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LE GTB ET NOUS
Envoyé par elsa
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Re: LE GTB ET NOUS 15 janvier 2009, 07:49 |
Juste un petit mot pour vous dire
que je pense à chacun de vous,
à chacun des enfants qui,
comme notre petit poisson, ont peur.
Elsa, tu nous manques, je t'embrasse.
J'ai malheureusement beaucoup
de travail en ce moment...
Pièces jointes:
que je pense à chacun de vous,
à chacun des enfants qui,
comme notre petit poisson, ont peur.
Elsa, tu nous manques, je t'embrasse.
J'ai malheureusement beaucoup
de travail en ce moment...
Pièces jointes:
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Re: LE GTB ET NOUS 15 janvier 2009, 13:50 |
Après avoir longtemps erré sur le rivage
Où l'on voit lamenter tant de chétifs de cour,
Tu as atteint le bord où tout le monde court,
Fuyant de pauvreté le pénible servage.
Nous autres cependant, le long de cette plage,
En vain tendons les mains vers le nautonnier sourd,
Qui nous chasse bien loin ; car, pour le faire court,
Nous n'avons un quatrain pour payer le naulage.
Ainsi donc tu jouis du repos bienheureux,
Et comme font là-bas ces doctes amoureux,
Bien avant dans un bois te perds avec ta dame :
Tu bois le long oubli de tes travaux passés,
Sans plus penser en ceux que tu as délaissés,
Criant dessus le port ou tirant à la rame
Pièces jointes:
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Re: LE GTB ET NOUS 15 janvier 2009, 14:00 |
Sa Majesté Awoula Amon Tanoé, roi des N’Zima, a effectué sa première sortie officielle de l’Abissa 2008, mardi, à la place du même nom, au Quartier France de Grand-Potopoto. Le délire.
Après la journée des jeunes, lundi, ce fut au tour du roi des N’Zima, Sa Majesté Awoula Amon Tanoé, de savourer la sienne dans une liesse populaire, mardi, au Quartier France de Grand-Potopoto, dans le cadre de l’Abissa 2008. Pour la première fois, en effet, depuis l’ouverture de cette fête de réjouissance et de critique sociale, dimanche, le souverain n’zima, paré de tous ses attributs, a effectué sa sortie dans cette ville balnéaire, sacrifiant ainsi au rituel.
“Si le roi peut continuer à gouverner…”
La cérémonie démarre par une procession partie du secrétariat de la Cour royale, qui s’arrête, à la Place Abissa, au Quartier France. Elle a en son sein Awoula Amon Tanoé, porté en hauteur par les siens. Ils chantent et dansent autour de lui. Il est environ 17 h, lorsque le roi prend place sous l’une des 6 tentes dressées, au rythme du gros tambour qui a fait ses toilettes dans la matinée. Lui aussi a reçu tous ses attributs pour être en harmonie avec le roi.
Face à sa majesté, l’Abissa bat son plein. La foule nombreuse, en verve, est divisée eu deux. Il y a le carré “royal” où des danseurs se succèdent. Le deuxième groupe, plus compact, abrite les percussionnistes-chanteurs, sur un piédestal. Là, c’est la ronde à donner du tournis.
“Si le roi peut continuer à gouverner, il doit montrer ses capacités de pouvoir prendre en compte les critiques qui lui seront adressées. Il doit être également en mesure d’apporter des solutions à tous les problèmes soulevés. Voilà le sens de cette cérémonie”.
Les femmes n’vavlé récitent la leçon
D’emblée, un groupe de femmes danse, face au roi. Ce sont les N’Vavlé, les dépositaires de l’Abissa à qui le rythme aurait été révélé par un génie, du temps ancestral. Leur mouvement de va-et-vient est tout un symbole. Elles dansent de deux différentes manières : une, plus lente, est à reculons. Une façon de suggérer que, dans toute activité humaine, si vous avez à cœur de réussir, il vous faut analyser, savoir prendre du recul. En revanche, la manière plus entraînante où elles vont de l’avant indique q’une fois que vous avez pigé cette règle, la chance de transcender sera avec vous. Le roi acquiesce ; il savait sans doute la leçon.
Puis, arrive le tour du clan des Komian ou animistes composé des 7èmes, 9èmes enfants et de jumeaux dont le rôle est de parer à d’éventuelles attaques mystiques contre la personne du roi, les différends quartiers de Grand-Bassam (Quartier France, Impérial, Modeste, Azzuretti) et du village de Mondoukou, de montrer, tour à tour, leur savoir-faire chorégraphique.
En regardant le roi droit dans les yeux…
La semaine dernière, apprend-on, les poètes-chanteurs ont enregistré différentes critiques, quelles viennent d’eux-mêmes et d’autres personnes. Ces poètes-chanteurs, vieux et jeunes, sont composés des Ablamon du Quartier France et des Ananzé d’Azuretti. En regardant le roi droit dans les yeux, ils les chantent des paroles, groupe après groupe. Le bilan partiel qu’ils dressent du roi des N’Zima est flatteur, même si, selon eux, les actions de l’union des cadres que le souverain a suscitées, laissent encore le peuple sur sa faim. A l’opposé, un de ses notables du nom de Wangra passe à la trappe. Les poètes-chanteurs lui reprochent de ne pas gérer efficacement l’exploitation et la vente du sable du village.
Le roi se lève
Au terme de la critique, comme le veut la tradition, le roi se lève. La cérémonie prend fin avec un tour d’honneur de danse de la place Abissa qu’il entreprend. Majestueux. Le souverain est flanqué de la reine-mère des N’Zima. C’est le délire qui le voit dispaître. Il est 19 h passées.
Aujourd’hui jeudi, les cadres n’zima sont à l’honneur. Demain, ce sera au tour des chefs de village d’entrer en lice. En attendant l’apothéose de l’Abissa, ce samedi !
Pièces jointes:
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Re: LE GTB ET NOUS 16 janvier 2009, 14:11 |
La Vierge Céphéenne, hélas ! encor vivante,
Liée, échevelée, au roc des noirs îlots,
Se lamente en tordant avec de vains sanglots
Sa chair royale où court un frisson d'épouvante.
L'Océan monstrueux que la tempête évente
Crache à ses pieds glacés l'âcre bave des flots,
Et partout elle voit, à travers ses cils clos,
Bâiller la gueule glauque, innombrable et mouvante.
Tel qu'un éclat de foudre en un ciel sans éclair,
Tout à coup, retentit un hennissement clair.
Ses yeux s'ouvrent. L'horreur les emplit, et l'extase ;
Car elle a vu, d'un vol vertigineux et sûr,
Se cabrant sous le poids du fils de Zeus, Pégase
Allonger sur la mer sa grande ombre d'azur.
Pièces jointes:
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Re: LE GTB ET NOUS 16 janvier 2009, 14:14 |
Dans le cadre de plomb des fragiles verrières,
Les maîtres d'autrefois ont peint de hauts barons
Et, de leurs doigts pieux tournant leurs chaperons,
Ployé l'humble genou des bourgeois en prières.
D'autres sur le vélin jauni des bréviaires
Enluminaient des Saints parmi de beaux fleurons,
Ou laissaient rutiler, en traits souples et prompts,
Les arabesques d'or au ventre des aiguières.
Aujourd'hui Claudius, leur fils et leur rival,
Faisant revivre en lui ces ouvriers sublimes,
A fixé son génie au solide métal ;
C'est pourquoi j'ai voulu, sous l'émail de mes rimes,
Faire autour de son front glorieux verdoyer,
Pour les âges futurs, l'héroïque laurier.
Pièces jointes:
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Re: LE GTB ET NOUS 17 janvier 2009, 02:19 |
Au choc clair et vibrant des cymbales d'airain,
Nue, allongée au dos d'un grand tigre, la Reine
Regarde, avec l'Orgie immense qu'il entraîne,
Iacchos s'avancer sur le sable marin.
Et le monstre royal, ployant son large rein,
Sous le poids adoré foule la blonde arène,
Et, frôlé par la main d'où pend l'errante rêne,
En rugissant d'amour mord les fleurs de son frein.
Laissant sa chevelure à son flanc qui se cambre
Parmi les noirs raisins rouler ses grappes d'ambre,
L'Epouse n'entend pas le sourd rugissement ;
Et sa bouche éperdue, ivre enfin d'ambroisie,
Oubliant ses longs cris vers l'infidèle amant,
Rit au baiser prochain du Dompteur de l'Asie.
Pièces jointes:
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Re: LE GTB ET NOUS 17 janvier 2009, 07:58 |
Visiter l'Egypte avec Christiane
Desroches-Noblecourt, spécialiste de Toutankhamon, organisatrice de
l'exposition Toutankhamon au Grand Palais à Paris, c'était une chance
inestimable.
C'est peut être à cause de l'intérêt avec lequel j'avais lu dans mon
enfance les "Contes et Légendes d'Egypte" qui plus que les autres
m'avaient passionnée que la perspective de ce voyage me fascinait, mais
j'étais loin d'être préparée aux deux événements étranges qui l'ont
émaillé.
Incontournable première étape, Le Musée du Caire, nous étions une
quinzaine, le Ministère des Affaires Etrangères nous avait délégué un
jeune accompagnateur sympathique et charmant...tout s'annonçait bien...
