Cet article vient opportunément au moment où il y a un début de dénigrement du lien héréditaire des Juifs avec la terre d'Israël et où la désinformation continue à se répandre. Aussi bien le Pape que Hussein Obama lient le nouvel état Juif à l'Holocauste nazi et non à l'Histoire millénaire des Hébreux. Fleurissent ainsi des livres et des vidéos insinuant que les vrais Juifs pouvant revendiquer la terre d'Israël sont…. les Palestiniens. Mais alors pourquoi ceux-ci ne reviennent-ils pas à la Tradition juive comme les Fellashas et tant d'autres. Pourquoi n'appliquent-ils pas seulement les 10 commandements, dont l'un est "tu ne porteras point un faux témoignage…"
LA BATAILLE DE JERUSALEM
Par Shmouel Trigano
Le 27 juillet 2009
Texte initialement prononcé sur Radio J le vendredi 24 juillet 2009
Il y a quelques jours nous avons appris que Barak Obama considérait Jérusalem « Est » comme une colonie. Le ministre français des affaires étrangères lui a aussitôt mimétiquement emboité le pas en convoquant l’ambassadeur d’Israël pour lui intimer de cesser immédiatement toute « colonisation » de la ville. Il est fort probable que l’Union européenne le suive de sorte qu’une unanimité mondiale risque de peser sur Israël, jusqu’à l’étouffer et surtout le diviser (1), car l’esprit de la démission souffle sur ses élites comme sur les élites occidentales.
C’est le premier signe avant-coureur de la future bataille de Jérusalem qui décidera de l’avenir de l’Etat d’Israël et, par ricochet, du peuple juif dans son ensemble et du judaïsme. Ce ne sont pas des terrains ni un espace qui sont en jeu quoique cette dimension soit importante. Après la division de Berlin, ce sera la première ville que la dénommée « communauté internationale » entreprendra de rediviser. L’ironie veut que ceux là même qui condamnent la barrière de sécurité, destinée à repousser le terrorisme sanglant que l’Autorité palestinienne pratiqua durant des années contre la population civile israélienne, sont ceux qui aspirent à reconstruire un mur dans Jérusalem.
Il faut se souvenir de l’occupation jordanienne de 1948 à 1967 qui désécra les lieux saints juifs et bannit les Juifs de la ville. La communauté internationale ne trouva aucune raison de combattre ni même de condamner cette occupation, pourtant contraire aux traités et aux lois internationales. Elle prît fin avec l’agression de la Jordanie durant la guerre des 6 jours, des suites de laquelle Israël se retrouva dans cette partie de la ville. Si l’on prend aussi en compte la nature de la politique de l’Autorité Palestinienne qui exclue toute possibilité pour les Juifs ne serait-ce que de traverser le territoire sous sa gouverne (2), il faut s’attendre qu’à l’est de Jérusalem redivisée les Juifs soient de nouveau interdits.
Ceux qui condamnent aujourd’hui ce qu’ils appellent le « mur de l’apartheid » ont-ils jamais compris que la barrière de sécurité vise à limiter le principe d’exclusion ethnique qui régit la politique palestinienne, comme celle de tout le monde arabe où les non musulmans sont en voie de disparition, à commencer les chrétiens dans la Bethléem islamo-palestinienne?
Mais c’est plus qu’un territoire au demeurant infime qui est en jeu, c’est un symbole capital pour la continuité juive et la logique du judaïsme. En effet, ce sont le souvenir de Sion et l’aspiration à y revenir qui furent les poutres maîtresses de la continuité et de l’avenir des Juifs tout au long d’un exil de 25 siècles. Jérusalem fut le point fixe, le centre de la nébuleuse des diasporas. Ce n’est pas un hasard que le sionisme se nomma en fonction de Sion et qu’il finit par gagner l’assentiment de toutes les communautés juives après la Shoah. Jérusalem est le cœur vibrant de l’histoire d’Israël.
Ne pas être de retour à Jérusalem et attendre la réalisation de l’idéal prophétique, ce qui fut le cas durant 20 siècles, est très différent d’être à Jérusalem et d’y renoncer ou d’être contraint à y renoncer, ce qui pourrait être le cas demain. Ce serait porter atteinte au symbole clef de l’architecture du peuple juif et du judaïsme, sans compter le principe même de l’existence et de la légitimité morale et historique de l’État d’Israël : le sionisme dépouillé de Sion. Le souffle prophétique qui anime le peuple juif serait alors voué à se retourner contre son âme jusqu’à l’étouffement et l’on pourra s’attendre à sa décomposition comme un château de cartes d’où l’on aura retiré la pièce maîtresse. Une forme de suicide symbolique.
