr., mais il refusait de prendre mes coups de fil. J’ai donc décidé d’aller le voir dans sa boutique à Tachikawa, d’où il était absent. J’ai poliment demandé à son jeune frère où il se trouvait, ce dernier m’a répondu: «Suis-je son père?» Je lui ai dit que je ne suis pas venu pour me battre avec lui, mais juste pour savoir où se trouvait son grand frère. Alors, j’ai appelé ce dernier et je lui ai laissé un message pour lui dire que je l’attendais dans sa boutique.

Mais cela n’était pas du goût de Breïtou ( La Sardine), qui voulait que je quitte les lieux. Là, on s’est chaudement disputé, et puisque le poste de police se trouve à moins de 10 mètres de la boutique, les policiers sont venus intervenir. La première chose qu’ils nous ont demandé était de montrer nos cartes de séjour, ce que lui n’avait pas.

Il a clairement indiqué aux policiers qu’il était en séjour irrégulier depuis deux ans, c’est ce qui fait qu’on l’a automatiquement arrêté…… »


La Douda (accusé): «Je vous remercie tout d’abord de l’opportunité que vous m’offrez de m’exprimer. Je tiens à vous signaler que contrairement à ce qui a été rapporté ici, je n’ai jamais eu de bagarre avec Breïtou (le détenu) depuis le 24 octobre 2008, et je n’ai pas non plus appelé la police pour l’arrêter. Mais il a eu des histoires avec Boulakia Jr., moi j’ai essayé seulement de les séparer, séparation au cours de laquelle la police a intervenu.

Effectivement, je travaillais dans une des boutiques de Breïtou à Tachikawa, une ville située à côté de Tokyo. Mais, puisqu’il avait fait venir tous ses jeunes frères pour s’occuper de ses affaires, il avait décidé de me licencier, ignorant comment il s’était attaché à mes services au départ. Pour réussir son coup, il fallait trouver un alibi, c’est ce qu’il a fait en racontant des mensonges sur moi devant les gens, me traitant de voleur, alors que c’était contraire à la réalité.
Je partageais un appartement avec l’un de ses frères.

A mon insu, les deux prenaient le stock de marchandises et le mettaient dans ma valise pour prouver aux gens que j’étais impliqué dans une malversation contre eux, puisque je n’avais pas de papiers en ce moment. Ce manège continua pendant un bon bout de temps. Et un beau matin, alors que j’arrivais au travail, il me dit qu’à partir de ce jour, je suis licencié, sans aucun préavis. Croyant qu’il blaguait, je n’ai pas pris ses propos au sérieux.

Étant conscient qu’il pouvait abuser de ma situation, puisque je n’avais pas les papiers de séjour, et surtout parce que c’est lui qui payait la maison que j’habitais, selon les clauses du contrat de travail qui nous liait. Il ne me tendit même pas mon salaire du mois d’ailleurs puisque, s’il me licenciait à ce moment-là, j’allais sortir immédiatement de la maison et resterais sans abris, chose qui ne le dérangeait point.

Je lui ai dit de me donner au moins le temps de trouver un appartement avant de me mettre à la porte, mais c’était mal connaître ce petit monsieur (Breïtou). J’ai appelé les compatriotes à Takasaki pour me loger, aucun d’eux n’a accepté. Mais je me suis débrouillé pour trouver un logement temporaire ailleurs, histoire de régulariser mon problème de papier.

Après plusieurs tractations donc avec Breïtou ce jour là, il appela la police pour procéder à mon arrestation en leur disant que je suis en séjour irrégulier. Je réussis à prendre la fuite, ce qui m’a sauvé de justesse. Je suis resté caché jusqu'à ce que je finisse de régulariser mes papiers pour revenir réclamer mon salaire.

Peut-on imaginer dans ce pays qu’un compatriote appelle la police contre son proche pour l’arrêter puisque ce dernier n’a pas de papiers? Breïtou nous l’a fait et ses propos le confirment! Jugez-en donc!

