Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

Géopolitique

Envoyé par ladouda 
Re: Gיopolitique
12 juillet 2010, 12:50
Fréderic Encel *, directeur de recherches en géopolitique : «Aucune coalition militaire n’est capable de menacer serieusement Israel» - 12 juillet 2010

Entretien

Frederic Encel, vous revenez d’Israël où vous venez de participer au premier dialogue stratégique France-Israël. Pourquoi une telle rencontre ?

Cette rencontre de trois jours a été montée par un organisme européen basé à Bruxelles, Elnet, qui s’est donné pour vocation – et j’espère là ne pas trahir sa pensée – le rapprochement entre l’Europe et Israël. En l’espèce, il s’agissait de parler stratégie, mais je crois savoir que les domaines culturel, scientifique et démocratique (voyages d’élus) sont concernés également. A mes yeux, l’intérêt de ce type de rencontres est double : partager ses connaissances et réflexions entre deux démocraties amies, mais aussi confronter ses points de vue et façons de penser. Ainsi ai-je eu l’occasion, comme je le fais régulièrement en France ou en Amérique, de dire à mes interlocuteurs israéliens qu’ils auraient intérêt à accélérer et approfondir les négociations avec l’Autorité palestinienne. Beaucoup d’officiers supérieurs du militaire et du renseignement présents semblaient du reste partager cet humble avis ! Autre exemple, le nucléaire iranien. Sur ce dossier brûlant, je savais que la détermination des dirigeants politiques et militaires israéliens était grande, mais peut-être pas à ce point-là… J’ajoute que le niveau de réflexion était très élevé des deux côtés (pour les Français, la fine fleur de la pensée stratégique actuelle, chercheurs comme diplomates), et que la parole circulait tous azimuts avec une liberté de ton exceptionnelle à ce niveau de responsabilité. La nature discrète et « off » de cette rencontre a dû y contribuer, mais on sait que les Israéliens entretiennent de toute façon cette tradition.

Quels sont les points de convergence entre les deux pays ?

En vrac, je mentionnerai un profond attachement à la démocratie – avec tout ce que cela suppose d’engagement fort en faveur des droits des femmes ou de lutte anti-terroriste, par exemple – le développement de la recherche scientifiques, la promotion de la santé, des arts et de la culture, etc. Sur le plan diplomatique, on peut citer la fermeté commune face au régime iranien. Mais pour être honnête, ces dernières années, ce sont surtout les échanges technologiques et stratégiques qui ont connu un fort accroissement et présentent un intérêt supérieur.

Et les points de divergences ?

Ils concernent essentiellement trois grands contentieux israélo-palestiniens. Sur Jérusalem, Paris a toujours considéré que la ville devait être partagée en deux capitales, plus ou moins sur les frontières du 4 juin 1967. Idem pour la Cisjordanie que la France souhaite voir passer à terme sous souveraineté palestinienne. Quant aux implantations, elles sont toutes considérées comme illégales, quelles que soient leur emplacement et leur nature. Sur les deux derniers points – intrinsèquement liés – les positions ne sont pas si éloignées. Car non seulement 32 implantations ont déjà été évacuées (8 au Sinaï en 1982, puis 20 à Gaza et 4 en Cisjordanie en 2005) et d’autres le seront à terme vraisemblablement, mais encore la majorité des Israéliens (ainsi que le gouvernement Netanyahou depuis juin 2009), admettent la perspective d’un partage territorial sur une base interétatique. En revanche, sur la question de Jérusalem, les positions demeurent très éloignées. Sur tous ces points, la France est en phase avec l’ONU et l’ensemble des chancelleries. Mais sa manière de s’exprimer est aujourd’hui bien plus pondérée et constructive que celle de nombreux Etats.

Pensez-vous comme le déclarait un diplomate israélien que les relations bilatérales sont meilleures qu’il y a dix ans et moins bonnes qu’il y a deux ans ?

Je dirai plutôt : bien meilleures qu’il y a dix ans (et je vous ferai grâce des trois décennies précédentes !), et un poil moins bonnes qu’il y a deux ans. Dans un cas, on a assisté à une évolution structurelle – avec une amélioration très substantielle des rapports diplomatiques, économiques et stratégiques –, dans l’autre cas il s’agit de coups de froid conjoncturels ayant suivi des épisodes sensibles : guerre de Gaza en 2008-2009, affaires de Dubaï et de la flotille en 2010. Sur le fond, les deux pays sont revenus à un niveau de relations équivalant à celui du milieu des années 1960, c’est à dire sinon exceptionnels (années 1955-58) du moins très satisfaisants. Et l’évolution devrait logiquement se poursuivre.

Quel est le principal danger pour Israël ?

