Bernard Kouchner : un éternel donneur de leçon
Tunis a dénoncé comme une "ingérence inacceptable" les propos attribués au ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner appelant à la libération du journaliste Taoufik Ben Brik, impliqué dans un acte de violence.
Le ministre français des Affaires étrangères s’était déclaré «déçu» le 10 novembre dernier au micro d’une radio française par l’arrestation du journaliste tunisien Taoufik ben Brik.
Le porte-parole du Quai d'Orsay Bernard Valero avait rapporté le 9 novembre que M. Kouchner avait écrit à son homologue tunisien pour "demander la libération immédiate de M. Ben Brik.
Taoufik Ben Brick a été inculpé après une plainte pour agression, atteintes aux bonnes moeurs et dégradation de biens, déposée par une femme avec laquelle il a eu une altercation», selon la justice tunisienne.
Le journaliste est accusé d'avoir «attrapé » la plaignante «par les cheveux», de l'avoir «rouée de coups en proférant à son égard des propos portant atteinte aux bonnes moeurs et blasphèmes». Il a «reconnu les faits qui lui sont reprochés», selon une source judiciaire officielle tunisienne.
«Alors qu'elle protestait contre le fait qu'il ait percuté le rétroviseur de sa voiture, l'accusé a fait marche arrière heurtant délibérément la voiture de la plaignante», selon la même source.
M. Ben Brik a été placé sous mandat de dépôt fin octobre dernier et incarcéré à la prison de Mornaguia, près de Tunis, pour "agression" d'une femme. Il doit être jugé le 19 novembre. Des avocats français sont en routes pour Tunis pour assister à sa défense.
L'arrestation de M. Ben Brick avait été récupéré par Reporters sans frontières (RSF) à des fins politiques .Son arrestation pour un délit de droit commun a été amplement médiatisé par des organismes de presses en France hostiles à la Tunisie .
Tunis s’indigne du fait que les actes de violence à l'encontre d’une citoyenne soient laissés sans réponse, pour le simple fait que c’est un journaliste travaillant pour un média étranger.
Farouchement attachée au respect de sa souveraineté, la Tunisie a rejeté avec vigueur toute ingérence étrangère dans ses affaires intérieures.
Tunis considère les déclarations attribuées par certains organes de presse au ministre français des Affaires étrangères comme une forme d'ingérence inacceptable.
Selon un communiqué du ministère tunisien des affaires étrangères, "le membre d'un gouvernement étranger, même ami, n'a pas à s'ériger publiquement en juge ou en censeur d'un autre pays".
Le communiqué faisait référence aux propos Mr. Bernard Kouchner, mais sans le nommer par le nom. L’attitude du Quai d’Orsay est vigoureusement dénoncée par les autorités tunisiennes. Tunis voit dans le comportement de Mr. Bernard Kouchner une exploitation d’une simple affaire de droit commun pour des fins politiques. D’autant plus que le comportement du chef de la diplomatie française contraste avec la position du président français.
Nicolas Sarkozy, lors de sa visite officielle à Tunis en mai 2008, avait déclaré : "l’espace des libertés progresse dans ce pays ».
Bernard Kouchner lui-même a déclaré le 7 mai 2008, à propos de l’état réel des droits de l’Homme en Tunisie : "il y a un gros livre de (l’organisation de défense des droits de l’Homme) Human Rights Watch qui paraît tous les ans pour faire l’état des droits de l’Homme dans le monde : la Tunisie n’y figure même plus".
Si la Tunisie ne figure plus dans la liste des pays où les Droits de l'Homme ne sont pas respectés, beaucoup se posent alors la question suivante : Pour quelle raison Mr. Bernard Kouchner met son nez aujourd’hui dans une affaire de droit commun et sort son fer de lance contre la Tunisie, ce qui avait évidemment enchanté les mercenaires étrangers et les « organisations de défense des droits de l’Homme. » ??
Mr. Bernard Kouchner a été toujours un provocateur, un oiseau de mauvais augure disent les commentateurs. Par son cynisme, ce ministre est devenu très célèbre. Et ce n’est pas seulement dans son attitude avec la Tunisie qui lutte depuis 22 ans contre le fanatisme religieux.
Sa vision sur la politique israélienne est aussi caractérisée par cynisme criant. Le Premier ministre israélien (en visite à Paris le 11 novembre dernier) a indiqué au président du CRIF Richard Prasquier, qu’il avait été stupéfait en apprenant la déclaration de Bernard Kouchner suivant laquelle il n’y avait pas de partenaire pour la paix en Israël.