Oui, mais voilà, il y eut cette "rencontre" avec la "Chapelle des Vases
Canope", voilà ce qu'en disait Howard Carter en la
découvrant:
"Face à la porte, du côté opposé, se trouvait le plus beau monument que
j'ai jamais vu - sa beauté était telle que j'en étais muet d'étonnement
et d'admiration. La partie centrale était constituée par un grand
coffre en forme de châsse complètement recouvert d'or et surmonté d'une
corniche de cobras sacrés. Autour se tenaient des statues en
ronde-bosse des quatre déesses tutélaires des morts - gracieuses
figures aux bras protecteurs étendus, dans une attitude si naturelle et
si vivante, avec une expression de pitié et de compassion si vraie sur
leur visage qu'on avait l'impression de commettre un sacrilège en les
regardant".
Howard Carter, The Discovery of the Tomb of Tutankhamen
Peut être ai-je été "sidérée" en la
découvrant, dans mon souvenir, je suis restée 2 ou 3 minutes à la
contempler...mais la réalité devait être tout autre!
Le groupe avait eu le temps de retourner à l'hotel, de s'étonner de mon
absence (il y avait 5 voitures), le jeune conseiller des Affaires
Etrangères était retourné en toute hâte au musée qui fermait, de
refaire le tour des salles...et de me retrouver...
Ce qui m'avait, à moi, paru deux minutes avait donc duré au bas mot
trois quart d'heure...
C'était déjà étrange, mais une autre sensation bizarre m'attendait...
Desroches-Noblecourt, spécialiste de Toutankhamon, organisatrice de
l'exposition Toutankhamon au Grand Palais à Paris, c'était une chance
inestimable.
C'est peut être à cause de l'intérêt avec lequel j'avais lu dans mon
enfance les "Contes et Légendes d'Egypte" qui plus que les autres
m'avaient passionnée que la perspective de ce voyage me fascinait, mais
j'étais loin d'être préparée aux deux événements étranges qui l'ont
émaillé.
Incontournable première étape, Le Musée du Caire, nous étions une
quinzaine, le Ministère des Affaires Etrangères nous avait délégué un
jeune accompagnateur sympathique et charmant...tout s'annonçait bien...
Oui, mais voilà, il y eut cette "rencontre" avec la "Chapelle des Vases
Canope", voilà ce qu'en disait Howard Carter en la
découvrant:
"Face à la porte, du côté opposé, se trouvait le plus beau monument que
j'ai jamais vu - sa beauté était telle que j'en étais muet d'étonnement
et d'admiration. La partie centrale était constituée par un grand
coffre en forme de châsse complètement recouvert d'or et surmonté d'une
corniche de cobras sacrés. Autour se tenaient des statues en
ronde-bosse des quatre déesses tutélaires des morts - gracieuses
figures aux bras protecteurs étendus, dans une attitude si naturelle et
si vivante, avec une expression de pitié et de compassion si vraie sur
leur visage qu'on avait l'impression de commettre un sacrilège en les
regardant".
Howard Carter, The Discovery of the Tomb of Tutankhamen
Peut être ai-je été "sidérée" en la
découvrant, dans mon souvenir, je suis restée 2 ou 3 minutes à la
contempler...mais la réalité devait être tout autre!
Le groupe avait eu le temps de retourner à l'hotel, de s'étonner de mon
absence (il y avait 5 voitures), le jeune conseiller des Affaires
Etrangères était retourné en toute hâte au musée qui fermait, de
refaire le tour des salles...et de me retrouver...
Ce qui m'avait, à moi, paru deux minutes avait donc duré au bas mot
trois quart d'heure...
C'était déjà étrange, mais une autre sensation bizarre m'attendait...
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Re: LE GTB ET NOUS 17 janvier 2009, 10:49 |
Un des consuls tué, l'autre fuit vers Linterne
Ou Venuse. L'Aufide a débordé, trop plein
De morts et d'armes. La foudre au Capitolin
Tombe, le bronze sue et le ciel rouge est terne.
En vain le Grand Pontife a fait un lectisterne
Et consulté deux fois l'oracle sibyllin ;
D'un long sanglot l'aïeul, la veuve, l'orphelin
Emplissent Rome en deuil que la terreur consterne.
Et chaque soir la foule allait aux aqueducs,
Plèbe, esclaves, enfants, femmes, vieillards caducs
Et tout ce que vomit Subure et l'ergastule ;
Tous anxieux de voir surgir, au dos vermeil
Des monts Sabins où luit l'oeil sanglant du soleil,
Le Chef borgne monté sur l'éléphant Gétule.
Pièces jointes:
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