Ennemis et amis d’Israël ont respectivement tort de se réjouir et de se lamenter de sa prétendue faiblesse ; jamais l’Etat juif n’avait atteint un tel rapport de force stratégique, économique, et même diplomatique. Aucune coalition militaire n’est capable en 2010 de le menacer sérieusement, la paix perdure avec l’Egypte et la Jordanie et même l’Arabie saoudite – effrayée par le pan-chiisme iranien – coopère, nombre de grandes et moyennes puissances se sont abstenues ou ont soutenu Israël lors des votes onusiens cruciaux des derniers mois, croissance et balance commerciale sont boostées par le high tech, etc. Quant aux Etats-Unis, n’en déplaise aux prophètes de malheur, ils restent – y compris sous Obama – de très solides alliés. A mon sens, seuls deux périls de nature différente menacent : à l’extérieur, une bombe atomique iranienne (mais je ne crois pas à son obtention), et à l’intérieur, le clivage profond non pas entre laïcs et religieux mais entre sionistes et haredim (ultra-orthodoxes). Ces derniers, à de rares exceptions près (les Habad), ne partagent toujours pas le destin national bâti sur le socle sioniste fondamental et, pour beaucoup, s’y opposent fortement. Or une nation désunie est toujours fragile. Cela dit, la surprenante capacité d’adaptation du mouvement sioniste puis d’Israël depuis plus d’un siècle face aux difficultés devrait inciter les amis de l’Etat hébreu à rester confiants.


* Fréderic Encel est directeur de recherches en géopolitique, maître de conférences à Sciences-Po et à l’ESG. A publié plusieurs ouvrages dont Géopolitique du sionisme (Armand Colin 2008), et Horizons géopolitiques (Seuil, 2009).

Source : [www.crif.org]
Re: Gיopolitique
13 juillet 2010, 14:05
Dormez citoyens, Frédéric Encel vous a préparé une pincée d'opium! - Par Jean-Pierre Bensimon - Pour Objectif-info - 13 juillet 2010

De retour d'Israël où il a participé du coté français à une "rencontre stratégique" franco-israélienne, Frérédric Encel vient de donner une interview surprenante à la lettre quotidienne du CRIF. (1) Sur maints sujets (l'Iran nucléaire, l'attitude d'Obama, la vulnérabilité d'Israël) le "géopolitologue" livre des analyses apparemment originales, en fait un salmigondis à mille lieues des réflexions que l'on pourrait attendre d'un observateur averti du Moyen-orient. Et son intention, on le verra, est loin d'être désintéressée.

Au détour d'une formule biaisée, Encel commence par imputer à Israël le blocage des négociations :"Ainsi ai-je eu l'occasion … de dire à mes interlocuteurs israéliens qu’ils auraient intérêt à accélérer et approfondir les négociations avec l’Autorité palestinienne." Les conseils d'Encel sont certainement précieux, mais la réalité c'est que le gouvernement israélien en place a proposé dès son installation d'ouvrir des négociations, et qu'il a depuis répété son offre jusqu'à plus soif. En face, le président Abbas a refusé cette demande et, multipliant les conditions préalables, il s'est obstiné à ne pas s'asseoir autour de la même table que ses vis-à-vis israéliens. Depuis quelques semaines, buvant le calice jusqu'à la lie, Israël a accepté nombre de ces conditions et même des "négociations indirectes" pourtant ouvertes sur les questions clés du statut final. Lors de leur rencontre du 6 juillet Obama et Netanyahou ont publiquement demandé aux Palestiniens d'en finir avec cette comédie et d'accepter des négociations directes. Ils se heurtent toujours à un refus intraitable. Selon des informations en provenance de Ramallah la démission d'Abbas est même envisagée pour bloquer sine die ces pressions en vue de négocier. Pourquoi donc Encel accuse-t-il Israël sur ce sujet où il n'y a vraiment rien à lui reprocher ? Ce n'est pas faute d'information car on peut trouver la chronologie de ces refus n'importe où, même dans les journaux gratuits. On notera que l'attitude de l'interviewé est en tout point le décalque de celle des autorités françaises qui font aussi grief à Israël, avec la pire des mauvaises foi, des impasses exclusivement imputables à la partie palestinienne.