Que ce soit le désir ardent du monde arabo-musulman dans sa majorité, ce n’est pas dubitable. Est-ce le vœu du monde occidental, en proie à la rémanence de son héritage chrétien archaïque ? C’est cette question qu’il faut poser à ceux qui disent avoir le souci du destin des Juifs.
Ce qui se trame dans les projets de la « communauté internationale », c’est tout simplement le déclassement du peuple juif, non plus défini comme un sujet souverain de l’histoire mais comme une cause humanitaire à laquelle on concède le privilège d’exister du fait de sa souffrance. Ce serait la chute d’Israël, de la stature d’Etat souverain à celui de camp de réfugiés humanitaire pour rescapés de la Shoah, le déni du principe de souveraineté de l’Etat d’Israël. On a remarqué comment Barak Obama a significativement enchaîné son discours obséquieux du Caire avec la visite de Buchenwald. Il ne pouvait mieux exprimer ce qu’il pense de la légitimité de l’Etat d’Israël : victimaire et non historique, un Etat croupion sous tutelle internationale, un camp de personnes déplacées. Prend-on la mesure de la monstruosité intellectuelle et historique de ces discours qui définissent la présence d’Israël à Jérusalem comme une présence « coloniale » ? Si Jérusalem est bien Jérusalem, c’est bien grâce à 30 siècles d’histoire juive ! Cette définition coloniale entraîne, en fait, la stigmatisation coloniale de tout l’Etat d’Israël dont Sion, la colline de Jérusalem, est le symbole (3) et donc la contestation inéluctable de sa moralité.
Depuis dix ans, nous assistons à la mise en place progressive d’un décor qui met en scène l’extermination par étapes de six millions d’Israéliens (application du programme fondamental de l’OLP, le « plan par étapes », décidé en 1974 (4)) par le biais de l’affaiblissement de l’Etat d’Israël: accusé d’un « péché originel » (sic) dans sa conception même, assimilé à l’Afrique du sud de l’apartheid, trainé dans la boue, objet de boycott, condamné s’il réagit aux agressions et abandonné quand il est sous le feu de ses ennemis (5). Aux dernières nouvelles le « livre de l’été » des libraires français, couvert de prix et objet de multiples célébrations, vient porter le coup de pied de l’âne en « prouvant » que le peuple juif fut une invention des sionistes. C’est la pièce finale, nécessairement écrite par un Israélien aussi complaisant qu’incompétent (6), pour sonner « moralement » l’hallali !
Ce qui est en jeu, c’est la liberté de l’homme juif. Le pronostic vital du peuple juif est aujourd’hui engagé, il faut le dire avec force et voir plus loin que son nez, comprendre ce qui se trame.
Les Juifs du monde entier doivent sortir de leur réserve et affirmer avec force leur existence d'individus à part entière dans AQ<
l’histoire, jeter aux ordures les oripeaux d’éternelles victimes sacrificielles dont on veut les affubler et crier mais aussi mettre en oeuvre leur refus d’assister passifs à ce cauchemar en voie de réalisation. Ils ne doivent pas avoir de cesse de faire la démonstration de leur solidarité indéfectible avec Jérusalem et de leur réprobation face à toutes ces menées. Au terme de dix années de harcèlement moral, depuis la deuxième Intifada, le seuil de tolérance de la conscience juive va bientôt être franchi !
Je propose comme maxime pour la décennie à venir la parole du prophète Isaïe (62,1): "Pour Sion je ne me tairai pas ! pour Jérusalem je ne resterai pas silencieux !" (7)
Notes
1 - Il n’est que de voir la stratégie d’Obama qui, pour le soutenir dans son ukaze, a invité, en juillet 2009, à la Maison Blanche des organisations juives triées sur le volet en prenant soin d’éliminer toutes celles qui risquaient de trop soutenir Israël. Inutile de rappeler qu’il est déjà entouré de conseillers « d’origine juive », appelés à faire la sale besogne dans leur propre milieu. Ainsi se donne-t-il une estampille de bon aloi de la part de Juifs de circonstance. Il avait adroitement préparé le terrain en organisant un seder de Pessah à la Maison Blanche puis en décrétant en mai-juin, le « mois du judaïsme américain ». Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute... A quand la même opération en France ?
