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Géopolitique

Envoyé par ladouda 
Re: Géopolitique
09 juin 2010, 12:41

mardi 8 juin 2010
La nouvelle révolution chinoise


Exportatrice de déflation depuis trois décennies, la Chine pourrait en venir à exporter de l’inflation, une hausse des prix au lieu de leur baisse. Depuis qu’elle est devenue l’usine du monde en se convertissant au capitalisme et s’ouvrant aux investissements étrangers dans les années 80, la Chine n’a pas fait qu’inonder les cinq continents de produits bon marché, T-shirts et autres.

Elle a aussi contribué à contenir les prix des produits les plus sophistiqués grâce à ses chaines de montage où ses ouvriers étaient payés dix, douze, quinze fois moins qu’en Europe ou aux Etats-Unis ce qui a jugulé l’inflation occidentale et exercé une formidable pression sur les salaires américains et européens en entretenant la menace des délocalisations. Pour le plus grand bonheur des libéraux, la Chine aura été un acteur décisif de la révolution idéologique qui avait fait sortir les grandes démocraties d’un modèle fondé sur des hauts salaires et une consommation de masse pour les faire entrer dans une ère de baisse des revenus du plus grand nombre et d’essor des dividendes et des bénéfices industriels.

En s’éveillant, s’industrialisant et s’enrichissant, le plus peuplé des pays du monde a écrit une page de l’histoire économique et sociale mais ce qui devait fatalement se produire un jour est, peut-être, en train d’advenir. Les salaires montent en Chine. Ils augmentent grâce à des grèves dures comme celles qui ont conduit, vendredi, le constructeur d’automobiles Honda à augmenter de 24% ses salariés d’une usine de pièces détachées. Ils se sont envolés de pratiquement 100% sur les chaines du groupe taïwanais Foxconn, fournisseur de Dell, Apple et Hewlett-Packard, qui avait du faire face à une vague de suicides de ses salariés. Ils sont, enfin, administrativement rehaussés par les municipalités et les régions chinoises qui sont en train de donner de vrais coups de pouce aux salaires minimums par crainte d’une extension des troubles sociaux.

Tout pousse, soudain, les salaires chinois vers le haut, des hauts bien relatifs de 115 euros de minimum mensuel à Pékin et 134 à Shanghai mais des hausses qui traduisent une tendance et vont de plus en plus peser sur les coûts de production de ce pays confronté, maintenant, à trois phénomènes qui jouent classiquement en faveur du travail. Le premier est que l’embauche devient plus difficile car le dynamisme de la croissance et la réduction autoritaire du taux de natalité raréfient une main-d’œuvre qui, désormais, peut augmenter ses exigences. Le deuxième est que la constitution, sur la côte notamment, des grands centres de production fait naître une solidarité et une culture ouvrières, exactement comme les mines françaises du XIX°. Quant au troisième, il est que la naissance de classes moyennes a développé des industries de service dont les emplois sont plus recherchés et concurrencent les industries de transformation.

Si l’on ajoute à cela que le pouvoir central veut favoriser l’essor d’industries de pointe pour faire franchir une nouvelle étape à l’économie chinoise, un nouvel horizon s’ouvre. La concurrence chinoise va lentement devenir moins rude mais l’inflation risque d’en être dopée alors même que la tentation grandit de la laisser filer pour résorber la dette des Etats.
Re: Géopolitique
09 juin 2010, 12:46
vendredi 4 juin 2010
Le trait d'union ukrainien


S’il fallait traduire le nom de l’Ukraine, ce serait quelque chose comme la « Bordurie », le pays des limites, des frontières. A la fois uniate à l’Ouest, c’est-à-dire unie au Vatican, et orthodoxe à l’Est, partageant, autrement dit, la foi de Russie, l’Ukraine a un pied dans les deux Europe, celles de l’Union européenne et de la Fédération de Russie entre lesquelles elle se situe et, comme tout zone de confluence, elle peut unir ou désunir.

Un peu plus grande que la France et dotée, comme elle, de riches terres agricoles, l’Ukraine a failli mettre les Occidentaux et la Russie aux prises lorsque son précédent président voulait la faire entrer dans l’Otan en même temps que la Géorgie, une autre des anciennes républiques soviétiques. Pour la Russie, il y avait quasiment, là, un casus belli non seulement parce que l’Ukraine est le berceau de la Russie, le lieu de son baptême et la plaine d’où elle s’était étendue et affirmée depuis mille ans, mais aussi parce qu’elle ne voulait pas se retrouver encerclée par une Alliance militaire dont elle ne fait pas partie et qui l’aurait prise en étau.

