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La Shoah
Envoyé par lapid
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Re: La Shoah 03 mai 2011, 01:58 |
Yad Vashem lance l'initiative Fragments de mémoire - Guysen International News - 3 mai 2011
Une fois le jour des commémorations de la Shoah passé, le travail quotidien de mémoire reprend son cours pour l'Institut Yad Vashem qui a lancé une nouvelle initiative appelée "Fragments de mémoire", une initiative qui a pour but de rassembler tous les objets qui ont appartenu à des Juifs pendant la guerre, pour raconter leur histoire, et leur redonner de l'humanité.
Au-delà du chiffre terrifiant mais anonyme de 6 millions de morts, au-delà des matricules tatoués sur les bras, l'Institut Yad Vashem de Jérusalem entend récupérer chaque "fragment de mémoire", pour raconter, autrement, l'histoire :
"Les Nazis ne voulaient pas seulement tuer les Juifs, mais aussi et surtout leur mémoire. C'est pour cette raison, qu'à Yad Vashem, nous collectons des objets, des documents derrière lesquels se cache la vie d'un Juif pendant la Shoah. Nous disposons de 138 millions de documents, mais ce pan de l'histoire tellement important exige de nous d'en rassembler d'autres encore. Nous vous appelons donc à nous faire parvenir tout genre de document : des photos, des objets, des documents, des lettres, des journaux intimes, des pièces d'art, bref, tout ce qui pourrait témoigner d'une histoire'', a expliqué le docteur Haim Gertner, directeur des archives de Yad Vashem.
Les histoires ne manquent malheureusement pas lorsqu'il s'agit de cette période mouvementée de l'humanité.
Il y a celle de Tova Bash, qui a fait don d'une nappe tissée par sa tante dans sa cachette juste avant d'être envoyée par les Nazis à Auschwitz, d'où elle ne reviendra pas : "J'ai eu vent de ce projet "Fragments de mémoire" en écoutant la radio et je me suis souvenue de cette nappe qui est restée dans ma commode, inutilisée pendant plus de 65 ans. J'ai pensé que c'était l'endroit le meilleur et le plus sûr où je pourrais l'amener pour que l'histoire de cette nappe brodée ne soit jamais oubliée'', a affirmé Tova Bash, une rescapée.
Ne jamais oublier, c'est également le but de Miriam Peer, cette survivante qui porte encore à son bras, l'exécrable marque nazie. Elle, a décidé de confier à l'Institut Yad Vashem, des photos de ses parents exterminés :
"C'est un excellent projet. Parce que je veux que chaque personne dans ce monde sache ce que les Allemands m'ont fait à moi et à ma famille. Nous avons tout perdu'', a expliqué Miriam Peer, une survivante.
Et quand tout est perdu, il reste donc le souvenir des doigts qui ont tissé une nappe, d'un sourire sur une photographie, ou de sentiments, fébrilement couchés sur une lettre jaunie. Cette fois, c'est une lettre que Mazal Levi a souhaité donner à Yad Vashem : "Ces lettres sont des correspondances originales entre ma grand-mère depuis Rhodes et ma mère en Israël, juste avant que ma grand-mère ne soit envoyée à Auschwitz-Birkenau."
Un travail de collecte pour que le souvenir persiste au-delà de la disparition. Une campagne qui permet d'identifier chaque victime, de lui redonner un nom, une histoire, des passions, un passé, et pourquoi pas, un futur dans les esprits des jeunes générations.
Une fois le jour des commémorations de la Shoah passé, le travail quotidien de mémoire reprend son cours pour l'Institut Yad Vashem qui a lancé une nouvelle initiative appelée "Fragments de mémoire", une initiative qui a pour but de rassembler tous les objets qui ont appartenu à des Juifs pendant la guerre, pour raconter leur histoire, et leur redonner de l'humanité.
Au-delà du chiffre terrifiant mais anonyme de 6 millions de morts, au-delà des matricules tatoués sur les bras, l'Institut Yad Vashem de Jérusalem entend récupérer chaque "fragment de mémoire", pour raconter, autrement, l'histoire :
"Les Nazis ne voulaient pas seulement tuer les Juifs, mais aussi et surtout leur mémoire. C'est pour cette raison, qu'à Yad Vashem, nous collectons des objets, des documents derrière lesquels se cache la vie d'un Juif pendant la Shoah. Nous disposons de 138 millions de documents, mais ce pan de l'histoire tellement important exige de nous d'en rassembler d'autres encore. Nous vous appelons donc à nous faire parvenir tout genre de document : des photos, des objets, des documents, des lettres, des journaux intimes, des pièces d'art, bref, tout ce qui pourrait témoigner d'une histoire'', a expliqué le docteur Haim Gertner, directeur des archives de Yad Vashem.