Encel poursuit avec les mêmes procédés retors quand il aborde les divergences de vues entre les Français et les Israéliens. Il pointe avec justesse les questions litigieuses (Jérusalem, la Cisjordanie, les implantations), ajoutant " Sur tous ces points, la France est en phase avec l’ONU et l’ensemble des chancelleries." Cela signifie qu'Israël a forcément tort (et la France raison) puisque tout le monde est d'accord contre lui. On aurait pu attendre un éclairage des positions israéliennes, de leurs motifs, puisqu'elles sont si unanimement décriées. On aurait pu avoir quelques explications de l'unanimité combien ambigüe des chancelleries. Rien de tout cela. Dans la parole d'Encel la messe est dite : la France est forte de l'appui de l'ONU et des chancelleries, point final. Pour le lectorat du CRIF, il y a là une dégringolade ahurissante de la pensée. Ce public sait depuis longtemps ce que sont les majorités automatiques de l'ONU, les biais pro-palestiniens et arabes des Européens, le virage de l'administration Obama…

Et Encel n'en a pas fini : " …jamais l’État juif n’avait atteint un tel rapport de force stratégique, économique, et même diplomatique. Aucune coalition militaire n’est capable en 2010 de le menacer sérieusement…" Il faut donc comprendre que l'axe irano-syrien n'existe pas ou qu'il ne menace pas Israël, ou que son potentiel est insignifiant. Le Hezbollah reçoit sans doute ses fusées du Saint Esprit, de même que le Hamas, et il les pointe pas hasard sur toutes les concentrations humaines d'Israël. La Turquie ne vient pas de rejoindre les soutiens du Hamas et de l'Iran et d'opérer ainsi un bouleversement stratégique de la région préoccupant pour Israël. Si l'on doit parler de rapport de force, il faut beaucoup d'imagination pour affirmer qu'il s'est modifié en faveur d'Israël depuis une décennie. Et Encel, qui se moque à peu près autant de ses lecteurs que de la réalité, n'en manque pas.

D'ailleurs, pour Encel, l'Iran n'est pas une menace réelle. " je ne crois pas à son obtention [d'une bombe atomique iranienne]," Que les programmes nucléaire et balistique iraniens aient été mis en tête des priorité stratégiques de l'Occident (Europe et Amérique pour une fois confondus), que l'Iran enrichisse à marches forcées de l'uranium sans application civile, que la diplomatie internationale soit mobilisée et interpellée depuis environ une décennie par la bombe iranienne qui vient, que les grands pays arabes sunnites multiplient leur alertes et leurs alarmes, voila qui n'ébranle en rien notre observateur "géopolitologue". Il n'y croit pas lui. Pour les experts mondiaux, de leur coté, faute d'une intervention lourde, le débat porte aujourd'hui exclusivement sur le délai, le moment où l'Iran aura la bombe, s'il ne l'a pas déjà. Et du haut de ses nouvelles fonctions de membre de la délégation française, Encel n'en a cure, du moins quand il s'adresse à la plèbe juive.

D'ailleurs pourquoi s'inquiéter ? Selon Encel, Israël a derrière lui la communauté des nations :" … nombre de grandes et moyennes puissances se sont abstenues ou ont soutenu Israël lors des votes onusiens cruciaux des derniers mois …". Le soutien d'Israël, il est là ! Les abstentions dans les instances de l'ONU où règnent les majorités automatiques ne sont, tout le monde sait, qu'un procédé pour réprouver hypocritement Israël. C'est ainsi que fut ratifié l'infâme rapport Goldstone et que sur tous les sujets, les condamnations sont tombées dru sur l'état juif, comme un orage d'été. Les Etats-Unis, l'Italie ont parfois sauvé l'honneur occidental et vraiment soutenu Israël (comme avant Durban II ou lors du débat sur l'affaire de la flottille devant le Conseil des droits de l'homme), mais pas toujours. Sur la question cruciale du nucléaire, l'unanimité s'est faite, Etats-Unis compris, sur une résolution enjoignant à Israël de mettre sa filière nucléaire sous contrôle international. Et l'on sait ce que cela signifie pour la pérennité de l'état juif. Quant à la France, sa position peut être qualifiée de honteuse. Quand elle ne soutient pas les résolutions anti israéliennes, elle s'abstient, laissant le champ libre à l'acharnement de l'OCI et de ses séides contre une démocratie isolée, aux marges de manoeuvre limitées.

Enfin, pour Encel, les " États-Unis, n’en déplaise aux prophètes de malheur, ils restent – y compris sous Obama – de très solides alliés." Voila une affirmation bien péremptoire de la part de quelqu'un qui se dit expert en géopolitique ! Le docteur Max Singer, par exemple, ne partage pas du tout cette glose irénique. Il vient de publier au Begin Sadate Center, une étude importante sur le "changement tectonique" de la politique étrangère américaine sous Obama (2) Il en ressort que s'il n'y a pas "crise" à proprement parler entre les Etats-Unis et Israël aujourd'hui, le différend est encore plus grave. Une crise est temporaire et peut être surmontée. Par contre ce changement "tectonique" dont parlait l'ambassadeur Michael Oren correspond à des divergences structurelles et profondes mettant en cause toute la logique relationnelle des anciens partenaires. Par exemple, les experts du Centcom (centre de commandement des armées américaines) et de nombreux observateurs américains débattent aujourd'hui de l'opportunité d'un arrangement global avec l'Iran nucélaire sur l'Irak, l'Afghanistan et le Moyen orient, au détriment d'Israël. Le risque est immense mais des parades existent et Max Singer les évoque. Il n'empêche, la réalité du retournement d'Obama, Encel n'en a cure quand il donne une interview au CRIF, qui lui-même la reproduit sans commentaire.