Freiné par la France et l’Allemagne mais activement soutenu, à l’époque, par la Pologne et les Etats-Unis de Georges Bush, ce projet avait considérablement refroidi les relations entre Washington et Moscou mais il est, maintenant, enterré. Par 253 voix sur 450, le Parlement ukrainien a adopté, hier, en première lecture, un projet de loi faisant de l’Ukraine un pays « non aligné » qui s’interdit d’entrer dans quelque alliance militaire que ce soit.

Dénoncé, par l’opposition, comme une inféodation à la Russie mais point fort de la campagne de Viktor Ianoukovitch, le président élu en janvier dernier, l’adoption de ce statut de quasi-neutralité ne fait, en revanche, pas renoncer l’Ukraine à son désir d’intégration à l’Union européenne. Elle veut, au contraire, accélérer ce processus de rapprochement, conclure un accord de libre-échange avec l’Union et entamer, sur cette lancée, des négociations d’adhésion.

L’entreprise sera de longue haleine, une quinzaine d’années minimum, mais l’Ukraine ambitionne, désormais, de devenir ce que sa géographie fait naturellement d’elle, un pont entre les deux piliers du continent – entre l’Union et la Fédération, deux ensembles qui n’ont pas vocation à se fondre et ne le désirent ni l’un ni l’autre mais auxquels tout commande d’organiser et institutionnaliser leur coopération économique et politique.

La Russie regorge de matières premières, pétrole, gaz et autres. Elle a un immense territoire, le plus vaste du monde, à développer et équiper. L’Union a les entreprises et la technologie nécessaires. Ces deux ensembles peuvent s’enrichir l’un l’autre, créer ensemble des emplois, s’assurer mutuellement des débouchés et des approvisionnements et, à eux deux, ils peuvent également assurer la stabilité du continent Europe par des accords de sécurité.

Avec le vote d’hier, l’Ukraine ne s’est pas seulement donné les avantages d’une plaque tournante économique dont la neutralité militaire sera inscrite dans la loi. Elle a, surtout, apporté sa pierre à la construction d’un continent qui reste à bâtir.
Re: Géopolitique
09 juin 2010, 12:50
mercredi 2 juin 2010
Les nouvelles ambitions de la Turquie


Dans cette affaire de Gaza, il y a deux Etats face-à-face. Il y a Israël, d’un côté, et la Turquie de l’autre, un pays membre de l’Otan et historiquement allié d’Israël, laïc depuis les années 20, mais un pays aujourd’hui gouverné par d’anciens islamistes devenus parfaitement légalistes et dont l’économie est en plein boom et la politique étrangère en pleine redéfinition.

Le navire qui menait la flottille arraisonnée par les Israéliens est un ferry turc. Cette flottille ne se serait pas constituée sans l’aval et l’appui de la Turquie. Près de la moitié des victimes de l’assaut sont turques. C’est la Turquie qui a mené bataille au Conseil de sécurité pour que la condamnation d’Israël soit la plus dure possible. C’est le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui qualifie le raid israélien de « massacre sanglant » et mène, maintenant, campagne pour la levée du blocus de Gaza. Dans cette crise, la Turquie est partout présente, avant, pendant et après, et cela ne doit rien au hasard.

Longtemps, l’unique objectif diplomatique de ce pays fut son entrée dans l’Union européenne. Tournée vers l’Europe depuis le XIX°, la Turquie a voulu se joindre au processus d’unification européenne dès son démarrage. Francophones et francophiles, ses élites laïques n’ont cessé de pousser à la roue. Ses grandes entreprises sont activement pro-européennes et, lorsque les anciens islamistes de l’AKP sont arrivés au pouvoir, ils se sont ralliés à ce qui était un projet national, massivement soutenu par l’opinion turque. Seulement voilà, après avoir accepté la candidature de la Turquie, les gouvernements européens se sont ravisés, traînent les pieds, n’en veulent plus en fait.

Cette candidature est largement compromise, pour longtemps en tout cas, et la Turquie, déçue, ulcérée d’être éconduite par une Europe à laquelle elle s’identifie, a maintenant développé une nouvelle politique étrangère. Puisqu’on ne veut plus d’elle dans l’Union, elle veut désormais s’affirmer dans les limites de son ancien empire, l’Empire ottoman, en Asie centrale, au Proche-Orient et jusqu’aux frontières marocaines du Maghreb. Elle voudrait retrouver, par la politique et l’économie, une influence prépondérante sur les terres qui furent siennes et joue, pour cela, de trois armes. Ses puissantes et riches entreprises se lancent sur ces marchés. Son ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, l’inventeur de cette politique, s’ingénie à déminer tous les contentieux historiques de la Turquie dans ces régions et Ankara, enfin, hausse systématiquement le ton contre Israël, mais sans jamais aller jusqu’à la rupture.

Contrairement à l’Iran, la Turquie ne veut pas rayer Israël de la carte. La Turquie n’est pas plus anti-israélienne qu’antioccidentale mais cette alliée des Etats-Unis voudrait redevenir le chef de file du monde musulman en menant un actif combat politico-diplomatique pour la reconnaissance des droits palestiniens. D’où l’opération flottille qui visait à briser le blocus de Gaza et à rehausser le prestige de la Turquie dans tout le Proche-Orient en en faisant l’adversaire politique mais déterminé du gouvernement israélien. On est assez loin de l’humanitaire mais en plein cœur d’une politique d’affirmation nationale qui marque des points.
Re: Géopolitique
09 juin 2010, 12:58
mercredi 9 juin 2010
La Turquie face à son triomphe


Il faut savoir utiliser une victoire. Dix jours après l’arraisonnement par Israël de la flottille qu’elle avait organisée pour dénoncer le blocus de Gaza, la Turquie est devenue le héros du Proche-Orient. On y agite son drapeau dans les manifestations de soutien aux Palestiniens. Son Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, y fait figure de nouveau Nasser. D’Alger à Bagdad, du Caire à Amman, l’élan d’enthousiasme pour la Turquie est d’autant profond que son coup politique a tout autant séduit la jeunesse radicale, bluffée par cette audace d’un Etat, que les milieux plus conservateurs, rassurés de voir que la cause palestinienne est défendue, là, par un pays membre de l’Otan et candidat à l’entrée dans l’Union européenne, par un pays qui n’est nullement antioccidental et ne rêve d’aucune guerre sainte.

La Turquie fait, ainsi, l’unanimité dans la région alors même qu’elle n’est pas arabe et qu’elle avait longtemps été une puissance coloniale au Proche-Orient qu’elle avait dominé durant les siècles de la puissance ottomane, de cet empire dont elle est issue. En dix jours, la Turquie a fait progresser comme jamais l’ambition qu’elle nourrit depuis que l’Union européenne lui tourne le dos et qu’elle a, en conséquence, conçu la volonté de retrouver, par la politique et l’économie, une influence déterminante dans les frontières de son ancien empire. Plus qu’une victoire, c’est un triomphe mais il est précisément tel que la Turquie doit savoir le gérer, c’est-à-dire faire des choix.

Première hypothèse, elle se laisse enivrer par les embrassades du Hamas, les hourras et les bravos des gouvernements les plus radicaux de la région, par une popularité qui est, effectivement, grisante. Elle oublie que l’unanimité qui l’entoure est moins due au panache dont elle a fait montre qu’à son boom économique et son ancrage occidental et, peu ou prou, se rallie aux courants les plus extrémistes de la région. Cette hypothèse n’est pas à rejeter puisque l’AKP, le parti qui gouverne la Turquie, plonge ses racines dans un islamisme dont elle s’est détournée mais qui reste vivace à sa base et que la manière dont l’Europe renie les engagements qu’elle avait pris vis-à-vis de ce pays y a créé un ressentiment, non pas général mais réel. La Turquie peut finir par préférer un Proche-Orient qui l’acclame à une Europe qui la snobe mais ce n’est pas le plus probable parce que ses élites demeurent profondément européennes, que son armée est radicalement pro-occidentale et que ses intérêts économiques lui commandent ne pas abandonner sa candidature à l’Union.

