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USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même

Envoyé par mena 
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
11 avril 2010, 16:41
Pour ceux qui ont encore quelques doutes sur les liens etroits qui unissent Barak Hussein Obama et l'Islam :



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"Jihad" et Islam "extrémiste" disparaitront du léxicon d'Obama - Par ARIé - Pour aschkel.info et lessakele - 11 Avril 2010

Les conseillers à la sécurité d’Obama sont en train de plancher ferme sur le lexicon islamiste. Au temps de Bush, on appelait un chat, un chat, et le terrorisme islamiste par son nom. Mais depuis le discours du Caire, la mode a changé. La nouvelle donne, « the new beginning », proposé par Obama au monde islamique suppose, entre autres, un changement de vocabulaire, afin d’éviter les expressions ou qualificatifs qui fâchent ou qui pourraient faire croire aux Musulmans que l’Administration Obama voit l’Islam sous le prisme de la terreur. Ordre a donc été donné aux lexicologues et aux conseillers à la Sécurité de la Maison-Blanche d’inventer des expressions qui désigneront un chat par « matou ». Ainsi, le terme Jihad, ne doit plus être prononcé, ni écrit; les spécialistes planchent sur une nouvelle appellation. Les qualificatifs d’ « extrémiste, radical, terroriste », accolés à l’Islam, devront être proscrits, quelle que soit la situation. Ils seront remplacés par d’autres qui sont encore à trouver.

Je propose une piste aux chercheurs: en France, quand un gosse attaque un prof avec un objet contondant, on a trouvé un terme élégant: incivilité. Un attentat terroriste pourrait devenir un attentat discourtois – discourtesy, en anglais -

Pour ce qui est du Jihad, c’est plus complexe, je propose de traduire Jihad par « une guerre juste » ou un « combat nécessaire ». Ca ne mange pas de pain, chacun reconnaitra ses chatons?


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La guerre diplomatique d’Obama contre Israël ne fait que commencer - par Jonathan Tobin - Pour Commentary Magazine - 7 avril 2010

Source : Obama’s Diplomatic War on Israel Is Just Getting Started [www.commentarymagazine.com]

Traduction : Objectif-info [www.objectif-info.com]

Apparemment, David Ignatius du Washington Post n'a pas été le seul destinataire des fuites de la Maison Blanche sur un éventuel plan de paix d'Obama. Helen Cooper du New York Times a embouché la même trompette dans un article de cet après-midi sur la volonté du président de passer outre le processus de négociation entre Israël et les Palestiniens.

Selon Cooper, cette dernière poussée de l’hubris présidentiel a été déclenchée par une réunion récente avec d’anciens conseillers à la sécurité nationale, Zbigniew Brzezinski, Brent Scowcroft, Samuel Berger, et Colin Powell, appelés en consultation par le président et son conseiller, le général James L. Jones. Un consensus a été trouvé (seul Powell semble avoir défendu une opinion différente) qui incite Obama à proposer un arrangement de son cru, détaillant avec précision ce que devront être les paramètres d'un accord de paix. L'idée est que la paix ne peut être obtenue que si les États-Unis l'imposent aux parties. Le plan est naturellement dans la lignée des offres de paix israéliennes antérieurement rejetées par les Palestiniens, mais il prévoit des concessions israéliennes supplémentaires. Les Palestiniens abandonneraient leur "droit au retour," et Israël "reviendrait aux frontières de 1967," ce qui implique la division de Jérusalem, et quelques ajustements exceptionnels "sur les implantations". Pour faire passer la pilule à Israël, des troupes des États-Unis ou de l’OTAN seraient postées le long du Jourdain pour assurer sa sécurité.


On a entendu, depuis les coulisses, les applaudissement de Robert Malley qui conseilla Obama sur le Moyen-Orient dans sa campagne de 2008 avant d’être remercié pour donner des gages aux électeurs juifs, inquiets de voir dans l’état major démocrate un homme qui avait fait l’apologie d’Arafat au lendemain des négociations de Camp David. Pour Malley, la logique d'un dictat américain est naturelle : "Nous ne somme pas dans la science balistique. Si les États-Unis veulent procéder ainsi, ils devront le faire."


Cela correspond bien à la confiance de soi, quasi messianique, du président, et à la vision de sa présidence qui émane de son entourage. Ils ne font pas cas du fait que des tentatives de ce genre ont déjà échoué à cause de l’intransigeance palestinienne, ni qu’elles ont finalement augmenté et non réduit la violence. On ne sait pas clairement s’ils croient vraiment que des personnages aussi falots que Mahmoud Abbas et Salam Fayyad sont en mesure de signer un quelconque accord de paix qui reconnaisse l'existence d'Israël dans des frontières quelles qu’elles soient. Mais plus que tout, le ressentiment de l'administration contre Israël, qui bout dans sa marmite, semble à l’origine de cette initiative. Même si un plan sur ce modèle échouait, ce qui arrivera sûrement, la seule perspective de presser la gorge d’un Israël récalcitrant semble satisfaire profondément des gens comme Brzezinski et Malley et peut-être Obama, dont le goût pour les conflits venimeux, montés de toute pièce, avec l'état juif et ses dirigeants est désormais un fait établi.


La volonté de divulguer cette histoire aux multiples implications semble un prolongement de l'inimitié d'Obama pour le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Faute de voir Netanyahou s’incliner devant sa volonté sur la construction d’appartements dans les banlieues juives de Jérusalem, Obama fait monter les enchères en soulevant maintenant l’hypothèse qu’il imposera la partition de la capitale d’Israël selon ses vues, une fois avéré l’échec des soi-disant "négociations de proximité", appelées ainsi parce que les Palestiniens ne veulent pas s’asseoir à la même table pour parler de paix avec les Israéliens.


Il va de soi qu'un plan de cette eau, émanant d'Obama, constituera la point de départ des futures exigences arabes vis-à-vis d'Israël parce que, comme le précise Hélène Cooper elle-même, "une fois que M. Obama aura mis des paramètres américains sur la table, les Palestiniens refuseront d'accepter moins en toute hypothèse."

La perspective d'un dictat d’Obama visant Israël soulève encore une question : que pensent les démocrates juifs de tout cela ? Certains pensent que la fureur d’Obama contre Netanyahou, et les noises que le président et son entourage ont provoqué au cours du dernier mois étaient passagères, et qu’on oublierait tout quand l’administration serait passée à d’autres sujets. Mais apparemment, la colère d'Obama contre Israël, son désir de faire tomber Bibi et de forcer l'état juif à capituler sur Jérusalem, n'ont pas diminué. La guerre diplomatique d'Obama contre Israël ne semble en être qu’à son début.
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
12 avril 2010, 11:48
La guerre diplomatique d’Obama contre Israël ne fait que commencer - par Jonathan Tobin

Apres avoir lu la traduction française, j’ai aussi lu l’article de Jonathan Tobin en anglais. Ce sont encore des spéculations mises sur l’étalage des medias pour tâter le terrain et voir la réaction des Israéliens et des juifs démocrates. A mon avis la réaction des juifs démocrates ne changera pas beaucoup, car ils sont entièrement pro Obama, comme ils le disent, " Obama ne cherche que le bien-être d’Israël ". Le bien etre d'Israel? (Baba Andou bou) qu'il libere d'abord Gilad Shalit ! Alors on lr croirait.

Les juifs démocrates ne cherchent que leurs intérêts. A mon avis ces « fuites ou rumeurs» ne réussiront pas à changer l’avis de Netanyahou, ni de la majorité des juifs en Israël. Je ne pense pas qu’Obama mettra ce nouveau plan, qui parait-il se base sur la pensée de MM Zbigniew Brzezinski, Brent Scowcroft, Samuel Berger, et Colin Powell, a l’œuvre. Il suffit d’une attaque quelconque que ce soit de la Syrie contre la Jordanie, du Hamas contre l’Egypte, d’ Israel contre le Hamas ou le Hezbollah ou une attaque de l’Iran contre tout pays du Moyen Orient pour changer tout ce schéma. Obama a plus à perdre qu’à gagner, surtout que maintenant les républicains passent à l’attaque. En effet, il pourra peut-être mettre son plan a l’ONU juste pour embarrasser Netanyahou et ses fideles mais il ne servira pas l’intérêt américain. A mon avis, ni le peuple en Israël, ni Netanyahou céderont à ces pressions et je suis confiant qu’Israël s’en sortira plus fort.

Cependant, Israël doit agir avec beaucoup de finesse et diplomatie pour ne pas aggraver encore la situation ni faire perdre la face a qui que ce soit.

Ce que les « experts » semblent négliger, ce sont les différends entre chiites et sunnites, qui se trament actuellement de plus en plus fort, en Irak, en Afghanistan et en d’autres places, activement soutenus par l’Iran
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
12 avril 2010, 12:20

Mercredi 7 avril 2010 3 07 /04 /2010 18:09

Quand Israël a tenu tête à Washington


par Daniel Pipes
FrontPageMagazine.com
6 avril 2010

Sources : Thérèse Zrihen-Dvir écrinain

[fr.danielpipes.org]

Version originale anglaise: When Israel Stood Up to Washington
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

À mesure que les tensions entre les Etats-Unis et Israël atteignent un degré d'intensité inconnu [jusqu'ici], elles rappellent une série de tensions qui se produisirent il y a près de trente ans, quand Menachem Begin et Ronald Reagan avaient la charge de leur pays. Contrairement aux excuses répétées de Benyamin Netanyahou, Begin adopta une approche très différente.

Le déroulement des évènements commença avec la déclaration du dictateur syrien Hafez El-Assad selon laquelle il ne voulait pas faire la paix avec Israël «même dans cent ans», déclaration à laquelle Bégin répondit en faisant des hauteurs du Golan une partie d'Israël, mettant fin à l'administration militaire qui avait gouverné ce territoire depuis que les forces israéliennes l'arrachèrent à la Syrie en 1967. La législation à cet effet fut facilement adoptée par le Parlement d'Israël le 14 décembre 1981.


Menachem Begin avec Samuel Lewis à une occasion plus amicale en mai 1977.

Cependant, cette mesure se produisit deux semaines seulement après la signature d'un accord stratégique de coopération américano-israélien, ce qui suscita de la part de Washington une intense irritation.

A l'initiative du Secrétaire d'Etat, Alexander Haig, le gouvernement américain suspendit cet accord tout juste signé. Un jour plus tard, le 20 décembre, Bégin convoque Samuel Lewis, l'ambassadeur américain à Tel Aviv, pour lui passer un savon.

Yehuda Avner, un ancien conseiller de Begin, décrit l'ambiance [qui régnait] et fait le commentaire de cet épisode : «Quand Washington bridait et Begin explosait». Il le raconte en ces termes : «Le Premier ministre invita Lewis à prendre place; rigide, il se leva pour atteindre une pile de papiers sur la table à côté de lui, les mit sur ses genoux et [adopta] une expression figée sur son visage devenu comme de la pierre et une voix dure comme l'acier.»

Begin commença par «une énumération tonitruante des perfidies perpétrées par la Syrie au cours des décennies [précédentes]» Il termina par ce qu'il qualifia de «message très personnel et urgent» adressé au président Reagan (disponible sur le site du ministère israélien des Affaires étrangères.)

«Trois fois au cours des six derniers mois, le gouvernement américain a «puni Israël» commença Begin. Il énuméra ces trois occasions : la destruction du réacteur nucléaire irakien, le bombardement du siège de l'OLP à Beyrouth et maintenant la législation sur les hauteurs du Golan. Tout au long de cet exposé, selon Avner, Lewis tentait d'intervenir, mais sans succès «non pas vous punir, Monsieur le Premier ministre, simplement suspendre»…



«Excusez-moi, Monsieur le Premier Ministre, ce n'était pas.» «Monsieur le Premier ministre, je dois vous corriger» et «Ce n'est pas une punition, Monsieur le Premier ministre, il s'agit seulement d'une suspension jusqu'à ce que..»



Donnant libre cours à sa colère, Béguin s'appuyait sur un siècle de sionisme.

Quel genre d'expression est-ce «punir Israël» ? Sommes-nous un Etat vassal du vôtre ? Sommes-nous une république bananière ? Sommes nous des jeunes de quatorze ans à qui, s'ils ne se comportent pas correctement, il faut taper sur les doigts ? Permettez-moi de vous dire de qui ce gouvernement est composé. Il est composé de personnes dont la vie a été vouée à la résistance dans la lutte et la souffrance. Vous ne nous effraierez pas avec des «châtiments». Celui qui nous menace nous trouvera sourds à ses menaces. Nous sommes seulement disposés à écouter les arguments rationnels. Vous n'avez pas le droit de «punir» Israël –et je proteste contre l'utilisation même de ce terme.



Dans sa plus cinglante attaque contre les Etats-Unis Begin contestait le côté moralisateur américain à propos des victimes civiles lors de l'attaque israélienne sur Beyrouth.



Vous n'avez aucun droit moral de nous donner des leçons au sujet des victimes civiles. Nous avons lu l'histoire de la Seconde Guerre mondiale et nous savons ce qui s'est passé pour les civils lorsque vous avez pris des mesures contre l'ennemi. Nous avons lu aussi l'histoire de la guerre du Vietnam et votre expression «compter les cadavres»



Se référant à la décision américaine de suspendre l'accord récemment signé, Begin annonça que «[son] peuple avait vécu 3.700 années sans un protocole d'entente avec l'Amérique – et il continuera à vivre 3700 années.» Sur un plan plus terre à terre, il cita Haig déclarant au nom de Reagan que le gouvernement serait disposé à acquérir pour une valeur de 200 millions de dollars d'armement israélien et autres équipements.



«Maintenant vous dites qu'il n'en sera pas ainsi. Il s'agit donc d'une violation de la parole du président. Est-ce habituel ? Est-ce correct ?

Rappelant la lutte récente du Sénat américain à propos de la décision de vendre des avions AWACS à l'Arabie saoudite, Begin fit remarquer «Cela fut accompagné d'une laide campagne d'antisémitisme». A titre d'illustration, il mentionna trois exemples : les slogans «Begin ou Reagan» et «Nous ne devrions pas laisser les Juifs déterminer la politique étrangère des Etats-Unis», plus les calomnies que des sénateurs comme Henry Jackson, Edward Kennedy, Robert Packwood et Rudy Boschwitz «ne sont pas des citoyens loyaux».



Répondant aux demandes que la loi sur les hauteurs du Golan soir annulée, Begin remonta à l'origine du concept même d'annulation à «l'époque de l'Inquisition» et il rappela à Lewis que Nos ancêtres allèrent au bûcher plutôt que d' «annuler» leur foi. Nous ne sommes pas en train d'aller au bûcher. Dieu merci. Nous avons assez de force pour défendre notre indépendance et pour défendre nos droits.. S'il vous plaît, soyez aimable de bien vouloir en informer le Secrétaire d'Etat que la loi sur le plateau du Golan restera en vigueur. Il n'y a aucune force sur terre qui puisse entraîner sa résiliation.




Menachem Begine en consultation avec Yehuda Avner.

La séance se termina sans que Lewis réponde. Comme Avner raconte

«Face à ce barrage inflexible qui aux yeux de l'ambassadeur apparaissait quelque peu hyperbolique et, en partie, même paranoïaque, il ne voyait pas l'utilité de continuer, aussi prit-il congé.»



Commentaires : (1) La fin de 1981 a marqué le point le plus bas dans les relations israélo-américaines sous l'administration Reagan. En particulier, la coopération stratégique fit des progrès dans les années qui ont suivi.

(2) Le site web du ministère appelle l'explosion de Bégin «un geste sans précédent», ce à quoi j'ajouterai, non seulement sans précédent mais aussi jamais répété.

(3) Le sens qu'avait Begin du destin, combiné a une éloquence grandiose qui l'avait poussé à répondre aux divergences de la politique actuelle en invoquant 3700 années d'histoire juive, l'inquisition, la guerre du Vietnam et l'antisémitisme américain. Dans le procès, il changea les termes de la dispute.

(4) Malgré la vive altercation avec Begin, son attaque cinglante a accru la fierté et amélioré la position d'Israël

(5) Les hommes politiques dans d'autres pays attaquent très souvent les Etats-Unis. En effet, Hamid Karzaï, le président de l'Afghanistan l'a fait la semaine dernière. Mais son but est de convaincre ses compatriotes qu'il n'est pas, en fait, un politicien entretenu. Cela diffère fondamentalement de Begin affirmant la dignité d'Israël.

(6) Il est difficile d'imaginer un autre homme politique israélien, y compris Benyamin Netanyahou, qui oserait lancer une attaque verbale comme celle de Begin.

(7) Pourtant, cela pourrait être justement ce dont Israël a besoin.

Mise à jour du 6 avril 2010. Un lecteur, Charles Gruenspan, fait remarquer que

Ariel Sharon fait un écho lointain à la «république bananière» de Begin, dans ses propos du 4 septembre 2001, lorsqu'il a fait sa déclaration de la Tchécoslovaquie.

Aujourd'hui, Israël a subi une autre attaque terroriste palestinienne odieuse qui a fait beaucoup de victimes : trois morts et sept blessés. Tous les efforts pour parvenir à un cessez-le feu ont été torpillés par les Palestiniens. Le feu n'a pas cessé, même pas pendant une journée.

Le cabinet a donc donné instruction à nos forces de sécurité de prendre toutes les mesures nécessaires pour la complète sécurité des citoyens d'Israël. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes.

Nous sommes actuellement au milieu d'une campagne diplomatique complexe et difficile ; je demande aux démocraties occidentales, et en premier lieu au chef de file du monde libre – les Etats-Unis- : ne répétez pas l'erreur terrible de 1938, quand les démocraties éclairées européennes ont décidé de sacrifier la Tchécoslovaquie pour «une solution temporaire pratique». Ne tentez pas d'apaiser les Arabes à nos frais. C'est pour nous inadmissible.

Israël ne sera pas la Tchécoslovaquie. Israël luttera contre le terrorisme.

Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
13 avril 2010, 08:08
Netanyahu’s Speech at the Holocaust Martyrs’ and Heroes’

Categories: Grands Discours
Tags: grand discours, JSSNews, nazi, netanyahu, shoah
3 Réponses pour “Netanyahu’s Speech at the Holocaust Martyrs’ and Heroes’”
Par Emile
A faire bouillir notre sang, dans nos cœurs et dans nos veines. Nous n'avons pas le droit de fléchir encore une fois. Bibi, le destin a fait que tu sois toi a la tête du peuple dans ces jours tristes ou les États Unis tournent le dos a Israël, pas par le peuple mais surtout par le président et la gauche aveugle, y compris les juifs qui n'ont aucun scrupule d’aider celui qui attaque en plein front le leader d’Israël d’aujourd’hui. Am Israel Hai.

Making our blood boil in our hearts and in our veins! We cannot afford to fail again. Bibi, destiny put you at the head of the people in these sad days when the United States turn their back to Israel, not by the people but especially by their president, and the blind left, including the Jews who have no misgivings about helping the one who frontally attacks Israel’s leader of today. Am Israel Hai.
Haba leharguekha, hachkem veharguehou.
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
14 avril 2010, 03:52
Obama: Les USA ne peuvent pas imposer un règlement - Par Claire Dana-Picard - Pour Actu.co.il - 14 avril 2010



Le Sommet de la sécurité nucléaire, réuni à Washington en présence des délégués de 47 Etats, s’est terminé mardi soir sans qu’Israël ne soit pris pour cible comme le craignait Netanyahou. Dans son discours de clôture, le président des Etats-Unis Barack Obama s’est contenté d’appeler tous les participants à signer la charte de non-prolifération de l’arme nucléaire.

Et donc, pour ceux qui se demandaient pourquoi Netanyahou avait annulé son voyage à Washington, la réponse est claire: en l’absence du chef du gouvernement israélien, qui a préféré envoyer un de ses ministres à cette conférence, les participants se sont abstenus de toute critique vis-à-vis de la politique nucléaire d’Israël, à la grande satisfaction de Jérusalem. Il n’y a eu qu’un rappel marginal, émis par le chef de la délégation saoudienne, qui a déclaré que « l’arme nucléaire que détenait Israël portait atteinte à la stabilité de la région et nuisait aux chances de paix ».

Le ministre des Renseignements Dan Méridor (Likoud), envoyé par Netanyahou à ce sommet, a écrit dans ses conclusions: « Au cours des trois dernières décennies, on constate avec inquiétude que certains régimes totalitaires du Proche-Orient semblent prêts à se procurer cette arme particulièrement dangereuse ». Il a ajouté que la question du nucléaire israélien n’avait été évoquée à aucun moment au cours des discussions sur place.

Toutefois, au cours de la conférence de presse qui a suivi cette rencontre au sommet, le président des Etats-Unis a évoqué la crise au Proche-Orient en déclarant « qu’il n’était pas certain qu’on puisse trouver une solution au conflit israélo-palestinien ». Et de préciser: « Les USA ne peuvent pas imposer un règlement. La solution sera trouvée lorsque les deux camps décideront d’œuvrer par eux-mêmes en vue de promouvoir leur objectif de paix ».

Abordant ensuite le problème iranien, Obama a déclaré qu’il souhaitait que des sanctions soient décrétées rapidement contre Téhéran. Admettant que ces mesures ne constituaient pas un remède miracle, il a ajouté qu’elles pourraient peut-être inciter Téhéran à modifier ses positions. Et de souligner: « L’Iran doit comprendre qu’il doit payer le prix de son programme nucléaire ».


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Des sénateurs américains pour Israël - 14 avril 2010

76 sénateurs américains demandent, dans une lettre adressée à la Secrétaire d'Etat Hillary Clinton, que l'administration à Washington se tienne aux côtés d'Israël dans le cadre du processus de paix. La même pétition a été signée également par 333 membres de la Chambre des Représentants.
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
14 avril 2010, 12:48
Edward Koch s’en prend à Barack Obama - par Shraga Blum - Pour Actu.co.il - 14 avril 2010



Après la lettre des 333 membres de la Chambre des Représentants au Président Obama, il y a deux semaines, et alors que 76 sénateurs parmi les 100 sénateurs américains – démocrates comme républicains – viennent à leur tour de signer une lettre demandant fermement à Hillary Clinton de « revoir son attitude hostile envers Israël », l’ancien maire de New York, le charismatique Edward (Ed) Koch, pourtant Démocrate, s’en prend vertement au locataire de la Maison-Blanche.

Dans un virulent article paru dans le « Huffington Post », Edward Koch, qui n’a pas sa langue dans sa poche, accuse Barack Obama « de vouloir sciemment affaiblir la direction politique israélienne afin de mieux pouvoir lui imposer un plan de paix qui se défavorable aux intérêts d’Israël ». « Je suis horrifié de voir l’ampleur des attaques verbales et des distorsions de la vérité à l’encontre Israël de la part des dirigeants américaine », écrit notamment l’ancien maire, « et je suis d’autant plus horrifié qu’elles émanent également du Président Obama lui-même, qui en quelques semaines, a complètement inversé son attitude envers Israël, et a rompu la confiance avec ce fidèle allié des Etats-Unis ».

Edward Koch établit une comparaison historique entre « l’attitude suzeraine de Barack Obama avec les dirigeants israéliens et celle adoptée il y a 2000 ans par l’Empereur Vespasien et son fils Titus envers les dirigeants de la Judée, qui s’est terminée par la tragédie de Massada et la destruction du Temple de Jérusalem ». Il a ensuite rappelé la présence plusieurs fois millénaire des Juifs à Jérusalem et à Hébron, la place de ces deux endroits dans la tradition juive ainsi que l’expulsion des Juifs et les profanations durant l’occupation jordanienne de Jérusalem-Est.

« Israël notre allié le plus proche a été humilié et rabaissé, et Barack Obama le désigne comme le responsable de tous les problèmes du Moyen-Orient, y compris la situation en Irak et en Afghanistan », poursuit Koch. Ce dernier croit savoir ce que le Président américain a derrière la tête, probablement sur les recommandations de son conseiller géostratégique, l’anti-israélien Zbigniew Brzezinski: affaiblir Israël et établir une nouvelle alliance stratégique face à l’Iran, incluant la Jordanie, l’Arabie Saoudite, l’Egypte et l’Irak.

Mais ce qui énerve le plus Edward Koch, c’est « le dangereux silence » (c’est le titre de son article) et l’absence de réaction de la part des dirigeants juifs et chrétiens américains dans cette affaire ». « Comment l’AIPAC a-t-il pu faire une ’standing ovation’ à Hillary Clinton après qu’elle ait engueulé Netanyahou durant 43 minutes au téléphone? », s’insurge-t-il? « Je rêve d’un dirigeant juif qui marcherait devant des centaines de milliers de personnes, comme Martin Luther King à Washington en 1963. Le silence d’aujourd’hui est un silence coupable et dangereux, comme dans les années 1930″ avertit-il.

Et de conclure: « A ceux qui me considèrent comme alarmiste, je leur dis que je suis prêt à présenter mes excuses si je me suis trompé sur l’abandon d’Israël. Mais si j’ai raison, où iront-ils présenter les leurs? »

Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
15 avril 2010, 04:33
De mauvaises relations entre les Etats-Unis et Israël ont un côté réconfortant - par Daniel Pipes - 13 avril 2010

Source : [fr.danielpipes.org]

Version originale anglaise: The Solace of Poor U.S.-Israel Relations

Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Les choses ne sont pas toujours aussi simples qu'elles paraissent ; la crise actuelle dans les relations entre les Etats-Unis et Israël a ses bons côtés.

Quatre observations, toutes dérivées de modèles historiques, incitent à cette conclusion :

D'abord, le « processus de paix » est en réalité un « processus de guerre ». Des négociations diplomatiques, pendant les années 1990, ont conduit à une succession de retraites de troupes israéliennes qui eurent pour effet pervers de transformer l'assez mauvaise situation de 1993 en l'horrible situation de 2000. Les douloureuses concessions israéliennes, nous le savons maintenant, n'ont pas stimulé une bonne volonté réciproque des Palestiniens mais plutôt l'irrédentisme, l'ambition, la fureur, et la violence.

Deuxièmement, les concessions israéliennes sont faites pour durer toujours tandis que les relations avec Washington varient. Dès l'instant où les Israéliens ont laissé le Sud Liban et Gaza, ils l'ont fait pour de bon comme cela devait être le cas avec les Hauteurs du Golan ou avec Jérusalem-Est. L'annulation de ces mesures serait d'un coût prohibitif. En revanche, les tensions entre les Etats-Unis et Israël dépendent des personnalités et des circonstances, aussi montent-elles et descendent-elles et les enjeux sont mineurs. Chaque Président ou Premier ministre peut réfuter le point de vue de son prédécesseur. Les problèmes peuvent être arrangés rapidement.

Grosso modo, [disons que] le lien entre les Etats-Unis et Israël a une force qui va bien au-delà des hommes politiques et des questions du moment. Rien sur terre ne ressemble à cette relation bilatérale « la plus spéciale » des relations de parenté et des « relations de parenté dans la politique internationale ». Comme tout lien de parenté, il a ses points forts (Israël se classe second, tout de suite derrière les Etats-Unis, en nombre de sociétés cotées en bourse à la NASDAQ* (* National Association of Securities Dealers Automated Quotations [le plus grand marché électronique d'actions du monde]) et ses points faibles (comme l'affaire d'espionnage Jonathan Pollard [citoyen des Etats-Unis d'origine juive condamné à perpétuité aux Etats-Unis pour espionnage au profit d'Israël en 1987] qui continue à rester sur le cœur un quart de siècle après avoir été révélée.) Le lien a une intensité unique quand il s'agit de coopération stratégique, de relations économiques, de liens intellectuels, de valeurs partagées, d'archives de vote aux Nations Unies, de points communs religieux, et même d'ingérence réciproque dans les affaires internes.

Du point de vue d'Israël , donc, les relations politiques avec les Arabes sont lourdes à gérer mais celles avec Washington ont de la légèreté et de la souplesse.

Troisièmement, quand les leaders israéliens aiment les relations de confiance qu'ils ont avec Washington, ils donnent plus aux Arabes. Golda Meir a fait des concessions à Richard Nixon, Menachem Begin à Jimmy Carter, Yitzhak Rabin, Binyamin Netanyahu, et Ehud Barak à Bill Clinton, et Ariel Sharon à George W.Bush.


Constructions à Ramat Shomo, un ancien terrain vague à Jérusalem, où Barack Obama s'oppose à de nouvelles constructions israéliennes.

A l'inverse, la méfiance dans les relations avec Washington fait que les Israéliens se raidissent et ne veulent plus prendre de risques. Ce fut le cas avec George H.W Bush et c'est encore plus le cas avec Barack Obama. Le malaise actuel a commencé avant même qu'Obama ne s'installe dans le Bureau Ovale, étant donné sa fréquentation publique de personnalités très en vue qui dénigrent Israël (Par exemple Ali Abunimah, Rashid Khalidi, Edward Said, Jeremiah Wright). Les relations ont dégénéré en mars, quand son administration a feint un scandale, le 9, à l'occasion d'une annonce de travaux de construction de routine à Jérusalem, suivie par un appel téléphonique brutal du Secrétaire d'Etat, le 12, et une réunion au sommet, à la Maison Blanche,[particulièrement] tendue, le 23.


Dennis Ross ( à droite) : trop attentionné vis-à-vis de Binyamin Netanyahu (à gauche)?
Pour aggraver les choses, la figure que l'on identifie le plus avec le maintien de bonnes relations entre les Etats-Unis et Israël- Dennis Ross- fut accusé de façon anonyme, par un collègue, le 28 mars, d'être de loin beaucoup plus sensible à la politique de coalition de Netanyahu qu'aux intérêts américains. . Un important analyste de la politique étrangère a profité de cela pour soulever des questions au sujet de Ross ayant « une double loyauté » à Israël, contestant les conseils stratégiques de Ross.

Ces affreuses tensions, pratiquement sans précédent, ont eu un effet prévisible sur le public israélien, le rendant méfiant vis-à-vis d'Obama, hostile à la pression des Etats-Unis, tout en insufflant aux politiciens se chamaillant généralement la volonté de travailler ensemble pour résister à la politique.

Quatrièmement, les tensions américano-israéliennes augmentent les exigences et l'intransigeance des Palestiniens. Israël en situation difficile donne pleins pouvoirs à leurs leaders ; et si les tensions montent sous la pression des Etats-Unis pour plus de concessions aux Palestiniens, ces derniers se croisent les bras et profitent du spectacle. Cela s'est passé au beau milieu de 2009 quand Mahmoud Abbas a donné des instructions aux Américains sur ce qu'ils devaient extraire de Jérusalem. Inversement, lorsque les relations israélo-américaines sont au beau fixe, les dirigeants palestiniens se sentent obligés de répondre aux Israéliens, faire semblant de négocier et signer des documents.

La combinaison de ces quatre suppositions conduit à une conclusion paradoxale. De solides relations israélo-américaines induisent des erreurs irréversibles israéliennes. De faibles liens entre les Etats-Unis et Israël interrompent ce processus. Obama peut s'attendre à ce que se battre avec Israël aboutisse à des négociations ; mais cela aura l'effet inverse. Il peut penser qu'il est proche d'une percée diplomatique, mais en fait, c'est rendu moins que probable. Ceux qui craignent le plus « un processus de guerre » peuvent donc trouver un certain réconfort dans les bourdes de l'administration.

La complexité des relations israélo-américaines laisse beaucoup de place au paradoxe et à l'étourderie ; Lorsqu'on regarde au-delà d'un revirement préoccupant des évènements, cela peut indiquer que quelque chose de bon en sortira.
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
15 avril 2010, 23:58
Ronald S. Lauder (président du Congrès Juif Mondial) au Président Obama: Mettez un terme à la querelle publique avec Israël


Ronald Lauder

Texte original en anglais : [www.worldjewishcongress.org] "Full Text of Letter from Ronald S. Lauder to President Obama"

Traduction française : Menahem Macina, pour France-Israël

15 avril 2010

Cher Président Obama,

J'écris aujourd'hui en tant qu’Américain et fier de l’être, et en tant que Juif et fier de l’être.

Des juifs du monde entier s’inquiètent aujourd'hui. Nous sommes préoccupés par les ambitions nucléaires d'un régime iranien qui se vante de ses intentions génocidaires à l’encontre d’Israël. Nous sommes préoccupés de ce que l'Etat juif est isolé et délégitimé.

Monsieur le Président, nous sommes préoccupés par la détérioration dramatique des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et Israël.

Les services israéliens en charge de la gestion de l’habitat ont fait une annonce en un moment inopportun, et votre Administration l’a flétrie comme s’il s’agissait d’une "insulte". Ce faux pas diplomatique représentait la quatrième étape préparatoire d’un processus de planning qui en compte six – il s’agit d’un plan de construction d’habitations datant de plusieurs années, dans une zone juive de Jérusalem, qui, dans tout accord de paix, fera partie intégrante d'Israël.

Notre préoccupation prend un tour alarmant quand nous examinons quelques questions inquiétantes. Pourquoi la poussée rhétorique moyen-orientale de cette Administration semble-t-elle rendre Israël responsable de la stagnation des accords de paix ? Après tout, ce sont les Palestiniens qui refusent de négocier, pas Israël.

Israël a fait des concessions sans précédent. Le moratoire qu’il a décrété sur les implantations est d’une envergure sans précédent dans l'histoire israélienne.

Israël a publiquement exprimé son soutien à une solution à deux Etats. Par contre, beaucoup de Palestiniens persistent dans leur refus de reconnaître même le droit d'Israël à exister.

La cause fondamentale du conflit a toujours été le refus palestinien d’accepter Israël comme l’Etat nation du peuple juif. Tous les présidents américains qui ont tenté de négocier un accord de paix se sont, tôt ou tard, heurtés à cette intransigeance palestinienne. Rappelez-vous l’angoisse du Président Clinton quand ses propositions de paix ont été brutalement rejetées par les Palestiniens en 2000. Les implantations n'étaient pas le problème-clé à l’époque.

Elles ne le sont pas davantage aujourd’hui.

Autre problème important : quelle est la position de l'Administration concernant les frontières d'Israël dans quelque accord que ce soit sur un statut final ? L'ambiguïté en cette matière a provoqué une vague des rumeurs et d'inquiétude. Est-il vrai que l'Amérique ne se considère plus comme solidaire d’un accord sur un statut qui assure à Israël des frontières défendables ? Est-on en train d’élaborer un nouveau tracé qui ne laisserait à Israël que les frontières indéfendables d’avant 1967, qui ont provoqué l’invasion ?

Il y a des démarches significatives qui indiquent que l’intention de la partie palestinienne est de revendiquer ces frontières indéfendables comme base pour une future déclaration [palestinienne] unilatérale d'indépendance. Comment les Etats-Unis réagiront-ils à une ligne de conduite aussi téméraire ?

Et quelles sont les ambitions stratégiques de l'Amérique dans l’ensemble du Moyen-Orient ? Le désir qu’a l'Administration d'améliorer les relations avec le monde musulman est bien connu. Mais la friction avec Israël fait-elle partie de cette nouvelle stratégie ? Suppose-t-on qu’une détérioration des relations avec Israël peut améliorer les relations avec les musulmans ? L'enseignement de l’histoire en cette matière est clair : la conciliation [avec l’adversaire] ne marche pas. Elle peut obtenir le contraire ce qu’elle souhaitait.

Et qu’en est-il du plus dangereux acteur de la région ? Les Etats-Unis ne devraient-ils pas se focaliser sur l’unique et plus grande menace à laquelle est confronté le monde d’aujourd'hui ? Cette menace, c’est un Iran équipé d’armes nucléaires. Israël est non seulement le plus proche allié de l'Amérique au Moyen-Orient, mais il est le plus dévoué à l’objectif déclaré de cette Administration, qui est de garantir que l'Iran n’aura pas d’armement nucléaire.

Monsieur le Président, nous entérinons la sincérité de votre quête d’une paix durable. Mais nous vous exhortons à prendre en considération les préoccupations exprimées ci-dessus. Notre grand pays et le petit État d'Israël ont longtemps partagé les valeurs fondamentales de liberté et de démocratie. C'est un lien très prisé par le peuple juif. Dans cet esprit, je vous suggère, très respectueusement, qu'il est temps de mettre fin à notre querelle publique avec Israël pour affronter les défis réels que nous devons relever ensemble.

Bien à vous,

Ronald S. Lauder

Président

Congrès Juif Mondial


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Sortir de l’expectative et prendre position - Par Isi Leibler - Pour le Jerusalem Post - 14 avril 2019

Source : [www.jpost.com] Candidly Speaking: Down from the fence
By ISI LEIBLER - 14/04/2010


Traduction française : Menahem Macina, pour France-Israël - 16 avril 2010

Il faut applaudir Ronald Lauder, Président du Congrès Juif Mondial, pour son appel à ce que l'Administration Obama mette fin à l'antagonisme et à la pression à sens unique qu'elle exerce à l’encontre d’Israël.

Cet appel figure dans une lettre ouverte au Président Barack Obama, publiée [le 14 juin] sous forme d’une page achetée dans le Wall Street Journal, le Washington Post et le Jerusalem Post. Par cet action, Lauder brise le silence que s’est imposé la majeure partie de l’establishment juif américain, depuis l’exploitation par Obama d’une annonce faite à un moment inopportun par un fonctionnaire municipal israélien de rang inférieur concernant la construction dans un quartier exclusivement juif de Jérusalem, et dont le président américain a pris prétexte pour lancer une féroce attaque contre Israël.

L’autre exception notable est celle du responsable de l’ADL [Anti-Defamation League], Abe Foxman, qui, enfant, a survécu à l’Holocauste, et s’est affirmé dès le début comme la seule voix du courant juif majoritaire à protester contre ce traitement partial et brutal. Il a même proposé récemment une marche de protestation sur Washington.

La réaction générale des autres organisations juives a consisté en un silence décevant et semblait motivée par l’illusion que les relations entre les Etats-Unis et Israël s’amélioreraient d’elles-mêmes, par la force des choses.

En ouvrant la conférence de l’AIPAC, son nouveau président, Lee Rosenberg, a exprimé sa préoccupation et demandé instamment que ces divergences ne soient pas rendues publiques. Mais il y avait une certaine réticence à s’opposer ouvertement au comportement discriminatoire de l'administration Obama.

La Conférence des Présidents des Principales Organisations américaines, spécifiquement créée pour faire entendre la voix des Juifs américains à propos d'Israël, a été extraordinairement passive, bien que le vice-président de son conseil d’administration, Malcolm Hoenlein, n’ait rien d’une colombe.

Pour ce qui est des dirigeants d’organisations n’appartenant pas à l’establishment, il y eut, bien sûr, de bruyantes récriminations de personnalités juives indépendantes, y compris de défenseurs notoires du parti démocrate, qui avaient voté pour Obama, croyant, à tort, qu'il honorerait ses promesses électorales. C’est ainsi que Alan Dershowitz a publié une mise garde explicite contre le danger qu’il y aurait, pour les Etats-Unis, à suivre la voie des erreurs désastreuses de Munich, qui visaient à amadouer [Hitler] ; Marty Peretz, éditorialiste de la New Republic a violemment réprimandé Obama.

Le démocrate en vue et ancien maire de New York, Ed Koch, n'a pas mâché ses mots. Il a accusé Obama d’humilier et de calomnier Israël et de vouloir pousser l'Etat juif sous un autobus, afin de mener à bien son ordre du jour pro-arabe. Il a confessé qu’il regrettait amèrement d’avoir voté pour un président disposé à trahir et à abandonner Israël.

Et il va sans dire qu’il y a eu des protestations de la droite politique – l'Organisation Sioniste d'Amérique et la Coalition Juive Républicaine. Il y a eu aussi des appels angoissés de nombreux Juifs de la base.

Il y a toujours eu des juifs engagés pour constituer l’avant-garde de l'action politique dans de telles situations.

Dans ce contexte, bien que tardive, la critique publique émise par Lauder est importante. Elle déclenchera sûrement une violente tempête de reproches, mais, il est à espérer qu’elle attirera l'attention sur la gravité de la situation, à laquelle beaucoup de défenseurs d’Israël étaient jusqu'ici peu disposés à faire face, et qu’elle obligera des organisations et des organismes juifs qui se tenaient à l’écart, à prendre position.

Si le récent sondage de l’American Jewish Committee constitue un indicateur, beaucoup de Juifs américains sont mystifiés par les affirmations répétées « d’alliance inébranlable », et ignorent tout bonnement l'ampleur du désaccord croissant entre Israël et l'Administration Obama. On en a un exemple dans la contradiction suivante : alors que 75 pour cent des sondés affirment que l’objectif principal des Arabes est la destruction d'Israël plutôt que le retour des territoires, beaucoup continuent à soutenir l'administration Obama.

Il faut donc espérer que l'appel de Lauder permettra à une part croissante des 78% de juifs qui ont voté pour Obama de se rendre compte à quel point il a trahi ses promesses électorales et est apparemment disposé à sacrifier la sécurité de d'Israël pour se concilier les Arabes.

Lauder a été auparavant étroitement associé à Binyamin Netanyahu, et il est certain que ses critiques l'accuseront d'agir comme son instrument. Je sais que c’est factuellement faux. Il a agi en fier Américain et dirigeant du monde juif.

Lauder est un prodigieux homme d'affaires de stature mondiale, qui a considérablement investi en Israël, et c’est un très grand philanthrope. Il a été nommé ambassadeur en Autriche par le Président Ronald Reagan, et est bien connu pour la Fondation Ronald Lauder, qu’il a créée et qui finance la renaissance du judaïsme et de la culture en Europe centrale et orientale depuis la fin de la Guerre Froide. Avant d'être élu président du Congrès Juif Mondial, Lauder avait également assuré la présidence de la Conférence des Présidents.

Avec Lauder à la barre, le Congrès Juif Mondial avait été jusqu'ici majoritairement inerte. Mais en prenant cette initiative nouvelle il a mis l’ensemble des juifs du monde sous les projecteurs et pris une position qui peut s'avérer d'importance sur le long terme, non seulement pour les rapports américano-israéliens, mais également pour l'image de la communauté juive américaine elle-même.

Une telle prise de position équilibrera les échecs de politique de certains de ses prédécesseurs, dont Rabbi Stephen Wise, qui dirigea le Congrès Juif Mondial durant la Seconde Guerre mondiale et compromit un passé de leadership impressionnant en se laissant intimider par le Président Franklin Roosevelt jusqu’à garder le silence sur l’inaction des Alliés pour tenter d'arrêter l’Holocauste.

En dépit de ses importantes contributions au bien du peuple juif, Edgar Bronfman, prédécesseur de Lauder, a commis l'erreur cruciale de prétendre savoir mieux que les Israéliens ce qui était bon pour eux. En août 2003, il a déchaîné une grande tempête – à propos de laquelle je suis personnellement intervenu – en appelant le Président George W. Bush à faire pression sur le Premier ministre Ariel Sharon. De cette manière, Bronfman a anticipé l’émergence de J Street.

Si Lauder reste sur ses positions, il se profilera comme un dirigeant juif prêt à s’opposer de manière marquante au comportement misérable de son président envers l'Etat juif. Certains défenseurs d'Obama pousseront les hauts cris, et on assistera à une intensification des tentatives d'intimider les Juifs américains. Les détracteurs d'Israël accuseront Lauder de double allégeance et de faire passer les intérêts d’Israël avant ceux des Etats-Unis. Les manigances ignobles consistant à insinuer qu'Israël met en danger les soldats américains seront réitérées. Les Arabes, les ennemis d'Israël et tous les antisémites uniront leurs efforts pour miner et calomnier tous les Américains qui soutiennent l'Etat juif.

Cependant, Lauder peut trouver un encouragement dans le soutien considérable d'Israël qui existe au sein du peuple américain. Nous en avons un exemple avec la résolution favorable à Israël, votée par l’un et l’autre partis politiques majeurs à plus des trois quarts de la Chambre et par le sénat, il y a seulement quelques jours, avec une majorité semblable.

C'est une époque historique. De véritables dangers menacent l'Etat juif, et le rôle des Etats-Unis sera crucial pour notre bien.

Par elle-même, une lettre ouverte ne constitue nullement une alternative à la puissance d’un peuple pour inverser le processus actuel de conciliation de l'administration Obama. Mais elle peut constituer un cri de ralliement qui stimulera les Juifs et les amis américains d’Israël à élever la voix et à rappeler à leur président que violer ses engagements électoraux concernant Israël n'est pas seulement honteux et immoral, mais ébranle aussi les intérêts mondiaux américains dans cette région explosive, où Israël est seul à incarner la liberté démocratique.

Isi Leibler
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
16 avril 2010, 00:33
L'axe du mal tant dénoncé autrefois par les Etats-Unis serait t'il devenu aujourd'hui l'axe du bien aux yeux de Obama au détriment de l'ami israelien...????
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
21 avril 2010, 16:22
Non, nous ne pouvons pas , Président Obama ! - No We Can't, President Obama - Par Ifergan Avi - Pour "The Jewish PRESS" - 20 avril 2010

Texte original : [www.jewishpress.com] No We Can't, President Obama

Adaptation française : Galila sur sionisme.xooit.com

Non, nous ne pouvons pas , Président Obama !

Lettre de Ifergan Avi, Rehovot, Israël adressée au Président Obama


Monsieur le Président,

Pas plus tard que ce mois-ci, votre secrétaire d'Etat Hillary Clinton émit lors d'un échange de discussions avec des dirigeants juifs que"parfois, les amis doivent se dire des vérites mêmes pénibles" . Eh bien, M. le Président, permettez-moi, au nom de mon peuple, de vous retourner la politesse. Vous avez toujours été , d’une facon rhétorique , soucieux d'Israël, mais l'incongruence de vos actions pendant la première année de votre présidence nous a laissé israéliens et juifs du monde entier, perplexes d’incompréhension . Monsieur le Président, voici la dure vérité d'un père israélien de 3 fillettes, âgées de moins de 6 ans.

Non , nous ne pouvons pas prendre de risques quand il s'agit de la sécurité physique de notre pays, de notre peuple ou de mes filles. Nous n’avons pas le droit à l’erreur . La sécurité est notre priorité principale.

Vous voyez, nous apprenons de notre histoire, et elle nous a enseigné une vérité simple: Non , nous ne pouvons pas compter sur les promesses ou sur la protection des autres nations quand notre peuple se trouve face à une menace existentielle. Le monde a assisté, sans bouger , lorsque les nazis nous exterminaient ; A chaque décade depuis l’existence d’Israel nos voisins et aussi les Palestiniens nous ont fait la guerre, et le monde a regardé dans un silence relatif . Dans les années qui suivirent le soi-disant traité de paix d'Oslo, le monde est resté silencieux alors que les Israéliens étaient confrontes a des centaines d’attentats-suicides , qu'ils etaient poignardes , cribles de balles , et kidnappés . Le monde toutefois n'hésitait pas à nous critiquer ouvertement lorsque nous avons créé des postes de contrôle et construit une barrière de sécurité pour nous protéger.

Non nous ne pouvons pas comprendre pourquoi , en 2006, lorsque plus de 4.000 missiles du Hezbollah pleuvaient sur un tiers de la population israélienne, les dirigeants du monde ont jugé important de critiquer la réaction militaire d'Israël. Nous avons pu lire aussi leurs critiques qui nous salissaient , dans les gros titres des médias du monde entier lors de l'opération «Plomb durci» à Gaza en 2008. Durant les 6 années précédentes ils restèrent silencieux alors que les roquettes Kassam lancées depuis Gaza forçaient la population du sud d 'Israël à dormir dans des abris, et recommandaient même à Israel la retenue militaire. Bien sûr, cela a changé depuis que l'armée israélienne est entrée dans la bande de Gaza pour localiser et détruire les lanceurs de roquettes du Hamas.

Non , nous ne pouvons pas croire que vous attendriez à ce que vos gouvernements réagissent de façon différente, si vous et vos enfants étaient confrontés à de telles menaces .

Non , nous ne pouvons pas supporter un président iranien , finançant le Hezbollah et le Hamas dont la pensée est négationniste et qui dans un même souffle déclare ouvertement que ses intentions sont de parvenir à la capacité nucléaire de l'Iran , et à la destruction de l '«entité sioniste».

Non nous ne pouvons pas imaginer que vous allez faire quelque chose de plus sinon de proposer des sanctions plus sévères contre l’Iran - et comment vous appelez cela , du - «confinement»? C'est pour ainsi dire qu’il finira bien par obtenir l'arme nucléaire qu’il recherche , non?

Non nous ne pouvons pas accepter la division de Jérusalem. Jérusalem est la capitale éternelle d'Israël, et du peuple juif. Elle n'est pas «la troisième ville sainte», comme elle l’est pour les musulmans. Elle est la seule et unique ville sainte du peuple juif. Il en a été ainsi depuis plus de 2.000 ans. Depuis qu’elle est passée sous souveraineté israélienne toutes les confessions religieuses peuvent s’y rendre et être pratiquées ouvertement et librement . Oh - et vous devez savoir que le «Waqf», ces Palestiniens qui contrôlent le Mont du Temple à Jérusalem, ne permettent à aucune autre religion , Juive ou chrétienne , de venir prier la-bas . J'ai même entendu dire que le balancement ou le mouvement silencieux des lèvres est interdit .

Aussi , non , nous ne pouvons pas avoir des amis qui nous dictent, la où nous pouvons ou ne pouvons pas construire à Jérusalem - ou qui ont le sentiment d’avoir été insulté lorsque nous faisons ce qu’il nous plait dans notre propre pays.

Non , nous ne pouvons pas croire que donner au peuple palestinien une terre qui lui soit propre , relève d’une si haute priorité dans votre programme de politique étrangère. En considerant leurs droits civils et leur bilan terroriste, et l’influence grimpante du Hamas en tant que parti dominant . Monsieur le Président, savez-vous que lorsque l'Autorité palestinienne est arrivée au pouvoir en 1994, son premier texte de loi fut de requerir la peine de mort pour les palestiniens, qui vendraient des terres aux Juifs. Plus de 100 Palestiniens ont été condamnés , sans aucun jugement , à la peine de mort, pour de telles ventes au cours des 15 dernières années. Est-ce la «solution à deux Etats» que vous préconisez ?

Non , nous ne pouvons pas comprendre pourquoi vous avez passer la première année de votre présidence, à étreindre , à vous courber et à saluer ces brillants« champions » de la liberté et de la démocratie de Chavez au Venezuela , du roi Abdallah d'Arabie saoudite, ou de Moubarak d’ Egypte . Je vous sais avisé de la brutalité et du manque de liberté dans ces pays non démocratiques -de la décapitation, de l'interdiction d'une femme à témoigner devant les tribunaux , ou tout simplement de conduire , de l’intolérance quand il s'agit de gens qui sont différents - que ce soit dans la culture, la religion ou l'orientation sexuelle.

Et nous ne pouvons pas comprendre pourquoi, en Israël, le paradoxe est vérité , où les Arabes bénéficient plus de libertés que dans n'importe quel autre pays arabe dans le monde - libertés de parole et d'expression , liberté de presse, de religion , de tolérance à la communauté gaie et lesbienne, d'égalité des sexes, vous avez choisi de faire une grosse affaire au sujet des constructions juives dans leur ville la plus sainte - Jérusalem? Nous sommes une cible facile, nous le savons, mais s'il vous plaît, et si vous proposiez un sujet plus substantiel à soulever , un sujet sur une non-démocratie , par exemple ?

Non , nous ne pouvons pas comprendre pourquoi diable , nous Israeliens , n’avons rien obtenu de vous jusque là . Nous, Israéliens, par l’entremise de nos gouvernements , avons à maintes reprises démontré un engagement indéfectible à la paix, et la volonté de payer le prix fort pour cela. En 1947, nous avons accepté la Résolution de l'Assemblée générale de l'ONU proposant la partition de la Palestine en deux États , bien que nous n'aurions eu aucun contrôle sur Jérusalem ou les quartiers environnants . Les Arabes la rejetèrent, et à la place de cela 6 Nations arabes déclarèrent la guerre à notre jeune Etat. En 1979, nous abandonnèrent un morceau de territoire supérieur à la superficie de l'État d'Israël, le Sinaï, en échange de la paix avec les Egyptiens. En 1999, nous nous sommes retirés unilatéralement du Sud-Liban, ce qui permit au Hezbollah d’y installer ses bases à notre place. Un an plus tard, le ministre israélien Ehud Barak offrit aux Palestiniens le "contrat du siècle" - 97% de la Cisjordanie, 100% de la bande de Gaza, le démantèlement de 63 colonies de peuplement et en acceptant que les quartiers de Jérusalem-Est deviennent la capitale de leur nouvel état. Cela aussi, a été rejeté par les Palestiniens. En 2005, le Premier ministre d'Israël, Sharon , sans même négocier , ni exiger des concessions, lança son plan de désengagement unilateral qui mena au démantèlement de 21 colonies de la bande de Gaza et de 4 en Cisjordanie.

Non nous ne pouvons pas vous faire confiance .... pour le moment. La confiance se mérite . Vous voyez, Monsieur le Président, j’enseigne à mes filles à prêter peu d'attention aux mots et une attention particulière aux actes. Mon peuple a démontré par l’ acte que nous sommes prêts à payer un prix élevé pour la paix et la sécurité. Plus d'une fois vous avez dit que vous étiez engagé à la sécurité d’ Israël et que vous ne toléreriez pas une capacité nucléaire de l'Iran. Maintenant c'est à votre tour d’assortir vos paroles par des actes. Une solution à deux Etats avec le peuple palestinien relève de si peu d'intérêt si l'Iran atteint ses objectifs nucléaires.


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8eme commandement : Tu ne voleras point.....l'ame de ton prochain !!!

En 1916 , ni Israël, ni la Jordanie, ni le Liban, ni la Syrie, ni l'Irak, ni le Koweit, ni l'Arabie et ni la Palestine n'existaient alors !!!
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