2 - C’est uniquement sous le gouvernement d’Israël que Jérusalem a été ouverte à toutes les religions sans discrimination. Au point que l’Etat a confié au wakf islamique, profondément antisémite, la maîtrise du Mont du Temple. On se souvient que même sous la domination israélienne, celui ci, sous la houlette de l’imam de l’Autorité Palestinienne, a détruit de très précieux restes archéologiques juifs du sous-sol du Mont qu’il a jeté dans un dépôt d’ordures où les archéologues israéliens sont allés récupérer patiemment des vestiges inestimables.
3 - L’agence de l’OLP, WAFA, a récemment déclaré (12/7/2009) que la réunion du gouvernement israélien à Beersheva, une ville située à l’intérieur des frontières d’Israël de 1949, affirmait la volonté d’Israël de judaïser le Négev. On ne peut mieux dire l’irrédentisme palestinien et son refus de la paix. Voir notre démonstration par les textes in Controverses, n°7,-08, "Le refus palestinien d’un Etat juif", [www.controverses.fr]
5 - La tonalité morale dans laquelle se drapent les réprobations d’Israël est définitivement frelâtée. On aura noté que la récente « bavure » de l’Amérique d’Obama au Pakistan faisant 100 morts civils, n’a suscité aucune indignation internationale ni médiatique. On aura remarqué que l’occultation et la minorisation par l’ONU de dizaines de milliers de civils tamouls tués par l’Etat du Sri Lanka est passée inaperçue et que dire de la France et de son ministre des affaires étrangères, si féru de « droits de l’homme », de la France dont la responsablité dans le génocide du Rwanda fut lourdement engagée (cf. Controverses,n° 6, novembre 2007, Dossier « Génocide du Rwanda, la faute de Mitterrand », [www.controverses.fr]) ! Nous devons commencer à faire le procès des turpitudes des grands moralistes de notre temps, pour rétablir la mesure des choses...
6 - Le professeur Shlomo Sand n’a aucune compétence académique pour traiter des matières qu’il aborde. Cf. mon cours sur l’histoire du peuple juif sur le site de Akadem, le campus numérique.
[www.akadem.org]
7 - « Jusqu’à ce que son droit soit reconnu et son salut brille comme une torche incandescente! » continue le verset.
La bataille de jerusalem a debute pratiquement entre les juifs '
Hurcanus et aristobulus 'les deux descendants des hasmoneens luttent
chacun de son cote pour avoir tout le pouvoir "royal et religieux".
l'un d'eux demande de l'aide aux ROMAINS .
et depuis "le juif"pour defendre JERUSALEM {pratiquement et moralement}est confronte avec le monde /toutes les nations au fur et a mesure.
La solution devra etre sur le plan juif uniquement.
Seulement l'union franche et morale au sein des juifs fera face
aux intrigues et plans de destruction DU PEUPLE JUIF.
Car il ne faut pas oublier que JERUSALEM est seulement une excuse
pourarriver a la "SOLUTION FINALE.
Il y a encore des ARISTOBULUS actuellement qui demandent l'aide mondiale pour se detacher des racines spirituelles qui les genent 'il faut croire.
Il existe un assemblage entre des forces negatives qui aspirent au
meme but entre certains israeliens et l'etranger.
Le probleme est et restera uniquement juif et ne sera resous que par
le juif .
Par leur pression les nations 'poussent et augmentent l'union du peuple tant necessaire.
cHERS AMIS CHALOM
Ce matin en parcourant la carte d'ISRAEL sur google earth,je fus frappe de stupeur en decouvrant l'incroyable silhouette de
MOSHE RABENOU,juste a l'endroit du mont SINAI(qui se trouve a cote du canal de suez)..Ce qui est le plus troublant c'est son regard qui est dirige vers JERUSALEM.Apres l'apparution de la magnifique MAGUEN DAVID
dans le ciel de l'INDE lors de la derniere eclipse solaire(peut se voir sur youtube)CELA NE FAIT PLUS AUCUN DOUTE...
HAG SOUCCOT SAMEAH vous souhaite VIC d'ISRAEL....
Je souhaiterai que tous les juifs du monde entier puissent admirer ce miracle.MOISE au mont SINAI,dans sa splendeur,sa barbe blanche et ce regard dirige vers la merveilleuse JERUSALEM capitale eternelle
D'ERETS ISRAEL...J'aimerai savoir si Albert a reussi a voir cela sur
GOOGLE EARTH ISRAEL MONT SINAI(a cote du canal de suez).HAG SAMEAH VIC
ALBERT,CHALOM
Tu as de la chance,car meme la video t'est parvenue,mais avec retard.
Je voulais que tu passes un chabbat chalom.Tu me diras ce que tu en penses.Fais la circuler dans ton entourage..VIC
Voici une carte de Jérusalem-Est d'aujourd'hui. Ce document , procuré par le journal "Le Figaro" le 4 decembre 2009.
Les commentaires sont naturellement partiaux comme tous ceux issus des médias français.
Ce qui est important c'est de voir les tracés:
En violet zone israélienne de Jérusalem -Est protégé par le mur de sécurité construit ou à construire(quartier,implantations,...qu'importe)
En vert tracé de 1967 d'avant la guerre des six jours
en pointillés noirs, limite municipale de Jérusalem-Est
En jaune quartiers arabes.
Observez bien cette carte et dites moi comment peut-on créer une capitale palestinienne dans cet enchevêtrement de quartiers?.
A noter, et ceux qui connaissent la capitale le savent bien, que nous passons du centre ville à certains quartiers comme Gilo ou Pisgat sheev sans changement de décors comme si on passait de Paris à Neuilly ou à Levallois ( L'Allemagne ou la Belgique n'ont jamais revendiqués, à ma connaissance, ces proches banlieues comme territoire national!)
On parle d'Abu Goosh comme possible future capitale d'un éventuel état palestinien. Observez où se trouve ce village et vous verrez qu'il est entièrement enclavé et il lui est impossible de s'étendre.
Y-a-t-il un seul chef d'état d'un pays occidental conscient de ce véritable problème inextricable?
J'entends, parfois autour de moi des personnes qui disent , sans se donner la peine de se pencher sur une carte ,"I' y cas leur donner les quartiers arabes de Jérusalem -Est"... Sauf que c'est ingérable et qu'il n'y a plus aucune continuité territoriale entre quartiers arabes.
La seule solution à mon avis, et bien que tout le monde adopte la politique de l'autruche, c'est de développer Ramallah , à quelques kilomètres au Nord-est de Jérusalem, où la place ne manque pas.
Dans ce document je ne trouve qu'un point d'accord avec le Figaro:
"Quel PATCHWORK!"
Israël poursuit sa conquête de Jérusalem - Par Adrien Jaulmes - correspondant du Figaro à Jérusalem - 4 decembre 2009
Scène de vie quotidienne dans les quartiers palestiniens de Jérusalem-Est.
Depuis la guerre des Six-Jours et l'annexion de la ville, un lent travail d'encerclement est à l'œuvre.
Pour la loi internationale, Jérusalem reste une ville divisée. La ligne verte, l'ancienne ligne de cessez-le-feu de 1948, sépare encore l'Ouest, à majorité juive, de l'Est, à majorité palestinienne. Les projets de création d'un État palestinien considèrent Jérusalem-Est comme sa future capitale. La plupart des solutions de partage de la ville se basent sur les «paramètres de Clinton», énoncés en 2000 par le président américain d'alors : «Les quartiers juifs pour Israël, les quartiers arabes aux Palestiniens.»
L'inconvénient, c'est que la réalité a beaucoup changé depuis la conquête de Jérusalem-Est par les Israéliens en 1967. La ville a été «réunifiée» par l'État hébreu, mais cette «capitale» autoproclamée n'est reconnue par pratiquement aucun État étranger. Une active politique de colonisation urbaine modifie peu à peu, sur le terrain, à la fois les limites de la municipalité et la démographie de la ville. Jour après jour, la question de Jérusalem devient plus inextricable, et une division de ce «territoire disputé» de moins en moins faisable.
Une majorité d'Israéliens, même ceux qui se déclarent favorables à la création d'un État palestinien, ne veulent pas voir la ville être à nouveau partagée. Pour eux, la question de Jérusalem est réglée par la loi fondamentale votée à la Knesset en juillet 1980, qui fait de la ville «complète et unifiée» la capitale d'Israël.
Trois axes d'expansion
Sur le terrain, la politique suivie par tous les gouvernements israéliens et toutes les municipalités successives a déjà réussi à considérablement bouleverser la physionomie de Jérusalem. Même si l'Est et l'Ouest ressemblent toujours à deux villes distinctes - l'une juive et moderne, essaimant ses quartiers résidentiels aux murs de pierre blanche dans les collines, l'autre arabe et négligée, avec son urbanisme anarchique, ses rues sales et ses terrains vagues -, l'ancienne ligne verte n'est plus qu'une séparation virtuelle. De l'autre côté de son ancien tracé, aujourd'hui parcouru par une route à quatre voies, éventrée par les travaux d'une ligne de tramway, les Israéliens ont œuvré selon trois axes, visant à modifier durablement la physionomie de l'agglomération et son ancrage au milieu des Territoires palestiniens.
Le premier aspect de cette politique se déroule à l'extérieur de Jérusalem. Les frontières municipales ont été considérablement étendues vers l'est, créant, à partir de 1993, un «Grand Jérusalem». Dans ce périmètre élargi, des quartiers israéliens ont poussé comme des champignons au cours des vingt dernières années et continuent de s'étendre. Ils entourent les quartiers palestiniens de l'Est d'une ceinture qui coupe aujourd'hui presque totalement la ville arabe du reste de la Cisjordanie.
Le second axe est la barrière de sécurité. Ce projet pharaonique, lancé par Ariel Sharon en 2005 pour mettre fin aux attentats palestiniens en Israël, est venu parachever ce travail de séparation en créant une enveloppe encore plus grande autour de la ville. Alors que la barrière érigée dans le reste de la Cisjordanie vise à séparer les colons israéliens des Palestiniens, elle ne le fait presque jamais autour de Jérusalem. La plupart du temps, tantôt sous forme de mur, tantôt sous forme de clôture électrifiée, elle sépare les Palestiniens des Palestiniens, dont les allers et venues sont soumis à un régime de check points.
À l'intérieur de cette nouvelle enceinte, le troisième volet de la politique d'expansion consiste à implanter des quartiers juifs dans les zones arabes. Ces greffes se font selon des procédés divers, mais toutes participent du même plan : créer un patchwork rendant peu à peu impossible une séparation nette des deux communautés. Encore quelques années, et l'État palestinien, auquel l'ensemble de la communauté internationale, États-Unis en tête, a apporté son soutien, ne pourra plus faire de Jérusalem sa capitale. La conquête israélienne de 1967, suivie de l'annexion de 1980, aura fini par être achevée sur le terrain.
Jérusalem, la réalité du terrain - Par Hélène Keller-Lind - 31 mars 2010
L’Autorité palestinienne prétend qu’elle ne veut pas participer à des négociations même indirectes avec Israël à cause de « la poursuite de la colonisation. » Le Premier ministre israélien répond que « « la politique d’Israël concernant Jérusalem, qui est celle qui est a été menée par tous les gouvernements israéliens depuis 42 ans" La réalité de Jérusalem est des plus complexes. Voici quelques éléments vérifiables donnés, notamment par The Israel Project { [www.theisraelproject.org] }
Il semble, au vu de la carte détaillée ci-dessous, que ce qu’affirme le Premier ministre israélien est vrai. En effet, les négociations ont-elles jamais été stoppées à cause de la construction de quartiers juifs comme Ramot Alon, Neve Ya’acov, Pisgat Ze’ev, Ramat Eshkol ou encore Sharafat, Gilo ou Har Homa, tous situés à l’intérieur des la ligne délimitant Jérusalem-Est. La réponse est non.
On note dans ce même espace des quartiers arabes qui s’y sont développés également.
Construction légales et illégales
Fin 2009 le gouvernement israélien autorisait la construction de 1.192 unités de logement pour des résidents arabes et juifs à Jérusalem-Est. Dans le quartier de Silwan la construction de 500 unités était autorisée pour la population arabe et celle de 692 unités l’était dans les quartiers à majorité juive de Neve Yakov et Pisgat Zev. Il faut préciser que la plupart des terres sur lesquelles ont été construits des logements à Neve Yacov et Har Homa ont été achetées par des organisations juives ou des personnes privées avant 1948 ou achetées légalement par le gouvernement israélien après 1967.