Pour revenir à l’arrestation de son jeune frère, j’ai cherch Breïtou à la boutique, il était apparemment absent. Celui ci après avoir salué son jeune frère, lui demanda où se trouvait son grand frère, et lui de rétorquer : "Suis-je son père?" Breïtou appelle alors Boulakia Jr. au téléphone et lui laisse un message sur son répondeur.

Pendant leur discussion, Breïtou s’adresse à Boulakia Jr. en ces termes: «c’est toi qui a percé la main à Takasaki avec un bic (Breïtou s’était disputé avec La Douda à Takasaki, dispute au cours de laquelle sa main fut percée NDLR). Je jure la main sur le coeur que je n’ai pas appelé la police, et Breïtou non plus.

Mais vous n’êtes pas sans savoir que dans ce pays, dès qu’il y a une bagarre, lorsque la police arrive, la première chose qu’elle demande, c’est la carte de séjour, que son jeune frère n’avait malheureusement pas. C’est pour cela qu’il a été arrêté, et je ne peux en aucun cas être tenu pour responsable de son arrestation, contrairement aux affirmations de certains individus mal intentionnés.

Je n’ai rien à voir avec le détenu, toutefois, j’exige que son grand frère me paye mon argent, c’est-à-dire mon dernier mois de salaire (210.000 Yens) plus 300.000 Yens représentant l’avance du loyer que j’ai payée pour l’ancien appartement que j’habitais avant qu’il me fasse sortir pour le rejoindre.

C’est tout ce que je demande…».

Breïtou De Niokolo Koba (accusé): «La Douda et Boulakia Jr. travaillaient dans ma boutique, mais, lorsque j’ai constaté qu’ils ne faisaient pas le travail comme cela se devait et surtout qu’ils volaient les recettes, sans oublier le stock d’habits, étant donné que je les payais, je les ai tous les deux licenciés sans aucun préavis. Pour le cas particulier de Boulakia Jr., c’est un garçon que j’ai recruté par le canal d’un yakousa du nom de Sabishi et qui travaillait avant dans l’un de mes magasins. Quand ce dernier a bénéficié d’une prime d’encouragement de 500.000 Yens (environ 4752 $ US) cela a impressionné La Douda, qui me demanda alors de l’embaucher, puisque, pour lui, j’accordais un traitement décent à mes employés. Finalement, j’ai fini par le recruter par le canal de Sabishi. Comme nos affaires marchaient bien à ce moment-là, nous avons jugé nécessaire d’ouvrir un magasin de vente à Takasaki, une ville située à 120 kilomètres de Tokyo.

Et avant d’ouvrir cette boutique, il fallait faire un contrat de bail avec les propriétaires et les agences spécialisées. Le jour de la signature de ce contrat, il est venu avec sa femme pour que cette dernière figure parmi les personnes qui se portaient garantes, c’est à dire un ami japonais du nom de Junishi et moi-même.

Mais les propriétaires des lieux n’ont pas voulu associer sa femme, puisqu’elle ne leur inspirait pas confiance, et qu’elle pratiquait le commerce charnel, dans une maison spécialisée de Tokyo. Le contrat fut donc signé à mon nom et celui de mon ami Junishi. La boutique de Takasaki fut ouverte sous la responsabilité de Breïtou, qui avait toute ma confiance au départ. Mais, voilà! À un moment donné, Breïtou commença à dire à tout le monde qu’il a ouvert sa propre boutique sous l’auspice de sa femme japonaise, chose qui était fausse.

Devant cette situation et surtout qu’il ne faisait pas le travail comme je le voulais, d’autant plus qu’il sortait le stock d’habits et le revendait ailleurs et empochait cet argent, j’ai jugé nécessaire de le faire quitter de ma boutique. Je précise à ce niveau que je l’ai informé de cette décision muni de son salaire au moment où il était hospitalisé.

C’est à partir de là que commença notre mésaventure, car à l’en croire, étant dans son lit de malade à l’hôpital, donc moralement faible, il ne pouvait pas imaginer que je puisse le licencier de cette manière. Ainsi, à sa sortie de l’hôpital, il alla prendre tout le stock de marchandises, d’une valeur de 13 millions de Yens (environ 123.810 $ US ) à Takasaki. Et il jura de me mettre en faillite en brisant toutes mes affaires ici au Japon et de surcroît, me séparer de ma femme, une Japonaise avec qui je suis légalement concubin et avec qui j’ai des enfants.

