GENIAL !! laissons les perruches perrucher !!!
nous on reste sous la couette !!
il neige sur Paris !!!
Pièces jointes:
Mazal tov aux parents du petit Benjamin.
Il neige sur Paris,!!!! encore un avantage d'habiter en erets-Israel, vendredi matin je me suis baigne a Ashddod, la mer n'etait pas si froide, un vrai kif.
C'est à la fin du 19ème siècle que mon grand père décida de quitter Korelitch (Russie) et ses pogroms.
Avec comme seul bien sa machine à coudre et la responsabilité de sa femme et de ses trois premiers enfants, il allait vers le Pays des droits de l'homme avec l'aide de l'Eternel.
(Sans doute pour cela que "le violon sur le toit" m'a tant émue).
La lecture de Victor Hugo et de Zola le confortait dans l'idée qu'un Pays qui abritait de tels hommes ne pouvait être qu'une grande nation.
Si sa lecture principale, quotidienne était la Thora, si sa vie était rythmée par les prières, il n'en lisait pas moins en français ces grands auteurs: il parlait le yiddish, lisait l'hébreu et le français, ce grand père que je n'ai pas connu et qui a quitté ce monde en 1941.
Alors aidé par ceux qui l'avaient précédé, il s'installa à Belleville, il était très pauvre, mais sa foi était immense et sa bonté unanimement reconnue, la place du Prophète Elie obligatoirement réservée à sa table, fut bien souvent occupée par plus en difficulté que lui.
Mon père et ma tante Fanny naquirent à Paris, tenus comme les ainés de parler le français le mieux possible et pour ce faire de lire et de lire les auteurs français.
Henri était l'ainé, il devint tailleur aux cotés de mon grand père et je ne doute pas que ce fut pour mon père une grande aide, car lui put faire des études de médecine. Soutenu, bien sûr par la remarquable école Lucien de Hirsch qui était subventionnée par les familles fortunées.
Mais juste retour des choses, c'est le fils de Henri qui est devenu médecin et chercheur au CNRS, et son petit fils, professeur de physique à Yale qui est entré cette année au Collège de France et à l'Académie des Sciences.
Il y avait quelques étudiants juifs tunisiens à la faculté de médecine que mon père amenait à Shabbat, ils avaient des amis musulmans aussi comme Bourguiba et Zouiten qui venaient déjeuner rassurés par la cuisine strictement casher de ma grand mère.
Zouiten était venu à Paris pour faire son droit avec Bourguiba, son père était, je crois, un juriste de droit coranique, mais il changea d'avis et entreprit des études de chirurgie dentaire, c'est ainsi que jusqu'à la thèse de son fils, monsieur Zouiten père pensa que son fils redoublait chaque année.
Bourguiba y rencontrait Mathilde et se mariait...
La vie est curieuse, déjà mon père était très lié à la vie de ces tunisiens qui juifs ou musulmans, en France, étaient inséparables mais qui, me disait mon père, dés leur arrivée en Tunisie retrouvaient chacun leur milieu...jusqu'à la fin des vacances.
Vous voyez bien que nous étions faits pour nous rencontrer: il y a longtemps que nos familles sont liées, mdr.
Grand père
Et tu nous avait caché jusqu'aujourd'hui cette belle histoire !! qui etait certainement un signe de ta vie future !!
Bourguiba chez ton Grand pere !!! je reconnais la, la discrétion qui te personnalise !!!
Pièces jointes:
Mais, Elsa, Bourguiba, à l'époque était étudiant et loin, très loin d'être Président...
Je n'en parlais que pour montrer les hasards de la vie qui lient des êtres dont la rencontre est improbable...l'attrait des tunisiens et le fait que j'en ai entendu parler dés ma petite enfance...
Si on relançait le débat sur le destin? Qu'en penses tu, Henri? 
Laisse là parler celle là.
Ne te mêle pas Elsa ok.Ocuppes toi de tes pérruches.
Tes deux seuls amis maintenant, cherche à enroler deux perroquets pour que tu ne t'emmerdes pas. Que tu paieras au noir.
Elle est devenue OISELIERE.
BRAVO GIRELLE Quelle belle tranche de ta vie.
Joli morceau.
Ca c est de la belle littérature pas des conneries de celle là qui palabre pour rien.
Chapeau.
'...il était très pauvre, mais sa foi était immense et sa bonté unanimement reconnue..!
On est toujours riche de qq chose Girelle;
Bonsoir les zamis
j'espère que vous avez passé un bon dimanche
Ma Zaza, je te trouve un peu courte sur ce message, raconte nous ce que David et Aron ont fait à Disney Land.
Pièces jointes:
Je serai toujours là Elsa pour te faire rire tant que je peux.
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