Le discours de Frédéric Encel est doublement affigeant. Il nous dit à peu près : tout va bien aujourd'hui, Israël est fort, il est sans adversaires et le monde le soutient. Qu'il s'aligne sur les demande de l'ONU et des chancelleries et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

N'est-il pas déplorable que l'on puisse servir au public juif français dans son organe le plus officiel une telle accumulation de niaiseries, qu'on l'incite à l'indigence intellectuelle ? N'est-il pas consternant de voir comment est traité ce public ouvert, curieux, et averti par une décennie de campagnes diplomatiques et médiatiques contre Israël. Faut-il laisser la coqueluche des média juifs désormais fanée lui vendre, contre une petit carrière dans l'arrière cour du pouvoir, l'opium que désirent lui administrer des autorités nationales férocement impliquées dans une politique hideuse au Proche Orient depuis plusieurs décennies.

Car s'il y a en France une question juive pour les forces qui gouvernent l'état, c'est celle qui découle de ses options en faveur des dictatures et théocraties arabes contemporaines. Comment mener une politique violemment anti israélienne, diffamer ce pays à longueur de temps, nier sa souveraineté, encourager sur place des forces liquidatrices, aduler ses ennemis, et conserver malgré tout l'appui, la neutralité, du moins le silence des juifs français ? Le dilemme des autorités a des solutions. Le cas d'école, ce fut Jacques Chirac prononçant un fameux discours anesthésiant en 1995 avant de se lancer dans sa provocation de Jérusalem de 1996, acte inaugural de sa grande politique arabe. Les techniques d'anesthésie et de réduction au silence sont en fait multiples et renouvelées. Aujourd'hui, pour quelques pacotilles, Frédéric Encel de retour d'une mission officielle, se charge sans honneur de dire au troupeau "Passez, dormez, il n'y rien à voir, il n'y a rien à faire". Cela au moment où Israël, défié et menacé comme jamais, a le plus besoin de la mobilisation et du soutien actif des diasporas.


(1) Newsletter du 12 juillet 2010 [www.crif.org]
(2) Handling the “Tectonic Shift” in US Foreign Policy under Obama: A Strategy for Israel BESA Center Perspectives Paper No. 112, 12 juillet 2010 [www.biu.ac.il]
Re: Geopolitique
14 juillet 2010, 11:43
Israël, enjeu des prochaines élections aux USA
- Par Shraga Blum - Pouyr Israel7.com - 14 juillet 2010

Les élections du mi-mandat qui se profilent au mois de novembre au Etats-Unis sont d’une importance capitale pour le Président Obama. Une défaite aurait pour lui deux conséquences graves: dans l’immédiat, le risque de perdre la majorité au Congrès, avec toutes les difficultés politiques qui en découleraient, et dans un avenir plus lointain, l’image d’un Président en situation d’échec, et qui aurait donc un handicap de départ dans la prochaine course présidentielle de 2012.

L’hypothèse est tellement probable qu’elle inquiète jusqu’au plus haut du sommet de l’Etat, au point que Robert Gibbs, porte-parole du Président Obama, a pour la première fois avoué ouvertement « que les Démocrates risquent de perdre la majorité au Congrès ». Il suffirait que 40 sièges sur les 435 changent de camp, pour que les Républicains redeviennent majoritaires. Et tous les sondages d’opinion indiquent une forte baisse de popularité de Barack Obama, et un regain d’enthousiasme pour le parti Républicain. Et chez les Juifs, la tendance est la même.

Les proches du Président lui ont donc conseillé de tout faire pour redresser son image, notamment ce secteur très payant de l’électorat américain qu’est le vote juif. Les sénateurs et les Représentants ne sont pas élus par la « Nation », mais par les citoyens de leur Etat et de leurs circonscriptions, et nombre d’élus démocrates qui représentent des régions à forte communauté juive se plaignent depuis des mois auprès du Président Obama des effets désastreux de sa politique proche-orientale auprès de leur électorat, et lui ont fait part de leur inquiétude quant à leur réélection. De même, au sein de l’appareil du Parti Démocrate, de plus en plus nombreux sont ceux qui aimeraient voir le Président « prendre ses distances avec l’aile libérale et radicale du parti, qui tire Barack Obama vers la gauche ».

C’est la seule raison qui explique le récent virage à 180° opéré par Barack Obama vis-à-vis de Binyamin Netanyahou et d’Israël. Les accolades et les sourires surfaits lors de la dernière visite du Premier ministre israélien, face à des dizaines de caméras, devaient impérativement effacer les humiliations, la froideur et la condescendance d’il y quelques mois à peine. Et si Hillary Clinton, qui avait littéralement engueulé Netanyahou au téléphone, avait pu la semaine dernière élargir son sourire jusqu’au dessus des oreilles, elle l’aurait fait sans état d’âme. Tout avait été mobilisé pour effacer le profond malaise orchestré par l’Administration Obama lors du voyage du vice-président Biden en Israël.

Si les Démocrates ont tout à coup senti que les Juifs leur seraient utiles jusqu’au mois de novembre, les Républicains, de leur côté, ont également décidé « d’enfourcher la cause israélienne » pour gagner les élections de novembre. Il est vrai qu’il ne s’agit pas chez eux d’un revirement, mais plutôt d’une occasion d’enfoncer encore un peu le clou contre la politique de Barack Obama au Proche-Orient. Et dans de très nombreuses circonscriptions-clés, les candidats républicains jouent la « carte Israël » pour tenter de provoquer la défaite des élus démocrates sortants.

Et ils vont parfois très loin. Un groupe de Républicains connus, sous la houlette de Bill Crystal du « Weekly Standard » et de l’évangéliste Garry Bauer, ont lancé une campagne très médiatisée, qui a été baptisée (!!) « Comité d’Urgence pour Israël ». Ils ont fixé comme cibles des élus démocrates soupçonnés de prises de positions anti-israéliennes, tel par exemple l’un des Représentants de l’Etat de Pennsylvanie au Congrès, l’ancien amiral Joe Sestack. Des clips publicitaires de campagne diffusés sur « Fox » et CNN, même en plein match de base-ball, accusent Sestack « d’avoir collecté des sommes pour le Conseil de Rapprochement Américano-musulman, association soupçonnés par le FBI de soutenir le Hamas ». Ils reprochent aussi à l’élu démocrate « d’avoir refusé de signer une pétition lancée conjointement par des élus des deux partis pour demander à Obama qu’il rééquilibre sa position au Proche-Orient ».

De l’avis des observateurs de la vie politique américaine, il s’agit de la première fois dans l’histoire politique des Etats-Unis que le sujet ‘Israël’ intervient de manière aussi directe et ouverte dans la compétition entre les deux partis politiques au moment d’élections. Traditionnellement objet de consensus, Israël et la politique proche-orientale du Président sont devenus aujourd’hui une grosse pierre d’achoppement entre Démocrates et Républicains. Ce phénomène est apparu depuis l’arrivée au pouvoir de Barack Obama, qui a rompu cette entente tacite entre les deux partis traditionnels par sa nouvelle et nette orientation politique en direction du monde arabe et musulman.

Pour les Démocrates au pouvoir, il s’agit maintenant de « rattraper la sauce », et pour les Républicains, il s’agit aussi d’une occasion rêvée de renverser la vapeur, et attirer le vote juif qui se portait traditionnellement vers un Parti Démocrate qui a beaucoup déçu les amis sincères d’Israël.
Re: Geopolitique
19 juillet 2010, 02:08
Pourquoi la paix ne se fera pas. Un Etat palestinien aux côtés d'Israël serait en contradiction avec l'essence-même du «palestinisme» - Par Dann Moshe - Pour YNET - 17 juillet 2010

Les efforts visant à imposer un Etat palestinien (la proposition de "deux Etats") sont voués à l'échec pour une raison simple: les Palestiniens Arabes ne veulent pas un tel état, ils ne constituent pas une nation, ou un peuple. Leur nationalisme n'est pas fondé sur une identité linguistique unique, historique, culturelle, ou religieuse, son but principal est d'éliminer l'Etat d'Israël et ses habitants juifs.

Toute forme d’" Etat palestinien" qui accepterait le droit d'Israël à exister, est, par définition, impossible. Cela est évident dans le Pacte de l'OLP et la Charte du Hamas.

Le «Palestinisme» n'est pas une identité nationale, mais une construction politique élaborée dans le cadre d'un programme terroriste quand l'OLP a été créé en 1964. C'était une façon de faire la distinction entre Arabes et Juifs, et entre les Arabes qui vivaient en Israël avant 1948 et les autres Arabes.

«Arabes palestiniens», ou « Palestiniens arabes " n'est pas une description étrangère ou coloniale, c'est de cette façon qu’ils se décrivaient dans leurs documents officiels. Leur identité est fondée sur un mythe, leur seul but était «la libération de la Palestine», y compris ce qui est aujourd'hui la Jordanie.

Les arabes qui vivaient en Palestine ne se considéraient pas séparés de la grande nation arabe, comme en témoignent les documents de l'OLP. Ils se rallièrent au Mufti pro-nazi Haj Amin Hussein, non pas parce qu'il exprimait leur identité nationale, mais à cause de la haine des Juifs. Pas plus qu'ils ne définissent leur combat comme la réalisation du statut d'un État aux côtés d'Israël. Leur but est de remplacer Israël.

La proposition de "Deux Etats", et donc, un Etat palestinien comme objectif territorial, est en fait en contradiction avec le palestinisme. Un tel plan signifierait la fin du palestinisme, et de leur lutte pour l'éradication d'Israël.

Etat signifie mettre un terme a la lutte armée
Ceci explique pourquoi aucun dirigeant arabe palestinien ne consentira a céder aux intérêts occidentaux et sionistes, et pourquoi, faire des compromis est un anathème.

Etat signifie un déni de la Nakba (catastrophe), la création de l'État d'Israël en 1948, en admettant que tout ce pourquoi ils se sont battus et sacrifiés fut en vain.

Etat , signifie l'abandon de cinq millions d’arabes qui vivent dans 58 camps de réfugies soutenus par l’UNRWA en Judée, Samarie, Gaza, Liban, Syrie et en Jordanie, et des centaines de milliers d’autres qui vivent dans le monde, qui ne seront plus considérés comme des« réfugiés ». Ce qui signifie une perte de plus de un demi milliard de dollars par an que l'UNRWA reçoit.

Etat, c'est renoncer à "la lutte armée," le point crucial de leur identité; cela signifie que le concept de palestinisme créé par l'OLP, accepté par l'ONU et les médias, et même les politiciens israéliens était un canular, une fausse identité, avec une fausse aspiration . Cela signifie que leur souffrance a été pour rien.

Etat, signifie assumer sa responsabilité et en finir avec l'incitation et la violence. Cela signifie affronter le mythe de «l'archéologie palestinienne," et "la culture de la société palestinienne», et la construction d’un nationalisme authentique, des institutions et des structures en toute transparence.
Cela signifie aussi, bien sûr, la fin du conflit, la fin du terrorisme comme politique officielle, la fin de la guerre civile entre islamistes et laïques, entre les tribus et les clans, la fin de la corruption et l'anarchie, la mise en place d'un gouvernement véritablement démocratique.

Aucune construction artificielle imposée de l'extérieur ne peut remplacer la création d'un véritable processus de construction de la nation de l'intérieur. Ironiquement, le palestinisme est le plus grand obstacle à un état palestinien aux côtés d'Israël et à la stabilité régionale.


Source : [www.israpundit.com] Why peace won’t happen

Version française de Galila sur sionisme.xooit.com
Re: Géopolitique
19 juillet 2010, 02:13
SONDAGE : Les palestiniens sont opposés à tout renoncement du soi-disant «droit au retour" par une écrasante majorité de 82% contre 14%

Un nouveau sondage montre que les Palestiniens s'opposent par une majorité écrasante de 82% contre 14% au renoncement du soi-disant «droit de retour», à cette demande sans fondement juridique que tous les réfugiés palestiniens de la guerre de 1948-49 et leurs millions de descendants retournent en Israël . Cette opposition a été exprimée, même si le prix du soutien au «droit de retour" n’aboutit pas a un accord de paix avec Israël. Le sondage, mené par le Centre palestinien pour l'opinion publique (PCPO), a également constaté que, dans une marge presque identique de 82% à 13%, les Palestiniens s'opposent à ce que la direction palestinienne renonce au droit de retour »en échange même d'une compensation financière pour les réfugiés et leurs descendants. Elle a également constaté que le Hamas est plus que doublement populaire dans les zones contrôlées par l’Autorité Palestinienne en Judée et en Samarie qu’il ne l’est dans la bande de Gaza dirigée par le Hamas (41% en Cisjordanie contre 20% à Gaza) D’après l’organisme de sondage palestinien «PCPO - 81,8% n’abandonneront pas le droit au retour, même si cela signifie ne pas arriver a un accord et aussi a aucun Etat, le Hamas est plus populaire en Cisjordanie qu'à Gaza, 'Indépendant Media Review Analysis 12 Juillet 2010).