Pour s’adonner à sa sale besogne, il commença à envoyer des lettres anonymes par fax à ma femme par l’intermédiaire de sa femme, en disant à celle-ci de se séparer de moi puisque mes parents m’ont trouvé une femme au pays. J’ai eu de sérieux ennuis avec ma femme à l’époque, mais, elle a fini par comprendre qu’il s’agissait d’un scénario orchestré par La Douda et Boulakia Jr. pour ternir mon image vis-à-vis d’elle et briser notre foyer.

Pour en venir à l’arrestation de mon jeune frère Savané, La Douda et Boulakia Jr. ont attendu que je m’absente pour venir provoquer mon jeune frère, puisqu’ils savaient qu’il n’était pas en règle, afin qu’il soit arrêté par la police. Ils sont d’ailleurs arrivés à leur fin, puisque mon jeune frère se trouve actuellement détenu.

Selon ce que les témoins m’ont dit, ils sont venus s’attaquer à mon frère et aussitôt appeler la police, puisque la première chose que cette dernière demande, c’est la carte de séjour, et que mon frère n’en possédait malheureusement pas. C’est ainsi que ce dernier fut arrêté, alors qu’il n’avait pourtant rien à avoir avec notre histoire. Ils connaissent tous les deux mes coordonnées, pourquoi ne sont-ils pas venus s’attaquer à moi un innocent?



En ce qui concerne Boulakia Jr., lui aussi comme je le disais tantôt était un de mes anciens employés et je l’ai licencié pour les mêmes raisons que La Douda, c’est à dire vol de stock. Après plusieurs constats de vol dans la boutique, j’ai jugé nécessaire de me passer de ses services aussi. Cela s’est passé un beau matin, 15 jours avant la fin du mois.

Je lui ai remis son salaire afin qu’il quitte le travail, chose qu’il ne voulait pas entendre. Après une dispute, je lui ai dit que s’il ne quittait pas les lieux, j’allais appeler la police pour nous départager. Il est resté intransigeant sur sa position. C’est ainsi que j’ai effectivement appelé la police, qui est venue intervenir.

Mais, puisqu’il n’avait pas les papiers, pendant ma conversation avec les policiers, il a dit qu’il allait acheter des cigarettes, les policiers ne voulaient pas le laisser partir. Je leur ai dit de le laisser aller acheter les cigarettes. Il en a profité pour s’enfuir.

Quand il a réussi à régulariser sa situation administrative, il m’a déclaré une guerre farouche, disant aux gens qu’il ferait rentrer tous mes jeunes frères à Barbes, puisque ces derniers sont sans papiers. Pour cela, il alla menacer mon jeune frère Savané un jour à Takasaki pour se venger de moi. Il a fallu l’intervention des gens pour le persuader que ce n’était pas une bonne manière de procéder.

Très énervé, il est retourné chez lui, et c’est pour cette raison que j’ai fait transférer mon frère à côté de moi pour le protéger. Il est important de signaler à ce niveau que l’ancien consul de l’ambassade de Barbes à Tokyo, M. Touré et le doyen des concitoyens du Japon, étaient intervenus pour résoudre notre différend.

Sans succès. Puisque La Douda disait que je lui devais de l’argent, je lui ai demandé de jurer la main devant ceux-ci, s’il était sûr que je lui devais réellement de l’argent. Il ne l’a pas fait. Donc, M. Touré et La Douda en ont déduit que c’était du mensonge. Pour clore tout cela, je dirai que je ne dois rien à personne, ni de près, ni de loin, et malgré que mon jeune frère soit arrêté, je m’en remets àla Justice…».

Aux dernières nouvelles, les autorités de l’Ambassade de Barbes à Tokyo ont été saisies de ce carabiné problème, et ont fermement promis de convoquer toutes les parties impliquées dans cette affaire peu catholique pour laver le linge sal en famille. Espérons-le, car cette rocambolesque affaire n’honore pas du tout Barbes!

Aux dernières nouvelles, et suite à la chakchouka crée par toutes ces déclarations indémêlables, les tribunaux nippons ont condamnés tous les protagonistes de cette affaire si compliquée, et leur ont laissé le choix, entre laver leur honneur en se faisant Harakiri, ou à l’expulsion assortie d’un bannissement de dix ans vers. Barbes,,,

Comme ces chenapans sont tout sauf des hommes d’honneur, c’est bien entendu vers la deuxième solution que leur choix s’est orienté,,,

Ils ont donc été prié exercer leurs actes de brigandages, et de maraboutage à Barbes,,, Et Vogue la galère.

Pièces jointes:
yakuza2.jpg
Re: LE GTB ET NOUS
01 décembre 2008, 16:21
Rencontre sur la promenade avec drapeaux Harissa brandis ?

Ou il prétendait qu'il serait capable de reconnaître vos nains du premier coup d'oeil?

En tous cas, je ne te dis pas le froid, j'avais même la capuche de mon ciré doublé d'une impressionnante couche de polaire!
...et des bottes, il a neigé, pas beaucoup je reconnais, sur les collines niçoises.

Le ciré, y a rien de tel, parce que l'eau de mer ça tache!

Dans ces cas là, vaut mieux pas se garer près des palmiers: on n'est pas surs qu'ils tiennent, donc j'ai opté pour un endroit ou les arbres avaient l'air solides: bonne idée, les étourneaux s'en donnaient à coeur joie, il a fallut se précipiter vers une station service munie d'excellents rouleaux, parce que si on enlève pas de suite les délicats cadeaux de ces gentils petits oiseaux, ça attaque la peinture grave.

C'était un de ces moments romantiques que j'aime!

Mais le spectacle en valait la peine et pour une fois on respirait la mer.

Bonne nuit les amis, et pour que certains insomniaques passent une nuit de sommeil:


Pièces jointes:
bonne nuit.gif
Re: LE GTB ET NOUS
01 décembre 2008, 16:28
Le porteur d'eau


Auteur inconnu



En Chine, un porteur d'eau possédait deux grosses cruches, chacune d'elle pendante aux extrémités d'une solide perche qu'il portait sur ses épaules.
L'une des cruches était fêlée, tandis que l'autre était parfaite et livrait toujours une pleine portion d'eau.

À la fin de la longue marche du ruisseau à la maison, la cruche fêlée arrivait toujours à moitié pleine. Tout se passa ainsi, jour après jour, pendant deux années entières où le Porteur livrait seulement une cruche et demi d'eau à sa maison.

Évidemment, la cruche qui était sans faille se montrait très fière de son travail parfaitement accompli. Mais la pauvre cruche fêlée était honteuse de son imperfection, et misérable du fait qu'elle ne pouvait accomplir que la moitié de ce qu'elle était supposée produire.

Après ces 2 années de ce qu'elle percevait comme étant une faillite totale de sa part, un jour, près du ruisseau, elle s'adressa au Porteur d'eau, " J'ai honte de moi-même, et à cause de cette fêlure à mon côté qui laisse fuir l'eau tout au long du parcours lors de notre retour à votre demeure. "

Le Porteur s'adressa à la cruche, " As-tu remarqué qu'il y avait des fleurs seulement que de ton côté du sentier, et non sur le côté de l'autre cruche ?
C'est que j'ai toujours été conscient de ta fêlure, et j'ai planté des semences de jolies fleurs seulement de ton côté du sentier, et chaque jour durant notre retour, tu les as arrosées.

Durant ces deux années j'ai pu cueillir ces jolies fleurs pour décorer notre table. Si tu n'avais pas été comme tu l'es, nous n'aurions jamais eu cette beauté qui a égayée notre maison "


bonne et douce nuit a vous tous
Pièces jointes:
ademain.gif
Désolé,vous ne pouvez pas répondre à cette discussion, elle est fermée.





HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved