tous les Ouled el Bled,je dis bien tous,doivent réintégrer la mémoire collective de la tunisie .ils font indéniablement ,et contre vents et marées, partie de son histoire, de sa culture et son ame.ils sont la culture et l'histoire de ce pays .
la mémoire du pays y gagnera (ALBERT MEMMI)
allez yezzi maintenant ,il est temps d'aller déguster un plat de pates à la boutargue accompagné d'un selian rosé.
bonne santé à tous ya khouati.
Ce récit est de Camus.
Sfax m'attend
Retour à Sfax.
Dans mon poème "Sfax m'attend", j'ai écris il y a deux ou trois ans :
Sfax quittée
A dix sept ans
M’attend si longtemps
Fidèle fiancée
Est- elle aussi belle
A-t-elle changé ?
Aura-t-elle
Un pincement au cœur
Une larme à l’œil en me voyant
Et moi mon émotion
Sera-t-elle aussi profonde
Que celle que je ressens
En ce moment ?
Cette nostalgie manifestée dans ces quelques vers fait suite au fait qu'après plus de cinquante ans, le retour en arrière devient abrupt et le cœur se méprend entre un voyage dans les cieux et une traversée dans le tunnel des temps.
J'ai ressenti la difficulté de faire ce saut, mon voyage ayant été reporté plusieurs fois, le plus souvent pour des raisons objectives mais aussi à cause d'une hésitation ou d'une incertitude. Mon appréhension grandit quand mon frère et mon épouse n'ont pu m'accompagner, le premier pour des raisons de santé et la seconde pour me remplacer auprès de lui, durant mon absence. Mon manque d'entrain a contraint ma compagne Gisèle, à m'inciter à commencer les démarches en vu de ce voyage-pèlerinage dans ma ville natale. Ma fille Osnath s'est porté volontaire à m'escorter et ainsi débutèrent les préparatifs de ce retour à Sfax.
Nous voilà en Tunisie. Mon ami Moncef et son épouse Afifa se déplacent de leur habitation à Monastir jusqu'au Port Kantouï afin de nous conduire à Sfax, à bord de leur voiture. Cette hospitalité tunisienne est inspirée par le modèle dicté par notre ancêtre commun Abraham, depuis des millénaires. Mes amis font ce geste avec une grande noblesse de cœur.
Les oliveraies du Sahel remplissent le paysage, détrônant les vignobles du Cap Bon. Leur vue excite mon regard, mon cœur battant la chamade. Je cherche des paysages connus, des villages naguère traversés. Mes souvenirs et le trajet présent ne coïncident pas, sans doute à cause de mes déplacements en train, antérieurement.
CAMUS ASSIS A DROITE. CHEYEKH OU DEYEKH.
Mohamed Aloulou et sa séduisante épouse nous reçoivent dans leur propriété Route de Téniour. Ils nous mettent à l'aise de suite avec une grâce majestueuse. Un bon café est servi avec des petits fours. Nos hôtes souriant tout le long de notre séjour, nous écoutent avec intérêt. Ensuite Mohamed nous fait la surprise de contacter notre famille Gisèle et Nathan, que nous voyons sur le petit écran de l'ordinateur. Notre émotion est grande. Nous nous quittons et je confie à Mohamed le disque de photos prises jusqu'à notre entrée à Sfax et recopiées de notre carte numérique. Pendant que nous nous quittons pour une heure, Mohamed envoie des photos à notre adresse à Beersheba, ainsi notre famille et nos amis ont pu voir notre parcours, durant notre séjour à Sfax.
En entrant à Sfax je n'ai pas retrouvé mon enfance ni mon adolescence, mais la ville telle qu'elle est en ce moment, différente de celle que j'ai connue. Ce qui m'a frappé c'est la grande accolade que fait Sfax à sa banlieue, s'amplifiant, étendant ses bras afin de sentir autour d'elle toutes les agglomérations de la périphérie. Ainsi Sakiet Ez Zit, Sakiet Eddayer, El Aïn, Gremda, Thyna et d'autres au Nord et au Nord-Ouest se trouvent rattachées à la Grande Ville. Mahrès au Sud aussi ? Sans doute. Sfax avec ses 50.000 habitants à l'époque est plus dense aujourd'hui et en compte 500.000, et énormément de voitures.
Monsieur REUVEN A DROITE CHEMISE RAYÉE.