L’Autorité palestinienne a encouragé et encourage, notamment par des moyens financiers, la construction illégale à Jérusalem-Est. Ainsi, selon un responsable palestinien, sur une période de 4 ans 6000 constructions illégales ont été édifiées. Moins de deux cents ont été détruites par Israël. Des pays comme le Maroc ou des États du Golfe ou des personnes privées financent et encouragent également ces constructions illégales. Par ailleurs, chaque destruction a été autorisée préalablement par un tribunal qui a jugé que ce qui est détruit avait été édifié sans permis. Jugements qui peuvent être contestés devant la Cour Suprême d’Israël, un modèle de respect du droit. Des constructions illégales dans des quartiers juifs ont été également détruites sur décision d’un tribunal.
Sari Nusseibei, responsable palestinien pour Jérusalem disait en 2002 qu’il faudrait construire environ 20.000 unités d’habitation pour suivre la croissance démographique des Arabes de Jérusalem jusqu’en 2020. Or depuis 2009 la municipalité de Jérusalem a accordé des permis pour la construction de 33.000 unités d’ici là....
Il y a à Jérusalem 733.000 habitants dont 252.000 Arabes et 481.000 Juifs ou autres groupes. Quant aux lieux de culte, il y a 72 mosquées, 139 églises et 996 synagogues.
Liberté de culte et lieux de culte vandalisés
La liberté de culte est accordée à tous à Jérusalem, en Israël ou dans tout territoire administré par Israël. Le 24 février 2010 le Président Shimon Peres le réaffirmait lors d’une rencontre avec un coordinateur des Nations unies { [www.mfa.gov.il] }
Il déclarait qu’Israël « respecte et permet la liberté de culte pour tous, quelle que soit leur religion, et protège les lieux saints. Il n’y a aucune violation des droits musulmans ou chrétiens dans aucun lieu saint. »
On peut donner pour exemple, peu connu, de cette liberté de culte à l’israélienne le temple Bahaï de Haïfa entouré de superbes jardins { [www.bahai.org] } et préciser que, par ailleurs, les Bahaï sont persécutés en Iran, sans que cela ne semble vraiment émouvoir grand monde.... { [search.bahai.org] }
On sait, mais le sait-on toujours vraiment, qu’avant 1967 des dizaines, voire des centaines de lieux de culte ou de monuments considérés comme sacrés pour les Juifs ou les Chrétiens en Judée Samarie alors sous contrôle jordanien ont été vandalisés ou détruits. Et que cela se poursuit dans les territoires sous contrôle palestinien. En dépit des accords signés à Oslo { [www.mfa.gov.il] }, par exemple
58 synagogues furent détruites avant 67. Des milliers de pierres tombales juives furent déposées sur le Mont des Oliviers pour en faire des latrines pour l’armée jordanienne ou des murs.
Pourtant, en mars 2010 nombre de médias ont évoqué à tort « la construction d’une synagogue » à Jérusalem en mars 2010. Alors qu’il s’agissait de la reconstruction d’une synagogue détruite par les Jordaniens, ce que diront d’autres médias Le Point ou RTBF La diffusion de cette fausse nouvelle d’une soi-disant « construction, » notamment chez les Palestiniens ou dans le monde arabe avait provoqué des heurts violents risquant de mettre le feu aux poudres...Sur l’incitation officielle palestinienne à la haine et à la violence anti-israéliennes mais aussi antisémites, dans ce cas précis mais aussi dans tous les domaines, que ce soit par le biais de la télévision palestinienne ou d’autres médias, voir Palwatch – en anglais -
Avant 67 nombre de lieux de culte juifs étaient interdits aux Juifs. A commencer par le Mur des lamentations mais pas seulement. On notera aussi que pendant toute cette période il ne fut jamais question de Jérusalem comme capitale palestinienne...La population de Jérusalem-Est étant restée constante en 20 ans, de 1947 à 1967, passant de 65.000 à 65.857....alors qu’elle augmentait considérablement – plus du double – à Ramallah, Beit Jala ou El Bira...
l’Hôpital Hadassah, Mont Scopus
Situé à Jérusalem-Est l’hôpital Hadassah { [www.hadassah.org] } est un modèle de coexistence entre Juifs et Arabes. Que ce soit pour l’équipe médicale ou les patients. Mais de cela on ne parle pratiquement jamais. Il existe d’ailleurs à Jérusalem un grand nombre d’organisations œuvrant de manière très positive pour cette coexistence. Mais qui en parle ?