Les histoires ne manquent malheureusement pas lorsqu'il s'agit de cette période mouvementée de l'humanité.
Il y a celle de Tova Bash, qui a fait don d'une nappe tissée par sa tante dans sa cachette juste avant d'être envoyée par les Nazis à Auschwitz, d'où elle ne reviendra pas : "J'ai eu vent de ce projet "Fragments de mémoire" en écoutant la radio et je me suis souvenue de cette nappe qui est restée dans ma commode, inutilisée pendant plus de 65 ans. J'ai pensé que c'était l'endroit le meilleur et le plus sûr où je pourrais l'amener pour que l'histoire de cette nappe brodée ne soit jamais oubliée'', a affirmé Tova Bash, une rescapée.
Ne jamais oublier, c'est également le but de Miriam Peer, cette survivante qui porte encore à son bras, l'exécrable marque nazie. Elle, a décidé de confier à l'Institut Yad Vashem, des photos de ses parents exterminés :
"C'est un excellent projet. Parce que je veux que chaque personne dans ce monde sache ce que les Allemands m'ont fait à moi et à ma famille. Nous avons tout perdu'', a expliqué Miriam Peer, une survivante.
Et quand tout est perdu, il reste donc le souvenir des doigts qui ont tissé une nappe, d'un sourire sur une photographie, ou de sentiments, fébrilement couchés sur une lettre jaunie. Cette fois, c'est une lettre que Mazal Levi a souhaité donner à Yad Vashem : "Ces lettres sont des correspondances originales entre ma grand-mère depuis Rhodes et ma mère en Israël, juste avant que ma grand-mère ne soit envoyée à Auschwitz-Birkenau."
Un travail de collecte pour que le souvenir persiste au-delà de la disparition. Une campagne qui permet d'identifier chaque victime, de lui redonner un nom, une histoire, des passions, un passé, et pourquoi pas, un futur dans les esprits des jeunes générations.
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Re: La Shoah 03 mai 2011, 02:03 |
Le juge d'Eichmann est mort - Par Jean-Bernard Lagrange - Pour Guysen News International - 3 mai 2011
L'ancien juge a la Cour Suprême israélienne, Moshe Landau, a été inhumé lundi à Jérusalem. Il avait notamment présidé le procès d'Eichmann qui s'était terminé par la condamnation de l'architecte de la ''Solution finale''. Il avait 99 ans.
C'est le jour de Yom Hashoah que le juge d'Adolf Eichmann, Moshe Landau, s'est éteint à l'âge de 99 ans. Il a été inhumé lundi à Jérusalem.
S'exprimant lors des funérailles à Har Hamenuhot, la fille de Moshe Landau, Ada, a déclaré : ''L'héritage de mon père pour le système judiciaire était (de) 'ne pas pleurer la disparition des géants mais de créer une nouvelle génération de géants'''.
L'ancien président de la Cour suprême, Aharon Barak, qui a également pris la parole lors des funérailles, a qualifié Moshe Landau de ''guide'' grâce auquel d'autres juges trouvaient leur chemin, même après que Moshe Landau se soit retiré de la profession après 40 ans de carrière.
''Nous étions parfois en désaccord'', a reconnu Aharon Barak, faisant allusion aux critiques de M. Landau concernant la Cour suprême lorsqu'A. Barak en était le président. Moshe Landau estimait en effet que la Cour suprême faisait des intrusions injustifiées dans des branches gouvernementales.
''Toutefois, ceux qui le critiquent doivent aussi reconnaitre la profondeur de ses pensées et de ses actions, a-t-il ajouté. Plus d'une fois, je me suis demandé comment il aurait agit devant tel ou tel cas''.
Dans son éloge funèbre, Miriam Naor, qui était employée pour Landau il y a 40 ans, a déclaré qu'il était un symbole dont tous les juges devaient s'inspirer. Faisant également allusion aux désaccords entre M. Landau et Aharon Barak, elle a ajouté que les deux hommes avaient ''joué le rôle des charpentes de la maison (la Cour suprême). Et parce que ce sont deux juges de la Cour suprême, la maison restera solide''.
Le procureur général Elyakim Rubinstein, un proche de Landau, a affirmé que le fait que celui qui a attiré l'attention du public sur le procès Eichmann soit mort la veille de Yom Hashoah était un symbole particulier.
E. Rubinstein a déclaré qu'en tant qu'adolescent à Jérusalem lors du procès Eichmann, il avait compris ce qu'était la Shoah. ''Le juge Landau a mené les débats…d'une part, avec la dignité d'être un Juif qui avait vécu l'histoire, mais aussi en tant que juge obligé de mener un procès équitable même pour l'homme diabolique qui se trouvait en face de lui''.
L'ancien juge a la Cour Suprême israélienne, Moshe Landau, a été inhumé lundi à Jérusalem. Il avait notamment présidé le procès d'Eichmann qui s'était terminé par la condamnation de l'architecte de la ''Solution finale''. Il avait 99 ans.
C'est le jour de Yom Hashoah que le juge d'Adolf Eichmann, Moshe Landau, s'est éteint à l'âge de 99 ans. Il a été inhumé lundi à Jérusalem.
S'exprimant lors des funérailles à Har Hamenuhot, la fille de Moshe Landau, Ada, a déclaré : ''L'héritage de mon père pour le système judiciaire était (de) 'ne pas pleurer la disparition des géants mais de créer une nouvelle génération de géants'''.
L'ancien président de la Cour suprême, Aharon Barak, qui a également pris la parole lors des funérailles, a qualifié Moshe Landau de ''guide'' grâce auquel d'autres juges trouvaient leur chemin, même après que Moshe Landau se soit retiré de la profession après 40 ans de carrière.
''Nous étions parfois en désaccord'', a reconnu Aharon Barak, faisant allusion aux critiques de M. Landau concernant la Cour suprême lorsqu'A. Barak en était le président. Moshe Landau estimait en effet que la Cour suprême faisait des intrusions injustifiées dans des branches gouvernementales.
''Toutefois, ceux qui le critiquent doivent aussi reconnaitre la profondeur de ses pensées et de ses actions, a-t-il ajouté. Plus d'une fois, je me suis demandé comment il aurait agit devant tel ou tel cas''.
Dans son éloge funèbre, Miriam Naor, qui était employée pour Landau il y a 40 ans, a déclaré qu'il était un symbole dont tous les juges devaient s'inspirer. Faisant également allusion aux désaccords entre M. Landau et Aharon Barak, elle a ajouté que les deux hommes avaient ''joué le rôle des charpentes de la maison (la Cour suprême). Et parce que ce sont deux juges de la Cour suprême, la maison restera solide''.
Le procureur général Elyakim Rubinstein, un proche de Landau, a affirmé que le fait que celui qui a attiré l'attention du public sur le procès Eichmann soit mort la veille de Yom Hashoah était un symbole particulier.
E. Rubinstein a déclaré qu'en tant qu'adolescent à Jérusalem lors du procès Eichmann, il avait compris ce qu'était la Shoah. ''Le juge Landau a mené les débats…d'une part, avec la dignité d'être un Juif qui avait vécu l'histoire, mais aussi en tant que juge obligé de mener un procès équitable même pour l'homme diabolique qui se trouvait en face de lui''.
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Re: La Shoah 03 mai 2011, 02:07 |
L'arbre d'Anne Frank replanté en Israël - Par Diane Fink - Pour Guysen News International - 1 mai 2011
Peu de temps avant que l'arbre ne vienne à s'éteindre, des graines de l'arbre qu'Anne Frank chérissait ont été collectées à Amsterdam. Dans son journal intime, désormais livre mondialement connu, Anne Frank a raconté comment elle s'était cachée des nazis. Bien qu'elle n'ait pas survécu aux camps de la mort, son père avait décidé de faire connaître au monde entier son journal intime. Dans celui-ci elle mentionnait l'arbre marronnier et le jardin. Cet arbre, qui lui avait procuré tant de réconfort, fera partie du nouveau mémorial qui doit être érigé en Israël.
L'arbre d'Anne Frank s'est effondré en 2010, mais ce lundi 2 mai un arbre similaire sera planté pour le jour de commémoration de la Shoah. Le chemin s'étendant sur trois dunams inclura les signes et certains passages du journal d'Anne Frank. À la fin de ce chemin, les visiteurs pourront explorer une exacte réplique de l'annexe où Anne Frank se cachait. Le mémorial symbolise l'amour de la jeune fille pour la nature.
La petite fille juive hollandaise observait souvent l'arbre et le ciel lorsqu'elle en avait l'occasion alors qu'elle se cachait des nazis. Le 23 février 1944 elle a écrit:
"Nous regardions tous deux le ciel bleu, le marronnier dénudé ruisselant de rosée, les mouettes et les autres oiseaux étincelants qui fondaient dans l'air".
"Nous étions tellement émus et charmés que nous ne pouvions pas parler".
Parmi les invités pour la cérémonie de demain se trouve l'ambassadeur hollandais en Israël, un large éventail de membre de la Fondation d'Anne Frank à Basel et des membres du Fond National Juif. La cérémonie aura lieu dans la Forêt des martyrs.
Peu de temps avant que l'arbre ne vienne à s'éteindre, des graines de l'arbre qu'Anne Frank chérissait ont été collectées à Amsterdam. Dans son journal intime, désormais livre mondialement connu, Anne Frank a raconté comment elle s'était cachée des nazis. Bien qu'elle n'ait pas survécu aux camps de la mort, son père avait décidé de faire connaître au monde entier son journal intime. Dans celui-ci elle mentionnait l'arbre marronnier et le jardin. Cet arbre, qui lui avait procuré tant de réconfort, fera partie du nouveau mémorial qui doit être érigé en Israël.
L'arbre d'Anne Frank s'est effondré en 2010, mais ce lundi 2 mai un arbre similaire sera planté pour le jour de commémoration de la Shoah. Le chemin s'étendant sur trois dunams inclura les signes et certains passages du journal d'Anne Frank. À la fin de ce chemin, les visiteurs pourront explorer une exacte réplique de l'annexe où Anne Frank se cachait. Le mémorial symbolise l'amour de la jeune fille pour la nature.
La petite fille juive hollandaise observait souvent l'arbre et le ciel lorsqu'elle en avait l'occasion alors qu'elle se cachait des nazis. Le 23 février 1944 elle a écrit:
"Nous regardions tous deux le ciel bleu, le marronnier dénudé ruisselant de rosée, les mouettes et les autres oiseaux étincelants qui fondaient dans l'air".
"Nous étions tellement émus et charmés que nous ne pouvions pas parler".
Parmi les invités pour la cérémonie de demain se trouve l'ambassadeur hollandais en Israël, un large éventail de membre de la Fondation d'Anne Frank à Basel et des membres du Fond National Juif. La cérémonie aura lieu dans la Forêt des martyrs.
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Re: La Shoah 03 mai 2011, 15:04 |
Netanyahou : les leçons de la Shoah n'ont pas été tirées - Par JPOST.FR - 1er mai 2011
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a déclaré dimanche que "les leçons de la Shoah n'ont pas été retenues", en évoquant la propagation de l'antisémtisme dans le monde d'aujourd'hui. Il s'exprimait lors la réunion hebdomadaire du cabinet ministériel et quelques heures avant le début de Yom Hashoah.
"Un nouvel antisémitisme se propage. Différentes forces s'unissent pour inonder le monde d'antisémitisme. La haine des Juifs et la négation de leur existence s'est transformée en une haine de l'Etat hébreu et le déni de son existence", a indiqué le Premier ministre.
Netanyahou a déclaré que le gouvernement a décidé de former une organisation qui représentera les survivants de la Shoah.
Il a également évoqué l'accord d'unité entre le Fatah et le Hamas, déclarant qu'il devait "non seulement concerner tous les Israéliens mais aussi ceux qui dans le monde souhaitent voir une paix entre nous et nos voisins palestiniens".
"La paix est possible seulement avec ceux qui veulent vivre en paix à nos côtés et pas avec ceux qui veulent nous détruire. Israël tend la main à tous les peuples de la région, à tous nos voisins qui aspirent à vivre en paix à nos côtés, et restera ferme contre quiconque tentera de nous attaquer et mettre en danger notre existence."
"Je délivrerai ce message clair dans les capitales mondiales, et particulièrement aux dirigeants européens, lors de mes visites à Londres et Paris cette semaine", a conclu le Premier ministre.
Extraits du discours de Benjamin Netanyahou, cérémonie du jour de la Shoa 2011
Le monde a-t-il vraiment tiré les leçons de la Shoa ?
Source : [digital-edition.israelhayom.co.il]
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a déclaré dimanche que "les leçons de la Shoah n'ont pas été retenues", en évoquant la propagation de l'antisémtisme dans le monde d'aujourd'hui. Il s'exprimait lors la réunion hebdomadaire du cabinet ministériel et quelques heures avant le début de Yom Hashoah.
"Un nouvel antisémitisme se propage. Différentes forces s'unissent pour inonder le monde d'antisémitisme. La haine des Juifs et la négation de leur existence s'est transformée en une haine de l'Etat hébreu et le déni de son existence", a indiqué le Premier ministre.
Netanyahou a déclaré que le gouvernement a décidé de former une organisation qui représentera les survivants de la Shoah.
Il a également évoqué l'accord d'unité entre le Fatah et le Hamas, déclarant qu'il devait "non seulement concerner tous les Israéliens mais aussi ceux qui dans le monde souhaitent voir une paix entre nous et nos voisins palestiniens".
"La paix est possible seulement avec ceux qui veulent vivre en paix à nos côtés et pas avec ceux qui veulent nous détruire. Israël tend la main à tous les peuples de la région, à tous nos voisins qui aspirent à vivre en paix à nos côtés, et restera ferme contre quiconque tentera de nous attaquer et mettre en danger notre existence."
"Je délivrerai ce message clair dans les capitales mondiales, et particulièrement aux dirigeants européens, lors de mes visites à Londres et Paris cette semaine", a conclu le Premier ministre.
Extraits du discours de Benjamin Netanyahou, cérémonie du jour de la Shoa 2011
Le monde a-t-il vraiment tiré les leçons de la Shoa ?
Source : [digital-edition.israelhayom.co.il]
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Re: La Shoah 04 mai 2011, 08:15 |
Netanyahu: Les Juifs ne doivent pas vivre dans le déni de la réalité - Par Ronen Gil - Pour IsraelNationalNews.com - 4 mai 2011
Adaptation française: Hanna
Lors de la cérémonie au Mémorial de Yad Vashem pour les Juifs qui sont morts dans l'Holocauste, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a mis en garde le peuple juif du péril à choisir de nier la réalité.
« En tant que premier ministre d'Israël, je tiens à ajouter que les leçons de l'Holocauste doivent être la boussole qui nous guide sur notre chemin », a-t-il dit.
«La leçon la plus importante est que si quelqu'un menace de nous anéantir, nous ne devons pas ignorer ses menaces », a-t-il dit. « Le monde a-t-il retenu la leçon? J’en doute. L‘avons-nous retenue? Je crois que oui. Mais dans l'histoire de la nation d'Israël, nous n'avons pas toujours excellé en clairvoyance. À l'occasion, nous avons refoulé la réalité à laquelle nous étions confrontés ».
« La leçon suivante est de savoir que les attaques sur notre pays ont toujours été précédées par des actes de haine. Au Moyen-Age et à l'époque moderne, les Juifs ont été tenus pour responsables de nombreuses maladies dans le monde. Cette haine n'est pas seulement présente chez les ignorants, mais elle se propage aussi dans le cœur et l'esprit des penseurs de l'Europe. La même haine pour les Juifs se réveille aujourd’hui en de la haine pour l'Etat juif. Aujourd'hui encore, il y a ceux qui reprochent aux Juifs les maladies du monde ».
« La troisième leçon est que nous ne pouvons pas laisser à d'autres de décider de notre sort. Les relations avec les pays du monde sont très importantes pour nous, mais si nous ne nous défendons pas, personne ne sera à nos côtés ».
Source : [israel-chronique-en-ligne.over-blog.com]
Adaptation française: Hanna
Lors de la cérémonie au Mémorial de Yad Vashem pour les Juifs qui sont morts dans l'Holocauste, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a mis en garde le peuple juif du péril à choisir de nier la réalité.« En tant que premier ministre d'Israël, je tiens à ajouter que les leçons de l'Holocauste doivent être la boussole qui nous guide sur notre chemin », a-t-il dit.
«La leçon la plus importante est que si quelqu'un menace de nous anéantir, nous ne devons pas ignorer ses menaces », a-t-il dit. « Le monde a-t-il retenu la leçon? J’en doute. L‘avons-nous retenue? Je crois que oui. Mais dans l'histoire de la nation d'Israël, nous n'avons pas toujours excellé en clairvoyance. À l'occasion, nous avons refoulé la réalité à laquelle nous étions confrontés ».
« La leçon suivante est de savoir que les attaques sur notre pays ont toujours été précédées par des actes de haine. Au Moyen-Age et à l'époque moderne, les Juifs ont été tenus pour responsables de nombreuses maladies dans le monde. Cette haine n'est pas seulement présente chez les ignorants, mais elle se propage aussi dans le cœur et l'esprit des penseurs de l'Europe. La même haine pour les Juifs se réveille aujourd’hui en de la haine pour l'Etat juif. Aujourd'hui encore, il y a ceux qui reprochent aux Juifs les maladies du monde ».
« La troisième leçon est que nous ne pouvons pas laisser à d'autres de décider de notre sort. Les relations avec les pays du monde sont très importantes pour nous, mais si nous ne nous défendons pas, personne ne sera à nos côtés ».
Source : [israel-chronique-en-ligne.over-blog.com]
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