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LE GTB ET NOUS

Envoyé par elsa 
Re: LE GTB ET NOUS
06 décembre 2008, 07:23
A Ton Livre : L'Enfant de La Goulette.


Son livre (et je ne suis sur ton aise envieux),
Tu t'en iras avec moi voir en Cour de l'Ambassadeur.
Hé, chétif que je suis, combien en gré je prisse Ardeur
Qu'un bonheur pareil au tien fût permis à mes yeux ?

Là si par malheur quelqu'un vers toi se montre disgracieux,
Souhaite-lui qu'il vive malheureux en sa province :
Mais si quelque malin obliquement te pince,
Souhaite-lui ses pleurs et son mal ennuyeux.

Souhaite-lui encore qu'il fasse un long voyage,
Et bien qu'il ait de vue éloigné son ménage,
Que son coeur, où qu'il voise, y soit toujours absent :

Souhaite qu'il vieillisse en longue servitude,
Qu'il n'éprouva à la fin que pour toute ingratitude,
Et qu'on mange son bien pendant qu'il fut absent.


Pièces jointes:
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Re: LE GTB ET NOUS
06 décembre 2008, 10:10
SHAVOUA TOV A TOUS

SEMAINE DE JOIE ET DE RIGOLADE !!! C'EST CE QUE JE NOUS SOUHAITE !!!
Pièces jointes:
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Re: LE GTB ET NOUS
06 décembre 2008, 11:36
Bonne semaine à tous

Je crois que l'on va bien rigoler, en effet

C'est le dernier qui rit, qui rit le mieux!!

Et, par ailleurs, avec une pensée pour une amie qui se reconnaitra:


Pièces jointes:
Bonne semaine 1.gif
Re: LE GTB ET NOUS
06 décembre 2008, 13:10
Suite au poéme de LA DOUDA transcrit en noi.
Ma réponse en bleu.


Son livre (et je ne suis sur ton aise envieux),
Tu t'en iras avec moi voir en Cour de l'Ambassadeur.
Hé, chétif que je suis, combien en gré je prisse Ardeur
Qu'un bonheur pareil au tien fût permis à mes yeux ?

Par quelques pages, j’ai fais une fresque
Tant il est vrai que mille fautes restent.
De l’orthographe, pour sur, le ‘beste’
N’en déplaise aux puristes, ne se blesse.
Rire sans pâlir,
Ecrire sans souffrir,
Ni à plaire,
Mais soulager un passé
Bien ferment en moi.





Là si par malheur quelqu'un vers toi se montre disgracieux,
Souhaite-lui qu'il vive malheureux en sa province :
Mais si quelque malin obliquement te pince,
Souhaite-lui ses pleurs et son mal ennuyeux.


Nul conseil que la sagesse oblige
Ne peut supporter la colère d'un moment.
Crois tu que l'esprit noble se masque de ses beaux atours
Lorsque mesquin il se découvre bien tard..??
Ni les ors, ni la fortune ne blanchissent un cœur serein.
Car il arrive qu’un matin si pur soit-il
Assombrit un soir ainsi soit t’il.





Souhaite-lui encore qu'il fasse un long voyage,
Et bien qu'il ait de vue éloigné son ménage,
Que son coeur, où qu'il voise, y soit toujours absent :

Souhaiter un long voyage,
Accompagné de bons présages
Telle est la vertu des hommes qui n'ont plus l'âge
De se faire du mauvais mouron.
En chacun de nous, vit un ange ou démon.
Car qui veut se faire ange sonne parfois sa triste oraison




Souhaite qu'il vieillisse en longue servitude,
Qu'il n'éprouva à la fin que pour toute ingratitude,
Et qu'on mange son bien pendant qu'il fut absent.

Du destin des autres, nous n'en sommes pas Maître.
Chacun suit son chemin, sa voie bonne ou mauvaise.
Qu'il soit fait de chêne de roseau ou de bon hêtre,
La racine donne à l'écorce son essence, à D ieu ne plaise.



Re: LE GTB ET NOUS
06 décembre 2008, 13:49
Pour Breitou et la Douda


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Chapeau.jpg
Re: LE GTB ET NOUS
06 décembre 2008, 14:04
ANOBLI.



D’une récompense, elle m’a anoblie.
Sans avertir, mais avec surprise, elle a publié
Un diplôme qui m’honore et vous le dédie.

Quel beau papier parcheminé, au dessus de mon lit,
Accroché comme une chandelle qui m’épanouit.
Estampillé avec un joli cachet, la cire est fraiche
A mes yeux écarquillés.

Qui plus est beau ce joli cordon,
Qui ne ressemble pas à cette légion
Piquée au devers des vestons.

