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LE GTB ET NOUS
Envoyé par elsa
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Re: LE GTB ET NOUS 03 mars 2009, 10:48 |
Les vieux métiers, Freddy, j'adore.
Voici des petits cireurs de chaussures
Pièces jointes:
Voici des petits cireurs de chaussures
Pièces jointes:
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Re: LE GTB ET NOUS 03 mars 2009, 21:33 |
Il y a bien des metiers , que nous ne verrons plus reapparaitre , comme ce rémouleur , par exemple.
Par contre , il y a d'autres qui persistent ,à mon grand regret.
Comme les massacreurs de bébés phoques , avec une batte de baseball ,et les dénicheurs ,(oui il y a des dénicheurs professionnels) .
Sans trop chercher , on peut encore trouver des métiers , qu'on voudrai voire disparaitre .
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Re: LE GTB ET NOUS 04 mars 2009, 08:25 |
Prendre un enfant par la main
Assise à l'ombre des immenses palmiers dattiers de la grand place, la plus
belle de Corse, sirotant paresseusement une menthe à l'eau, je réfléchissais
à la question du jour... enfin cruciale depuis quinze jours pour être précis.
« C'est incroyable une ville sans jardin, c'est la première chose que je ferai
après avoir réglé les affaires pendantes »
Ça avait été ses premiers mots, bien avant d'être élu...
Et voilà que le conseil municipal dans son ensemble poussait des hauts cris:
« Impossible, les enfants abîmeront tout, pas une plante ne tiendra une journée »
Ça existe un endroit ou on ne peut rien faire parce que les enfants se permettent tout?
Tout à coup, telle une nuée de sauterelles, une bande d'enfants entre 5 et dix ans
s'abattait sur la place, je les avais vus souvent, mais pas observés, ils courraient et
sautaient partout, et sur un mot d'ordre s'attaquaient à tout, la poussière volait au
milieu des cris stridents de cette bande de sauvages...enfin j' exagère, c'était des
enfants heureux et libres, des enfants joyeux...
Mais ça ne faisait pas l'affaire des jardins, ça!!
Je ne tardais pas à repérer le meneur du groupe, trapu et solide, il avait 5 ou 6 ans
mais les grands lui obéissaient, curieusement.
Après avoir pensé: « celui là finira chef de gang sur le Continent » (j'étais tout à coup
de mauvaise humeur), j' eu soudain une idée...
Profitant de ce que ce gamin passait à portée de voix, je lui demandais son nom,
il s'arrêta net pour me répondre d'une petite voix timide: J. S.
Je me levais: « viens avec moi » il me tendit spontanément une main crasseuse,
témoin des méfaits de la journée.
Une main chaude, ronde, confiante, une main à la confiance communicative.
Il y avait chez cet enfant une force rassurante, quelque chose d'indéfinissable...
(à suivre)
Pièces jointes:
Assise à l'ombre des immenses palmiers dattiers de la grand place, la plus
belle de Corse, sirotant paresseusement une menthe à l'eau, je réfléchissais
à la question du jour... enfin cruciale depuis quinze jours pour être précis.
« C'est incroyable une ville sans jardin, c'est la première chose que je ferai
après avoir réglé les affaires pendantes »
Ça avait été ses premiers mots, bien avant d'être élu...
Et voilà que le conseil municipal dans son ensemble poussait des hauts cris:
« Impossible, les enfants abîmeront tout, pas une plante ne tiendra une journée »
Ça existe un endroit ou on ne peut rien faire parce que les enfants se permettent tout?
Tout à coup, telle une nuée de sauterelles, une bande d'enfants entre 5 et dix ans
s'abattait sur la place, je les avais vus souvent, mais pas observés, ils courraient et
sautaient partout, et sur un mot d'ordre s'attaquaient à tout, la poussière volait au
milieu des cris stridents de cette bande de sauvages...enfin j' exagère, c'était des
enfants heureux et libres, des enfants joyeux...
Mais ça ne faisait pas l'affaire des jardins, ça!!
Je ne tardais pas à repérer le meneur du groupe, trapu et solide, il avait 5 ou 6 ans
mais les grands lui obéissaient, curieusement.
Après avoir pensé: « celui là finira chef de gang sur le Continent » (j'étais tout à coup
de mauvaise humeur), j' eu soudain une idée...
Profitant de ce que ce gamin passait à portée de voix, je lui demandais son nom,
il s'arrêta net pour me répondre d'une petite voix timide: J. S.
Je me levais: « viens avec moi » il me tendit spontanément une main crasseuse,
témoin des méfaits de la journée.
Une main chaude, ronde, confiante, une main à la confiance communicative.
Il y avait chez cet enfant une force rassurante, quelque chose d'indéfinissable...
(à suivre)
Pièces jointes:
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Re: LE GTB ET NOUS 04 mars 2009, 09:50 |
Prendre un enfant par la main (suite)
Il ne nous fallu pas longtemps pour arriver à la Mairie, sous le regard plus
qu'étonné des passants.
« Le maire est il dans son bureau? »
« Oui mais pas de bonne humeur » me répondit la secrétaire, « des nouveaux dossiers »
« Est il seul? »
« Oui »
« Prévenez le que j'arrive » et sans attendre la réponse je fonce vers le bureau avec
mon petit compagnon, négligeant le conseil de la secrétaire, indignée du look du petit
monstre (et de sa réputation),
« Je vous ai trouvé un surveillant de jardins, à condition que vous le nommiez
officiellement et lui confiez des missions précises »
Je reverrai toujours la tête du maire, les yeux arrondis à l'extrême me fixant,
interloqué, par dessus ses lunettes, puis se levant légèrement pour voir ma
dernière idée.
« Tu as quel âge? »
« Bientôt six ans »
« Mais enfin, je ne peux pas confier une mission à un enfant de cet âge !»
« N'est ce pas, J.S. Que tous les autres t'obéissent et que si tu leur interdit de
faire quelque chose, ils t'écoutent »
Là J.S. fixa le maire et dit un « oui » qui n'avait plus rien de timide, presque un défi.
S'ensuivit une conversation entre l'homme et l'enfant, puis une visite à la mère...
Et J.S. Eut la fierté de dire qu'il avait de nouvelles responsabilités.
Les jardins se firent, le premier fut le square Tino Rossi, étroitement surveillé par les
enfants, à telle enseigne qu'un jour une malheureuse touriste belge s'étant laissée tenter
par une fleur, se vit immédiatement entourée de la nuée de gamins qui, la tirant et la
poussant l'entraînèrent jusqu'à la mairie en hurlant qu'il fallait payer la fleur!!
Et J.S. n'est pas devenu chef de gang... peu à peu il devint un second fils pour le maire.
Il a aujourd'hui d'importantes responsabilités dans sa ville.
Curieusement, cette main chaude, ronde et confiante, gage de solidité, je l'ai retrouvée
bien plus tard chez un homme en qui, d'un seul coup, j'ai eu une totale confiance, tant il
me rappelait la main de cet enfant du passé...
La Place du coté platanes
Pièces jointes:
Il ne nous fallu pas longtemps pour arriver à la Mairie, sous le regard plus
qu'étonné des passants.
« Le maire est il dans son bureau? »
« Oui mais pas de bonne humeur » me répondit la secrétaire, « des nouveaux dossiers »
« Est il seul? »
« Oui »
« Prévenez le que j'arrive » et sans attendre la réponse je fonce vers le bureau avec
mon petit compagnon, négligeant le conseil de la secrétaire, indignée du look du petit
monstre (et de sa réputation),
« Je vous ai trouvé un surveillant de jardins, à condition que vous le nommiez
officiellement et lui confiez des missions précises »
Je reverrai toujours la tête du maire, les yeux arrondis à l'extrême me fixant,
interloqué, par dessus ses lunettes, puis se levant légèrement pour voir ma
dernière idée.
« Tu as quel âge? »
« Bientôt six ans »
« Mais enfin, je ne peux pas confier une mission à un enfant de cet âge !»
« N'est ce pas, J.S. Que tous les autres t'obéissent et que si tu leur interdit de
faire quelque chose, ils t'écoutent »
Là J.S. fixa le maire et dit un « oui » qui n'avait plus rien de timide, presque un défi.
S'ensuivit une conversation entre l'homme et l'enfant, puis une visite à la mère...
Et J.S. Eut la fierté de dire qu'il avait de nouvelles responsabilités.
Les jardins se firent, le premier fut le square Tino Rossi, étroitement surveillé par les
enfants, à telle enseigne qu'un jour une malheureuse touriste belge s'étant laissée tenter
par une fleur, se vit immédiatement entourée de la nuée de gamins qui, la tirant et la
poussant l'entraînèrent jusqu'à la mairie en hurlant qu'il fallait payer la fleur!!
Et J.S. n'est pas devenu chef de gang... peu à peu il devint un second fils pour le maire.
Il a aujourd'hui d'importantes responsabilités dans sa ville.
Curieusement, cette main chaude, ronde et confiante, gage de solidité, je l'ai retrouvée
bien plus tard chez un homme en qui, d'un seul coup, j'ai eu une totale confiance, tant il
me rappelait la main de cet enfant du passé...
La Place du coté platanes
Pièces jointes:
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Re: LE GTB ET NOUS 04 mars 2009, 14:01 |
Pièces jointes:
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Re: LE GTB ET NOUS 04 mars 2009, 14:15 |
Pièces jointes:
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Re: LE GTB ET NOUS 05 mars 2009, 00:30 |
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Re: LE GTB ET NOUS 05 mars 2009, 03:36 |
Pour en revenir aux métiers:
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Re: LE GTB ET NOUS 05 mars 2009, 04:48 |
Mais si il y a un métier qui était sonore dans mon enfance, c'est bien celui de vitrier.
On n'entend plus jamais parler de vitres cassées, est ce parce que les garçons ont rangé les ballons et ne savent plus ce que c'est qu'une fronde?
Pièces jointes:
On n'entend plus jamais parler de vitres cassées, est ce parce que les garçons ont rangé les ballons et ne savent plus ce que c'est qu'une fronde?
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