Ce très large soutien pour le «droit de retour» concorde avec les sondages passés:

Août 2007: Au Centre des Médias et Communications a Jérusalem , un sondage révèle que près de 70% des Palestiniens voulaient que la question des réfugiés soit résolue par le retour de tous les réfugiés a"leur terre d'origine," pas un nouvel État palestinien (Rick Richman, «que la plupart croit palestinienne», New York Sun, Novembre 12, 2007).*

Février 2006: 83,3% des Arabes palestiniens s'opposent à l'abandon du soi-disant sans fondement juridique et moral «droit au retour» en Israël , des réfugiés et de leurs millions de descendants et rejètent les solutions de substitution à la question des réfugiés (Centre palestinien pour l'opinion publique (PCPO) scrutin, 16-20 Février, 2006).

A. Klein Morton président national de ZOA a dit: «Il ressort très clairement d’après ce sondage et de beaucoup d'autres données , que la société palestinienne s'oppose clairement a la reconnaissance d'Israël en tant qu'Etat juif et aux concessions systématiques par des positions fortement majoritaires qui indiquent que ce - soutien au soi-disant «droit de retour», est un soutien aux attaques terroristes contre les Israéliens, et une opposition à toute fin des revendications après un accord signé, entre autres choses. "En dépit des résultats de ce sondage, l'administration Obama persiste à prétendre que les Palestiniens se sont engagés à un avenir de paix et cherchent seulement à obtenir un état a cote d'Israël. En affirmant le contraire de ce que démontrent les faits, il induit en erreur le public américain et poursuit une politique qui manque de toute base factuelle. Le pourcentage élevé et important des palestiniens qui soutiennent publiquement le soi-disant «droit de retour», qui verrait Israël détruit par submersion des réfugiés palestiniens hostiles et de leurs descendants, ne démontre que trop clairement que la société palestinienne n'est pas conciliable avec le droit d'Israël à exister en tant qu'Etat juif. "


Source : [sionisme.xooit.com]
Re: Géopolitique
21 septembre 2010, 00:55
Grave crise entre Israël et la Russie.


dimanche 19 septembre 2010,

Israël a dénoncé dimanche la vente par Moscou de missiles de croisière Yakhont P-800 à la Syrie annoncée vendredi par le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdioukov cité par les agences de son pays.

"Cette décision traduit une piètre preuve du sens des responsabilités de la part d’un pays qui se veut influent et prétend agir en faveur de la stabilité de la région", a affirmé à l’AFP, un haut responsable qui a requis l’anonymat.

"Ces armes risquent de porter atteinte à un équilibre stratégique dans une région fragile qui vient d’entamer péniblement des négociations de paix", a ajouté ce responsable en faisant allusion à la reprise des discussions avec les Palestiniens.

M. Serdioukov cité par Itar-Tass a affirmé : "nous allons livrer des Yakhont à la Syrie, nous allons exécuter le contrat" tout en soulignant que le contrat avait été conclu en 2007.

Les ventes d’armes russes à la Syrie, qui entretient des liens étroits avec l’Iran, inquiètent les Etats-Unis et Israël qui redoutent que celles-ci soient transférées au Hezbollah libanais.

M. Serdioukov avait estimé que de telles craintes étaient injustifiées : "Les Etats-Unis et Israël nous demandent de ne pas fournir des Yakhont à la Syrie. Mais nous ne partageons pas leurs préoccupations selon lesquelles ces armes pourraient tomber entre les mains de terroristes", avait-il affirmé.

Cette annonce a provoqué la colère des responsables israéliens cités par les médias qui font leur une dimanche sur cette affaire.

Le Yédiot Aharonot, le quotidien le plus vendu titre, ainsi : "crise des missiles avec la Russie". Les radios publique et militaire ont pour leur part indiqué qu’Israël allait "exiger des explications" à Moscou en précisant que les Yakhont avaient une portée de 300 km et pouvaient transporter une charge explosive de 200 kg.

Les médias soulignent que cette arme pourrait mettre en danger les navires de la marine israélienne au large des côtes libanaises au cas où ces missiles seraient transférés par la Syrie au Hezbollah.

Les responsables israéliens sont d’autant plus amers, selon les médias, que Anatoli Serdioukov et Ehud Barak, les ministres russe et israélien de la Défense ont signé à Moscou au début du mois le premier accord de coopération militaire entre les deux pays.

"Cet accord est mort-né. Nous n’allons pas procéder à des transferts de technologies dans des domaines où nous sommes en avance sur les Russes pour qu’ensuite ce matériel soit utilisé contre nous", a estimé le haut responsable sans donner d’autres détails. La coopération militaire entre les deux pays s’était traduite par la vente en 2009 par Israël de 12 drones à la Russie. Israël s’inquiète régulièrement des ventes d’armes russes à ses ennemis régionaux, en particulier l’Iran et la Syrie.