L’honneur d’être papi, ou mamie
Me donne l’envie de transcrire
De si justes choses qui embellissent
La vie.

Pourquoi se morfondre, lorsque la vie
Toujours si courte à nos yeux égoïstes,
Doit elle aussi supporter les ‘médits’... ?

Chassons de notre esprit ce qui nous semble pourri.
Et chantons et rions, avec envie qui se mérite.
Même en étant assoupi.

Gardons nous de juger avec mépris,
La faute ou l’erreur qu’un jour se punie.

Dans ce bas monde, rien ne dure
Tout se supporte et les soucis.
Même les ‘ennemis’ que l’on croit bannis
Méritent respect dans nos pensées averties.

Rien ne sert de courir après le vent,
Il emporte tout sur son passage.
Et l’œil de D ieu, ni ne dort et s’assoupit
Veille sur nous sans aucun répit.

Et les vérités, et les hommages
Les mensonges et tous les âges
Ils font partie de la vie.

Ni moi ni vous, n’auront, quelque soit le clivage,
Gain de cause dans tout ce qui tracasse.

Je vous parle de sagesse ici.



Re: LE GTB ET NOUS
06 décembre 2008, 14:11
bravo pour ta sagesse !! legendaire !! khaakkk
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Re: LE GTB ET NOUS
06 décembre 2008, 14:40
Drole que vous parliez de sagesse, juste quand Douda perce sa première dent du même nom!!

Est ce que vous croyez que ça rend vraiment sage, ça?

Re: LE GTB ET NOUS
06 décembre 2008, 14:43
Au Canal De Ma Folle Jeunesse.


Ô des navires de vive course
Prenant la bienheureuse source,
D'une argentine mer,
Qui d'une fuite éphémère,

Te prends au sein flatuleux
D'un amour délicieux,
Canal, hausse ton chef ores
Bien haut, et très haut encore,

Jette donc ton oeil divin
Sur ce pays quitté en vain,
Le plus heureux et fébrile,
Que haut, ton livre distille.

Bien heureux que toi, Grand-Père,
Daignent aimer ce doux repaire,
A qui le Ciel fit honneur
De toute grâce et bonheur.

Mémoire, lorsque vagabonde
Allait quérant par ce bas monde
Sa fille, dont possesseur
Tu fut l'infernal ravisseur,

De tes pas sacrés toucha
Cette terre, et te coucha
Lasse sur ton bleu rivage,
Qui te donna ce doux breuvage.

Et celui-là, qui pour mère
Eut la chaleur de son père,
Le Ciel des ondes vainqueur
Arrosa de sa vigueur.

Les monts, les vagues et campaignes
De ces shotts que tu baignes.
Regarde, mon Canal, aussi
Dedans ces rivages ici,

Qui leurs montures vives
Cavalent autour de tes rives,
Les barques aux rames soudains,
Qui après cordes et filins,

Et naves aux voiles ramées
Ont leurs forces animées.
Regarde tes Nymphes belles
A ces Demi-dieux rebelles,

Qui à grand'course les suivent,
Et si près d'elles arrivent,
Qu'elles sentent bien souvent
De leurs haleines le vent.

Je les vois déjà hors d'haleine
Ces pauvrettes, qui à peine
Pourront atteindre ton cours,
Si tu ne leur fais secours.

Combien (pour les secourir)
De fois t'a-t-on vu courir
Tout furieux et hors d'haleine?
Trompant l'espoir et la peine

Du téméraire pêcheur,
Hélas! qui n'eut point de sauveur
Blesser de l'aviron sacrilège
De tes Sirènes le cortège,

Cortège qui se récrée
Dessus ta rive sacrée.
Qui voudra donc loue et chante
Tout ce dont l'onde te vante,

Sicilia la fabuleuse,
Ou bien l'Arbia Heureuse.
Quant à moi, tant que ma Lyre
Voudra les chansons élire

Que je lui commanderai,
Ma Goulette je chanterai.
A mon Canal paternel,
Quand le dormir éternel

Fera acclamer par devers
Celui qui chante ces vers,
Et que par des bras amis
Son être bien près sera mis

De quelque océanes vives,
Non guère loin de ta rive,
Au moins sur mon ancienne poésie
Tombent quelque larme rougie,

Et sonne mon grondement fameux
Sur ton rivage écumeux.
N'oublie le nom de celle
Qui toutes beautés excelle,

Et ce qu'ai pour elle aussi
Chanté sur ce bord ici.

Pièces jointes:
goulette_air_p.jpg
Re: LE GTB ET NOUS
06 décembre 2008, 14:48
pensée du soir !!
jla trouve trés belle celle la !!!
Pièces jointes:
critique.jpg
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