Je n'ai pas retrouvé les petites maisons qui étaient éparpillées autour de la ville, ni les petites fermes, ni les jolies villas à l'entrée Nord, ni les cités des cheminots à Moulinville. Je suis bouleversé en retrouvant l'immeuble Kria. Je serre ma fille dans mes bras. Mes amis Moncef et Afifa semblent aussi émus que moi. 53 ans sont passés si vite. Je fais le tour du quartier qui m'a vu grandir. Osnath me suit avec sa numérique et me prend en vidéo. Mon émotion rend mes gestes gauches. Ma maison a changé. Elle a été démolie et reconstruite. Les travaux sont en cours. La porte est verrouillée à l'aide d'une chaîne bouclée par un cadenas. Je pousse un battant, il bouge de dix centimètres, retenu par les anneaux qui le fixent. Ce que je vois est une nouvelle demeure, pas la mienne, celle que mon arrière grand-père Méïr a bâti. Je ne vois plus ma chambre dans le patio, ni la cuisine, ni le puits.
Une larme mouille mon visage et elle est confondue avec les gouttes de pluie qui commence à tomber. Je suis accueilli par le Ciel qui paraît être aussi mélancolique que moi. J'entre dans la ruelle Campési. L'ex-maison Chelly, propriété de la famille Bouraoui, a vu ses portes et fenêtres obstruées. Je tape sur le mur blanchi à la chaux et je dis à mes compagnons : "Ici, je voyais Hédi Bouraoui écrire pendant des heures". La maison Ankri est à coté. Je la désigne. Un passant nous rencontre et nous dit que son père a acheté cette demeure en 1952. Je reconnais le fils du policier du quartier. Nous parlons de Jojo Ankri, de Gaby, de mes proches la famille Brakha, de mes cousins Louzoun, des Taktouk, des Campési, des Cérato, et des Poirier. Les murs ont changé, les noms restent présents malgré le temps passé.
La maison où a grandi Hédi Bouraoui et l'épicerie de son père paix à son âme, se sont transformées en banque. Je comprends à présent la raison pour laquelle le mur arrière a vu ses fenêtres et porte emmurées. L'école primaire est devenue la Grande Ecole des Beaux Arts.
Le café Gambarana est bien délabré, le bloc Kria a besoin d'une remonte, quant à la chaussée elle ne peut supporter tout ce mouvement, les piétons voudraient avoir un passage clouté. Les fossés au bord de la route ont disparu, les petites maisons basses avec jardinet ont laissé leur place à des immeubles. Reste le magasin du cycliste Melouli et l'échoppe du faiseur de beignets, mais les deux sont fermés. Je ne trouve plus la Synagogue du jardin de Chouchane. La boulangerie y est, mais close.
L'épicerie de Chabouni a changé de fonctions, de même que les petits magasins à côté. Tout me paraît plus petit. La maison de Nessim Cohen a dû changer de propriétaire et n'est plus grande ouverte. Dans la rue Rendu tout a changé, le jardin du même nom, n'existe plus, ni la villa Chemouny. Excepté l'habitation des Chelly Max et Théo, rien n'est plus comme avant. Même le magasin du meunier a perdu le poteau électrique juxtaposé qui lui tenait lieu de chaouch.
En route vers la ville, je constate que les bâtisseurs entreprenants ont vite fait de conquérir les côtés du chemin que j'ai emprunté si souvent. Seule l'Ancienne Gendarmerie garde son ancienne allure, style village. J'éprouve un immense plaisir en apercevant les remparts de La Médina. A leurs pieds se trouvaient naguère des courts de tennis. Les jeunes filles qui maniaient leurs raquettes, attirantes dans leurs mini-jupes blanches sont des grand-mères à présent. Deux gros cubes construits devant la gare représentent la nouvelle poste et le tribunal. Ce dernier a changé d'apparence et s'est élargi. Leur vue me cause un malaise, autant que les immeubles que j'ai vus à Moulinville. J'aurais voulu retrouver ma ville aussi coquette et pimpante qu'autrefois.
Je me calme en arrivant au centre Ville, Bab El-Bhar qui est celui que j'ai souvent vu. Enfin à peu près, ne serait-ce le nouveau bâtiment construit sur le Monoprix qui me laisse perplexe quant au goût esthétique de l'architecte qui l'a conçu. Je me délecte en me penchant vers le Petit Chenal, en entrant pour la première fois dans la pépinière. A ma communion on ne m'a pas laissé y pénétrer, le gardien m'ayant montré un panneau : "Interdit aux hommes de quinze à soixante ans"! Je n'avais que douze ans et demi, mais étant haut de taille, le surveillant s'est mépris et m'a pris pour un jeune homme.
Je traverse les rues des Belges, Emile Loubet, je retrouve la Synagogue Edmond Azria, l'Hôtel des Oliviers, la gargote de Phraïm, Jacob Delafon, et la minuscule librairie de Blanche qui m'a vendu mes premiers romans. Je suis bien reçu au Lycée des Garçons, je rentre saluer le directeur, politesse oblige et je suis escorté dans les salles de classe. Je prends la parole et je fais l'éloge des études en me tournant vers les élèves. Je félicite la secrétaire, élégante dabs son tailleur sobre. Toutes les secrétaires de l'Etablissement ont toujours été bien habillées.
Le Docteur Mohamed Aloulou nous fait la tournée de La Médina que notre ami Hédi a rappelée dans son roman "Retour à Thyna". Bab Eddiwan, Bab Ejebli, La Casbah, Borj Ennar qui a été témoin de la mort de Kateb dans le roman cité. J'ai pensé à Zitouna qui, grandie, a été violée entre les murailles de cette ville et la zitouna qui pousse autour dans les champs et donne aujourd'hui, comme dans le temps, ses fruits bénéfiques. J'ai tant de fois traversé ces ruelles et dédales. Je vois l'ancien dispensaire du Dr Meunier, le magasin ayant appartenu à Camus Bouhnik, l'oncle de mon père. La pâtisserie et ses régals est encore là. Nous traversons les souks : Bela'j, Chaker, ceux des étoffes, des bijoutiers, La Romana, la rue des forgerons, celle des savetiers. Aloulou mène cette excursion de main de maître. Une leçon d'histoire et l'histoire des habitants, des commerçants, des notaires, des hommes ayant laissé leur impression entre les remparts. Aloulou est connu et considéré dans l'enceinte et dans le Centre Ville.
Le lendemain Aloulou nous fait visiter l'ancien emplacement de la plage Wériot, de l'école de natation et de la plage Cordina (La Poudrière). C'est le projet Taparura, la mer est repoussée afin d'aménager les côtes et de créer une plage propre et dépolluée, avec un centre urbain. Il est vrai que les Sfaxiens entendent parler du projet depuis plus de 20 ans et qu’à la longue, ils se sont demandé si «le projet du siècle» ne serait pas devenu «le projet d’un siècle». Mais, prenons un peu la mesure des travaux d’Hercule qu’il faudrait réaliser, ne serait-ce que pour la première phase du projet dite phase de dépollution. Selon le statut établi le 21 mai 1985, la Société a pour objet l’étude et l’aménagement des côtes Nord de la ville de Sfax, l’exécution des travaux nécessaires à leur mise en valeur en plus de la réalisation des programmes prévus.
Le projet est en cours et progresse. Des quantités de sable apportées pour être déversées dans la mer et permettre enfin aux habitants de cette ville de retrouver la fameuse plage du centre ville. La plaine ainsi créée est le sable du fond la mer écartée. Le projet Taparura prévoit la création d’une zone urbaine de 260 km gagnée sur la mer. La promenade de 3 km environ longera la plage réhabilitée.
Quittant la côte, nous nous dirigeons mes amis, ma fille Osnath et moi vers la gare où le train nous attend.
En conclusion : j'ai aimé mon retour à Sfax. L'émotion de retrouver ma maison, mon quartier, le Centre Ville, mon Lycée, la côte Taparura et La Médina m'ont compensé largement de mon trouble en voyant les changements survenus le long de la route de Tunis à Bab El Bhar. La Médina cœur de la ville nous a ouvert ses bras et tant que ce cœur battra dans le sein de Sfax, l'amour, le courage et l'initiative y règneront. Ce qui m'a touché le plus c'est l'amitié et l'hospitalité sfaxienne qui ont été exprimées par mes amis Moncef, Afifa, Mohamed, Mme. Aloulou et Picvillus : l'amitié et l'hospitalité personnalisées par mes compagnons. Au revoir, Sfax je te fais une grande accolade.
Sfax
A changé
Moi aussi
Elle a pris de l'embonpoint
Mais je l'aime tout autant
Me souvenant de l'amour
Qu'elle m'a donné
Etant jeune dulcinée.
Et cela c'est pour le Folklore.
MON SÉJOUR A HAMMAMET.
Hammamet le 8/08/2008.
H’oueli Tââbâ.
Condition de fatigue.
Premier jour de mon arrive.
A l’accueil...
‘...Marhaba biqom ye Monsieur S......, Marhaba... !’ (Bienvenue.....)
‘...Chnouè houel’qom... ? (Comment allez-vous... ?’
‘....Hamdoullah yè Monsieur S....... !’ Le chef d’accueil.
‘...Oumour’qom mnad’ma... ?’ ( Et votre ambiance, réglée (Comme du papier de bamboloni)... ? ’ Labbess ye Monsieur S....... !’ ‘... Tout va bien... !’)‘..Eye er’tahou saya... !’ (Reposez vous une heure…!)
‘...SayaAAA... ?’ (Une heure…?’)
‘...Façon de parler...! Ehni jibel qom houi’jét berdin... ! (En attendant, je vous apporte des rafraichissements.... !’ ‘...Ouel skhnoun tat’hteq zama... ?’( Et le chaud sous toi... ?’ ‘...Ah tghor’chni ye monsieur S....... ?’ ( Ola tu me veux me mettre en colère ... !)‘ ..OuUUUUh.... ! Iji mé’nou ye si Kamel... !’ Ô cela SE pourrait t’il... !)
Dix minutes plus tard, enfin reposés...
‘...Khouyè rteEEEEEh’nè... !’ (Frère, nous nous sommes reposés... !Ouin el bérèd... ?’ Où sont les sodas... ?’
‘...JameEEEEl, jib’ houi’ja frech’qe el Monsieur S......... !’(Jamel, apporte qqs choses de frais à Monsieur.... !’
Dix plus tard....
‘...El houi’jè frechq nsseet rouha ye si KaAAAAmel.. !’ (La fraicheur s’est faite oubliée… ?’)
Enfin, ils arrivent les rafraichissements.
‘...Si Kamel, on voudrait voir la chambre ... ?’
‘...Tenez remplissez moi ces documents.... !’
‘...Pourquoi tu nous les as pas donnés avant, nous sommes très fatigués... !’
‘...Les imprimés viennent d’arriver... !’
‘...A pieds surement, ils ont l’air en sueur... !’
‘...Lé, un peu d’eau... !’
Enfin, au bout d’une heure, nous sommes dans la chambre.
Je rentre dans la salle de bain prendre une douche.
‘...Allo... ? La réception... !’
‘...Si Kamel à votre service... !’
‘...Ah si Kamel, justement un petit problème... ! L’eau n’est pas chaude et la bonde de la baignoire est coincée, l’eau stagne... ! Chna’ouèEEEE, h’ouelem tââ’bin... ?’ Que se passe t’il leur santé est en mauvaise condition.... ?’
‘...Je vous envoie un technicien dans cinq minutes... !’
Cinq minutes plus tard....
‘...Allo si KameEEEl, la télévision, ne fonctionne pas, h’ouela tabââ zeddah... ?’
‘...Dans deux minutes, je vous envoie un technicien...Monsieur S...... !’
Cinq minutes plus tard après les cinq minutes d’avant.
‘...Si Kamel, la clim zedda h’ouela tââ’be... ?’
‘...Juste deux petites minutes, le technicien arrive... !’
‘...Donc dans cinq plus cinq plus deux et j’aurai le technicien... ?’ ...J’espère qu’il sera en forme celui là... !’
Cinq minutes plus tard,
‘...Si Kamel... !’
‘...Non Si Mongi si Kamel a fini son service... !’
‘...Si Mongi, dites moi le frigo ne fonctionne pas, h’ouelou tayab zedda... ?’
‘...Neb’yatloq technicien dans cinq minutes... !’
‘...Si Mongi... ? ‘L’outil’ h’houle kifech... ?’ ( .......La condition de l’hôtel comment est t’elle... ?’)
‘...Echtââb en qoloq, chehed rouhou fél ouakt el hadar.... !’ (Que veux tu que je te dise, il tient le coup pour le moment... !’)
‘...Mais cela fait vingt minutes que nous attendons un technicien pour la bande, la clim, l’eau chaude et là le frigo... ! Kolli enti houaleq labess... ? ( ...Dit moi et toi ta condition est bonne... ?’
‘... Bqol saraha h’oueli e’kekaAAA... !’ (Que veux tu que je te dise, en toute vérité... ! Ma condition est couçi- couça... !’
‘...Demain, je rends visite au directeur... ! Pour tous ces dysfonctionnements... !’
Deux secondes plus tard, le technicien arrive dans une forme impeccable.
Tune jusqu'au bout de mes ongles, ye ze.i.
ERRATUM.
LE RÉCIT DU VOYAGE DE SFAX EsT DE MON AMI CAMUS.
RENDONS A CAMUS CE QUI LUI APPARTIENT.
MILLE EXCUSES CHER AMI.
Je fais parti de cette generation de "tunes" qui a quitté ce pays sans haine et sans crainte
Je fais parti de cette generation qui a toujours entendu parlé de la douce et belle vie de nos anciens, de leur belle evocation, et de leurs recits intarissables melant joies et melancolies
Je fais parti de la generation qui n'est pas tout a fait parti, qui a seulement continué a vivre "ailleurs"
Je fais parti de cette génération qui y retourne toujours avec un plaisir immense, pour retrouver nos racines, nos odeurs et tt ce qui fait que la, on se sent bien .. un sourire, un jasmin , une musique qui resonne dans nos tetes, une langue qui a bercé nos jeunes années .. le soleil, la mer !!!
Ceci dit je fais aussi parti de cette génération qui est tellement heureuse d'avoir connu trés vite la continuité, qui fait la fierté de notre peuple juif, et honnetemment je prefere de loin voir un Rue RAOUL JOURNO parallele a la rue Hertzel a NaTHANYA, ou une Rue ALBERT MEMMI, croisant le boulevard JABOTINSKI a Jérusalem, qu'une ruelle ou une petite impasse, sur une avenue de Tunis ....
|