Moscou avait ainsi annoncé cette année la vente à Damas de chasseurs MiG-29, de missiles de courte portée Pantsir et de véhicules blindés.

Le gouvernement israélien a aussi dénoncé à plusieurs reprises différents aspects de la coopération russo-iranienne notamment dans le domaine de l’armement et du nucléaire civil.

hebergeur d'image
Re: Géopolitique
01 octobre 2010, 02:31
Total et trois autres groupes pétroliers se retirent d’Iran
FRANCE INFO - 21:08

Elles font partie des rares grandes compagnies pétrolières internationales encore présentes en Iran : les sociétés Shell, Total, Statoil et Eni se sont engagées à ne plus investir dans le pays, qui fait l’objet de sanctions internationales en raison de son programme nucléaire.
Ce sont les Etats-Unis qui ont annoncé la nouvelle : "J’ai le plaisir d’annoncer que nous avons reçu des engagements de quatre entreprises énergétiques internationales qui vont mettre fin à leurs investissements et se refuser à toute nouvelle activité dans le secteur de l’énergie en Iran" a déclaré le secrétaire d’Etat adjoint James Steinberg.

Le groupe français Total, le britannique Shell, le norvégien Statoil et l’italien Eni vont donc progressivement se retirer d’Iran. Une décision importante, selon le gouvernement américain : "L’Iran utilise les revenus de son secteur énergétique pour financer son programme nucléaire" assure le n°2 du département d’Etat. Quatrième producteur mondial de pétrole brut, l’Iran manque de raffineries sur son sol national et dépend donc fortement des importations pour son approvisionnement en essence et produits raffinés.

Total confirme qu’il "se conforme à l’ensemble des lois applicables tant au niveau international et européen qu’au plan national ce qui, dans le cadre des sanctions récemment imposées par l’Union européenne, ne peut que limiter a minima nos activités dans le pays dans lequel nous étions fort peu présents".

James Steinberg précise en revanche que le département d’Etat lançait des "enquêtes" visant d’autres compagnies n’ayant pas pris d’engagement semblable.


[www.france-info.com]
Re: Géopolitique
01 octobre 2010, 02:51
Iran 3 septembre tensions et nouveaux affrontements a téheran
by Solidarité avec la lutte du peuple iranien Saturday, Sep. 04, 2010 at 2:39 AM

Le 3 et 4 septembre marquent chaque année en Iran les « journées de Quods » ou la dictature organise des manifestations officielles prétendument « spontanées et populaires » de colère contre l’occident Israël et les états unis , il semblerait que comme l’année dernière ces « journées de Quods » aient étés de nouveau un énorme fiasco pour le régime
Malgré ses très paternalistes distribution de nourriture et de sodas aux plus pauvres pour les inciter a participer peu de gens y ont participés de fait (hormis les populations qu’on a trimballée dans des bus hors d’âge jusqu’à la capitale et dans d’autres ville du pays plus de force que de gré une habitude qui semble héritée de l’époque du Shah qui faisait exactement et démagogiquement la même chose a chacune de ses visites en province) .

Les craintes du régime ont pu se concrétiser a nouveau puisque de nouvelles protestations ont éclatées malgré des dispositifs policier et une armada répressive de flics anti émeutes sans précédent et qu’on n’avaient plus vues d’une telle ampleur depuis les mois de février et de juin 2010

Les seuls « grosses participations » au manifestations « spontanées » du régime de ces journées de Quods ont pu êtres observées a Téhéran ou le régime fidèle a son habitude est allé chercher des gens par bus entiers dans les campagnes les plus pauvres aux alentours de Téheran et dans les régions limitrophes comble du cynisme les agents du régime n’ont pas pu distribuer tout les plateaux repas qui étaient prévus et ont distribués en « substitution » aux rares participants des milliers de stylo billes aux effigies de Khamenei

les agences de propagande comme fars news et l’irna elles aussi sont restées fidèles a elles même et toute la journée ont diffusées des reportages photos et des vidéos en plan très serrés elles ont été jusqu’à ressortir des vidéos et des photos des archives de l’irna, l’irib et de presstv.ir et de leur officine d’al manar Tv d’années précédentes pour tenter de faire croire a de « grosses participations ».

Les iraniens l’avaient dit ils ne lâcheraient rien les manifs des toits on donc reprises la nuit du 2 au 3 septembre 2010 a Téhéran

Elles annoncent en général des vagues de protestations de grandes ampleurs à venir et avaient étés annoncées par des vagues de graffitis dans toutes la ville et a coups d’inscriptions sur les billets de banque

Des slogan tels que Marg bar diktator ! Ou Mort au dictateur Ont résonnés dans de nombreux quartiers sud de Téhéran

Vidéo visible ici





[www.cemab.be]
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved