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GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.

Envoyé par ladouda 
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
18 novembre 2012, 03:04
Qui est l'agresseur ?


Ainsi pour Le Monde dans son éditorial daté du 15 novembre, l'actuelle offensive israélienne contre le Hamas à Gaza obéirait prioritairement à des considérations électorales de l'actuel premier ministre, Netanyahu. Quelle merveilleuse analyse du quotidien de référence qui projette sur autrui ses propres déterminants comportementaux: l'intrigue dans les habits de la sagesse, la muflerie sous le vernis de la mode et le mensonge dans les habits de la vérité constituent les paradigmes du quatrième pouvoir.

A la télévision, le prêt à penser médiatique n'oblige pas à la contre-enquête mais à la surenchère dans le conformisme. C'est une constante de la genèse de la pensée totalitaire que dissimuler sous des masques souriants une réalité qui l'est moins. La compassion pour l'agresseur et la perversité pour l'agressé. Cette mécanique est connue, elle est une constante dans le regard porté sur le conflit israélo palestinien désormais devenu israélo-islamiste.

Ce conflit ne constitue pas qu'un affrontement lointain, il n'est pas qu'une guerre de plus sur laquelle nous projetons en France ou en Europe des éléments de nos propres imaginaires et de nos histoires enfouies. Il est aussi un révélateur, un dévoilement. Ce sont d'autres comptes qui se règlent sous couvert d'analyses géopolitiques savantes ou d'indignations sélectives. Près de quarante mille morts en Syrie n'émeuvent guère et les Tibétains peuvent bien aller se faire brûler, ils n'intéressent personne dans la sphère de la bien-pensance. Seuls les gestes d'Israël excitent les attentions et seuls les monstrueux supposés crimes qui lui sont attribués viennent interpeller les consciences. Depuis les années 2000 la nazification d'Israël est le plus sûr moyen pour tous les «indignés» d'éponger le passé de l'Europe et pour les Arabes de faire passer le goulag islamiste pour le paradis pour tous.

Après avoir reçu des centaines de missiles sur son territoire, après avoir subi des actes terroristes incessants perpétrés depuis Gaza, Israël a décidé de frapper ceux qui empêchent ses habitants de vivre. Déjà des roquettes tombent plus au nord, sur le centre d'Israël menaçant le cœur du pays. Quel Etat supporterait une situation pareille sans cesse renouvelée? Quel Etat pourrait accepter sans coup férir que son sol reste sous la menace d'un feu ennemi discontinu? Quel peuple pourrait accepter de supporter cette menace incessante sans réagir?

De bons esprits indignés avaient déjà dénoncé en 2006 la disproportion de la riposte israélienne dans une précédente offensive qui avait déjà pour objet de riposter à une précédente agression terroriste. Ces indignés minimisaient l'action du Hamas au prétexte d'un usage d'armes artisanales faisant face à l'hyper puissance de l'armée d'Israël. Ainsi, le mensonge factuel vise à transformer l'agresseur en victime comme si les fusées iraniennes fournies au Hamas correspondaient à ces armes que les pauvres inventent par désespoir. Cette stratégie, les Etats arabes puis des groupes palestiniens l'ont répétée inlassablement depuis soixante ans. Elle a fait long feu.

Israël s'est totalement désengagé de la bande de Gaza en 2005. Depuis cette date ce territoire est libre et le blocus dont il est l'objet aurait cessé du jour au lendemain si une volonté de paix s'était affirmée et s'il ne s'était pas plutôt transformé en base terroriste. Ce départ, non négocié par Ariel Sharon, du seul fait de la décision d'Israël s'avère avoir été une erreur parce qu'il n'obligeait en aucune manière une responsabilité palestinienne. De ce territoire libéré de toute présence juive, qu'est ce qu'en ont fait les Palestiniens? Ont-ils choisi de construire un embryon d'Etat? Après un coup d'Etat sanglant contre l'Autorité Palestinienne de Mahmoud Abbas en juin 2007 le Hamas fait de la charia et de sa charte la matrice de son projet. Cela n'interdira pas à Stéphane Hessel de lui trouver bien des charmes, au cours d'une visite accompagnée par Régis Debray en 2010. Pour l'indigné au grand cœur, la cause était déjà entendue. Tout le monde peut prendre aujourd'hui la mesure de cette fable.

Il fut un temps, jusqu'à la fin des années 1980, où le mouvement nationaliste palestinien disait combattre pour fonder une patrie. Avec les accords d'Oslo l'illusion d'une paix de compromis avait irrigué les espoirs de tous ceux pour qui la perspective de deux Etats pour deux peuples apparaissait la solution possible de cette guerre de cent ans ou de mille ans pour peu qu'on en lise l'histoire dans la politique ou bien dans la Bible. Les paroles de paix étaient prononcées en anglais tandis que la guerre sainte se disait en arabe pour exalter la rue arabe si friande d'exaltations furieuses.

En Occident, pour tous les borgnes idéologiques, les révolutions arabes réactivaient le signal pavlovien qui fait se gaver d'illusions: l'avenir radieux se profilait à nouveau de Tunis au Caire sans voir que sous les pavés c'était la charia qui se profilait et non pas la plage. La fin de Kadhafi loin de porter la démocratie a mis en évidence un concept que l'on croyait oublié: les tribus menaient la danse. Pour avoir négligé de lire le monde arabe et celui né de l'islam sans tenir compte de ce que l'ethnologie avait pu révéler de ses constantes, le réveil progressiste est désormais douloureux. Tous les islamologues patentés sont censés connaître ce partage dans l'imaginaire politique de l'islam entre la sphère musulmane où règnent la paix et l'harmonie de la charia, parce que majoritairement peuplée de musulmans et la sphère de la guerre, celle qui est à conquérir, celle qui est polluée par les mécréants, les croisés et les juifs, c'est à dire l'Europe et la Palestine du Jourdain à la mer.

Ne pas vouloir voir que la haine des juifs est matricielle dans la lecture que le Hamas fait de l'islam est une considérable erreur d'appréciation de son idéologie. Elle est au cœur de la pensée islamiste et de ses épigones organisationnels. Le nazisme sans l'antisémitisme n'aurait été qu'un fascisme parmi d'autres. Tous les divers attendus de la stratégie de cet islam ont déjà été pensés et exprimés: la takia conseille d'avancer masqué pour dissimuler la réalité de son projet. Arafat était un virtuose de cette pratique : les mots de la paix dits en anglais et le jihad dit en arabe. Depuis douze ans le Hamas pratique une alternance de trêves et d'agressions, la hudna, conseille cette tactique de guerre qui permet de se réarmer en simulant la paix.

L'idéologie du Hamas, son programme, écrit en toutes lettres dans sa charte n'a qu'un seul but: l'anéantissement d'Israël et l'assassinat des juifs. Le Hamas n'est pas une organisation de résistance mais le bras armé de l'offensive islamiste planétaire dont Israël constitue la ligne de front. Il ne vise pas à l'établissement d'un Etat pour le peuple arabe de Palestine, il vise à la reconquête par l'islam d'un espace dont il estime être le légitime propriétaire de droit divin.

Tant que les Européens n'intègreront pas ces catégories dans leur grille de lecture de ce que les Frères musulmans ont irrigué dans l'espace musulman et celui du monde arabe, ils n'en comprendront pas les enjeux réels. Ils continueront à voir dans la Palestine la cause d'un tiers-monde désespéré là où il faudrait voir le fer d'une lance dirigée contre eux mêmes.

Le malheur arabe est réel, le malheur palestinien est réel, mais qui en est responsable depuis plus de soixante ans? Une constante du discours arabe motivant son désir de revanche trouve ses racines dans l'humiliation dont les Arabes seraient les victimes. Mais de qui sont ils les victimes sinon prioritairement des arabes eux-mêmes? Qui tue qui en Syrie aujourd'hui? Qui tuait qui en Algérie durant la décennie sanglante de la fin des années 1980? Qui a tué qui dans le conflit Iran-Irak, au Koweït, au Soudan, au Liban? La liste est trop longue des massacres arabo-arabes ou islamo-islamiques pour en dresser l'inventaire.

En projetant sur Israël l'unique raison de leur enfermement psychique, les Arabes évitent tout travail critique sur leur propre histoire et les musulmans font l'économie de toute réflexion sur ce que l'islam est en train de devenir sous la férule islamiste. A quelques exceptions admirables près, l'espace arabo-musulman jubile dans cet enfermement. On se prête à rêver devant ce film montrant le colonel Nasser se moquant des Frères musulmans et leur projet de mise sous voile des femmes égyptiennes. La salle rit et applaudit son raïs et on ne peut que rétrospectivement déplorer aujourd'hui l'aveuglement d'Israël qui avait favorisé les islamistes pour lutter contre l'OLP au cours des années 70. C'était au temps de la Guerre Froide et Nasser et l'OLP étaient dans le mauvais camp.

L'effondrement des tentatives laïques, (islamo-progressistes aurait dit Le Monde) des divers Baas a cédé la place devant la puissance de la révolution islamique en Iran de 1979. L'effondrement du communisme n'a pas seulement définitivement sifflé la fin de partie de l'affrontement Est-Ouest, celle du choc des blocs, elle a ouvert toute grande celle du choc de deux projets de civilisations: celui des islamistes, troisième grand totalitarisme et celui d'un monde libéral, celui envisagé par Francis Fukuyama dans son pronostic erroné de fin de l'histoire.

"Nous adorons la mort autant que les Américains aiment la vie", énonçaient les jihadistes du 11 septembre 2001. Peut-on négocier quoi que ce soit avec un monde qui a fait de la bombe humaine la figure héroïque de ses soldats? Peut on négocier une paix avec celui qui a fait de la destruction de l'autre l'âme de son projet?

Ce projet mortifère, nous le voyons désormais à l'œuvre chez nous en France et en Europe. C'est la même idéologie qui inspirait Mohamed Merah et ses clones promus héros douteux de certaines banlieues. C'est cet islam tueur autant que suicidaire qui a frappé à Londres, Madrid, New York, Paris. C'est lui qui est en train de déplacer un front au nord du Mali, au Nord du Nigéria, au Tchad, au Soudan. En Egypte, ce sont les chrétiens coptes qui sont rejettés, au Liban ce sont les chrétiens qui sont grignotés et dans tous les cas ce sont les femmes qui sont les victimes premières. Faut-il être aveugle pour ne pas prendre conscience de cette menace globale?

Avec un courage inouï, certains intellectuels issus de ce monde arabo-musulman, s'insurgent contre cette fatalité. Comprenant que le pire avenir -et que le pire à venir- résidait dans cette dérive, ils ont pris le parti de le dire et de le dénoncer. L'imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, avec une autre délégation de religieux musulmans, vient en Israël, de briser ce carcan. Il vient présenter le visage d'un autre islam, celui des Lumières. Il n'est pas le seul.

Déjà en mai dernier Boualem Sansal s'était rendu en Israël à l'invitation du salon international des écrivains. Fraternellement l'auteur du Village de l'Allemand vient de lancer un appel pour la paix et le dialogue avec David Grossman.

Depuis longtemps déjà Fethi Benslama, Malek Chebel, Abdenour Bidar, Abdelwahab Medeb ont dénoncé le ferment psychique de l'enfermement arabe qui fait de la vengeance d'une humiliation fictive sa raison d'être. Ils proposent un lecture éclairée de la spiritualité de l'islam. Loin de libérer les Arabes et les musulmans, l'islamisme du Hamas et autres Hezbollah les condamne à la régression, à l'enfermement.

Ne pas prendre la mesure des enjeux du conflit actuel consiste pour la énième fois à se voiler la face devant ce que cet affrontement représente. Par intérêt à court terme l'Occident a fait du Qatar son allié privilégié en feignant de ne pas voir que ses pétrodollars servent à acheter les banlieues françaises autant que des armes pour les futurs martyrs d'Allah. La diplomatie française gagnerait beaucoup en lucidité si elle comprenait que l'émir du Qatar est aussi notre meilleur ennemi ou notre pire ami. Les Américains ont fait et font la même erreur avec l'Arabie des Saoud. Il n'est pas trop tard pour ouvrir les yeux.

Dans l'affrontement présent, Israël est dans son droit le plus absolu. Il combat son agresseur. Il lutte pour défendre son territoire et sa population. Il ne fait pas que cela. En affrontant la figure avancée d'un mouvement qui a pris en otage la population de Gaza il la fait souffrir sans doute et la libère en même temps. Le malheur qui lui est imposé n'est prioritairement pas le fait d'Israël mais la conséquence de la mainmise du Hamas sur cette population. Installer des rampes de missiles à côté d'une école ou d'un hôpital ne constitue pas un camouflage héroïque mais obéit à une effroyable stratégie de mort. Il ne faut pas être grand expert pour comprendre cela et comprendre qu'au-delà de ce qui se joue au Proche-Orient c'est probablement notre avenir, ici même, qui se joue. Pour qui se bat Israël? Il se bat pour lui, il se bat aussi pour nous. Ce qui menace Israël nous menace.


[www.huffingtonpost.fr]
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
19 novembre 2012, 00:07
RASSEMBLEMENT DES FRANÇAIS EN SOUTIEN A ISRAËL !





Nom de l'émetteur: Confédération des Juifs de France et Amis d'Israël Email de l'émetteur:webmaster@cjfai.com

RASSEMBLEMENT DES FRANÇAIS EN SOUTIEN A ISRAËL !

Face à la montée de l'islamisme radical dans le monde arabo-musulman et ses conséquences sur la démocratie, l'Etat d'Israël est en première ligne.

Le Hamas, mouvement terroriste et reconnu comme tel, est le bras armé de la Syrie et de l'Iran, il est un obstacle majeur pour la Paix dans la Région.

Afin d'aider ses commanditaires, le Hamas a accepté "un contrat" sur la seule démocratie de la région, et a décidé d'ouvrir des hostilités à ses frontières, frappant sans discernement femmes, enfants et vieillards, tentant de tuer le maximum de civils israéliens et mettant en danger les civils palestiniens en les utilisant comme boucliers humains, comme ils le font d'ailleurs par leurs attentats suicides tant au moyen-orient qu'en Europe ou sur le continent américain.

L'agression contre Israël ne concerne pas uniquement Israël, ni les Juifs mais le monde libre et démocratique.

En conséquence, la Confédération des Juifs de France et Amis d'Israël appelle les citoyens français à venir soutenir massivement l'Etat d'Israël dans son combat frontal contre les ennemis de la démocratie et de nos valeurs.

La Confédération des Juifs de France et Amis d'Israël et ses composantes: U.P.J.F, K.K.L, B.N.V.C.A, Fédération Sioniste de France, Europe-Israël,Union des C.C.J Ile-de-France, les C.C.J 78, C.C.J 94, C.C.J 93, C.C.J 95 , le Secours Français pour Israël, Solidarité Israël, la Fraternité Judéo-Noire, Agir Ensemble pour la République dans la République, ... appellent tous les Français épris de Liberté à venir manifester massivement pour soutenir Israël, avant poste de nos démocraties, dans son combat pour la défense de nos valeurs.

La Confédération des Juifs de France et Amis d'Israël appelle à rejoindre la manifestation unitaire de soutien à Israël avec l'ensemble des associations juives de France.

Français, Réveillez-vous!

Venez massivement manifestervotre soutien à Israël ! MARDI 20 NOVEMBRE 2012 à 18H30, Avenue Matignon ( à proximité de l'Ambassade d'Israël) à Paris Métro : Franklin Roosvelt

Richard C. ABITBOL Président
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
19 novembre 2012, 00:27
France: Manuel Valls promet de ne laisser passer aucun acte antisémite


Le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls, a assuré jeudi à Toulouse, de la "totale mobilisation" des pouvoirs publics à lutter contre l'antisémitisme et a promis de ne rien "laisser passer" en la matière. "Nous devons regarder la vérité en face: il y a recrudescence des actes et des discours de haine. On voit resurgir des provocations, des attaques qui prennent des formes diverses, insidieuses. C'est évidemment inadmissible", a-t-il déclaré après une rencontre avec les représentants de la communauté juive de Toulouse. "L'antisémitisme doit être combattu avec la plus grande fermeté", a-t-il ajouté.

Guysen News International ©


18/10/12
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
19 novembre 2012, 01:51
La virginité du Hamas


Ce samedi, une cinquantaine d’associations pro-Hamas ont défilé dans les rues de France pour soutenir leurs amis dans le besoin.

Il faut noter cependant que le Hamas en particulier et que Gaza en général ne sont pas si sans défense que cela.

Cela fait des années qu’ils entreposent des armes perfectionnées reçues d’Iran par la frontière avec l’Égypte.

Ces armes passent par les souterrains, tunnels de contrebande utilisés également pour importer des voitures de luxe, au grand dam des concessionnaires légaux qui voient leurs chiffres d’affaires s’effondrer.

L’internationale n’est pas le genre humain

Il est piquant de constater que les organisations qui ont appelé à manifester ce samedi sont également celles qui prétendent militer contre le grand patronat, le capitalisme effréné, les milieux d’affaires.

Or, le Hamas présente toutes les caractéristiques d’une oligarchie richissime qui exploite sans vergogne la misère de ses concitoyens.

Les dirigeants du Hamas vivent dans un luxe ostentatoire et composent la totalité des nouveaux riches de Gaza. Leurs enfants sont envoyés dans les meilleures universités à l’étranger.

Lorsqu’ils étudient le Coran à l’université islamique, ils ont à leur disposition piscines et clubs hippiques.

Leurs épouses hantent les centres commerciaux dont celui d’Al Andalousia sur la place Haidar Abdel Shafi.

Dans ses 3 000 mètres carrés et sur trois niveaux, il bénéficie d'escaliers mécaniques, d’atrium, de jets d’eaux et de l’air conditionné.

On y trouve des vêtements de marque, des cosmétiques, des fournitures de bureau, des jouets, des chaussures, des restaurants, des jeux d'arcades et même un cinéma.

Dans le même temps, selon le Programme alimentaire mondial (PAM), le nombre de familles gagnant moins de 1,2 dollar par jour est passé de 55 % à 70 %.

Les enfants issus de cette population sont envoyés creuser les tunnels pour le compte des familles régnantes du Hamas.

Le Hamas n’a aucun intérêt à favoriser l’ouverture de sa frontière avec l’Égypte car un commerce légal avec le pays voisin, dirigé maintenant par la même mouvance idéologique, ruinerait la plupart de ses cadres dirigeants.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
20 novembre 2012, 00:28
Les minables accommodements



[…] C'est seulement sous ce prisme du gauchisme que l'on peut comprendre comment une partie de la population puisse préférer un groupe islamiste, homophobe, fascisant, terroriste, sexiste, antisémite, révisionniste, clairement en position d'agresseur, à un pays démocratique mais qui a le malheur d'incarner un État-nation occidental et d'avoir recours à des soldats casqués.

C'est ainsi que la chaîne franco-allemande Arte a présenté lundi le chef militaire du Hamas, Jabaari, éliminé par Israël, comme un «résistant», lui qui se proposait d'éliminer tous les « rats » ennemis jusqu'au dernier et à qui on attribue cette formule savoureuse : « j'ai goûté à la chair des juifs, et je l'ai trouvé bonne » .

Si l'on veut se donner une chance de décrypter ici le terme de « résistant », on doit comprendre que pour les enfants dociles des enfants indociles mais un peu bas du front qui ont crié « CRS SS », le militaire occidental demeure dans leur inconscient collectif, l'héritier en extrême droite ligne du Waffen-SS.

C'est la cruelle ironie dont l'État juif fait les frais depuis plusieurs décennies. Voilà pourquoi la chaîne la plus obsédée par la Shoah est sans doute l'une des plus prévenue contre l'État juif. J'ai écrit quelque part que ceux qui adorent le juif en pyjama rayé, l'abhorrent en uniforme kaki.

Voilà également pourquoi les écervelés, ou plutôt les décérébrés d'Anonymous ont décidé- sans rien savoir du conflit- de prendre cybernétiquement fait et cause en faveur de ceux qui apprécient la chair des juifs. (Le Monde du samedi).



Sur le fond de ce nouvel épisode opposant Israël à la radicalité palestinienne en action sur un territoire évacué, on constatera, une fois de plus, la spécificité française.

Alors que l'Amérique d'Obama, le Canada, l'Australie, l'Union Européenne (Allemagne, Pologne, Grande-Bretagne en tête) n'ont pas hésité à incriminer l'agression islamiste, le président de la République, a cru devoir indiquer qu'il n'était pas urgent d'accuser.

Je gage que lorsque que les agences de presse internationales -largement représentées à Gaza pour des raisons de sécurité par des militants au service du Hamas- pourront montrer des boucliers humains sacrifiés au moloch de la guerre médiatique (ce qui n'est pas étonnant lorsque l'on place des batteries lance-roquettes à 94 mètres d'une maternelle) ou des femmes en fichu prenant les cieux à témoin de l'injustice qui leur est faite tout en proposant leur fils comme nouveaux martyrs, alors il deviendra urgent de condamner.

De même, alors que l'ensemble des chancelleries des pays démocratiques reconnaissaient le droit à l'agressé de se défendre en employant les moyens adéquats, Laurent Fabius faisait entendre une musique légèrement discordante en reconnaissant ce droit tout en ajoutant « que la violence ne réglerait rien ». Manifestement, M. Fabius n'applique pas ce noble principe lorsqu'il s'agit d'armer l'opposition syrienne ou d'envisager une reconquête du Mali.

Je croyais notre ministre sorti de l'ENA, j'ignorais qu'il avait fait ses classes au collège de La Flèche.

Comment faire comprendre à ce gouvernement et plus largement, à la société française, que le combat contre l'islamisme radical et haineux ne saurait s'accommoder d'accommodements.

Que ce qui est survenu il y a quelques semaines à Toulouse, à Sarcelles, aurait - peut-être - été évité si la classe intellectuelle et politique n'avait pas jeté un voile pudique sur l'antijudaïsme pathologique qui sévit dans de larges pans de la société arabo-musulmane depuis des années.

Que cette haine ne s'arrêtera désormais pas plus aux frontières de la France que le nuage de Tchernobyl, si cette pollution de l'âme et des esprits n'est pas clairement identifiée.

Gilles William Goldnadel
Extrait de sa chronique sur Atlantico du 19 novembre 2012
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
20 novembre 2012, 01:11
Brusque sursaut de conscience journalistique de Pujadas & F2



[www.dailymotion.com]
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
21 novembre 2012, 00:00

L'histoire devrait inciter Berlin à plus de générosité envers Athènes.
Grèce, quand l'Allemagne oublie ses dettes
Le Point.fr - Publié le 23/09/2011 à 12:26 - Modifié le 23/09/2011 à 13:10


6 avril 1941, la Wehrmacht envahit la Grèce. Hitler s'est lassé de voir que son allié Mussolini ne parvient pas à mettre au pas l'armée grecque, qui, depuis octobre 1940, lui résiste courageusement. Le Führer va lui faire payer cher ce combat désespéré. Commence en effet une occupation très dure qui va mettre la Grèce à genoux. Les historiens estiment qu'après la Pologne et l'URSS, la Grèce est le pays qui a le plus souffert de la barbarie allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Un chiffre : on évalue à 300 000 le nombre de personnes littéralement mortes de faim pendant cette période, du fait des privations liées à l'occupation nazie.



Après la Libération, l'Allemagne a dû accepter de compenser matériellement les souffrances et les pertes humaines que le Troisième Reich avait infligées aux populations occupées. Et après examen par une foultitude de commissions d'évaluation et des tergiversations qui devaient tenir compte de ce que l'Allemagne fédérale était devenue un allié précieux face au bloc soviétique, les réparations ont été définitivement fixées par un traité signé en 1953 à 41 milliards de dollars, payés par la seule Allemagne de l'Ouest à la Grèce.

Revanche

Or ces compensations ne tenaient pas compte d'une autre dette, facilement chiffrable puisqu'il s'agit d'un prêt forcé de 476 millions de reichsmarks que la Banque centrale de la Grèce occupée avait été contrainte de verser à Berlin, en 1941, au titre des contributions "à l'effort de guerre allemand". Un prêt à l'époque sans espoir de remboursement, dont l'Allemagne fédérale considère qu'il était compris dans les dommages de guerre dont elle s'est acquittée.

Seulement, quand on est, comme la Grèce, au bord de la faillite, tous les moyens sont bons. Et, comme croit le savoir Die Welt, certains à Athènes ont commencé à avancer que le prêt de 476 millions de reichsmarks fait sous la contrainte à l'Allemagne nazie ne pouvait être assimilé à un sinistre de guerre comme les autres. C'est, disent ceux qui exhument ainsi le passé, un emprunt dont la Grèce est en droit de demander le remboursement.

Or, selon les calculs des spécialistes, la somme libellée en reichsmarks correspond aujourd'hui à 14 milliards de dollars, environ 10 milliards d'euros. De plus, si on affecte ce montant d'un taux d'intérêt classique de 3 % sur 66 ans, on parvient à un total de 95 milliards de dollars, 68 milliards d'euros, soit un cinquième de la dette grecque. Certes, cela ne suffirait pas à renflouer le Trésor grec, mais cela améliorerait grandement la situation. Et cela constituerait surtout une jolie revanche d'Athènes sur un gouvernement allemand qui, depuis le début de la crise des dettes souveraines, est plus que réticent à apporter son aide au moins sérieux des pays du "club Med'", comme on le dit assez méchamment à Berlin.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
21 novembre 2012, 00:24
Alerte anticipée sur smartphone.


[edition.cnn.com]
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
21 novembre 2012, 06:11
Ban Ki-moon appelle à la fin "immédiate" des tirs de roquettes sur Israël‎
Le secrétaire général des Nations unies a appelé mercredi à l'arrêt "immédiat" des tirs de roquettes palestiniennes contre les agglomérations israéliennes, lors d'une conférence de presse avec le président palestinien Mahmoud Abbas.

Ces tirs de militants palestiniens sont "inacceptables. L'heure est à la diplomatie et à la fin de la violence", a ajouté Ban Ki-moon, alors que les hostilités entre Israël et le Hamas à Gaza ne connaissent aucun répit depuis une semaine.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
21 novembre 2012, 23:05
CRISE À GAZA


Alors qu'Hillary Clinton vient à peine d'atterrir à l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv et que la rumeur présage de l'arrêt du sifflement des canons dans l'enclave palestinienne, l'heure d'un premier constat géostratégique et d'un premier bilan diplomatique est venue.

Israël est à même maintenant, en fonction des déclarations des uns et des autres et de leurs prises de position, de compter les puissances hostiles ainsi que ses alliés potentiels. Le Hamas, pour sa part, pourra lui aussi jouir de sa nouvelle crédibilité régionale en faisant le compte des nombreux dignitaires arabes qui ne cessent de se rendre sur place. En revanche, Mahmoud Abbas ne peut que constater sa marginalisation en observant son impuissance.

Israël, un "Etat terroriste" selon Erdogan

Une chose est certaine, cette guerre a forcé la totalité des protagonistes à laisser tomber leurs masques et les a acculés à assumer leurs réelles allégeances.

Ainsi, même si on savait les relations turco-israéliennes particulièrement dégradées depuis l'affaire du Marmara, épisode pendant laquelle les commandos israéliens ont tué une dizaine de ressortissants turcs en partance pour Gaza avec pour objectif de casser le blocus, on était loin de se douter que le premier ministre Turc Erdogan allait avoir recours au qualificatif "d'Etat terroriste" pour qualifier le comportement israélien dans ce dernier conflit.

Jusqu'alors, ce qualificatif était réservé à Hamas. Mohamad Morsi, le Président islamiste de l'Egypte, qui porte haut et fort les couleurs des Frères musulmans, s'est illustré lui aussi en employant une terminologie colorée en qualifiant l'attitude israélienne de "Farce"! C'est à croire que si l'Egypte ne craignait pas la perte de l'aide militaire et économique américaine, elle aurait eu un malin plaisir à sortir du Traité de paix avec Israël!

L'hostilité croissante envers Israël

Les visites successives, pendant cette semaine de conflit à Gaza, de tous les nouveaux ministres des affaires étrangères des pays du "printemps arabe", sans compter le premier ministre Egyptien, le Tunisien d'Ennahda ainsi qu'une délégation de neuf pays membres de la ligue arabe, ont clairement ancré les uns et les autres dans une position d'hostilité proclamée envers Israël.

C'est ainsi que ce dernier se réveillera dans les jours qui viennent, au lendemain de ce cessez-le-feu, dans un univers géographique qui lui est encore davantage hostile qu'avant le début du conflit.

Ce constat d''Etats hostiles va être relativement simple à faire pour Israël. Il suffit de comptabiliser les dignitaires des pays qui se sont rendus sur place dans l'enclave palestinienne.

Tous, sans aucune exception, représentent soit des pays arabes sunnites, nouvellement "printempisés", soit leurs bailleurs de fonds comme le Qatar, dont l'Emir s'est rendu à Gaza il y a peu avec un chèque de 450 millions de dollars.

Ce dernier, d'ailleurs, s'est encore illustré de manière visible en déclarant ce lundi à sa chaîne d'Al-Jazeera que "vu la nature d'Israël", seule une résistance à l'instar de celle du Hezbollah en 2006 pourrait convaincre ce pays à s'orienter vers la paix. Une telle déclaration ne pourrait être interprétée autrement que comme un appel à une intensification du lancement des missiles.

Entre 2009 et 2012, la donne géopolitique à changé

Cette nouvelle guerre de Gaza intervient donc dans un monde totalement différent de la dernière guerre de 2009.

Lors de cette dernière guerre, Moubarak, le Pharaon d'Egypte, était toujours au pouvoir après trois décennies de règne sans partage, comme le Sphinx croyait-on, immuablement installé sur son trône. A l'époque ni lui ni le roi de Jordanie, autre pays intéressé, n'ont fait le moindre commentaire ni dans un sens ni dans un autre.

2009 n'est pas encore loin et on se souvient que cette guerre n'a pas vu défiler, dans un ballet interminable, une dizaine de pays arabes à Gaza. En ce temps, les frontières de l'enclave palestinienne avec l'Egypte étaient fermées et le Hamas était loin de jouir de la sympathie actuelle dans les chancelleries arabes. Or, le printemps arabe est passé par là et avec lui son lot de sacre, sans exception aucune, de pouvoirs islamisant ou islamistes sunnites.

Au lendemain de ce conflit, les élites israéliennes ne pourront que s'interroger sur le sort qui serait réservé à leur pays si l'opposition syrienne sacrée à Doha, la semaine dernière, prenait le pouvoir à Damas. Cette opposition, que l'on voulait moins islamiste que celle qui se bat sur le terrain, a quand-même trouvé le moyen d'élire l'Imam d'une mosquée sunnite de Damas en exil comme son chef!

Étonnamment, les rebelles considèrent que cette opposition-là n'est pas suffisamment islamiste et l'ont rejetée en bloc, proclamant même un Etat islamique à Alep! C'est dire que si Assad tombait, la nature politique du nouveau pouvoir à Damas ne ferait aucun doute. Israël pourrait dès lors réellement s'inquiéter, car le Hamas ne fait que régner sur une enclave de moins de deux millions d'habitants alors que la Syrie en compte vingt millions avec une population sunnite représentant 75% de cette dernière.

Tant Washington qu'Israël se rappellent que même si Damas n'avait pas fait la paix avec Israël, pas une balle n'a été tirée au-delà du Golan pendant quarante ans! Avec un pouvoir islamiste à Damas, il pourrait en aller autrement. Sans même faire mention de l'arsenal militaire et d'arme chimique qui tomberaient entre leurs mains.

D'ailleurs, les Etats-Unis n'ont pas daigné reconnaître l'opposition de Doha comme seule représentante légitime de l'opposition syrienne.

Mais où sont l'Iran et le Hezbollah?

Ce qui est encore plus étonnant, c'est que personne n'a remarqué les grands absents de ce conflit: l'Iran et le Hezbollah! Personne n'a vu de ministre iranien courir en direction de Gaza ni même avoir entendu un seul missile lancé par le Hezbollah pro-iranien sur Israël tout au long de ce conflit; ne serait-ce qu'en signe de solidarité avec le Hamas. Et ce alors que le Hezbollah est beaucoup mieux armé et entraîné que le Hamas et qu'il a une expérience avérée de combat avec le conflit l'ayant opposé à Israël en 2006.

La raison est simple.

Ceux qui soutiennent le Hamas sont en conflit frontal ouvert avec l'Iran en Syrie et ailleurs. Alors que l'Iran et le Hezbollah soutiennent inconditionnellement le pouvoir chiite d'Assad, les alliés du Hamas soutiennent les opposants islamistes sunnites. C'est d'ailleurs la conclusion qu'en a tiré le chef historique de Hamas, Khaled Meshal, qui, au commencement des troubles, a quitté Damas, allié de Téhéran, pour s'installer à Doha au Qatar!

Israël se retrouve donc en conflit avec le "groupe de Doha" et, ironie de l'histoire, se trouve dans le même camp que son adversaire théorique, l'Iran.

Le choc psychologique des sirènes qui ont retenti dans les rues de Tel Aviv du fait des missiles iraniens, naguère livrés au Hamas, a aussi retenti à Téhéran, l'Iran, se rendant compte que le Hamas, son allié d'hier n'était plus, loin s'en faut, son partenaire d'aujourd'hui. Aussi bien Israël que l'Iran devraient vraiment s'interroger sur le fait de savoir qui est réellement leur ennemi!

Il peut ne pas être celui que l'on croyait.


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