Le chef du gouvernement israélien a indiqué qu’aucun gouvernement israélien jusqu’à maintenant n’a freiné, plus que le sien, les constructions sur la rive occidentale. A aucun moment du passé, cet état de fait n’avait empêché la poursuite des négociations avec l’Autorité palestinienne, a-t il estimé. Le Premier ministre israélien s’est déclaré surpris de ce que ces efforts réels de son pays ne soient pas pris en compte de façon plus objective par les commentateurs et par le Bernard Kouchner en personne.
Ce ministre des affaires étrangères aurait sorti une ânerie du type « En Israël il n’y a pas de partenaire pour la paix. » .C’est exactement ce que ne cesse de répéter la propagande hostile à Israël aux oreilles des dirigeants occidentaux.
Les prises de positions de Kouchner vis à vis de l'État d'Israël n’ont jamais étaient équilibrés. L’homme est complaisant envers les palestiniens et la mouvance tiers-mondiste en générale.
Médecin de formation, Bernard Kouchner a connu une vie militante, qui l'a conduit à adhérer à l'Union des étudiants communistes, au début des années 1960, au PS, au PRG, puis à nouveau au Parti socialiste avant de devenir ministre de Nicolas Sarkozy, ce qui entraîna son exclusion de ce parti. Il est également connu comme militant de l'action humanitaire et du droit d’ingérence (1) .Lorsqu’il rejoint le Comité international de la gauche pour la paix au Proche-Orient, il se démarque du soutien inconditionnel aux palestiniens contre l'État d’Israël.
Il a fréquenté les jeunes juifs d'extrême gauche (2), ces même juifs qui font aujourd’hui de plus en plus de mal à la communauté juive que les antisémites non juifs , puisque le monde les prend en exemple..
Dans les années qui suivent, marquées par les répercussions du problème palestinien en Jordanie et au Liban, Kouchner a effectué de fréquentes missions humanitaires dans cette région du monde. Avant le création de MSF, dès septembre 1970 (ultérieurement appelé Septembre noir par les Palestiniens), Kouchner a vu de ses propres yeux le génocide perpétré en Jordanie où l'affrontement entre l'armée du roi Hussein de Jordanie et les palestiniens de Yasser Arafat a tourné au désavantage de ces derniers, massacrés par dizaines de milliers.
Mais il n’a pas levé un seul mot pour s’indigner contre le massacre de Septembre noir par l’armée jordanienne (5,000 à 10,000 morts) avant leur transfert au Liban début 70.
En 1973 les combats entre Palestiniens et armée libanaise ne lui a inquiété n’on plus.
Au début de la guerre civile au Liban lorsque les milices chrétiennes s’affrontent aux forces de gauche et musulmanes, appuyées à partir de janvier 1976 par les Palestiniens, Bernard Kouchner en mission humanitaire dans cette région du monde n’a pas crier au génocide .
Lorsque l'armée syrienne et les milices libanaises bombardent et tuent plus de 4000 palestiniens dans les camps de Tal el Zaatar en 1976, a –t-il descendu dans la rue ???? "
En 1978, sa présence au Liban se situe dans le cadre de Médecins sans frontières, dans le quartier chrétien de Beyrouth bombardé par les Syriens.». 5000 morts comme pour septembre noir». A-t-il eu le courage de condamner cet énième massacre interarabe ???
En Juillet 1978, au Pilonnage des quartiers chrétiens de Beyrouth par l’armée syrienne après un changement d’alliance, Damas s’étant rapproché des forces palestino-progressistes. Il faut dire que ces derniers ne font pas dans la dentelle et donnent même au mot massacre toutes ses lettres de noblesse.
Alors que la violence "entre frères" a atteint des sommets , il est possible d’entendre la voix de l’humaniste Bernard Kouchner condamner seulement Israel qui , le 6 juin 1982 , a décidé d’entrer au Liban et assiéger Beyrouth (opération « Paix en Galilée ») pour mette fin aux désordre .
En 1985, la milice chiite Amal a massacré 2500 palestiniens dans le camp de Bordj el Barajneh, aucun problème, pour ce mégalo médiatico utopiste de Bernard Kouchner.
Le massacre de l’armée syrienne contre le soulèvement de Hama (20,000 morts) début 80, ce militant français de l'action humanitaire et du droit d’ingérence n’en a jamais parlé. Pour lui, les massacres inter arabes et outre arabes qui ont provoqué de loin un nombre de victimes supérieures à tous les conflits avec Israël, il peut pardonné mais Israel reste pour lui un coupable idéal .
Et maintenant il prétend qu’en Israël « il n’y a pas de partenaire pour la paix » et il fait porter systémiquement la responsabilité de cet échec aux israéliens. Pourtant aucun autre gouvernement en Israël n'a été autant déterminé à faire progresser les négociations de paix comme celui de Benjamin Netanyahu (3).
Lors d’un voyage qu’il a effectué en Israël en février 2008, il a tenu une conférence de presse au consulat de France de Jérusalem durant laquelle il réclamait avec insistance le passage de camions de ciments vers Gaza pour construire une station d’épuration.
Lorsque Olivier Rafowicz d’Infolive TV lui fit remarquer que « des camions humanitaires ont transporté des explosifs vers Gaza », Bernard Kouchner désinvolte, lui répondit en riant « Oui, ben, ça arrive de temps en temps, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise.. ». Son rire se glaça et l’arrogance pris le relais quand le Directeur d’Infolive TV stupéfait lui lança «c’est quand même beaucoup d’humour pour une chose très grave pour Israël ».
Si Bernard Kouchner avait pris au sérieux à cette époque la contrebande d’armes à destination de Gaza, il n’y aurait pas eu de roquettes, il n’y aurait pas eu de morts et il n’y aurait pas eu de riposte israélienne à l’hiver 2009. Monsieur Kouchner riait quand seuls les israéliens étaient visés. Le terrorisme contre les Juifs, ça l’amuse. Par conséquent, la présence de ce personnage en Israël pour venir faire la morale à ses dirigeants et faire son numéro pour regretter les récents affrontements serait totalement indécente.
Ce distingué ministre des affaires étrangères sera en visite d’ailleurs dans la région cette semaine, bien sur il a de très bons conseils à donner aux israéliens …
Quelle girouette. Un type imbuvable. Quand je pense que cet individu représente la France, je dis quel malheur. La politique extérieure de la France ce sont les ronds de cuirs et les barbouzes du quai d'Orsay qui l'ont toujours faite et ce n'est pas l'arrivée de monsieur Sarkozy et encore moins de Kouchner qui changeront quelque chose tous les services sont noyautés depuis de gaulle ; c'est la même politique et rien ne changera pour ISRAEL.
Ce ministre Kouchner lorsqu'il parle de la guerre entre Israël et Gaza à l'Assemblée National il se permet de dire qu’Israël utilise une force disproportionné… Sa vision sur la politique israélienne est critique à l’égard d’Israël. Et voila Kouchner qui se mêle de ce qui se passe en Israël !
Ce ministre Kouchner lorsqu'il parle aussi du pays le plus moderne dans le monde arabe aux médias il se permet de dire qu’il ne respecte pas les Droits de l’Homme…. Sa vision sur la politique tunisienne à l’égard de la question de la lutte contre le terrorisme est critique. Et voila Kouchner qui se mêle de ce qui se passe en Tunisie !
Monsieur Bernard Kouchner ne semble pas connaître ses dossiers.
Ce ministre sans scrupule a souligné « il n’y avait pas de partenaire pour la paix en Israël ». Ce la signifie quoi ?
Ce ministre sans scrupule a souligné aussi qu’il faut « libérer immédiatement le journaliste M. Ben Brik qui a agressé une femme » .Ce la signifie quoi ?
C’est drôle comment les anciens pays colonisateurs ont la nostalgie de cette époque et ne peuvent s'empêcher de mettre leur nez où il ne faut pas!!
Ftouh Souhail, Tunis
(1) C’est ce droit d’ingérence lui donne à tort des raisons de s’impliquer aujourd’hui dans les affaires de pays souverains.
(2) Bernard Kouchner est le fils de Georges Kouchner, un médecin juif d'origine lettone, et de Léone Mauric, infirmière bénévole de la Croix-Rouge issue d'une famille protestante. Bernard Kouchner peut être classé parmi les pseudo penseurs occidentaux, les Pascal Boniface, Charles Enderlin ou Roni Brauman complices des ennemis d’Israël qu'on entend souvent.
(3) Benjamin Netanyahu lors de son discours, le 9 novembre 2009, au Congrès des Fédérations juives américaines.
"Aucun autre gouvernement en Israël n'a été autant déterminé à faire progresser les négociations de paix. Je dis aujourd'hui à Mahmoud Abbas, le dirigeant de l'Autorité palestinienne : Venez et commençons à discuter immédiatement ! Nous avons besoin d'un partenaire engagé à prendre des risques pour la paix, comme nous le sommes, et je crois qu'avec de la bonne volonté, un leadership courageux des deux cotés, et avec le soutien continu des Etats-Unis, la paix peut devenir une réalité" a poursuivi le Premier ministre israélien.
Sans oublier le massacre de Darmour, perpétré contre les Libanais, au profit d'Arafat par ses propres sbires.
Histoire du fameux massacre :
En janvier 1976, au Liban, sous le haut patronage de Yasser Arafat, 600 civils de Damour ont été massacrés, avec viols, émasculations, mutilations. L'église St Elias fut transformée en garage pour le Fatah.
Le Massacre et la destruction de Damour (1976)
Damour s'étend à travers la route de Sidon à Beyrouth à environ 20 kilomètres au sud de Beyrouth sur les pentes de la chaîne du Liban. C'était une ville d'environ 25.000 personnes, comprenant cinq églises, trois chapelles, sept hôpitaux , écoles privées et publiques, et une population de musulmans et de chrétiens proches les uns des autres.
Le 9 janvier 1976, trois jours après l'Epiphanie, le prêtre Mansour Labaky de Damour, effectuait, selon une coutume Maronite, la bénédiction des maisons. Pendant qu'il se tenait devant une maison du côté de la ville à côté du village musulman de Harat Naami, une balle a sifflé à ses oreilles et a frappé la maison, suivi du crépitement d'armes automatiques. Il est allé à l'intérieur de la maison, et a bientôt appris que la ville était cernée.
Plus tard, il a découvert par qui et combien d'hommes : Les forces de la Saiqua, composées de 16.000 Palestiniens et Syriens, d'unités du Mourabitoun et d'environ quinze autres milices, renforcées par des mercenaires d'Iran, d'Afghanistan, du Pakistan et un contingent de Libyens.
Le Père Labaky a téléphoné au cheik musulman de la zone et lui a demandé, en tant que chef religieux ami, ce qu'il pourrait faire pour aider les habitants de la ville. Ce dernier répondit qu'il ne pouvait rien faire contre " eux "
- Qui " Eux " ?
- Les Palestiniens. Je ne puis pas les arrêter.
Tandis que le tir continuait, toute la journée, le père Labaky a téléphoné à une longue liste de personnes, politiciens de gauche et de droite, demandant de l'aide. Ils ont tous répondu, par des excuses et des mots de compassion, qu'ils ne pourraient rien faire.
Alors il a téléphoné à Kamal Jumblatt, du collège électoral parlementaire de Damour . Jumblatt répondit " je ne peux rien faire pour vous, cela dépend de Yasser Arafat ! Il a donné le numéro de téléphone d'Arafat au prêtre.
Le père Labaky eut un aide de camp d'Arafat : " Je puis vous assurer qu'en tant que chef religieux, nous ne voulons pas la guerre, nous ne croyons pas à la violence". Il a ajouté : "presque la moitié des habitants de Damour a voté pour Kamal Jumblatt, qui est votre soutien"
La réponse fut : " Père, pas de souci, nous ne voulons pas vous nuire. Si nous attaquons, c'est uniquement pour des raisons stratégiques ".
Le père Labaky a insisté en demandant à Arafat de rappeler ses combattants. À la fin, l'aide de camp lui a dit qu'ils (OLP) cesseraient de tirer.
A onze heures du soir, les tirs continuaient toujours. Le Père Labaky appela encore Jumblatt au téléphone et lui rapporta les paroles de l'aide de camp d'Arafat.
Jumblatt conseilla au prêtre de continuer à essayer d'établir le contact avec Arafat, et d'appeler d'autres relations à lui, car il ne faisait pas grande confiance au précédent.
À onze heures trente, le téléphone, l'eau et l'électricité ont été coupés. La première invasion de la ville est survenue à une heure du matin. Les hommes de la Saiqua prirent d'assaut les maisons. Ils massacrèrent environ cinquante personnes en une nuit. Le père Labaky, en entendant les cris, est sorti dans la rue. Les femmes sont venues en courant à lui dans leurs chemises de nuit. Les survivants, abandonnant cette extrémité de la ville, sont entrés dans le secteur autour de l'église. Les envahisseurs ont alors occupé la partie de la ville qu'ils avaient prise.
Le père Labaky décrit la scène: " Le matin où je suis parvenu à l'une des maisons, en évidence des cadavres. Je me rappelle quelque chose qui m'effraye toujours. Une famille entière avait été tuée, la famille de Canâan, quatre enfants la mère, le père, et le grand-père. La mère étreignait toujours un des enfants. Et elle était enceinte. Les yeux des enfants ont été crevés et leurs membres ont été découpés. Aucune jambe et aucun bras. C'était terrible. Nous les avons chargés dans un camion de banane. Et qui a porté les cadavres avec moi ? Le seul survivant; son nom est Samir Canâan. Il a porté avec moi les restes de son frère, de son père, de sa belle-soeur et des pauvres enfants. Nous les avons enterrés dans le cimetière, sous les tirs de l'OLP. Tandis que je les enterrais, davantage de cadavres ont été trouvés dans la rue.
La ville a essayé de se défendre. Deux cents vingt-cinq jeunes hommes, la plupart d'entre eux âgés de seize ans environ, étaient armés de pistolets de chasse et aucun n'avait de formation militaire. Les citoyens se sont blottis dans les sous-sols, avec des sacs de sable empilés devant leurs portes et fenêtres de rez-de-chaussée.
Le père Labaky se déplaçait d'abri en abri pour rendre visite aux familles et pour leur porter le pain et le lait. Il est allé encourager les jeunes hommes défendant la ville. Le pilonnage implacable de la ville a provoqué des dommages massifs.
Durant le siège qui a commençé le 9 janvier, les approvisionnements de nourriture et en eau ont été refusé par les Palestiniens. Ils ont interdit à la Croix Rouge de sortir les blessés. Les enfants en bas âge et des enfants sont morts de déshydratation. Trois habitants supplémentaires ont été tués en raison du feu de l'OLP entre le 9 et le dernier jour, le 23 janvier.
Mais ce jour là, quand l'assaut final est advenu, des centaines de chrétiens ont été tués.
Le père Labaky continue: " L'attaque est partie de la montagne . C'était une apocalypse. Ils venaient, par milliers aux cris d'Allahu Akbar ! Dieu est grand! Attaquons-les pour les Arabes, offrons un holocauste à Mohammad ! Ils abattaient sur place, hommes, femmes et enfants".
Des familles entières ont été tuées dans leurs maisons. Beaucoup de femmes ont été violées, et peu d' entre elles ont survécu. Une femme a sauvé sa fille adolescente du viol en enduisant son visage de bleu de lavage pour la rendre repoussante. Pendant que les atrocités étaient perpétrées, les envahisseurs eux-mêmes ont pris des photographies et plus tard ont offert les images à vendre aux journaux européens".
Les survivants témoignent de ce qui s'est produit. Une jeune fille de seize ans, Soumavya Ghanimeh, était témoin de la mise à mort de son père et de son frère par deux des envahisseurs, et vu sa propre maison et les autres maisons de sa rue pillées et brûlées. Elle a expliqué: " Dans la rue, les maisons brûlaient tout autour de moi. Dix camions au moins se tenaient devant les maisons où s'empilait le produit du pillage des maisons . Je me rappelle à quel point j'étais effrayée du feu. Je criais. Autour de moi, je ne supporte plus d'entendre craquer une allumette".
Elle et sa mère Mariam, un plus jeune frère et une sœur, un enfant en bas âge, ont été sauvés dans leur maison : elle s'est cachée derrière un Palestinien pour se protéger du pistolet de l'autre, et a pleuré " Ne le laissez pas nous tuer! "
Et l'homme a accepté le rôle de protecteur que la fille lui avait soudainement assigné. " Si vous les tuez, vous devrez me tuer aussi " a-t-il dit à son camarade.
Ainsi, les quatre ont été épargnés, ils ont vécu en groupe le long des rues entre les maisons incendiées, puis mis dans un camion, et transportés au camp de Sabra à Beyrouth.
Là, ils ont été maintenus dans une prison. Ils ont dû dormir sur la terre, et il faisait très froid.
Par la suite quand le père Labaky a trouvé les corps carbonisés du père et du frère dans les ruines de la maison des Ghanimeh, il ne pouvait pas dire si c'étaient des hommes ou des femmes. C'était une frénésie pour détruire leurs ennemis proche de l'absolu. Rien ne pouvait les arrêter.
Les envahisseurs ont enfoncé les tombeaux ouverts et ont jeté les os des morts dans les rues. Ceux qui ont échappé à la première attaque ont essayé de se sauver par tous les moyens possibles, avec des voitures, des chariots, des bicyclettes et des motocyclettes.
Certains sont allés à pied au bord de la mer pour essayer de fuir dans des bateaux. Mais la mer était déchaînée et l'attente de la délivrance était longue, alors qu'ils savaient que leurs ennemis pourraient tomber sur eux à tout moment.
Quelques 500 personnes ont été recueillies dans l'église de la rue Elias. Le père Labaky a prêché sur la signification de l'assassinat des innocents. Et il leur a dit qu'il ne savait que dire et que faire. "Si je vous dis de se sauver par la mer, vous pouvez être tués. Si je vous dis de rester ici, vous pouvez être tués !"
Un vieil homme a proposé qu'ils soulèvent un drapeau blanc : "Peut être, si nous nous rendons peuvent-ils nous épargner". Le père Labaky lui a donné son accord. Il a mis le drapeau sur la croix et l'a placé devant l'église.
Dix minutes plus tard, il y eut des coups à la porte, trois coups rapides, puis trois coups de trois. Ils étaient pétrifiés. Le père Labaky dit qu'il allait voir qui était là. "Si c'est l'ennemi, il pourrait nous épargner. S'ils nous tuent, au moins devrons-nous mourir tous ensemble et Dieu accueillera d'un seul coup une gentille paroisse dans le ciel, 500 personnes, et aucun problème".
Ils ont ri, et le prêtre est allé à la porte. Ce n'était pas l'ennemi, mais deux hommes de Damour qui étaient hors de la ville et avaient vu le drapeau blanc du bord de la mer. Ils étaient revenus pour les avertir que de soulever un drapeau blanc, cela ne les aiderait pas : ils vont vous voir et vont tirer sur vous.
Ils ont encore discuté sur ce qui pourrait être fait. Le prêtre leur a dit qu'ils devaient faire une chose, bien qu'elle ait été impossible, c'était de prier pour le pardon de ceux qui venaient pour les tuer. Après qu'ils aient prié, les deux jeunes défenseurs de la ville qui avaient vu le drapeau leur ont dit " courez au bord de la mer maintenant, et nous vous couvrirons. "
Les deux jeunes se sont tenus devant l'église et ont tiré dans la direction de laquelle les fedayins tiraient. Cela a pris dix minutes à tous les occupants de l'église, pour partir de la ville. Les 500 sont partis excepté un vieil homme qui a dit qu'il ne pourrait pas marcher et préférait mourir devant sa propre maison. Il n'a pas été tué.
Le père Labaky l'a trouvé des semaines plus tard dans une prison de l'OLP de Yasser Arafat, et a entendu ce qui s'était produit après qu'ils soient partis. Quelques minutes après qu'ils aient disparu, lles partisans d'Arafat sont venus bombarder l'église sans y entrer. Ils ont donné un coup de pied, ouvert la porte et y ont jeté des grenades. Ils auraient tous été tué s'ils étaient restés.
Le prêtre a mené son groupe le long du rivage au palais de Camille Chamoun. Mais quand ils y sont arrivés, ils l' avaient déjà saccagé et en partie brûlé. Ils ont trouvé abri, cependant, dans le palais d'un musulman, qui a dit ne pas être d'accord avec les Palestiniens.
Ils sont alors montés dans de petites embarcations qui les ont conduits à un bateau plus grand dans lequel ils ont navigué jusqu'à Jounieh. Une pauvre femme a dû donner naissance à son bébé dans le bateau ouvert sur la mer déchaînée par une nuit glaciale de cet hiver 1976.
Le père Labaky a appris plus tard que son église avait été transformée en garage pour les véhicules d'Arafat.
jero a écrit:
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> Bernard Kouchner : un éternel donneur de leçon
>
> Tunis a dénoncé comme une "ingérence inacceptable"
> les propos attribués au ministre français des
> Affaires étrangères Bernard Kouchner appelant à la
> libération du journaliste Taoufik Ben Brik,
> impliqué dans un acte de violence.
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> Le ministre français des Affaires étrangères
> s’était déclaré «déçu» le 10 novembre dernier au
> micro d’une radio française par l’arrestation du
> journaliste tunisien Taoufik ben Brik.
>
> Le porte-parole du Quai d'Orsay Bernard Valero
> avait rapporté le 9 novembre que M. Kouchner avait
> écrit à son homologue tunisien pour "demander la
> libération immédiate de M. Ben Brik.
> Taoufik Ben Brick a été inculpé après une plainte
> pour agression, atteintes aux bonnes moeurs et
> dégradation de biens, déposée par une femme avec
> laquelle il a eu une altercation», selon la
> justice tunisienne.
>
> Le journaliste est accusé d'avoir «attrapé » la
> plaignante «par les cheveux», de l'avoir «rouée de
> coups en proférant à son égard des propos portant
> atteinte aux bonnes moeurs et blasphèmes». Il a
> «reconnu les faits qui lui sont reprochés», selon
> une source judiciaire officielle tunisienne.
>
> «Alors qu'elle protestait contre le fait qu'il ait
> percuté le rétroviseur de sa voiture, l'accusé a
> fait marche arrière heurtant délibérément la
> voiture de la plaignante», selon la même source.
>
> M. Ben Brik a été placé sous mandat de dépôt fin
> octobre dernier et incarcéré à la prison de
> Mornaguia, près de Tunis, pour "agression" d'une
> femme. Il doit être jugé le 19 novembre. Des
> avocats français sont en routes pour Tunis pour
> assister à sa défense.
>
> L'arrestation de M. Ben Brick avait été récupéré
> par Reporters sans frontières (RSF) à des fins
> politiques .Son arrestation pour un délit de droit
> commun a été amplement médiatisé par des
> organismes de presses en France hostiles à la
> Tunisie .
>
> Tunis s’indigne du fait que les actes de violence
> à l'encontre d’une citoyenne soient laissés sans
> réponse, pour le simple fait que c’est un
> journaliste travaillant pour un média étranger.
>
> Farouchement attachée au respect de sa
> souveraineté, la Tunisie a rejeté avec vigueur
> toute ingérence étrangère dans ses affaires
> intérieures.
>
> Tunis considère les déclarations attribuées par
> certains organes de presse au ministre français
> des Affaires étrangères comme une forme
> d'ingérence inacceptable.
>
> Selon un communiqué du ministère tunisien des
> affaires étrangères, "le membre d'un gouvernement
> étranger, même ami, n'a pas à s'ériger
> publiquement en juge ou en censeur d'un autre
> pays".
>
Est ce que le Ministre Tunisien des Affaires Etrangères se mêle de réclamer ou recommander un accusé français jugé en France?
Alors de quoi se mêle Kourchner? Il intervient pour un journaliste tunisien qui va être jugé dans son pays?
En quoi le Quai d'Orsay peut il être de près ou de loin concerné?
En plus ce journaliste va être jugé très rapidement et il est parfaitement maladroit d'indisposer et la justice tunisienne et la Tunisie.
Notre Ministre ferait beaucoup mieux de réclamer à cor et à cri notre ressortissant Guilad Shalit qui croupit dans les geoles du hamas.
Là, il y a un combat que devrait mener Kourchner
En fait, il est toujours dans la "peau" d'un dirigeant d'ONG et surement pas d'un Ministre de cette importance là.
Quand on sait à quel point le ministère déteste les ONG, perpétuellement accusées, à tort ou à raison de se mêler de tout et de brouiller les cartes sur le terrain, on se demande pourquoi la France a choisi ce Ministre qui n'a pas le profil
Dans ce cas , je préfère m'abstenir , rien n'est vraiment clair .
Ben Brik , est peut être victime d'une machination , il se peut aussi , qu'il manipule les médiats .
Je préfère attirer l'attention , sur d'autres individus , qui n'ont de français , que la semelle de leurs chaussure ,qui elle seules a eu un vrai contacte avec le sol français .
Qui commencent d'abord par siffler innocemment la marseillaise ,qui progressent en cassant des vitrines ,et brûler des voitures , par haine du monde occidental .
Qui terrorisent leurs propre coreligionnaires , qu'ils trouvent modérés , et arrivent même a prendre les armes , pour affronter ouvertement , les mangeurs de porc , et le reste du monde libre,
Et quand ils se font prendre ,l'arme à la mains , parmi d'autres terroristes ,ils se souviennent enfin qu'ils sont français , et appellent la France et les français , à leur secours , et l'absurde c'est que ça marche .
J'attends surtout que notre Ministre des Affaires Etrangères aille rechercher notre compatriote Gilad Shalit et qu'il le ramène sain et sauf.
Parce que le communiqué du deux octobre, c'est bien...mais ça ne suffit pas.
Cet otage israelien est aussi un otage français, à ce titre, le Ministre et le Gouvernement doivent se bouger autant que pour Ingrid Bettencourt et à plus forte raison que pour des infirmières bulgares.
girelle a écrit:
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> J'attends surtout que notre Ministre des Affaires
> Etrangères aille rechercher notre compatriote
> Gilad Shalit et qu'il le ramène sain et sauf.
>
> Parce que le communiqué du deux octobre, c'est
> bien...mais ça ne suffit pas.
>
> Cet otage israelien est aussi un otage français, à
> ce titre, le Ministre et le Gouvernement doivent
> se bouger autant que pour Ingrid Bettencourt et à
> plus forte raison que pour des infirmières
> bulgares.
>
> en fait il nous tape sur les nerfs
et il en tient une couche
ce Couche Nerf
Jérusalem, le 15 Novembre 2009
LETTRE OUVERTE
AU DOCTEUR BERNARD KOUCHNER
MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES DE FRANCE
Monsieur le Ministre,
cher confrère,
nous avons en commun d’avoir suivi les cours de le même Faculté de médecine, d’avoir exercé notre sacerdoce médical dans la même ville de Paris. Vous avez su créer la belle œuvre d’une médecine au delà des frontières, j’ai choisi d’exercer à l’intérieur des frontières de l’Etat Juif retrouvé par delà les vicissitudes de l’Histoire.
Nous savons, nous praticiens, combien il nous faut éviter les erreurs médicales et professionnelles.
Or vous avez déclaré : « Les Israéliens ne veulent pas la paix »
Veuillez me pardonner, mais il s’agit véritablement là d’une erreur de diagnostic.
L’impact de cette erreur ne sera pas préjudiciable à un malade, mais à tout un peuple debout, petit état démocratique en lutte permanente dans un environnement inexorablement hostile.
Auriez-vous écrit « le Gouvernement d’Israël ne veut pas la paix » que je n’eusse pas réagi. Il s’agit de politique qui varie au fil des intérêts des états. Mais en généralisant cette affirmation péremptoire à l’ensemble du peuple israélien vous rejoignez, bien involontairement j’en suis certain, le concert international d’incantations destinées à jeter l’opprobre sur un état et un peuple dont les réalisations dans tous les domaines et la fermeté éthique rencontrent encore l’amitié et l’admiration d’une grande partie de l’humanité.
C’est pourquoi permettez-moi, Monsieur le Ministre, de m’inscrire en faux contre cette déclaration.
Observateur de la scène de la vie israélienne depuis onze ans, plongé de par ma profession au cœur des populations de toutes origines, juives et arabes, je puis vous affirmer que les Israéliens ont un profond désir de paix, que le mot antique de « Chalom » est toujours usité.
Le Peuple d’Israël désire la paix, prie pour la paix qui nous rapprochera de nos voisins et cousins arabes.
Mais pas pour n’importe quelle paix.
Pas pour la paix de Munich, celle de Chamberlain.
Pas pour une paix d’abdication et de renoncement suicidaire devant la terreur financée et organisée par des états qui ont fait du terrorisme un moyen de gouvernement et de relation internationale.
Le Prophète d’Israël disait déjà il y a des millénaires : « Ils disent Chalom, ils disent Chalom, mais il n’y a pas de Chalom ! » L’on nous offrait à l’époque une fausse paix. Il en est de même aujourd’hui.
Nous voulons une paix qui tout en reconnaissant les droits légitimes des populations palestiniennes ne soit pas un tremplin pour d’autres attaques, d’autres guerres comme nous l’avons vu à Gaza, mais au contraire nous reconnaisse pour ce que nous sommes, une population juive de bientôt six millions d’habitants, le chiffre de la Shoah, ayant acquis durement le droit de vivre au Proche Orient, sur notre terre ancestrale.
C’est en cette reconnaissance mutuelle et fraternelle encore à ce jour impossible à assumer non pas par les peuples, qui en majorité la désirent, mais par les dirigeants palestiniens actuels que réside le secret de l’ouverture et de la paix véritable.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre et cher confrère, l’expression de ma considération distinguée.
Docteur Claude Salama
Merci Henri d'avoir publié cette magnifique lettre
Parmi tous les gens qui soutiennent , qu'Israel , ne veut pas la paix , une grande majorité,savent que ce n'est pas vrai , tout simplement parce qu'ils sont de l'autre cote , et que c'est eux même qui ont toujours été hostiles à Israel.
Maintenant je m'adresse aux naïfs qu'ils réussissent a convaincre.
Si vous n'êtes pas pas capables , d'analyser positivement ce grand problème politique ,
Je vais le minimaliser , pour qu'il soit compréhensible a votre petite tête , les couche nerfs et compagnie.
Vous avez un voisin , qui n'admet pas votre présence dans son voisinage , et qui décide de vous exterminer , ainsi que toute votre famille.
Vous lui faites courageusement face , et avec l'aide de D . et votre volonté a vous défendre , vous avez le dessus .
Comme vous êtes une grande âme , vous ne le liquidez pas , en clamant "légitime défense" . vous préférez le maîtriser , en attendant , qu'il change d'avis .
Le problème, est que cet entêté , ne veut pas ,renoncer à son sinistre projet.
Si il ne s'agissait que de vous ,Messieurs les bons apôtres , vous pouvez décider , de le libérer sous la pression des autres voisins , en comptant sur votre vigilance , pour vous protéger.
.Mais tant que c'est toute votre famille , qui court un danger de mort , vous ne devez en aucun cas , prendre une décision irresponsables , pour plaire au reste du monde .
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