L’autre hypothèse serait donc que la Turquie, premier Etat musulman à avoir reconnu Israël, sache utiliser le prestige régional qu’elle vient de s’acquérir pour s’affirmer, dans sa tradition, en force de paix et de raison. Si elle se tournait, aujourd’hui, vers les islamistes, l’Iran et la jeunesse arabe pour leur dire qu’il faut savoir finir une guerre, qu’il faut accepter Israël et que le développement de la région est à ce prix, son triomphe en serait décuplé. Le Hamas ne pourrait pas la dénoncer. L’Europe la regarderait d’un autre œil et pourrait difficilement continuer à lui fermer ses portes. Pour le bien de tous et, d’abord, le sien, la Turquie gagnerait sur tous les tableaux mais ce choix, c’est à elle de le faire.
Re: Géopolitique
13 juin 2010, 01:25

ENFIN NOUS VOILA RICHE ET MEME TRES RICHE !

Le gaz du Léviathan : une ressource spectaculaire au fond de la mer


Le gisement de gaz naturel situé dans la mer Méditerranée sur le rivage de la ville de Haïfa appelé Léviathan pourrait bien être deux fois plus grand que le gisement de Tamar découvert dans la zone en 2009, lequel était considéré jusqu’à aujourd’hui comme la ressource naturelle de gaz la plus importante du globe. Selon le pronostic de la compagnie américaine Noble Energy, le site du Léviathan fera d’Israël un exportateur mondial de gaz ces prochaines années.

« L’Etat d’Israël est désormais un pays énergiquement dépendant » lança avec fierté Itzhak Tshuva, le représentant des actionnaires du groupe Delek qui détient une part importante des actions du Léviathan, notamment avec les groupes Avener Oil et Gas LP (les trois groupes détiennent chacun 22, 67%). « Les premiers résultats de l’enquête sismique effectué sur le gisement et publié par Noble Energy dépassent toutes nos attentes » souligne Tshuva. « Ces résultats promettent véritablement un renforcement de l’économie du pays. En ces temps difficiles, Israël a besoin plus que jamais de soutien et de pouvoir géopolitique ». Outre cette ressource inouïe de gaz, les résultats de l’enquête sismique du Léviathan ont indiqué la présence d’un puits de pétrole plus en profondeur. Une mine d’or au fond de la mer.

Noble Energy qui détient 39,66% des actions sur le gaz à découvrir du Léviathan, a annoncé ce jeudi 3 Juin que le site serait sa prochaine cible d’exploration dans la région. Selon l’enquête des fonds marins, le gisement serait de 16 trillions de pieds cubes de gaz naturel. Les chances géologiques d’extraction seraient d’au moins 50%. « L’idée d’exporter du gaz naturel est désormais bien plus réaliste » souligne le directeur général du groupe Delek, Assaf Bartfed. « On devrait être capable d’approvisionner le marché européen mais aussi celui de l’Extrême Orient où la demande est très forte. Avant d’en arriver là, il va falloir bien sûr forer et tester le gaz. » La Méditerranée orientale constitue en effet un bassin de ressources spectaculaires : tous les gisements de gaz rassemblés dans cette zone en Israël constitueraient près de 30 trillons de pieds cubes.

En Janvier 2009, un consortium américano-israélien (constitué notamment des groupes Delek, Avner Oil Exploration, Isramco Negev 2 et Dor Gas Exploration) mettait à jour avec émerveillement le gisement de Tamar, au cœur de la mer Méditerranée à 90 km du rivage de Haïfa. Tamar constituait jusqu’à aujourd’hui la découverte la plus importante dans l’histoire de la compagnie Noble Energy, qui encore l’année dernière à Dalit découvrait un gisement de gaz naturel estimé à 500 billions de pieds cubes. Le site du Léviathan aurait la potentialité d’être deux fois plus riche en gaz que celui de Tamar. Le réservoir de Tamar produit quant à lui, 8,4 trillions de pieds cubes de gaz, il sera mis sur le marché l’année prochaine ou en 2012.

A lui tout seul, le site de Tamar suffirait à approvisionner Israël en gaz pour trente ans. Le gaz du Léviathan sera donc destiné à l’exportation. Pour ce dernier récemment mis à jour, il faudra attendre au moins six ans, le temps nécessaire au déroulement d’un processus long et coûteux de liquéfaction. Ensuite seulement, le gaz pourra partir pour l’Asie qui achète cette ressource à grand prix, ou pour le marché atlantique probablement intéressé de réduire sa dépendance avec le gaz russe.
Re: Géopolitique
13 juin 2010, 01:36
Mais en attendant aussi bien le Liban que Chypre demandent leur part du butin argant que ce gisement se trouve aussi a proximite de leur pays.
Re: Géopolitique
13 juin 2010, 01:39
ISRAËL - IRAN
l’Arabie Saoudite ouvre son espace aérien à Israël


samedi12 juin 2010, par Jean Eckian/armenews

Le Times, daté d’aujourd’hui, révèle que l’Arabie Saoudite a donné son feu vert à l’aviation israëlienne en lui ouvrant son espace aérien pour bombarder les installations nucléaires de l’Iran, situées à Natanz et Qom, ainsi qu’un réacteur à eau lourde à Arak et d’un développement du stockage de gaz à Ispahan.

Le rapport citant une source de la défense des États-Unis explique que les Saoudiens ont déjà procédés à des tests afin de s’assurer qu’aucun jet ne sera abattu dans le cas d’une attaque israélienne. La source ajoute que le Département d’État américain est au courant de l’action et est d’accord avec elle.
Re: Géopolitique
13 juin 2010, 02:31
"Palestine" : Comment cet artifice s'est implanté dans l'histoire.


Juste quelques remarques pour préciser les faits autour de ce phénomène étrange et par la même, peut-être, de mieux éclairer l'actualité au Proche Orient.

Cela s'est passé sous le règne de l'Empereur romain Hadrien ( 76 – 138). Bien que connu pour son "ouverture" et ses nombreuses réformes ,Hadrien reste jalousement garant de l'ordre de l'Empire et n'hésite pas à réprimer avec la plus grande sévérité les révoltes de ses sujets.

La plus célèbre est la révolte de Bar-Kokhba, qui secoue la Judée entre 132 et 135. Cette révolte, encouragée par une partie des grandes figures juives de l’époque, comme Rabbi Akiva ou Rabbi Bar-Yohay, s'était fixée comme objectif de regagner la souveraineté nationale Juive, perdue après la destruction du second Temple par les Romains en 70.

Elle semble avoir été également exaspérée par la décision d'Hadrien,en132, de rebâtir sur l'emplacement du Temple de Jérusalem un temple dédié à Jupiter . Cela alors que durant sa viste "amicale" en Judée en 129, les Juifs avaient compris que la promesse d'Adrien de "rebâtir Jérusalem" signifiait la reconstruction du Temple juif.

12 légions participent à la répression de cette révolte mais les pertes romaines sont si effroyables que l'Empereur renonce au "Triomphe" après la victoire.

Une répression sévère toucha alors la Judée, accompagnée des fameuses mesures d'Hadrien (Gzerot Andrianos) visant à faire disparaître le caractère juif de la région .

Les Juifs sont expulsés de Jérusalem qui leur fut interdite de séjour et qui fut transformée en colonie romaine et rebaptisée Ælia Capitolina.

Les Juifs sont dispersés dans tout l'Empire.

Tous les rites de la religion hébraïque sont complètement interdits.

Et enfin et surtout,la Judée est rebaptisée Palestine, un nom qui renvoie à celui d'un peuple de l'époque biblique,les Philistins ,qui ,quelques siècles auparavant ,occupaient la plaine côtière de Canaan .

Le successeur d’Hadrien, Antonin le Pieux, sans annuler l'essentiel de la "réorganisation d'Hadrien", en adoucit certaines mesures touchant au rite religieux, revenant ainsi sur l'interdiction de la circoncision.
Ælia Capitolina redevient Jérusalem avec la prédominance du Christianisme dans l'Empire romain .

Mais l'affublement trompeur, de "Palestine", pour "Judée", s’est lui maintenu au fil des siècles et jusqu'à nos jours.
Re: Géopolitique
13 juin 2010, 03:06
C'est souvent ainsi, a force de repeter un mensonge on finit par croire que c'est la veritee.Car comment le peuple juif peut colonniser un pays qui lui appartient.
Re: Géopolitique
13 juin 2010, 04:20
Non mon frere
ce pays ne nous appartiens pas ni a quiconque aussi
et je pense que tu pourrais completer mon article par les references Bibliques qui specifient bien
que cette terre appartient qu'a Hachem
c'est a lui seul que tout appartient et que selon son bon vouloir on peut en disposer ou pas!!
Nakhon ou j'ais tout faux????
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